La dernière déception avant une joyeuse rencontre

Dr. Michael LaitmanLorsque le Créateur nous envoie la souffrance, c’est sa manière de nous donner des indices que nous sommes incapables de recevoir du plaisir directement. Après tout, le but de la création était de faire de l’homme égal au Créateur, aussi parfait que Lui, et pas seulement être un simple récepteur!

Seuls ceux qui se rapportent aux niveaux minéral, végétal  et animal reçoivent simplement de Lui rien de plus que ce dont ils ont besoin « pour vivre ». Mais l’homme, Adam, signifie « semblable au Créateur » (Dome). Par conséquent, les niveaux inanimé, végétal, et animal tout simplement vivent leur vie, et toute la souffrance qu’ils éprouvent parfois c’est la faute de l’homme qui ne réalise pas son but.

Quant à l’homme, il souffre toujours …. Il est incapable de se satisfaire, et tout son développement est la croissance constante du désir de recevoir du plaisir,  qui ne cesse de devenir plus important et plus clair, ce qui oblige l’homme à constamment  poursuivre de nouveaux types d’accomplissement.

Il espère en permanence qu’il est sur le point de recevoir des commandes, mais à chaque fois il se retrouve avec rien. Et à la fin, il devient complètement déçu et comprend soudain qu’il n’est plus en mesure de continuer de la même façon! Il s’arrête de croire qu’il est en mesure de réaliser quelque chose dans cette vie avec son approche égoïste et la poursuite constante de plaisir.

Tout cela était arrangé d’avance, avec l’intention que l’homme fasse demi-tour et, au lieu de chercher un moyen de remplir son désir, commence à chercher un moyen d’acquérir la forme de la Lumière, la forme de l’Hôte, c’est-à-dire , au lieu de vouloir recevoir la Lumière elle-même, pour lui, de vouloir acquérir ses qualités, les qualités du Créateur.

Mais la forme de l’Hôte, la forme du donneur, doit revêtir le désir de la créature. Et pour cette raison, l’aspiration à donner sans réserve, cette forme de don sans réserve qui s’habille elle-même dans le désir de recevoir du plaisir, est appelé « l’écran » et la « Lumière réfléchie ».C’est l’approche nouvelle non-égoïstes où l’homme doit venir, une fois avoir été complètement déçu dans sa capacité à se satisfaire égoïstement.

Pour cela, il doit changer entièrement son approche de la vie, et au lieu de poursuivre le plaisir, commencer à poursuivre l’image du Créateur, qui s’habillerait en lui. Dans ce cas, le désir de recevoir du plaisir, qui a limité son égoïsme et se dote d’un écran et de la Lumière Réfléchie, va acquérir la même forme que le Créateur, le désir de donner sans réserve. Et puis la Lumière supérieure s’habillera dans le désir égoïste sous la forme du don sans réserve de la part de l’homme, dirigé  en retour vers le Créateur.

Là, dans ce désir de recevoir du plaisir, à l’intérieur de l’homme lui-même, leur rencontre aura lieu, la rencontre de l’homme et du  Créateur. Et c’est pourquoi le Créateur est nommé « Boré» («viens et vois»). Après tout, vous le révélez en vous, et nulle part ailleurs.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 08/07/2011, Écrits du Rabash

Les problèmes mondiaux de l’humanité

Opinion : (M. Delyagin, directeur de recherche, Institut d’études de la mondialisation (IPROG), Kapital-rus.ru): La crise financière mondiale est simplement une manifestation extérieure de la transformation intégrale de l’humanité vers une structure radicalement nouvelle de la société humaine.

Les technologies de traitement de l’information ont donné naissance à un petit groupe de gestion d’élite. En conséquence, 70% de la population sont inutiles et doivent être utilisés que ce soit physiquement ou socialement. La communication globale a créé l’entreprise la plus rentable: façonner l’opinion publique. Cela change le caractère qualitatif du développement humain: alors que précédemment, au cours de l’histoire humaine, l’humanité a progressé en changeant l’environnement naturel, aujourd’hui elle commence à sentir la nécessité de se transformer pour survivre.

Par conséquent, toutes les sciences existantes développées  précédemment jusqu’à ce jour, non seulement seront incapables de nous aider dans notre développement ultérieure, mais plutôt vont lui nuire, en se rapportant à l’humanité toute entière. En fait, aujourd’hui ce n’est pas le monde qui a besoin d’être changé, mais l’homme lui-même, ce qui signifie la démission de la science et de la révolution technique.

Les communications simplifiées érodent le système de gouvernement. La société civile mondiale est appelée à contraindre le gouvernement du monde. La publicité mondiale a imposé à l’humanité le désir de lutter contre la consommation de haute qualité, dont a résulté  tension, terreur, et  migration.
La profondeur de la crise financière mondiale est sous-estimée en raison du manque de compréhension de ce que le vieux paradigme de l’évolution globale a fait son temps. Un système financier mondial qualitativement nouveau est du. L’intégration de l’humanité a dépassé la capacité de le contrôler et elle exige d’être un pas en arrière et restaurée vers la gérabilité en simplifiant le processus de son développement.

Nous sommes appelés à la révolution intellectuelle, pour former un nouveau type de conscience, ce qui portera l’humanité hors de l’impasse non  par l’extinction de sa part, mais plutôt en facilitant le progrès collectif.

Dans la nouvelle ère du développement humain, il est nécessaire d’effectuer les opérations suivantes:
1. Comprendre l’essence de la nouvelle étape de l’évolution de l’humanité;
2. Définir le modèle de développement humain futur ;
3. Identifier les principales questions (problèmes) nécessitant une solution, qui vont façonner le progrès de la société humaine à l’intérieur des  paramètres de ce modèle;

4. Elaborer des lignes directrices et des règles spécifiques pour les organisations internationales, les gouvernements et les entreprises;
5. Former et diriger l’opinion publique et celle de l’élite en vue d’harmoniser le développement humain dans le nouveau contexte évolutif.

Avoir peur de trahir Son amour

Dr. Michael LaitmanTout dépend du désir de la créature. Autour de nous tout reste dans un état invariable: nous sommes entourés par la Lumière de l’Infini, le Créateur, la nature. Ce n’est pas important de savoir comment on l’appelle, c’est la qualité parfaite du don sans réserve et de l’amour absolu qui  règne dans le monde et remplit tout avec lui-même.

Cependant, nous ne serons pas en mesure de révéler cette Lumière supérieure, le Créateur et Sa relation avec nous, sans posséder les bons outils, les désirs corrects, les Kelim (récipients). C’est pourquoi la méthode entière de la science de la Kabbale comporte la façon de vous rendre digne de ressentir le Créateur.

Le Créateur est toujours bon et incarne le bien, le don sans réserve, et l’amour. Le plus grand plaisir de tous est de ressentir Son amour envers nous. Le seul problème est que cela ne peut se faire sentir dans les désirs de don sans réserve, car en venant en contact avec les désirs égoïstes, cette perception disparaît immédiatement.

Ainsi, il s’avère que de mon côté, le seul récipient digne de révéler  ma relation avec le Créateur, c’est la peur de ne pas être en mesure de recevoir son amour envers moi et de ne pas y répondre correctement. Si Sa relation envers moi doit être révélée-  et c’est le seul plaisir qui existe réellement dans la nature-, alors je dois être prêt à le recevoir dans le récipient  appelé « en tremblant ». Je crains d’utiliser cet amour pour mon propre plaisir, d’en profiter égoïstement, et au lieu, je veux lui répondre avec le même genre d’attitude.

C’est ce qu’on appelle trembler parce que je dois avoir peur de ce qu’à un moment donné, ma relation peut être ruinée. Elle peut être contournée, et au lieu de penser à Lui, je pourrais commencer à penser à moi-même.

Cependant, ma capacité à toujours rester aussi aimant envers Lui alors qu’Il se révèle à moi dépend de son influence sur moi, ce qui signifie que  ressentir ou non ce sentiment de peur dépend du Créateur. Je Lui demande de me la donner : cette peur est ma principale préoccupation. Dès que j’atteins la peur correcte  dans la bonne forme et que je suis assez fort, je vais immédiatement commencer à ressentir Sa relation envers moi.

C’est comme si je continuais à augmenter le voltage sur une lampe jusqu’à ce qu’elle s’allume enfin ! A partir de ce moment, nous pouvons la voir briller. De la même façon, nous sommes situés dans un océan d’amour et de don sans réserve  venant du côté du Créateur, et à l’instant où mon état intérieur appelé «peur» est mis en œuvre au bon niveau, je vais commencer à révéler l’amour du Créateur à l’intérieur de mon tremblement.

Les deux conditions suivantes dépendent entièrement de Lui:
1. La création du récipient qui assure cette peur en moi. Sinon, je ne peux pas être sûr de moi. En ce sens, je suis complètement dépendant de son aide appelée la Lumière qui ramène vers le Bien;
2. L’accomplissement, la révélation de Son amour envers moi, de telle manière que je l’accepte quand il se révèle et  que je me rapporte à lui  correctement. Je ne veux pas que cet amour gâche ma réponse envers Lui en tombant tout à coup dans l’égoïsme.

Il s’avère que dans la construction du récipient (le désir), dans son accomplissement, et le résultat de son accomplissement, je suis absolument dépendent du Créateur. Afin d’atteindre l’adhésion avec lui, j’ai besoin de la peur à partir de laquelle mon récipient spirituel est construit, la réception de la Lumière, et les résultats de cette réception.

Si je me préoccupe de la mise en œuvre de ces conditions dans la forme correcte en pertinence avec mon niveau, j’atteindrai l’adhésion en tant que résultat. Je vais créer le récipient spirituel et recevoir l’accomplissement en lui. C’est ainsi que nous atteindrons l’objectif: l’adhésionau Créateur.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 06/07/2011, Shamati n° 38

Faire de sa vie une réussite

Dr. Michael LaitmanQuestion: Est-il possible de prolonger notre existence corporelle dans ce monde en atteignant la spiritualité? Est-ce que l’un affecte l’autre?
Réponse: Une personne a besoin d’aspirer à terminer son chemin spirituel dans cette vie matérielle. Atteindre cet état signifie que sa vie a été un succès. Cela dépend d’elle.
Le nombre d’années de son existence ne dépend pas d’elle. Mais remplir son existence avec des corrections, oui. Peu importe, son chemin corporel est tel qu’il permet d’atteindre  sa correction au cours de ces années. Cette opportunité nous est donnée. Le reste dépend de la personne.

De la série  des cours virtuels du dimanche du  10/07/2011

Un nouveau livre en suédois

A New Book in SwedishMon nouveau livre de Kabbale est publié en Suède. Il est la traduction de mon livre « Une quête spirituelle »  publié à l’origine en russe

La solution de la crise mondiale: changez-vous vous-même pour vous adapter au monde

Dr. Michael LaitmanQuestion: Je ne comprends pas comment l’avenir se distingue du  passé, nous rendant incapable de le contrôler et de trouver une solution à la crise et au déroulement correct du développement?

Réponse: L’homme est toujours passé par les changements (évoluant  égoïstement), puis, en fonction de ces changements et conformément à eux, il s’ajustait à l’environnement « pour lui convenir ». Mais aujourd’hui, il a cessé d’évoluer égoïstement; le développement égoïste graduel de l’homme est terminé. Par conséquent, il  va arrêter de réformer le monde environnant.

A partir de ce point, le mouvement sera « inversé ». A l’heure actuelle, la nature, l’environnement, est en mutation: elle se présente à nous comme un système intégral, global et nous oblige à nous adapter, à nous lier au monde entier comme sa partie intégrante.

En d’autres termes, la phase où nous sommes entrés n’est pas celle de la transformation involontaire de l’égoïsme humain qui dicte à l’homme les moyens de réformer la nature « pour lui convenir ». Plutôt, c’est l’homme qui doit changer pour s’aligner sur une situation nouvelle dans laquelle la nature change « devant ses yeux ». Ceci  est la lecture d’un changement de paradigme: si auparavant nous ne prenions  pas part à nos transformations intérieures et continuions d’altérer l’environnement pour convenir à notre égoïsme (nous en avons fait le serviteur de  nos besoins), aujourd’hui c’est le monde environnant qui  se transforme et nous force à changer pour nous y adapter.

Ce mouvement est inversé: non pas de l’homme au monde environnant, mais à partir du monde environnant à l’homme. C’est-à-dire,  le monde, l’environnement naturel en changeant fera changer tout le monde et en conséquence  l’humanité toute entière.

L’humanité aura à se réformer, ce qui signifie se corriger pour être en conformité avec la nature. Cela n’a jamais eu lieu auparavant. L’homme n’a jamais pris en considération la nature, mais l’a modifiée en fonction de: «notre objectif  est de prendre tout ce que nous  avons besoin à partir de la nature», c’est-à-dire, pour la mettre au service de notre ego.

Et maintenant, l’humanité va devoir changer la nature plutôt que de changer ce qui l’entoure. Ainsi, l’homme doit commencer à atteindre la nature, la «voir» d’abord, et ensuite penser comment être en harmonie avec elle. La nature est, en fait, le Créateur. Par conséquent, nous arrivons à la nécessité d’atteindre la nature entière, ce qui signifie le Créateur, en nous réformer pour Lui « correspondre ».

C’est le point de non retour que nous appelons une «crise». Et nous n’en sortirons pas jusqu’à ce que nous comprenions de quoi parle ce nouveau paradigme de notre existence : ne pas changer le monde pour qu’il nous convienne, mais nous changer nous-mêmes pour nous adapter au monde.

Si nous devions continuer à faire des tentatives de modifier la nature pour nous servir, nous nous mettrions en opposition avec elle. En fin de compte, la nature « nous briserait » par des souffrances horribles.

Le point central de l’univers

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, L’étude des dix Sefirot, partie 1, «Tableau des questions et réponses pour le sens des mots »: Question 39: Qu’est-ce que le point  du milieu (Nekouda Emtzait)? C’est le nom de la Behina Dalet (phase quatre) dans Ein Sof (infini). Elle  est nommée d’après son union avec Ohr Ein Sof (la Lumière de l’Infini).

Nous commençons à nous percevoir nous-mêmes, notre existence, mais seulement après avoir atteint la quatrième phase. C’est parce que nous ne pouvons que ressentir notre propre être, contrairement à son opposé: la racine supérieure.

Ce sentiment est révélé à la dernière, à la quatrième phase de la quatrième phase (Behina Dalet de Dalet). C’est parce que la quatrième phase est le désir de plaisir en commençant à la connaître elle-même. Toutes les phases précédentes sont révélées à l’intérieur d’elle.

Les phases zéro, un, deux et trois sont séparées de la racine et se construisent à l’intérieur de la quatrième phase. La dernière, la quatrième phase rassemble l’expérience de toutes ces phases et révèle elle-même et sa relation à Lui, c’est-à-dire, atteint ce que le supérieur fait avec elle, par rapport à elles.

Cette quatrième phase de la quatrième phase se découvre comme le désir de plaisir. Dans sa partie supérieure, elle vient à la compréhension et à la réalisation de la racine, tandis que dans la partie basse, sa propre relation, la réaction à la révélation de la relation du Créateur à elle, est déjà visible. Cette réaction est le sentiment de honte qui lui fait effectuer la première restriction (Tsimtsoum Aleph).

Comme il est écrit, cette phase est appelée le point du milieu (Nekouda Emtzait) « après son union avec Ohr Ein Sof (la Lumière de l’Infini) », ce qui signifie que toute la Lumière de l’Infini est révélée en elle avant qu’elle ne ressente la honte et décide d’effectuer la restriction.

Tout cela est concentré à l’intérieur de la quatrième phase (Dalet) à la frontière où sa partie supérieure se termine. Dans cette partie, elle sent l’attitude du Créateur envers elle et donc s’attache à Lui, ce qui signifie qu’elle est incluse en Lui et elle-même s’annule devant cette Lumière, l’amour du Créateur.

Ceci se passe exactement à la frontière, après quoi la partie inférieure et une nouvelle révélation commencent. Dans l’état de fusion avec le Créateur, où elle atteint sa pleine unité avec la Lumière et la fidélité à Lui de tout son cœur et de toute son âme en vertu de sa nature, au fond de la profondeur de cette unité, elle découvre soudain une qualité dans le Créateur à laquelle elle ne peut pas se connecter.

C’est parce que maintenant elle n’est pas connectée au Créateur Lui-même, mais à l’accomplissement qu’elle reçoit de Lui. C’est pourquoi elle ressent leur connexion comme imparfaite. Il y a une qualité  en plus dans le Créateur, la qualité de Celui qui donne, et elle n’est pas capable de se connecter à cette qualité. C’est pourquoi elle commence à ressentir de la honte. Dans la profondeur même de sa connexion et de la dépendance à Lui, comme celle d’un bébé  se nourrissant complètement de la mère, elle découvre qu’Il est opposé à elle.

Cette terrible honte est suscitée à  l’intérieur d’elle parce qu’elle est située juste à l’intérieur du Créateur, dans la connexion la plus  étroite à lui. Ce sentiment de honte construit les quatre phases inversées quand elle décide quoi faire avec cet écart et vient de la racine du sentiment de la honte à sa quatrième phase, c’est-à-dire à la décision de se restreindre et de ne plus recevoir la Lumière. Maintenant, elle commence à chercher comment fusionner dans les conditions d’égalité et de la similitude des qualités, et non par elle-même en devenant celle qui se limite et qui est pleinement réception.

Ceci est le point du milieu, celui qui a été complètement fusionné avec le Créateur avant qu’il ne commence à brûler de honte et que toutes les actions suivantes prennent place.
De la 3e partie du cours quotidien de  Kabbale 27/06/2011, Talmud Esser Sefirot

Réparer la «chair» de votre âme

Dr. Michael LaitmanQuestion: la révélation du mal est-elle suffisante pour avancer?

Réponse: La révélation du mal est une puissante méthode de l’avancement, car il s’agit d’une découverte d’un désir non corrigé. Si vous le corrigez, vous progresserez. C’est pourquoi il est impossible de le faire sans la révélation du mal.

Par exemple, vous entrez dans une voiture et essayer d’arriver à destination avec votre voiture. Soudain, vous voyez que la clé ne correspond pas à la serrure de contact. Vous commencez à arranger la clé. Vous réparer la clé, la mettez dans le contact, mais cela ne marche pas. Vous devez réparer la serrure.

Vous réparer la serrure, vous tournez la clé  – la voiture ne démarre pas. Vous découvrirez que les fils ne sont pas connectés à l’allumage. Vous devez brancher les fils. Les fils sont réparés. Pourquoi ça ne marchera pas? Il n’y a pas de batterie.

Et vous allez étape par étape jusqu’à ce que vous répariez la voiture entière. Mais chaque fois que vous découvrirez ce qui manque jusqu’à ce que vous terminiez les rénovations et polissiez jusqu’à la dernière goutte de peinture. Puis vous vous installez et vous conduisez. La voiture ne bougera pas de là tant que cela ne sera pas fait.

Question: Qu’est-ce que cela signifie corriger chaque composant?

Réponse: Pour corriger signifie que vous comprenez pourquoi vous avez besoin du composant, comment il se connecte à d’autres parties, et ce que ses formes détruites et corrigées sont. Chaque composant est une partie de votre cœur, votre âme. «allumage» et «clé», «fils» et «batterie», chaque composant dernière, toutes ces choses sont vos désirs intérieurs, la «chair» de votre âme.
De la leçon quotidienne de Kabbale 24/06/2011, Écrits du Rabash

Les kabbalistes sur la nature de l’homme et la nature du Créateur, Partie 16

Dr. Michael LaitmanChers amis, s’il vous plaît poser des questions sur ces passages des grands kabbalistes. Les commentaires entre parenthèses sont de moi.

L’écart entre la nature de l’homme et la nature du Créateur

Car quand il sort du giron de la création il est d’une souillure et d’une bassesse inqualifiable, c’est à dire qu’il est marqué d’une abondance d’égoïsme, chacune de ses actions étant centrée sur lui-même, sans qu’il n’y ait aucune étincelle de don envers les autres. De ce fait, il se retrouve à la distance la plus éloignée de la racine, aux antipodes, puisque la racine est don total sans une parcelle de réception, alors que le nouveau-né est complètement réception pour lui-même sans une étincelle de don. Ainsi sa situation est vue comme le point le plus bas de la vilenie et de la souillure, qui est dans notre monde humain.
– Baal HaSoulam, Matan Torah (Le Don de la Torah), Point 12

Bien que le désir de recevoir soit une loi impérative dans la créature cela néanmoins la sépare complètement de l’ Emanateur. Il existe une disparité de forme au point d’opposition entre la créature et l’Emanateur, entre le désir de recevoir et le désir de donner sans réserve de donner.
– Baal HaSoulam, « Préface à la sagesse de la Kabbale », Point 13

Le mal, en général, n’est rien de plus que l’amour de soi appelé «égoïsme», car il est à l’opposé de la forme du Créateur qui n’a aucun désir de recevoir pour lui-même, mais seulement de donner sans réserve.
– Baal HaSoulam, «De l’essence de la religion et son objet»

Un système trop compliqué nécessite une solution

Dr. Michael LaitmanOpinion : (Pavel Tsygankov, PhD, professeur à l’Université d’État de Moscou): Les lois des systèmes internationaux que nous avons découvertes jusqu’ici ne sont pas suffisamment rigoureuses pour les utiliser comme base afin de faire un pronostic précis.

Les systèmes complexes ont une vie propre, et même le contrôle sur des parties distinctes du système ne fournit pas le contrôle sur le système dans son ensemble. Chaque action entreprise dans le cadre d’un tel système a des conséquences indéterminées, ce qui ne peut être ni prédit ni tracé.

Si nous voulons prendre en considération les différents points de vue des sept milliards de personnes qui peuplent la planète, les deux cents gouvernements qui les contrôlent, les corps innombrables autonomes, des milliers d’organisations non gouvernementales, les affiliations religieuses, sociétés de l’éthique, l’économie mondiale, les systèmes d’expansion des télécommunications, et la croissance du volume des informations, il deviendra évident que le domaine des relations internationales est le système le plus compliqué en dehors même de la nature.

Mon commentaire: Nous sommes arrivés à la conclusion que seule une réciprocité absolue qui ressemble à un organisme unique sera en mesure de créer un système sûr et sain pour sept milliards de personnes. Mais pour y parvenir, nous avons besoin d’un nouveau type d’éducation, de l’éducation d’une personne intégrale. Chacun de nous doit être fait à partir d’une particule d’un seul organisme. Dans le même temps, chaque personne ne se transformera pas en un robot. Au contraire, elles  commenceront à percevoir un seul organisme entier comme le leur, et à travers cela elles découvriront la nature éternelle et parfaite.