Le Zohar aidera tout le monde

Dr. Michael LaitmanQuestion: Peut-on utiliser la lecture du Livre du Zohar pour corriger des conditions très difficiles dans lesquelles beaucoup de gens dans le monde se trouvent aujourd’hui? La sagesse de la Kabbale a été révélée, et tout le monde peut lire Le Zohar. Serait-ce une aide pour une personne qui ne ressent pas la nécessité pour le groupe, l’étude et la compréhension?
Réponse: Nous devons réaliser que dans la réalité, l’usage de la sagesse de la Kabbale n’est efficace que si une personne veut avancer vers la correction. Nous voyons qu’il faut du temps avant que les gens ne viennent étudier la sagesse de la Kabbale et rejoignent le groupe et commencent à comprendre et à entendre ce qui se passe. Ce sont des changements très lents, internes, étape par étape dans une personne.
Par conséquent, nous devons comprendre que «Segoula », « un effet spécial de la Lumière», commence beaucoup plus tôt avant qu’une personne se rende compte qu’il ou elle est sous son influence. La Lumière qui travaille sur elle comme sur un bébé qui ne sait pas encore comment il se développe, pour quoi, ni l’endroit où il devrait avancer. Il est attiré par un jeu intéressant et joue avec ses jouets et ses amis dans le groupe.
Nous sommes dans le groupe, et cela est notre environnement. Il y a des gens qui n’ont pas de groupe, mais ce n’est pas grave. L’essentiel est que d’une certaine manière ils utilisent les moyens d’attirer la Lumière qui attire le Bien : Le Livre du Zohar, les œuvres du Baal HaSoulam, des articles  et les lettres du  Rabash, la musique et  les chansons kabbalistiques.
Ainsi, la lecture du Livre du Zohar dans n’importe quelle condition, même si une personne ne pense pas encore au  groupe ni à l’unité, mais veut améliorer sa vie, aide toujours. Si le monde entier est déjà entré dans le stade de développement où nous devons réaliser l’unité entre nous, alors toute utilisation des sources qui apporte la Lumière de la correction est bénéfique.
Il n’y a pas d’obligation pour que tout le monde s’assoit avec nous ni que des milliers de personnes dans le monde soient  au cours de nos leçons le matin. Nous devons aussi éveiller les gens qui n’ont aucun lien avec nous, qui n’ont jamais entendu que l’on devrait étudier pour le bien de l’unité entre les gens. Le Baal HaSoulam dit que nous sommes entrés dans la période du Messie, et l’humanité tout entière doit avancer dans cette direction.
Par conséquent, il est souhaitable pour une personne d’être connectée avec les sources originelles, même sans aucune intention.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 22/06/2011, Le Zohar

S’élever pour tout justifier

Dr. Michael LaitmanDans la lettre du Baal HaSoulam # 1, il y a  une fable à propos d’un roi dont l’amitié  pour son serviteur avait  tellement grandi qu’il voulait l’élever au-dessus de tous les ministres ….


Il a nommé le serviteur  garde à la porte de la ville, et dit à un ministre qui était un farceur intelligent de faire semblant de se rebeller contre le royaume …


Le ministre fit ce que le roi avait ordonné, et avec une grande sagesse et ruse, fit semblant de se rebeller contre la maison du roi. Le serviteur a risqué sa vie et sauvé le roi, en combattant  avec dévouement et courage contre le ministre, à tel point que  son grand amour pour le roi  fut évident pour tous.


Ensuite, le ministre enleva son costume et il y eu de grands rires car il avait combattu si âprement, et maintenant il réalisait que ce n’était qu’une fiction, ici, pas la réalité. … Chaque élément unique dans cette terrible guerre devint une ronde de rires et de  grande joie. …

[Puis une deuxième fois le roi] a dit à ce ministre qu’il devait  se déguiser en voleur et en  meurtrier, et mener une  guerre acharnée contre lui. Le roi  savait que dans la deuxième guerre, il allait montrer une  merveilleuse sagesse (Hokhma), et  mériterait d’être à la tête de tous les ministres.


Dans l’intervalle, le serviteur a hérité de  la « sagesse » (Hokhma) de l’après-connaissance, et «l’amour»  à partir de la prescience, et a ensuite été érigé pour l’éternité.

Il est vrai que toutes les guerres  de cet  l’exil  sont un spectacle merveilleux, et chacun sait en son for intérieur  que tout cela est une sorte d’humour et de joie qui n’apporte que du bien. Pourtant, il n’y a pas de tactique pour alléger le poids de la guerre et de la menace sur soi.
Nous ne savons pas vraiment pourquoi nous avons à passer par toutes les souffrances, les problèmes, les guerres et la confusion, et de l’autre côté de cela, la clarification, les réussites et les échecs …. Quelle est l’utilité de toute cette souffrance?
Mais plus tard, sur ce chemin nous allons  progressivement réaliser à quel point à partir de cela nous acquérons des connaissances, la sagesse, la puissance et la compréhension du système général. Nous étudions les actions du Créateur qui nous ont été faites, et en conséquence nous L’atteignons et Le comprenons, comme il est écrit: «Par Tes actions nous Te connaîtrons  » Dans la mesure où nous Le comprenons, nous commençons à Le ressentir.
Pourtant, la raison pour laquelle nous  devions  certainement atteindre ceci par un tel chemin difficile n’est pas claire pour nous. Et maintenant, alors que nous sommes toujours sur le chemin de la correction, nous ne sommes pas capables de le comprendre, mais seulement quand nous nous élèverons au-dessus de ses limites à l’état de la  perfection. Puis nous gagnerons l’esprit et les sentiments nécessaires, les moyens nous permettant de découvrir la justification de cette voie.

De la 1ère partie du cours  quotidien de  Kabbale du  26/06/11, «une fable à propos d’un roi »

Le message de la lumière

Dr. Michael LaitmanLes désirs des gens  ne sont pas encore suffisamment développés  pour saisir le message altruiste. Et ils ne pourraient pas le supporter non plus. Ils partiraient immédiatement en courant. C’est pourquoi il y a une dissimulation nous empêchant de percevoir la Loi de l’amour. Les personnes commencent à ressentir cet appel et sont en train de changer peu à peu.

Tout ce qui arrive vient de la Lumière supérieure. Cependant, sous son influence, les individus ne deviennent pas plus intelligents car nous ne parlons pas de la Sagesse habituelle. Les sensations spirituelles ne peuvent être saisies qu’avec l’aide de la Lumière. Quand elle descend sur moi, je commence à comprendre quelque chose et c’est de cette façon que cela fonctionne encore et encore. Après une période de désespoir et de pression, je sens soudain que le temps n’est pas passé en vain. Il s’avère que c’était une transition propice et nécessaire à une nouvelle phase de développement intérieur.

Chacun éprouve, ressent, expérimente ces transitions. Nous sommes toujours incapables de nous préparer à elles, les contrôler afin de réguler ces montées et descentes, les remplissages et les révélations. Cependant, le temps viendra ou vous pourrez contrôler ces états, car comme il est écrit, « j’éveille l’aube plutôt que l’aube me réveille ».

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 27/06/11, « Matan Torah (le Don de la Torah)

L’âme de tout ce qui vit

Dr. Michael LaitmanLe Livre du Zohar, Chapitre « Trouma [Don] », point 217 : « l’âme de tout ce qui vit ». L âme qui sort de celui qui vit pour toujours, Yessod de ZA. Et parce qu’il est Sien, car toutes les bénédictions viennent de Lui et sont en Lui et Il arrose et bénit en bas, vers Malkhout, cette âme qui sort de Lui a la permission de bénir cet endroit, Malkhout.

Malkhout est le désir qui prend chaque fois de nouvelles formes dans son intention de donner et ensuite elle se sent remplie par Yessod. Cela signifie que Malkhout devient semblable à Yessod selon la loi d’équivalence de forme. En réalité, elle devient comme les neuf premières Sefirot car Yessod comprend tous les attributs de ces neuf Sefirot.

Quand Malkhout ressemble à ces neuf premières Sefirot, cela signifie que la créature devient semblable au Créateur dans un certain degré. Dans l’extension de leurs ressemblances, Malkhout obtient l’équivalence de formes des neuf premières Sefirot et est en Dvékout avec elles.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale, Zohar du 21/6/11

Allumer l’étincelle de lumière

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « Matan Torah (le Don de la Torah) : Voici une loi claire, que dans les 612 Mitsvot (commandements) et dans tout ce dont parle la Torah il n’y a rien de plus important que la Mitzva, « d’aimez son prochain comme soi-même ».C’est parce qu’ils ont aspiré à ce que nous observions correctement cette Mitsva d’amour du prochain comme nous-mêmes que les 612 autres commandements de la Torah sont contenu dans le premier et ne relèvent donc que de l’étude.

« La Torah » est la Lumière qui corrige nos désirs. Nous devons corriger nos 613 désirs et les transformer en don. Cela peut être donner pour donner (« Ne fais pas à autrui ce que tu n’aimerais pas que l’on te fasse »), dans l’état de Hafetz Hessed quand nous ne nuisons pas à un autre. De plus, nous pouvons aimer les autres comme nous-mêmes, cela signifie : recevoir pour donner. C’est sur ce chemin que nous devons progresser.

Il n’y a que l’homme dans ce monde et s’il veut corriger sa relation avec les autres, alors il révèle en lui 613 points dans cette relation, qui représentent 613 désirs corrompus. Alors, il commence à les corriger grâce à la Lumière en étudiant le système correct. La Torah parle uniquement des états corrigés, de l’accomplissement « des commandements », nous guidant ainsi dans le processus de notre développement.

« L’Introduction au Livre de Zohar » explique que la Torah est divisée en 613 conseils, 613 dépôts. Et seule la Lumière qui ramène vers le bien peut changer notre égoïsme en altruisme.

Nous parlons ni de nous-mêmes, ni de ce monde, mais de notre relation avec l’autre. Pour me rapprocher de cet « autre », je dois révéler ces 613 désirs égoïstes : c’est la connaissance du mal. Seulement après, je veux les changer ainsi j’attire la Lumière qui viendra en réponse, en correspondance changer mon désir mauvais en désir correct. Comment cela se passe exactement, je n’en sais rien et ce n’est pas mon problème La seule préoccupation que je devrai avoir c’est de changer un mal en un bien. Par cette action et avec l’Intention d’attirer la Lumière qui corrige mes désirs deviennent altruistes.

En réalité, qu’est ce qui peut remplir un désir correct? Il peut être rempli seulement grâce la chose suivante : donner à l’autre. C’est l’accomplissement que nous appelons NRNHY. Le Créateur qui a créé le désir de recevoir, ne nous a laissé qu’une petite Lumière, une étincelle en souvenir, celle de Nefesh, la fine Lumière agissant en réalité.

Seule cette étincelle, le point dans le cœur et le manque ont été créés. Tout le reste, sans exception, vient uniquement de la relation entre le Créateur et la créature, qui veut allumer la flamme d’amour entre eux. Selon la loi d’amour, il donne à celui qui le bénie et ils sont ainsi attachés pour l’éternité.

Nous devrions nous rendre compte qu’en identifiant nos 613désirs qui sont révélés par rapport à notre comportement envers autrui et leurs changements de réception en don, nous obtenons un grand récipient établit par le manque, le vide qu’il ressent à cause de son désir de recevoir pour lui-même, Nous avons ce point en bas (confère schéma) et au-dessus de lui, nous construisons un récipient énorme qui est toute l’attitude, le Don et l’amour.

Ce point est très important, en grossissant et en s’imprégnant de sensations, le désir reste le même. Il se demande seulement Qui le remplit. En d’autres termes, c’est sa recherche du Créateur.

Dans les quatre phases de la Lumière Directe, il y a uniquement le désir et la Lumière de la première phase. Tout le reste vient de la réaction qu’a le récipient de préférer donner au Créateur plutôt que de recevoir et se remplir. Une fois que la première phase (le réveil du désir grâce à l’étincelle de la Lumière de Nefesh), le récipient commence à ressentir et à se développer par rapport à son Donneur.

Ainsi, nous devons comprendre que le récipient, le Kli Olami entier, est établit sur la corrélation entre la créature et le Créateur. En annulant cette relation entre Lui et moi, par ma propre faute ou pas, nous resterons enfermés dans notre petit désir et sombre, à l’image de notre réalité.

 De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale, du 21/6/11 MatanTorah

Qu’est-ce qu’un récipient spirituel (désir)?

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, L’étude des dix Sefirot, partie 1, «Tableau des questions et réponses pour le sens des mots»: la question 25. [Qu’est-ce qu’un récipient spirituel] Kli. Le désir de recevoir dans l’être émané est le Kli.
Cependant, la volonté seule de recevoir ne suffit pas: nous savons qu’elle nécessite l’intention de donner. En d’autres termes, cette volonté doit être corrigée, complétée.
Le récipient spirituel est initialement créé comme le désir: le lieu de réception des satisfactions. Mais plus tard, il change et construit un nouveau récipient au-dessus de lui-même, qui est considéré comme « l’écran » et la « Lumière Réfléchie ».
Avant la première restriction (Tsimtsoum Aleph), le désir de recevoir de l’être émané a servi de récipient pour la Lumière. Mais ensuite, par la décision des inférieurs et avec l’approbation du Supérieur, le récipient de la Lumière ne peut être que l’écran et la Lumière Réfléchie créé par l’être émané, au lieu de son désir primordial de recevoir du plaisir qui a été rejeté comme défectueux pour recevoir la Lumière.
Le désir est une matière première qui nous est remise d’En haut par les gènes informationnels (Reshimot), l’influence de la Lumière supérieure. Cela ne dépend pas de la créature. Mais ce dernier dit: «Je rejette ce récipient qui m’a été donné pour recevoir des friandises, et je refuse de travailler de cette façon! Je ne souhaite pas que ce désir égoïste me contrôle comme un instinct aveugle! ».Je ne veux pas oublier qui je suis et ne faire que ce qui me plaît sans réfléchir. Je veux faire chaque mouvement avec une compréhension, consciemment, par mon propre examen et en fonction de ma décision ».

«C’est la façon dont je veux être maintenant, à partir de maintenant et pour toujours! S’il vous plaît aidez-moi à le devenir, je vous en supplie! Je ne veux pas rester une bête, je veux devenir un être humain! Etre humain signifie savoir qui vous êtes et prendre vos propres décisions. S’il vous plaît donnez-moi cette chance! A partir de maintenant, nous convenons que le récipient (le désir) que Tu as créé en moi est impropre. Donne-moi une chance de choisir moi-même comment l’utiliser en premier lieu. Et puis, l’écran et la Lumière Réfléchie deviennent le récipient.

Je Te supplie afin que Tu construises pour moi ce récipient, que je ne possède pas naturellement. Je déteste ma nature égoïste qui me fait agir inconsciemment. Je ne le veux pas. Je veux être au courant de ce qui se passe avec moi depuis le début jusqu’à la fin et choisir par moi-même ».
Dans ce cas, je reçois une occasion de faire des choix clairs, précis, et prétendument finaux au regard de tout ce qui concerne ma nature: au sujet de la réception et de notre relation avec Lui, qui seront considérés comme mon récipient spirituel. C’est un dispositif que j’ai créé pour être en mesure de recevoir les friandises de l’hôte.
Le désir primordial reste puisque sans lui, il est impossible de faire quoique ce soit. Mais là où je suis concerné, je ne souhaite pas l’utiliser pour agir. Le nouveau désir exige de moi que je sache comment l’Hôte se sent à mon sujet et comment je peux devenir semblable à Lui, et je dévoile mon désir primordial uniquement en conformité avec celui-ci.
Cela signifie que nous ne rejetons pas le désir naturel tel qu’il est, mais seulement son utilisation « traditionnelle».

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale du 22/06/2011, Talmud Esser Sefirot

Un « pays mondial » global

Opinion : Martin Wolf (commentateur économique en chef au Financial Times, membre honoraire de l’Institut d’Oxford pour la politique économique): Considérons le plus grand obstacle à une répartition plus égale de la prospérité mondiale et à la fourniture de biens publics mondiaux essentiels: ce n’est pas la non intégration économique mondiale ou les sociétés transnationales, comme les critiques le prétendent, mais la multiplicité des souverains indépendants. Ce n’est pas seulement l’échec des Etats, mais leur existence, qui crée les problèmes auxquels nous nous confrontons aujourd’hui.
L’inégalité entre les individus a explosé sur une grande partie des deux derniers siècles, et non pas en raison de l’accroissement des inégalités au sein des pays, mais en raison de la croissance divergente de différentes sociétés. … Si c’est le cas, non seulement les écarts de niveau de vie moyen entre les pays les plus riches et les pays les plus pauvres de façon absolue, mais même proportionnelle, vont continuer à croître dans le monde.
Qu’y -a-t-il donc derrière de telles divergences massives dans la performance? Une grande partie de la réponse, comme nous l’avons vu, ce sont les forces cumulatives historiques qui provoquent la divergence. Alors que les pays s’enrichissent, ils sont mieux à même de payer des standards élevés pour les services d’éducation, les services de santé et publics … En attendant, à l’extrémité opposée du spectre allant de la réussite à l’échec, les sociétés semblent coincées dans un cercle vicieux de puissance égale. Des standards de vie très bas signifient en conséquence une capacité limitée à fournir une partie des biens publics nécessaires qui sous-tendent la croissance économique.
Considérons alors un monde dans lequel les Etats-Unis ne seraient pas un des pays du monde, mais une fédération mondiale avec des droits de vote égaux pour tous. Des ressources beaucoup plus importantes afflueraient alors vers les régions les plus pauvres de ce «pays mondial» imaginaire, pour financer les infrastructures, l’éducation, la santé et la machinerie de la loi et de l’ordre. … Alors que tout le monde devrait être mieux si les pays se combinaient pour fournir les biens publics mondiaux, il est normalement dans l’intérêt de chaque pays individuel de laisser les autres assumer le coût.

Les kabbalistes sur la nature de l’homme et la nature du Créateur, partie 9

Dr. Michael LaitmanChers amis, s’il vous plaît poser des questions sur ces passages des grands kabbalistes. Les commentaires entre crochets sont les miens.
La supériorité de l’homme sur l’animal
Après toute une recherche, nous ne trouvons aucun avantage de la forme de l’homme sur l’animal, sauf pour l’éveil vers la divine Dvékout (adhésion). Il s’ensuit que toute la signification de l’existence de l’humanité est évaluée par la force d’aspiration de l’homme au Créateur, et en cela, il est supérieur à l’animal.
C’est pourquoi il est écrit: « le petit de l’âne sauvage est né homme » Et comme les désirs bestiaux nécessaires à sa subsistance surviennent chez l’homme, ainsi les désirs humains nécessaires ont besoin de s’éveiller en lui pour l’accomplissement de son dessein. Et le type de désirs nous aide à discerner qui se tient devant nous: encore une bête ou déjà un homme, ce qui signifie celui qui a soif de similitude avec le Créateur.

– Baal HaSoulam, « Ceci est pour Juda»

La Matrice n’attend pas

Dr. Michael LaitmanIl est temps de se mettre en conformité avec le réseau où la nature nous a placé dedans. Nous devons commencer à réaliser progressivement quelles sont les conditions et les forces que nous devons relever, en face de quelle matrice nous nous tenons.
Sans un fondement éducatif approprié, ancré dans le groupe ou dans le système éducatif global, cette matrice me paraît un modèle affreux. Vraiment, nous sommes tous égaux et recevons sur une base égale?
Oui, cela signifie que tout le monde reçoit une mesure correspondant aux besoins de son niveau animé. Quelqu’un a besoin de manger deux fois par jour et l’autre, cinq. Quelqu’un a besoin de vêtements chauds, l’autre de vêtements d’été. Alors, quoi? C’est l’égalité.
Dans Les écrits de la dernière génération, le Baal HaSoulam écrit qu’il est nécessaire de vérifier les besoins de chacun. Dans nos besoins fondamentaux, nous sommes comme des animaux, et un animal ne prend jamais trop. Après la capture d’un cerf, un lion dévore une partie et s’éloigne, laissant sa proie. On aurait pu penser cela? N’aura-t-il pas besoin de nourriture demain? Il n’a pas de « demain », il n’y a pas d’excédent au-dessus des nécessités. En conséquence, il fournit de la nourriture pour les autres.
Dans notre monde, dans l’éducation intégrale, nous avons également besoin d’explorer le thème suivant: Qu’est-ce que cela signifie d’être un « animal » corrigé, normal. Et tout ce qui est au-delà et appartient à la spiritualité.
Pour construire une telle approche, nous avons besoin de l’opinion publique et d’éducation cohérente appuyée par des exemples de vie. Il faut des années, mais telle est la correction. Afin d’atteindre sa fin dans les 6000 ans, le processus doit être initié à l’avance. Un ou deux réincarnations supplémentaires peuvent s’écouler, et alors? Une personne effectuant ce travail voit déjà où elle va; une perspective s’ouvre devant elle, et elle se sent heureux en la regardant.
Après tout, elle ressent déjà l’éternité et la perfection qui sont intégrés ici, elle est déjà au courant que le Créateur est présent ici, elle voit la puissance de la vérité, perçant les voiles. Cela lui donne une immense force.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 22/06/2011, «Matan Torah (Le Don de la Torah) »

La matière tissée par la Lumière à partir du désir

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, L’étude des dix Sefirot, partie 1, « Histaklout Pnimit (réflexion intérieure) », Point 36: Le désir de recevoir est la substance de l’essence. … Nous nommons la première forme de l’essence par le nom de «la première substance dans l’essence » puisque nous n’avons pas de niveau ou de perception de quoique ce soit de toute substance.
Il existe cinq types de sensations: vue, ouïe, odorat, goût et toucher. Pour ressentir un objet comme un matériau on doit le toucher. Ce n’est que par le toucher que je peux être sûr qu’il existe et qu’il est matériel.
La réalité la plus fiable est celle qui peut être touchée et prise en mains. Je nomme quelque chose en tant que substance si elle se révèle à moi par le toucher, mais en réalité, ce n’est pas la substance. C’est simplement que j’ai cinq organes de perception, et l’influence de la Lumière sur mon sens du toucher crée l’illusion de la substance en moi. Si je n’avais pas de corps avec des récepteurs nerveux sur ma peau et si je ne pouvais pas percevoir la réalité où je suis grâce à eux, je ne pourrais pas sentir le monde matériel que je ressens aujourd’hui.
Qu’est-ce que l’odeur? L’influence de la Lumière sur mes récepteurs olfactifs me donne la perception de l’odeur, et l’influence sur les récepteurs de goût me donne la perception du goût. La même chose est vraie pour la vue et l’ouïe. Toutes mes sensations viennent à travers les terminaisons nerveuses qui sont situés soit derrière le tympan ou à l’intérieur de l’œil.
Donc, tout ce que nous avons ce sont les cinq organes de perception. Au final, ils puisent pour nous toute la réalité: notre corps et le monde entier en face de nous. Je perçois la substance à travers mon sens du toucher, tandis que le reste de mes sens, l’odorat, le goût, l’ouïe et la vue,tirent les qualités supplémentaires de la prétendue «réalité» dont je fais partie avec le monde environnant.

La Lumière attire pour moi cette image entière. En réalité, il n’y a rien, sauf le simple désir, qui est influencée par la Lumière, donnant naissance à toutes ces formes. C’est pourquoi il me semble que nous existons tous en tant que corps physiques.
C’est pourquoi Baal HaSoulam dit que «le désir de recevoir est la première forme de l’essence», et que nous définissons la première forme en tant que «substance», car nous ne pouvons pas atteindre l’essence. Ainsi, il existe la matière, la forme revêtue par la matière, la forme abstraite, et l’essence. La matière est la volonté de profiter perçue par nous à travers les organes du toucher, qui sont aidés par les autres organes de perception.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale du 07/06/2011, Talmud Esser Sefirot