Fête de l’Indépendance d’Israël: Vertige de la réalisation

Dr. Michael LaitmanQuestion: J’ai lu récemment un article qui parle de pourquoi tout ce qui a eu du succès dans le monde entier n’en a pas eu en Israël, tels que des films de fiction et des gadgets médiatiques compliqués. Pourquoi est-ce ainsi?

Réponse: Nous, le peuple d’Israël, sommes des «animaux primitifs, » la nation la plus arriérée, si nous ne vivons pas dans un cadre approprié. Cela est évident dans la culture, l’éducation, et tout ce qui se passe ici. Nous ne pouvons rien faire correctement, et nous en sommes aussi fiers.

Nous ne comprenons pas que nous n’avons pas et n’aurons pas de réalisations tant que nous ne nous plaçons pas sous la puissance supérieure. Par rapport aux réalisations des Juifs à l’étranger, nous n’avons pratiquement rien, dont nous pouvons être fiers ici. Bien sûr, nous parvenons à faire certaines choses correctement, mais compte tenu de notre potentiel, ce n’est qu’une fraction misérable de ce que nous pouvons faire.

Nous nous sommes toujours comparés à d’autres nations, mais c’est incorrect car notre potentiel complet vient de Bina, et non de Malkhout. Alors pourquoi reculons-nous toujours? Pour l’essentiel, nos «réalisations» sont des échecs par rapport à ce que nous sommes en mesure de faire.

Rien ne nous aidera. Si nous ne nous connectons pas à notre Source, alors nous ne pourrons tout simplement pas survivre.

C’est pourquoi nous célébrons le Jour de l’Indépendance, quand nous sommes heureux d’avoir l’occasion de faire un travail spirituel et de monter spirituellement. Cette journée n’est pas « de reléguer à la fourrière » ce qui est arrivé à notre corps. Nous ne pouvons pas regarder la vie de cette façon.

Le Jour de l’Indépendance pour nous est un rappel de la chance qui nous a été donnée. En réalisant correctement cette opportunité, nous serons en mesure d’amener le monde entier à une ascension spirituelle, à l’éternité et la perfection. La problème ici n’est pas l’Etat d’Israël ou la nation d’Israël, mais l’essence spirituelle de ce qui se passe. Nous avons été conduit à l’endroit de la réalisation spirituelle, le lieu où la rédemption spirituelle de tout le monde commence.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 10/5/11, «L’héritage de la terre»

La dernière goutte qui allume la lumière

Dr. Michael LaitmanQuestion: Vous dites que le Zohar est le système de liens entre nous. Comment sont exprimées ces connexions dans le Zohar: dans la forme des lettres ou la signification des mots?

Réponse: Vous ne trouverez pas les symboles de ces connexions dans des lettres ou des mots, et même sans eux. Nous devrions considérer le Zohar comme un moyen de connexion et rien de plus. Je ne sais pas comment cela fonctionne. Tout ce que je sais, c’est que si mes désirs sont corrects et que je lis Le Zohar avec l’espoir que ces désirs se réalisent, cela arrivera.

J’ai un certain objet que j’ajuste et branche à l’électricité, mais la dernière goutte est manquante: un peu plus de pensée et de désir pour que cela se produise, pour que le dispositif commence à canaliser l’électricité et commence à travailler.

Je devrais l’anticiper, rien de plus. Cela signifie « attendre le salut. » Mais nous devons, au mieux de notre capacité, préparer nos désirs et nos besoins de sorte qu’ils soient, le plus possible propres à la correction. Après tout, un désir non mûr ne mérite pas de correction. Désirer le temps écoulé et un nouveau désir ou le même désir doit être utilisé, mais à un degré plus élevé, ne mériteront pas non plus une correction.

Tout doit se faire avec une extrême précision, et puis la lumière qui corrige vient et produit notre fusion avec le Créateur. C’est ce que notre travail implique.

De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale 08/05/2011 , le Zohar

La bague magique

Dr. Michael LaitmanLe Livre du Zohar, chapitre « Mishpatim (statuts), » Point 343: Il [le roi Salomon] a marqué sa chaise avec un sceau gravé du Nom sacré, il pris une bague sur laquelle le nom sacré fut gravé, il s’éleva, chevauchant un aigle, et s’en alla.

Question: Qu’est-ce que cette bague?
Réponse: Il s’agit d’une force spéciale protégeant Malkhout, qui se restreint pour n’utiliser la lumière de Hokhma que de haut en bas, au-dessus de la volonté d’avoir du plaisir, ce qui signifie dans l’intention de donner plutôt que de recevoir pour soi-même, dans son désir égoïste. C’est ce qu’on appelle une « bague ».
Telle est l’origine du rituel du mariage, où les personnes se mettent mutuellement les alliances, symbolisant leur attribution à l’autre et leur lien.
De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale 9/5/11, Le Zohar

Parmer à mots couverts

Dr. Michael LaitmanQuestion: Tout au long de l’histoire, les kabbalistes transmirent la science de la Kabbale d’une génération à l’autre. Mais d’autre part, ils créèrent une dissimulation spéciale sur cette science, afin de s’assurer qu’elle ne s’étende pas au monde entier. Pourquoi?

 

Réponse: Les kabbalistes révèlent leurs réalisations dans la dissimulation. C’est pourquoi il est écrit: «Parler à mots couverts. » Nous parlons ici de la révélation du désir nécessaire à une personne, dans lequel elle perçoit alors le monde supérieur.

Notre nature est désir, et ce n’est que lorsque ce désir existe, que nous pouvons percevoir le monde à l’intérieur de celui-ci. Plus le désir est grand, plus il perçoit. Tous les objets de notre monde diffèrent les uns des autres uniquement par la taille du désir. Le désir de niveau 1 est inanimé, le niveau 2 – végétal, niveau 3 – animal, et le niveau 4 – humain. Si le désir a l’intention de profiter pour lui-même, alors il se trouve dans notre monde. S’il envisage de faire plaisir à quelqu’un d’autre, alors il est dans le monde supérieur.

Nous savons que le plaisir ne peut se faire sentir que dans la mesure, où l’on a un désir pour lui. En d’autres termes, la lumière ne peut être reçue que lorsqu’il y a un récipient.

« Parler à mots couverts » signifie que l’enseignant kabbaliste doit créer une dissimulation dans l’élève, le désir de « parler », le besoin de révélation, et la dissimulation  « à mots couverts », ainsi ce désir de révélation serait dans l’intention de donner. Dans ce cas, l’étudiant méritera la révélation en lui de ce désir corrigé.
De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale 9/5/11, Le Zohar

De la guerre à la paix

Dr. Michael LaitmanEn commémoration de la Journée nationale du souvenir des soldats morts et des victimes du terrorisme.

Nous avons reçu cette terre quand nous avons quitté Babylone. Nos racines spirituelles en relation au monde matériel se trouvent seulement ici. Le Baal HaSoulam dit qu’ici, nous devons donner un exemple à l’humanité tout entière de ce que cela signifie être une nation corrigée conformément à la force supérieure, à la nature. Toutes les nations et le monde entier doivent se conformer à cette loi naturelle, afin de continuer à exister. Sinon, une destruction massive commencera.

Nous devons faire des efforts pour que toutes les guerres de l’Etat d’Israël ne soient pas vaines. Nous devons être les gardiens fidèles de ce que nous avons obtenu grâce à ceux qui sont tombés lors des guerres. Une succession de guerres sans fin n’est pas le moyen qui permettra au pays de progresser. Au contraire, en l’honneur de ceux qui ont tout donné pour nous, nous devons comprendre comment vivre, comment mettre fin à la guerre et au meurtre.

Cela dépend de nous. Donc, au lieu de parler, faisons ce qu’il nous a été confié. Notre devoir n’est pas seulement de nous préparer à une guerre éventuelle, mais d’avancer vers une véritable réconciliation, vers la paix. Ce n’est qu’unis les uns aux autres que nous transmettrons la paix, qui est entre nous, à tout le monde.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 08/05/2011, « LA Nation »

Les deux grands partenaires

Dr. Michael LaitmanJusqu’à ce que nous arrivions à la force de l’union, dans laquelle nous résidons au centre de la sphère de tous les mondes, dans le monde de l’Infini, et que nous avons traversé pour descendre à notre monde extérieur, cette même source, le Créateur , nous influence avec le bien et le mal et nous enveloppe de toutes parts, comme il est écrit: «Tu m’as cerné par devant et par derrière. »

Qu’est-ce que « par derrière et par devant » signifie? Baal HaSoulam explique que «Tu me cernes par derrière et par devant» signifie que c’est le Créateur, qui se révèle et qui se cache. Après tout, Il est le seul qui gouverne, et tout le monde l’atteindra. Alors, la notion de temps et la sensation du passé, du présent et l’avenir disparaîtra. S’il n’y a qu’une seule force à l’œuvre, rien ne change et tout est au repos absolu.

La réalisation se fait graduellement, selon la façon dont nous nous unifions à cette force unique, le Créateur. Par ailleurs, nous ne devons pas perdre le contrôle de la réalité et nous transformer en néant, mais devons plutôt devenir comme le Créateur. Nous, ensembles avec Lui, devenons exactement la même puissante et unique force dirigeante. Et aucun de nous n’annule l’autre: Le Créateur n’annule pas l’être créé, ni celui-ci annule le Créateur. En allant de l’avant et plus près de Lui, cela ne m’annule pas. Au lieu de cela, c’est mon ego qui est annulé, alors que je m’élève au niveau du Créateur et parviens à l’union avec Lui dans toute Sa perfection.

Puis, je découvre que j’ai été régi sans interruption par cette seule force, mais qu’elle était tout simplement cachée en moi, pour que je l’acquière par moi-même et que je devienne aussi autonome et magnifique/puissant que cette force unique, que le Créateur. Comme je ne cesse de me construire en équivalence à Lui, le Créateur se présente devant moi comme un égal, un partenaire magnifique et ainsi nous fusionnons.
Chaque fois que j’acquière une autonomie, en transcendant mon ego par mon union au groupe, je découvre le Créateur en nous, et ainsi nous nous unissons ensemble.

De Leçon 8, 03/04/2011 Convention NOUS!

A quoi pensez-vous pendant que vous étudiez?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Nous lisons les mots qui sont écrits par les kabbalistes et qui parlent d’ une racine spirituelle. Mais comment pouvons-nous créer une association dans nos organes sensoriels corporels entre les mots usuels et la réalité supérieure?

Réponse: Selon votre désir d’atteindre la spiritualité et votre intention, vous correspondez en quelque sorte à la Lumière. Et selon le degré de cette correspondance, la lumière commence de loin à vous influencer, à influencer votre désir et votre intention. C’est ce que nous appelons la « lumière environnante »,  la Lumière qui corrige.

Elle vous éclaire de loin car elle ne peut pas encore entrer en contact avec vos désirs et intentions, qui ne sont pas aussi purs que la lumière. Mais il y a toujours une certaine connexion entre eux car, de votre état inférieur, vous faites des efforts pour vous élever à son niveau.

Et l’intention émerge, lorsque vous êtes connecté au plus petit degré avec l’environnement et que vous recevez de celui-ci le même désir et l’aspiration à vous unir ensemble. Ce n’est qu’au niveau d’intégration mutuelle de telles intentions, vers lequel nous travaillons à la lecture des textes kabbalistiques, que vous mériterez l’illumination, qui commencera à vous influencer.

Si vous connectez vos désirs et intentions avec les autres, qui aspirent à la même unité pendant les cours, vous attirez la lumière environnante. Maintenant, demandez-vous: Combien de fois pensez-vous et désirez-vous cela pendant que vous étudiez? Sinon, les années passeront, et vous ne verrez aucun résultat.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale 08/05/2011  Talmud Esser Sefirot

Ne pas devenir un être humain est honteux

 Dr. Michael Laitman                        

Question: Quand je vois encore une fois mon égoïsme méprisable, comment ne pas désespérer ni simplement y succomber, pensant que cela ne finira jamais?

Réponse: Une personne doit passer par de tels états. Chaque fois que nous arrivons à un degré spirituel nouveau, nous subissons à nouveau tous ces états, et il est absolument nécessaire d’aboutir au désespoir total. Mais cela est nécessaire seulement pour que nous clarifions tous ces états et que nous les traversions. Chaque état construit l’état suivant.

Une personne doit perdre la foi en son pouvoir personnel! Et aussi, elle doit desépérer de recevoir du secours d’en haut. On doit traverser tout cela: A chaque nouveau degré, la personne revit à nouveau toute la vie, ce qui signifie qu’elle subit tous les états.

La clé est de préparer tous les outils nécessaires pour le travail, les études, la participation dans la diffusion, et la vie du groupe. Si une personne ajuste tout ce mécanisme pour qu’il fonctionne comme une pendule, elle ne tombera pas. J’ai besoin de construire un cadre qui me tiendra le mieux possible.

Je dois avoir honte de briser ce cadre. L’outil le plus puissant est la honte: à la maison, devant son épouse et les enfants. Comment puis-je ne pas aller en cours et ne pas participer à un certain projet? Que ma fierté puisse m’empêcher d’agir ainsi !

Lorsque nous faisons l’expérience d’une descente, on tombe au plus bas, au niveau animal de notre « âne » (Hamor ou âne vient du mot Homère ou matière, désir). Et je dois préparer une sorte de défense en moi qui me ferait ressentir la honte même au plus bas degré, où je ne devrais probablement sentir aucun sentiment de honte ou ne devrais pas me soucier de quoi que ce soit. Mais je devrais encore avoir honte, même à ce degré.

Le sentiment le plus puissant qu’une personne puisse avoir est la honte devant ses enfants. Ils savent que les parents et même leur épouse, leur pardonneront toujours et les accepteront tels qu’ils sont. Mais lorsque les enfants sont concernés, ce sont eux qui nous font ressentir le plus la honte, après tout, ils sont notre degré supérieur.
Par conséquent, nous devons nous efforcer, peu importe comment, de préparer pour nous-mêmes les conditions nous empêchant d’abandonner de chemin, les conditions ne nous permettant pas de justifier une seule revendication de notre égoïsme, essayez comme nous pouvons …

De la 1ère partie de la leçon quotidienne Kabbale 05/05/2011, Shamati n°56

De la lumière de Nefesh à Yekhida

Dr. Michael LaitmanPour révéler le premier degré spirituel, nous devons révéler notre union «  un, unique et uni », au moins au plus petit degré. Le degré de notre unité définit le niveau de notre premier degré spirituel.

 Les lumières de Nefesh, Rouakh, Neshama, Haya, et Yekhida (les cinq degrés spirituels) sont caractérisées par une somme de détails particuliers et la puissance de leur unité, en dépit du fait qu’elles sont toutes en contradiction l’une avec l’autre. C’est le seul facteur qui détermine la révélation de la lumière supérieure. Si nous pouvons trouver l’union au plus petit degré, la plus faible lumière de Nefesh sera alors révélée.

Cependant, pourquoi  la lumière est soudainement devenue plus puissante et est appelée Rouakh? C’est parce que malgré les changements et le mouvement de toutes les parties interconnectés entre elles, elles peuvent encore rester en équilibre et liées. C’est comme si nous gardions le bateau à flot, alors qu’il est ballotté par les vagues dans une mer en pleine tempête, et que nous nous assurions qu’il reste stable.

Au premier degré de l’union, les transformations mutuelles ne sont pas encore révélées. Tout le monde reste dans une sorte de condition stationnaire, juste comme on est, alors que nous cherchons comment communiquer les uns avec les autres. Au deuxième degré, la même union demeure, mais chaque partie commence à se transformer; les rouages ​​du mécanisme commun commencent à tourner en fonction de chacun. Et si malgré tous ces changements, nous restons ensemble, et sommes capables de nous unir, nous révélons la lumière de Rouakh.

Ce sont néanmoins, des changements très limités: Alors que «restant à terre », comme une plante, à notre propre place, chacun de nous voit la transformation de nos attributs individuels. C’est toujours la même lumière de l’union, mais à un degré plus élevé («végétal»). Vient ensuite un troisième degré, Neshama (« le degré animal » ), où l’on commencera à se déplacer librement par rapport à l’autre, tout en révéler toujours l’unité entre nous », un, unique et uni.
Cela signifie que la lumière dont nous faisons l’expérience dans la spiritualité dépend toujours de la puissance de notre union, en dépit de toute transformation pouvant se produire en chacun de nous et en nous tous ensembles.  Elle ne cesse de croître, jusqu’à ce que nous atteignons finalement la fin de la correction (Gmar Tikkoun), alors que nous vivons toutes sortes de changements qui nous empêche de nous unir à une seule lumière, mais indépendamment de cela, nous sommes encore capables de nous unir.
C’est ce que nous appelons le seul récipient spirituel uni (Ekhad, Yakhid) qui reçoit une lumière: Yekhida.

De la 1ère partie du coursquotidien de Kabbale 05/05/2011, Shamati n°56

En fait, nous sommes déjà la maison!

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce que la joie dans le travail?

Réponse: il m’arrive constamment certains obstacles, des coups, et des pensées qui me sont envoyés, et pourtant, je reste toujours heureux de les recevoir! Cette aide du Créateur, la Lumière, qui évoque ces sensations en moi, me permet d’étudier mon « moi » sans cesse. On dirait que le Créateur m’envoie une pique sur ce point-ci, sur un autre point-là, avec une pensée, un désir, une attitude, et me démontre ainsi ce qui ne va pas en moi.

Question: Mais comment pouvons-nous apporter  » le revenu à la maison, » à notre source d’existence, si nous ne savons pas où nous sommes censés aller? Un navire en mer peut naviguer grâce aux étoiles, une voiture sur la route grâce aux panneaux de signalisation, mais dans la spiritualité, il n’y a pas de signes. Alors, comment pouvons-nous trouver le chemin menant à elle?
Réponse: Dès l’instant, où vous préparez en vous le désir correct, soudain vous sentez que vous vous trouvez déjà au bon endroit! Vous révélez alors que vous n’avez besoin d’aller nulle part. Il suffit de trouver le juste désir et vous verrez que vous êtes déjà à la maison.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 06/05/2011, Écrits du Rabash