Avancer de l’opposé

Dr. Michael LaitmanNotre désir commence à prendre la forme correcte. Nous désirons nous unir, pour révéler une traction vers l’unité à l’intérieur de chaque personne, malgré l’égoïsme. Ceci est très important: En dépit de mon égoïsme, je fais des efforts pour aspirer intérieurement vers les amis et me rapprocher d’eux, pour les garder tous dans une étroite connexion, comme les gens qui me sont proches en pensée et par le but.

La chose la plus importante pour moi est maintenant de pouvoir leur faire confiance: Si nous sommes unis, ils s’assureront alors que je n’oublie pas notre chemin et que je devienne seulement plus fort dans la consolidation commune.

J’aspire à m’unir avec les amis et j’espère que cette aspiration va me permettre de recevoir d’eux un désir insatiable d’unité. C’est tout ce qu’il faut. Dès le début et jusqu’à la fin de la correction, c’est la seule chose qui nous soit demandée.

C’est pourquoi il est écrit qu’aimer son prochain comme soi-même, est la règle générale résumant toute la Torah. Il n’y a rien de plus que cela, et nous devons prendre notre chemin uniquement dans cette direction. A quel point, cela nous répugne n’est pas important. Si nous voulons réaliser le programme de la création de manière accélérée, alors il n’existe qu’une possibilité: partir de l’opposé, de l’état ​​le plus odieux et répugnant, et de là, marcher vers l’amour du prochain.
De la 1ère partie du cours quotidien de e Kabbale 21/4/11, Écrits du Rabash

Mission possible

Dr. Michael LaitmanLa célébration de Pessakh (Pâque) est un moment privilégié. C’est comme si nous étions enveloppés dans un brouillard subtil causé par l’épuisement et que nous sortions de notre état habituel. C’est un moment privilégié dans le monde entier, quand les Lumières Environnantes font le travail selon l’ordre découlant de la loi de la branche et de la racine.Par ailleurs, nous entrons dans la fête qui se rapporte directement à nous. Il n’y a pas de racine spirituelle plus proche et plus vitale pour nous que Pâque. C’est tout ce que nous voulons. Après être sorti de l’égoïsme, nous devons à plusieurs reprises nous rappeler l’exode d’Égypte et le corriger, encore et encore sur tout le chemin restant, jusqu’à la fin de la correction. Après tout, nous devons nous séparer complètement de l’Egypte, au point de le transformer en son contraire: le don sans réserve.

À ce moment, nous pouvons faire un bond, et c’est notre tâche pour le moment. Cela n’a pas d’importance si nous sommes petits et que nous ne comprenions pas tout. Et c’est normal que nous manquions de quelque chose, ce sera toujours ainsi. Le sentiment de l’obscurité, de l’enchevêtrement, de la confusion des sensations et de l’esprit, tout cela est nécessaire. Nous devons être distraits -cela est fourni en abondance. Nous nous sentons tous confus, stupéfaits, affaiblis et ainsi de suite, tout le monde veut juste dormir. C’est le meilleur état, l’état optimal pour nous.

Mais dans le même temps, nous devons exercer strictement des efforts vérifiés et précis destinés à notre union. Si vous tombez de sommeil, dormez, mais avec une intention correcte. Même dans cette action, vous devriez communiquer avec les points dans le cœur, puis dériver dans le sommeil, tout en maintenant la connexion interne les uns avec les autres. La singularité doit être « pressée à travers ». Allez à l’intérieur, en dépit de votre somnolence, et vous commencerez à recevoir l’éveil venant des autres.

Chacun d’entre nous manque d’inclusion mutuelle. Si je suis connecté avec tous les autres et eux avec moi, cela me donne la force de centaines de milliers de personnes. C’est le résultat de la garantie mutuelle. Si nous ne l’employons pas, nous ne réussirons pas. Nous devons nous motiver pour la réalisation de l’unité.

Ce soir, partout dans le monde, on va s’asseoir ensemble à la table de fête, et nous ne nous concentrerons pas sur ce que nous mangeons et buvons, non sur le dîner de la Pâque en tant que tel. C’est tout simplement une tradition, mais ce qui importe vraiment est de savoir si nous avons l’intention de nous élever au-dessus de notre égoïsme vers l’amour et l’unification.

C’est ce que l’exode d’Egypte signifie. Et le reste c’est seulement des interprétations. Tous les attributs de fête ne sont pas plus que des signes, les symboles d’un effort unifié. Si je me mets la pression avec tous les autres, ce faisant, je passe par toute la fête de Pâque. Elle se révèle à moi.

Par conséquent, nous avons besoin d’un puissant réveil maintenant. Et nous sommes vraiment capables de faire une percée. Après tout, nous assistons à la façon dont la force supérieure nous pousse en avant, organise en permanence, et tend vers nous. Maintenant, il faut pousser de notre côté, et je ne vois pas d’obstacles à cela. Des sensations un peu floues -est-ce vraiment Pharaon?

N’attendez pas que cela devienne facile à un moment donné. Nous devons toujours aller contre les désirs et les pensées. Le sommeil va continuer à tomber sur vous, une affaire urgente vous distraira, et la confusion restera toujours. Telle est la voie.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 18/04/2011, Lettre n°10 du Baal HaSoulam

Montrons notre désir de sortir de notre Egypte!

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam « Commentaire de la Haggadah de Pessakh » (De l’article « Ceci est pour Juda »): C’est pourquoi nous aimons nous rappeler de manger de la Matza en Egypte [dans le premier groupe kabbalistique], aujourd’hui encore, [lors de la soirée du repas de la Pâque] car [aujourd’hui], aussi , nous sommes comme lorsque nous étions esclaves à l’étranger [la terre d’Israël est «Eretz Israël» en hébreu, qui signifie «désir dirigé directement vers le Créateur»]. Aussi, avec cette Mitsva, nous cherchons à étendre le rachat [de Pharaon, l’égoïsme] qui va bientôt arriver de nos jours, Amen, tout comme nos pères [spirituels] mangeaient en Egypte.Ce passage parle d’un groupe de kabbalistes qui existait et fonctionnait sous la direction d’Abraham et qui est sorti de Babylone il y a près de 3700 ans, afin de se connecter entre eux par les liens de l’amour, qui est décrit comme «aime ton prochain comme toi-même ». Et ils ont appris de leur propre expérience comment les cœurs se durcissent et combien devient plus difficile le pouvoir de Pharaon (ego) qui les gouverne.

Mais peu importe, ils ont commencé à surmonter cette difficulté, même si l’égoïsme ne cesse de croître. Ils ont atteint un état interne de sortie de leur égoïsme que l’on appelle l’exode d’Egypte. Au lieu de liens égoïstes entre eux, ils se sont connectés les uns aux autres par les liens du don sans réserve et de l’amour, ce qui signifie quitter les frontières égyptiennes.
Par conséquent, toutes les actions que nous effectuons pendant le repas de fête ont une seule intention : atteindre la même libération de l’ego. Nous répétons chaque action et le rituel établi par le même groupe de kabbalistes, en suivant les directives du Baal HaSoulam, qui explique en détail complètement chaque étape du rituel festif, car elle reflète à quel point une personne désire vraiment sortir de son Egypte personnelle.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 18/04/2011, «Ceci est pour Juda»

Un repas en l’honneur de la vie spirituelle

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam : « Commentaire de la Haggadah de Pessakh » (De l’article « Ceci est pour Juda»): «C’est le pain que nos pères ont mangé dans le pays d’Egypte » (La Haggadah de Pessakh): … Il s’ensuit que la Mitsva de manger une Matza leur a été donnée alors qu’ils étaient encore esclaves, et l’objectif de la Mitsva a été pour le temps de la rédemption puisqu’ils sont sortis dans la hâte ».Cela se produit toujours lorsque nous passons d’un état à l’autre, en laissant le niveau où nous sommes présentement: dans la servitude égyptienne, dirigée par notre ego, Pharaon, notre obstiné « mauvais penchant » qui nous tient en otage et ne nous laisse pas nous élever au-dessus de notre jalousie, notre haine, convoitise et ambition.

Essayons autant que nous pourrions, nous ne pouvons pas encore nous élever au-dessus de ces propriétés égoïstes et nous lier nous-mêmes les uns aux autres par des liens qui correspondent au degré suivant la sortie d’Egypte. Nous sommes toujours dans l’impossibilité de devenir «comme un seul homme dans un seul cœur », réaliser la garantie mutuelle pour que la force intégrante de l’amour et du don sans réserve considérés comme le Créateur se révèlent.

Par conséquent, alors que nous sommes toujours réduits en esclavage par Pharaon, nous avons besoin de visualiser l’état, de jouer à « faire croire » à elle, comme les enfants jouent à être des adultes quand ils grandissent. Ainsi avons-nous à jouer à une vie «adulte», la vie spirituelle.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 18/04/2011, «Ceci est pour Juda»

Comment sortons-nous de l’esclavage?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Je souhaite m’unir, mais j’y vois encore certains avantages personnels après tout. Que dois-je faire?Réponse: c’est vrai, vous vivez encore en Egypte et vous ne pouvez pas faire une sorte de calcul différent. Il suffit de penser à l’unité qui vous fera sentir bien, tout le temps.

Question: Mais je suis censé m’annuler.

Réponse: La Lumière Supérieure le fera pour vous. Vous en êtes incapable. Avez-vous vraiment quelque chose de bon qui vous fera vraiment baisser la tête et aimer les autres ? Êtes-vous vraiment intéressé par cela ?

En fin de compte, nous nous rendons compte qu’il n’y a rien de bon en nous. Nous sommes absolument incapables de faire le bien. Tout le monde est menteur et voleur, tout le monde est un criminel parce que nous sommes tous encore gouvernés par Pharaon. Et Pharaon est le patron de tous les menteurs, le roi de tous les voleurs, et le parrain de tous les méchants du monde égoïste. Il règle dans mon cœur et dans mon esprit et tire toutes les ficelles.

Parfois, quand je pense à ma vie antérieure, je suis très surpris: «Pourquoi ai-je fait cela ? Qu’est-ce qui me l’a fait faire ? » C’est cela le joug de Pharaon, qui me contrôlait afin que je ne puisse pas faire quelque chose de bon. Si une personne voyait sa vie du point de vue de la Lumière supérieure, elle ne trouverait pas un seul instant illuminé. Tous d’entre eux sembleraient absolument horribles.

Que faisons-nous alors? Malgré cela, nous devons nous efforcer de nous unir entre nous. En exerçant l’effort tout en étant en situation de servitude égoïste, j’évoque progressivement la Lumière qui attire le Bien et je commence ainsi à penser que le Créateur peut corriger ma situation.

Mais je ne peux pas de moi-même. Quand cela tient à moi, je ne veux pas établir une connexion avec d’autres, m’unifier avec eux, et j’oublie tout à ce sujet. Je n’ai pas de lien réel qui unisse les cœurs ensemble. Toutefois, si la Lumière supérieure descend à moi, cela me donne cette envie et m’apporte la capacité de l’unité.

Laissez la Lumière travailler sur vous, faites vos propres efforts, grâce auxquels la Lumière vous influencera et vous changerez: toutes vos pensées vont commencer à viser l’union.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 18/04/2011, Lettre Baal HaSoulam n°10

Pharaon: l’esclave fidèle du Créateur

Dr. Michael LaitmanSi nous pouvions voir le jeu que le Créateur joue avec nous, nous comprendrions que tout ce qui se passe dans notre vie est destiné à nous préparer à l’objectif unique: la nécessité de faire appel au Créateur. Et la force qui nous développe peu à peu et nous oblige à faire appel à lui est appelé «Pharaon», l’esclave fidèle du Créateur.Pharaon nous fait sournoisement des blagues, nous donne des coups et des obstacles le long du chemin: c’est tout le travail de Pharaon. Notre avancement dépend de la façon dont nous acceptons ces coups, les déceptions, et les possibilités. Nous ne devrions jamais regarder quelque chose comme un événement fortuit, mais voir « la main guidante  » du Créateur et réfléchir à la façon d’y réagir. Clarifier ces situations est ce qui nous aide à avancer.

La clarification se fait uniquement par le biais de notre connexion, car alors seulement nous avons un point de vue correct qui nous permet de comprendre ce que le Créateur veut. En fin de compte, Il demande que nous nous unissions « comme un homme dans un cœur ». Si on regarde tout ce qui nous arrive, de ce point de vue, nous allons rapidement et correctement révéler ce que la force supérieure veut de nous. C’est très simple, mais seulement si une personne n’échoue pas et voit tout ce qui lui arrive de ce point de vue correct.

Tous les coups et les préoccupations sont de nous conduire vers l’acquisition de la qualité du don sans réserve. Nous venons pour le bien de notre égoïsme et de notre fierté, jusqu’à ce que tous ces coups et changements forment une attitude correcte en nous qui nous permette de comprendre où nous en sommes par rapport à la force du don sans réserve.

Mais dès l’instant où nous changerons, nous comprendrons que tout cela a été fait par amour. Le Créateur n’a pas voulu affirmer son pouvoir et nous faire plier. Il n’était pas jaloux de notre amour et de notre engagement à Pharaon. Ce n’est que son grand amour pour nous qui l’a forcé à nous apprendre progressivement. Et Il a souffert plus que nous de tout ce qui nous arrivait, comme les parents souffrent en donnant à un enfant malade des piqûres et un médicament amer.

Il n’y a jamais eu ni ne pourrait y avoir un traitement négatif du Créateur. Il n’y a que l’amour absolu.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 20/04/2011, Lettre n°10 du Baal HaSoulam

Le travail en synchro avec le Supérieur

Dr. Michael LaitmanNous devrions essayer de reconnaître tous les états que nous nous attendons de voir après notre sortie de l’Egypte tandis que nous sommes encore en Egypte, à l’heure actuelle, lorsque nous travaillons dans le groupe. Malgré la puissance de l’égoïsme, nous voulons révéler au monde spirituel, ici et maintenant. Ce n’est qu’en exerçant un effort que nous attirerons la force qui le fera pour nous.Nous avons besoin de trouver l’endroit où nous voulons être un seul homme et comprendre comment faire des efforts et demander l’unité. Nous faisons tout notre possible par le biais de nos propres efforts et les efforts du Supérieur. Nous prions, nous le demandons, et L’attirons pour nous aider, tout en n’oubliant pas de donner notre propre contribution.

Ce n’est que lorsque nous avons une idée claire de la place, de l’effort, et de la nature de notre action que nous prendrons la bonne décision.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 18/04/2011, «Ceci est pour Juda»

L’amour ne peut pas devenir une habitude

Dr. Michael LaitmanQuestion: Est-ce que me soucier des amis deviendra un jour ma nature?

Réponse: Non, ça ne pas le cas. Seul l’égoïsme qui me gouverne peut être naturel. Tous les états suivants se trouvent au-dessus et peuvent être atteints en exerçant un effort constant.

Sortir vers la spiritualité c’est la même chose que voler au-dessus de la terre dans notre monde. Vous ne pouvez pas simplement vous mettre en suspension dans l’air. Cela nécessite une force qui vous tiendrait en dépit de la force de gravité. La gravité est la force de notre égoïsme. Il me tire toujours vers le bas, d’où, dès que j’ai oublié au sujet du but, je tombe immédiatement au sol.

Si je tiens à m’unir avec les autres, avant toute autre chose, je dois faire des efforts constants afin de «rester en l’air », en aspirant à l’unité. Il n’y a pas de négligence possible dans ce cas: à l’instant où j’oublie, je tombe.

C’est pourquoi se préoccuper des autres ne deviendra jamais une habitude ou une seconde nature. Et nous devrions être reconnaissants pour cela car ainsi nous avons la chance de réaliser notre libre arbitre à chaque seconde et celle qui suit.

Si c’était l’habitude qui me bougeait, je serais un ange. L’ange obéit à sa nature: la nature du don sans réserve. Il flotte dans l’air parce qu’il est « plus léger que l’air» et n’est pas affecté par la force égoïste de la gravité terrestre. Mais un être humain si.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 18/04/2011, «Ceci est pour Juda»

La prière qui attire à nous la Lumière

Dr. Michael LaitmanQue cela nous plaise ou pas, dans chaque état, nous devons toujours en venir à ressentir le manque, c’est à dire imaginer notre futur état issu de notre état présent. Si je le construis correctement, alors, en dépit de tous mes efforts pour le faire, je ressentirai combien j’en suis vraiment loin. En d’autres termes, je le veux vraiment, et pourtant je suis incapable de l’atteindre.
C’est ce qu’on appelle un « manque », la préparation pour le futur état, qui est toujours révélé avant de passer dans un nouvel état. Ce sentiment d’absence est très désagréable et multidimensionnel.

Le prochain état brille sur moi, et à cause de cette luminescence je commence à d’avantage le valoriser, tout en percevant mon état actuel comme étant défectueux et insuffisant. Je le ressens dans la mesure où je n’ai pas la force de m’élever et dans la mesure où je le désire.

En conséquence, je parviens à une convergence de mon désir passionné de m’élever et de la conscience que je n’ai aucune chance de le réaliser, et c’est alors que j’explose en une prière, un cri, et la Lumière Supérieure vient à mon secours. Après tout, ce cri (la prière) montre mon grand désir, qui tire le bon type de Lumière, pour m’aider à monter au degré suivant.

Je dois arriver à un cri qui comprend deux volets : 1) mon grand désir d’atteindre le don sans réserve, et 2) la prise de conscience que je ne pourrai jamais y parvenir. Ce n’est que lorsque je suis sur le point d’exploser par cette pression, causée par mon désir et mon impuissance à le réaliser, que la Lumière réagit à la douleur et m’influence.

Attendre que la Lumière vienne d’elle-même est inutile. Elle vient en réponse à mon désir de donner sans réserve, et me tire avec la force suffisante pour me porter à un degré plus élevé.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale, « Ceci est pour Juda » du 18/04/2011

Le mystère de la nuit de Pâque

Dr. Michael LaitmanQuestion: Dans la nuit de la Pâque, nous lisons la Haggadah de Pessakh au lieu de lire des extraits du Tanakh(Bible) comme nous le faisons tous les autres jours fériés. Quelle en est la raison?Réponse: Pour chaque fête les kabbalistes du passé ont établi un certain ordre. Si une personne veut réaliser un certain état spirituel ou un niveau spirituel au sein de celui-ci, même si c’est juste une impression de spiritualité, alors ces instructions des kabbalistes lui diront quoi faire dans chaque état.

La racine spirituelle a touché la branche corporelle au sein d’un groupe de kabbalistes qui est sorti de l’ancienne Babylone, et à travers la connexion entre eux, ils ont été en mesure de réaliser toutes les traditions corporelles au sein des actions spirituelles, à l’exception de la rédemption finale, qui ont été réalisées dans le monde corporel en même temps que les actions spirituelles.

Une personne pouvait de tuer un animal et en même temps elle était en train de «tuer» le désir de recevoir du plaisir. Elle était en train de cuire l’animal sur l’autel et de corriger simultanément son désir égoïste. Puis elle mangeait l’animal et recevait du plaisir dans l’intérêt du don sans réserve au troisième niveau de son Aviout(épaisseur du désir. Ils ont effectué toutes les formalités dans le corporel et en même temps mené des actions(commandements) avec les Lumières Environnante et Intérieure et les désirs spirituels.

La fête de la sortie d’Egypte est une sortie par le désir de recevoir vers le désir de donner sans réserve. Ici nous réalisons des actions spécifiques de l’extérieur comme un signe de la sortie de l’égoïsme vers l’amour, de la haine et de la séparation à la connexion et à l’unité entre nous.

C’est pourquoi, lorsque nous lisons la Haggadah nous passons par toutes les actions qui reflètent les actions spirituelles qui nous aident à quitter l’Egypte: « Kiddouch » (bénédiction), « Ourchatz » ( se laver les mains), « Karpas » (immerger la verdure dans l’eau salée), « Yachats » (briser la Matza au milieu ), « Maguid » (l’histoire de l’exode), et ainsi de suite. Si nous réalisons cet ordre d’actions dans la nuit de Pessakh (du mot « Passakh », passer au-dessus, sauter par-dessus), nous sautons au-dessus de notre état actuel et entrons au nouveau niveau, qui est le premier niveau spirituel.

Mais cet ordre ne correspond pas à l’ordre normal des stades de développement («conception», «allaitement» et «maturation»), que nous étudions dans la partie 12 de l’étude des dix Sefirot: les trois jours de la fixation du sperme, les 40 jours de la formation du fœtus,les neuf mois du développement fœtal, la tête du fétus tournant vers le bas, les contractions et la naissance, le sang qui monte du ventre à la poitrine et crée le lait, deux ans d’allaitement du nourrisson, et les étapes suivantes jusqu’au stade adulte (Gadlout): 3 ans, 6, 9, 12, 13, 20 et 70.

La sortie hors de l’Egypte n’est pas la norme dans son ordre de développement. La Lumière du grand état (Gadlout) vient en premier, avant la lumière du petit état (Katnout). D’abord, vous entrez dans un monde nouveau avec l’aide de grandes Lumières, et puis vous commencez à vous développer en elle.

Nous ne comprenons pas l’essence de la «naissance» même dans notre monde. Nous sommes simplement habitués à le percevoir comme un processus naturel: le fœtus se développe à l’intérieur d’un organisme animal, puis continue à se développer en dehors de lui. Nous ne nous interrogeons même pas pour savoir pourquoi ces trois kilogrammes de chair qui étaient à l’intérieur de la mère sont en train de sortir? Pourquoi le fœtus sort complet ? Après tout, à la prochaine étape de développement, il devrait avoir commencé comme une sorte de goutte, puis avoir commencé à se développer à partir d’elle. Le stade antérieur de développement est terminé à trois kilogrammes, et maintenant à l’étape suivante ces trois kilogrammes seraient venus d’une goutte…. Où avez-vous vu que tout ce qui a été acquis au niveau précédent, le désir(Kli) avec son accomplissement entier a avancé en entier au niveau supérieur, comme ça ? Comment est-ce possible?

Si j’ai fini le développement au niveau de NRNHY de Nefesh, j’atteins le niveau de Nefesh de Rouakh. Mais ici, je n’atteins pas le niveau de Nefesh de Rouakh, et à la place je sors avec mes trois kilogrammes de chair de l’utérus de la mère et je continue à croître. En théorie, j’aurais dû commencer ma formation à l’extérieur comme une seule cellule, à partir d’une goutte de sperme, tout comme j’ai commencé à l’intérieur de la mère, mais seulement au degré suivant.

Tout cela souligne l’ordre unique de Pâque, la sortie d’Egypte, qui ne devient possible que parce que les Lumières du grand état viennent avant les Lumières du petit État, et donc nous faisons un saut.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 18/04/2011, «Ceci est pour Juda »