Un exercice utile

Dr. Michael LaitmanLe Livre du Zohar décrit les états spirituels vécus par ceux qui ont atteint le monde spirituel. Pourtant, il décrit les objets spirituels dans les mots de notre monde. Ces mots amènent à notre esprit des images matérielles. Ils organisent des images terrestres sur notre «désir de recevoir » notre écran égoïste à travers nos propriétés corporelles.Dans la spiritualité il n’y a pas de mots, mais que des sensations. Pour cette raison, les kabbalistes ont emprunté les mots de ce monde pour décrire le monde spirituel et étiqueté avec eux les propriétés spirituelles qu’ils ont atteint dans leur réalisation.
Par conséquent, lors de la lecture du Livre du Zohar, nous devrions essayer d’identifier les forces supérieures, les états spirituels, et les relations qui existent au-delà des objets matériels que nous sommes habitués à sentir derrière ces mots corporels. C’est un exercice très bon et utile.

Supposons que nous lisons les mots «le front», «les yeux», «les oreilles» et « les cheveux» dans le texte. Nous devons essayer de commencer immédiatement à penser à tout le moins sur les Sefirot ( Keter, Hokhma, Bina, Zeir Anpin, et Malkhout ), qui se rapportent à la partie correspondante du Partsouf (« front », « oreilles », « nez », « bouche », GE et AHP).

« Les cheveux » ( Searot) c’est un excès de la Lumière Réfléchie dans lequel la Lumière Directe ne peut pas s’habiller, ce qui conduit la Lumière Réfléchie à déborder et à former ainsi les « cheveux » dans un Partsouf. Ce sont les Lumières qui se diffusent de cette manière de haut en bas dans la partie supérieure du système, dans Rosh de Arikh Anpin puis dans Zeir Anpin, et à travers tous ces multiples Partsoufim, nous recevons les forces qui nous réveillent, nous transforment, et nous comblent.

Par conséquent, dans Le Livre du Zohar, nous étudions le système intégral de la transformation des âmes.

Ce qui n’a pas été atteint ne peut être nommé

Dr. Michael LaitmanQuestion: Est-il possible de trouver ses repères dans le monde d’En Haut sans connaître tous ces termes que le Zohar utilise? Connaître le monde supérieur dépend-il de la compréhension des termes?

Réponse : la langue dans laquelle une personne lit le Zohar n’a pas d’importance pour le moment: une langue inconnue en totalité, la langue des branches, ou toute autre. Toutes ces langues ne sont pas pour nous tout de suite. Je ne sais pas ce qui est décrit.

Si je ne suis pas familier avec un phénomène, objet, type de réalisation, les forces, les états spirituels, ou des résultats, et si je n’ai pas atteint l’état spirituel lui-même, vous pouvez me le décrire en milliers de mots – cela ne va pas m’aider. Quelle importance ont ces noms et ces mots pour moi alors, si je ne les ai pas atteints?

Pourquoi alors les kabbalistes ont-ils écrit tous ces textes pour nous? Ils l’ont fait seulement pour que nous ne nous concentrions pas sur les mots eux-mêmes, mais plutôt pour que nous nous efforcions d’atteindre ces états spirituels. Sans la réalisation, aucun de ces mots n’a de valeur. Vous pouvez jouer avec eux comme il vous plaît: c’est comme si vous les jetiez dans une boîte, les mélangiez, et les mettriez ensemble comme vous le souhaitez.

Si nous ne les atteignons pas, tous ces textes ne sont qu’une Segoula (un remède miracle) à condition que vous les employiez en tant que tels. Si non, vous ne faites que vous empêtrer. Par conséquent, nous examinons le texte du Zohar seulement dans la mesure où nous sommes en mesure de penser à sa « propriété miraculeuse » lors de la lecture. C’est la clé.

Le Zohar a des chapitres sur lesquels il est très difficiles de se concentrer. J’ai lu sur différents visages et les traits du visage, ou les lignes de la main, tout cela me perturbe vraiment. Mais c’est aussi très bienn puisque je fais plus d’efforts afin de reconnaître, derrière ces mots, des propriétés spirituelles.

Par conséquent, nous ne devons voir dans le texte du Zohar que sa «force miraculeuse ». Et plus inextricable est ce que nous obtenons avec lui, plus cela doit nous encourager à nous attacher à cette «force miraculeuse » et à demander la Lumière qui ramène vers le bien pour qu’elle nous amène à l’accomplissement. Après tout, « Tout ce que nous n’atteignons pas, nous ne le définissons ni par un nom ni par un mot ». Nous ne comprenons pas un mot, et aucun nom ne fera sonner une cloche.

Grandir à partir de zéro

Dr. Michael LaitmanQuestion: Vous avez dit que, pour nous construire, nous devons utiliser deux forces: la réception et le don sans réserve. Que se passe-t-il si, au lieu de deux forces, je n’en ai qu’une seule, celle de la réception?

Réponse: Vous avez les deux forces, sauf que vous ne souhaitez pas utiliser la seconde ! Nous commençons en nous élevant d’en bas, à partir de « zéro » du don sans réserve, jusqu’à ce que nous ayons couvert 125 degrés spirituels et avons acquis le don sans réserve absolu. Mais «zéro» du don sans réserve ne signifie pas que vous ne l’ayez pas, vous n’avez tout simplement pas employé cette force que vous possédez.

Nous ne pouvons pas dire que quelque chose n’existe pas dans l’univers, cette force ne s’inscrit pas seulement en vous, dans votre perception. Et la confirmation du fait qu’elle existe, c’est que cela peut survenir en vous dans l’instant suivant, pour disparaître à nouveau. Ceci est considéré comme un « zéro ». En réalité, cependant, cela n’existe pas, Cela ne peut être ainsi qu’uniquement dans la perception de l’homme.

Vous avez le libre arbitre pour évoquer la force du don sans réserve à partir de ce zéro. Pour ce faire, on vous a donné un environnement composé de l’enseignant, du groupe, et des livres. Commencer à l’utiliser pour travailler sur votre zéro du don sans réserve et ce ne sera plus un zéro.

Après tout, vous pouvez évoquer la force du don sans réserve que lorsque vous vous reliez à quelqu’un d’autre qui désire aussi faire l’expérience. Donc, commencez à construire de telles relations, ne vous enfermez pas dans votre propre personne ! Quel autre moyen y a-t-il de dévoiler le don sans réserve ?

La force de la réception est concentrée dans une seule personne, mais il faut être deux pour garder la force du don sans réserve de sorte qu’elle puisse fonctionner entre les deux. C’est là que réside la principale différence entre les choix égoïste et altruiste: dans votre ego, vous êtes seul, mais pour donner sans réserve, vous avez besoin d’un environnement propice. Sinon, où allez-vous le réaliser? Où trouverez-vous cette force et confirmer que vous êtes bien en sa possession ?

Par conséquent, dès qu’une étincelle spirituelle s’éveille chez une personne et préconise le développement de l’âme, il ou elle est immédiatement portée vers un groupe et on lui ordonne : « choisis ! » C’est là que le véritable libre choix est exercé: en choisissant le bon environnement.

Tout est relatif dans ce monde

Dr. Michael LaitmanQuestion: Dans son article « De La sagesse de la Kabbale et la philosophie » le Baal HaSoulam écrit: « quand la science atteindra son ultime développement, nous n’aurons encore à considérer que la réalité tangible. Quel « développement ultime » la science est-elle destinée à atteindre ?
Réponse: la science va se développer à un tel état quand elle va fusionner avec la sagesse de la Kabbale et faire partie du même mouvement. En fait, notre monde est réglé pour s’élever et revêtir le monde supérieur, devenu son élément indispensable et inclus en lui tout au long, avec toutes nos actions et les efforts déployés dans la matière même du monde matériel.

Rien ne disparaît sans laisser de trace car tout appartient à un univers, une réalité. Par conséquent, les sciences fusionnerons également et se joindrons à la sagesse de la Kabbale comme sa partie intégrante. La sagesse de la Kabbale implique toute la création, et toutes les sciences de notre monde seront engagées en elle.

Elles font déjà partie de celui-ci, et il semble qu’elles existent séparément. Après tout, toutes les lois de notre monde sont exactement les mêmes lois qui régissent le monde spirituel, bien que gravées dans notre matière égoïste. Si la matière travaille avec l’intention de recevoir « pour l’auto satisfaction » au niveau de Malkhout de Malkhout du monde d’Assiya, alors cela en résulte dans les lois correspondantes.

Dans le monde spirituel, l’intention « pour moi-même » se rapporte aux Klipot, les forces impures, où les lois spirituelles sont ainsi. Ici, elles sortent comme des lois matérielles, et il n’y a pas de prise de conscience du fait qu’elles sont basées sur l’intention de recevoir « pour la satisfaction de soi-même.»

Si nous parvenons à l’état final corrigée (Gmar Tikkoun), alors tout ce monde matériel est progressivement annulé et se dissout. Nous le sentons de moins en moins, et plusieurs de ses parties abandonnent notre perception.

Nous commençons à réaliser combien tout est transitoire et temporaire. C’est pareil à la façon dont la matière se transforme d’un état à un autre, lorsque ses formes reviennent à leur état initial: des « états tangible » de la matière solide, elles deviennent liquides, puis, c’est un état pas très concret, gazeux, et enfin, en un autre totalement immatériel, un zéro ou un vide.

Tout cela se produit dans nos sensations, notre perception. Et si notre perception change, il n’y a pas de place pour la physique ordinaire, qui porte essentiellement sur la matière minérale, alors que la biologie, la zoologie, et des études de médecine étudient le niveau végétal et animé de la nature.

Aucune de nos sciences ne s’élève au-dessus de ces niveaux: minéral, végétal, et animé. Sur le plan humain, il n’y a plus de «science» dans le sens strict de ce monde, il y a simplement un processus d’enregistrement des observations accumulées de la vie et des faits comme dans la psychologie et la psychiatrie.

Dans la mesure où ce monde abandonne nos sensations à des degrés minéral-végétal-animé, ces plans vont commencer à «plier», en s’élevant et en s’incluant dans le degré de l’homme. Nous ne pratiquerons plus ces sciences, puisque nous cesserons de ressentir ces phénomènes et de les compter comme réels dans la forme où nous les voyons aujourd’hui.

Cette réalité tout entière n’existe que par rapport à nous. Si tous nos attributs et nos organes sensoriels se transforment, ce qui signifie que la réalité telle que nous l’expérimentons dès maintenant change dans ces organes de la perception, alors que peut faire la science face à une réalité absente? Tout est relatif.

Votre seul degré de liberté

Dr. Michael LaitmanQuestion: En mathématique, en analysant un système avec de nombreuses inconnues, nous rendons tous les paramètres constants, en laissant seulement un degré de liberté. Souvent, dans le travail intérieur de l’homme nous obtenons le même sentiment, que nous regardons dans un certain nombre de directions: la perception de la réalité, le groupe, le Créateur, c’est-à-dire, qu’il y a trop de « degrés de liberté», et c’est trop compliqué. Puis-je utiliser le même principe que dans les mathématiques et, pendant ce temps ne prendre en considération que l’attitude envers le groupe?
Réponse: Dans le travail spirituel c’est beaucoup plus facile. Même avec tout ce nombre infini de variables, nous avons besoin de nous relier à une source unique et de faire partie de Lui. Laissez changer tous ces milliers de paramètres, tandis que vous restez à l’intérieur du Créateur, la cause unique de tout ce nombre infini de changements.

Si vous tentez maintenant de « geler » la réalité, pour la rendre calme afin de connecter tout cela ensemble, tout le sens du travail spirituel serait perdu, en le dégradant au niveau de la dissection des événements dans le monde matériel. Pourquoi en avoir besoin?

Nous avons seulement besoin de savoir qu’à partir de tout le nombre infini de changements, je dois immédiatement prendre contact avec le Supérieur, le Créateur, et Le saisir. Que tout autour de moi change encore plus, laissez tourbillonner le monde entier.

Malgré tout cela et au-dessus, je dois Le retenir encore plus fortement pour que ces changements ne fassent que renforcer notre lien. Il n’y a rien d’autre dont j’ai besoin! Je n’ai pas à apprendre quoi que ce soit au sujet de ces changements. Au moment où j’adhère au Créateur, j’atteins tous les sens et l’esprit, j’accomplis l’objectif de tous les changements. Alors, pourquoi devrais-je m’enliser en eux pour commencer?

Les sciences de notre monde sont dans une crise parce qu’elles vont dans la mauvaise direction. A quoi perdons-nous notre temps : en recherchant encore une de ces plusieurs milliers de particules, une recherche qui n’a pas de fin? Plus on avance, et plus nous nous empêtrons.

Disons qu’ils découvrent une nouvelle particule élémentaire dont ils manquaient seulement pour découvrir qu’elle peut être divisée en mille autres particules, et ainsi de suite jusqu’à l’infini. C’est par pure curiosité. Bien que dans l’analyse finale, chaque quête contient la recherche du Supérieur,le Créateur.

Mais si nous voulons avancer correctement, nous devons trouver la cause de tout ce qui se passe. Et cela signifie que nous devons briser pour passer à un niveau supérieur. Je ne dois donc jamais me concentrer sur ce qui se passe dans ce monde. Je ne dois faire que les seules actions qui me connectent au Créateur: à travers le groupe, faire des actions physiques, mais seulement dans cette direction.

Au niveau de ce monde nous ne révélerons jamais rien de plus élevé que cela. Après tout, quels outils de recherche avons-nous dans le monde matériel autre que notre intelligence animale terrestre ? Vu du niveau animé nous explorons les degrés minéral et végétal.
De la 4e partie du cours de Kabbale quotidien 5/1/11 « De La sagesse de la Kabbale et de la philosophie »

La Force qui change les vêtements

Dr. Michael LaitmanEn réalité, il n’y a rien, sauf les forces. Les forces qui se manifestent d’une certaine façon peuvent ainsi être en contact avec nos organes sensoriels. Voilà comment nous sommes capables de percevoir, de sentir, et de les comprendre en quelque sorte et commencer à les utiliser en ayant mis en place cette connexion.Cependant, cette force existait avant même que nous ayons commencé à la percevoir. Toutes les formes dans lesquelles elle se manifeste travaillent uniquement par rapport à nous et pour nous révéler la première et la seule Force qui ne se revêt dans quoi que ce soit.

Une âme est aussi une force que nous ne pouvons pas connaître si elle ne s’habille pas dans certains vêtements, sous une forme que nous sommes en mesure de ressentir.Dans la mesure où nous nous corrigeons, nous voyons que toutes les formes antérieures dans lesquelles nous avons connu ces forces, tels que la matière cristalline, les liquides,l’air, et même le vide ont été les étapes imaginaires de notre développement par lesquelles nous sommes passés. Elles n’existent que dans notre imagination.

Depuis que nous avons vécu dans notre désir égoïste, nous avons été forcés d’expérimenter cette unique Force Supérieure sous des formes spécifiques, dans ces « vêtements » adaptés à la perception de notre égoïsme. Lorsque notre désir de recevoir du plaisir se transformera et va acquérir sa forme authentique « pour donner sans réserve », nous verrons que toutes les formes antérieures n’étaient qu’une illusion visant à nous servir pour parvenir à la correction finale.

Ce voyage à travers toutes les formes nous est vraiment nécessaire car il nous apprend à connaître le Créateur. Grâce à toutes les actions que nous aurons terminées, nous commençons à comprendre Son plan pour nous, Son désir, et Son amour.

De toutes ces formes imaginaires que nous entreprenons en montant sur les 125 degrés spirituels à travers tous les mondes ou dissimulations , nous apprenons à connaître le Créateur, comme il est dit: « par Tes actions, nous Te connaîtrons. » Tout cela est une illusion voilant le Créateur, et pourtant, il nous aide à apprendre à Le connaître.

Sans tenir compte de toutes les étapes que nous avons faites et en les connectant en une seule image intégrale, il est impossible d’assembler toute l’image du Créateur. Après tout, nous sommes les êtres créés, opposées au Créateur, et sommes incapables d’atteindre Son essence.

On se voit à Berlin!

Dr. Michael LaitmanQuestion: Combien est-ce important de participer à la prochaine convention européenne de Kabbale à Berlin?

Réponse: J’espère vraiment que tout le monde qui étudie avec nous comprend combien il est vital pour nous et pour toute l’humanité, en particulier dans notre état actuel, que l’Europe s’unifie en termes spirituels. Nous sommes debout au seuil d’événements très éprouvants. Je pense que tout le monde commence à le sentir.

Toutes ces douces espérances pour trouver des solutions grâce au marché commun commencent à fondre. Derrière tout cela, nous voyons les manifestations de grande haine et la séparation mutuelle et une montée du protectionnisme.

Par conséquent, le moment est venu d’accélérer la circulation de la sagesse de la Kabbale en Europe avec notre meilleur effort. Tous nos amis qui y vivent doivent voir leur propre avenir et l’avenir de l’humanité tout entière dans cette optique.

Sinon, l’Europe va allumer encore une fois un nouveau feu. C’est là que les deux premières guerres mondiales ont commencé. Il pourrait en être de même avec une troisième. Je pense que l’Allemagne, plus que tout autre pays, ressent combien cette menace peut être réelle et proche.

Pourtant, comme la sagesse de la Kabbale nous informe, tout dépend de l’unité entre les personnes et de la réalisation de l’équilibre avec la nature. Tout cela peut devenir véritable avec l’aide de la Force Supérieure si une personne le désire et s’efforce de tirer cette force. C’est ce que la sagesse de la Kabbale aide à accomplir.

La clé réside dans la diffusion de la Kabbale dans toutes les formes possibles de sorte que cela puisse atteindre toutes les personnes en Europe. Nous allons continuer d’adapter les articles et les publier sur Internet dans toutes les langues européennes dans la forme la plus intensive. Il ne peut plus y avoir de retards car l’année prochaine ou dans deux ans ce sera le point de virage pour l’humanité tout entière.

Le monde doit encore faire face à de grandes épreuves. Afin de les passer par le droit chemin afin qu’ elles ne nous jettent pas dans un abîme, mais plutôt nous fasse rebondir vers l’objectif, nous devons être armés avec la sagesse de la Kabbale. Tout dépend de vous !

Espérons que tous nos étudiants de toute l’Europe prendront part à la convention, même les endroits les plus reculés. Nous nous attendons à voir tout le monde. J’ai l’espoir que notre voix sera enfin entendue.

L’homme est une formule de connexion

Dr. Michael Laitman with StudentsQuestion: Sans l’environnement, il est impossible d’avancer. Comment construisons-nous l’environnement lorsque nous lisons le Livre du Zohar ?

Réponse: Nous construisons l’environnement quand nous tous, ensemble, voulons atteindre dans nos liens mutuels tout ce que nous lisons dans Le Zohar. Le Zohar appelle diverses formes pour nous. Quelles sont-elles ? Si nous devenons nous unir, nous obtiendrons une certaine forme de lien entre nous. On va l’appeler « un lapin » par exemple. La prochaine forme de connexion sera étiquetée «une vache», et l’autre d’après, ce sera « un âne ».

Plus tard, nous pouvons arriver à une telle connexion qui sera appelée « homme » à différents stades de développement: Ibour, Yenika, Mokhin (foetus, allaitement, âge adulte), jusqu’à atteindre le niveau de l’homme. Ensuite, la forme de connexion entre nous aura une forme humaine. En d’autres termes, ce n’est pas moi, vous, ou lui, mais plutôt une forme de notre relation mutuelle, une formule d’unification, qui fera l’homme de notre image .

« L’homme » dans la spiritualité est le don sans réserve . Mais qu’est-ce que le don sans réserve ? Quelle est sa forme? Il s’agit d’un domaine particulier entre nous que nous allons intituler homme. Ce champ est soumis à différents états que le Zohar décrit comme des individus avec différentes couleurs de cheveux et d’yeux, et ainsi de suite. Tout cela parle de la forme de lien entre nous. La sagesse de la Kabbale ne discute pas d’autre chose, il n’y a rien d’autre à dire.

Il n’y a rien à dire sur le désir de recevoir du plaisir (le désir), car il s’efforce simplement de profiter. Mais comme les désirs individuels s’élevent au-dessus d’eux-mêmes et se connectent mutuellement par le don sans réserve dans ce lieu d’unification, ils créent la forme commune que le Zohar décrit. C’est cette forme même du Créateur que vous apprenez à connaître.

Par conséquent, Le Zohar explique quelle forme concrète du Créateur vous découvrez.C’est ce qui est nommé «homme» en vous, l’équivalent intérieur au Créateur. Le trouvez-vous un peu inesthétique dans son état non corrigé ? C’est vrai, mais c’est ce que vous êtes maintenant . Ainsi, Le Zohar explique les mesures que vous prenez quand vous avancez.

Il parle toujours de la connexion entre les âmes: dans quelle mesure il est équivalent au don sans réserve qui éveille la haine, la compassion, et d’autres sentiments entre eux. Cependant, tout cela se trouve encore dans leur relation mutuelle.

Auto examen pour le progrès spirituel

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si je n’ai aucune question sur l’étude, puis-je néanmoins avancer?
Réponse: Une personne elle-même doit vérifier si elle progresse ou non. Comment peut-elle faire? En examinant si au cours de l’étude elle expérimente des montées et des descentes dans sa relation avec les autres et les rejets de la connexion. Maintenant, j’ai seulement besoin de savoir si je suis connecté avec les autres et tenter de révéler les images que nous étudions dans le Zohar, les images du Créateur, à l’intérieur de la connexion.

Est-ce que j’y aspire ? Oui, je le fais. Quelle est la force de mon aspiration? Combien de fois au cours de la leçon ai-je quitté puis suis revenu à ces pensées? Combien de fois au cours de ce travail je me sentais préoccupé par les autres, afin que, eux aussi, gardent cette intention? Puis, leur pensée collective agira également sur moi de telle sorte que même si je laisse ces pensées, je vais y retourner immédiatement. Il est effectivement bon d’avoir le plus grand nombre possible de ces sorties et entrées rapides.

Pour cette raison, j’ai besoin du soutien du groupe, et je dois constamment garder ma pensée sur la connexion. C’est tout mon travail. Ces signes m’aident à évaluer mes progrès. Si je cesse de penser à la connexion et que je ne revienne jamais à ces pensées à nouveau, je n’avance pas. Par conséquent, ne demandez pas, mais examinez vous plutôt

La dernière inconnue de l’équation

Dr. Michael LaitmanLes descentes me montrent que je ne serai jamais conscient seul de l’importance du Créateur, je ne sortirai jamais de mon égoïsm et ne trouverai pas les forces à l’intérieur de moi-même. Cependant, chaque descente m’apprend des choses différentes, en éclairant différentes faiblesses, des qualités, et des phases en moi. Les descentes sont suivies par des ascensions, mais à la fin d’une manière ou une autre, je découvre toujours mon impuissance.Au début, je veux satisfaire mon égoïsme, ce qui est appelé «savoir combien d’anges il y a dans le ciel ». Puis-je tourne mon attention sur le Créateur, en souhaitant L’ «attraper», pour voir le monde spirituel. Il me semble que la porte des changements doit s’ouvrir devant moi plutôt qu’à l’intérieur de moi.

Et enfin, je commence à comprendre que les changements doivent se produire à l’intérieur de moi. J’attrape le fil de la réponse à ma question: la rédemption doit venir de l’extérieur parce que je ne suis certainement pas en mesure de le faire par moi-même.

Ce travail est effectué avec l’aide des descentes et des montées jusqu’à ce qu’une personne sorte sur le seuil de la vérité, ayant compris que tout dépend d’elle, du changement de sa perception. La Lumière vous donne des forces pour le faire, vous ne les trouverez pas à l’intérieur de vous.

Notre demande est toujours égoïste, mais on baisse déjà la tête devant la Force Supérieure pour nous transformer. Puis peu à peu on est d’accord avec le fait que tout vient d’En Haut.

À l’étape suivante une personne comprend qu’elle doit acquérir la qualité du don sans réserve au lieu de la qualité de la réception. Sa demande est égoïste, mais c’est déjà un pas en avant.

Après cela, on travaille avec l’environnement afin d’obtenir la Lumière qui va nous élever au trésor spirituel. En apprenant à connaître la notion de groupe, on se rend dépendant de lui, espérant toujours obtenir un avantage pour soi-même.

Après cela, la Lumière amène vraiment une personne à nouveau à la Source. C’est parce qu’on a tout construit correctement et qu’un seul paramètre reste à changer: l’intention, le résultat final – de qui veut-on atteindre le bénéfice ?

C’est ainsi que nous réduisons le chemin d’accès: en se tournant vers le Créateur à travers le groupe avec la demande correcte.