1 + 1 = 3 (Le Créateur entre nous)

Dr. Michael LaitmanVous avez besoin de vous habituer au fait que si vous commencez à examiner quelque chose, vous trouverez toujours deux attributs opposés à l’intérieur qui, néanmoins, sont unis. C’est une sorte de «clivage».Si vous travaillez avec un désir égoïste, alors tout se passe bien: 1 +1 = 2. Mais si vous combinez le désir de recevoir avec l’intention de donner, ils sont opposés et ne peuvent pas s’unir. En d’autres termes, 1 + 1 = 3! Le troisième est le Créateur. Vous devez vous habituer à ce paradoxe et l’accepter comme naturel, c’est une norme pour nous.

Nous sommes témoins d’un tel «paradoxe» dans la société humaine. D’une part, tout le monde fait tout pour se séparer des autres, mais de l’autre, les gens sont à la recherche de contacts les uns avec les autres.

C’est devenu une manie. Il y a eu un cas où un système de communication de téléphonie mobile est tombé en panne, les gens se sont retrouvés sans les téléphones cellulaires, et ils ont juste commencé à devenir fous. Comment se peut-il que tout le monde veuille être seul, et d’autre part, ne peut pas le faire sans communication avec d’autres personnes?

Le fait est que la personne veut être seule pendant une courte période, afin que personne n’interfère. Mais en même temps les gens ont tendance à vivre ensemble: dans une grande ville, dans une culture de masse. Ils ont tendance à s’imiter les uns les autres et à faire tout de la même manière que les autres. Par conséquent, on ne nie pas l’autre.

Une personne a besoin de son coin où elle peut se cacher, comme une abeille, chacune dans sa cellule personnelle. Mais dès que l’on reçoit une telle «indépendance», on doit ressentir qu’on existe parmi tous les autres.

De la 4e partie du cours de Kabbale Quotidien 12/19/10  » une servante qui hérite de sa maîtresse « 

Le bouclier de protection d’une personne

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, Beit Shaar HaKavanot (La porte des intentions), article 87 : la Sefira Keter avec la lumière de Nefesh s’appelle l’état d’Ibour [embryon] de chaque degré, qui n’a pas encore contrôlé son « corps » et est complètement situé dans Klipat Noga, où le bien est mélangé au mal.
Seule la racine est corrigée en elle actuellement, pas le corps lui-même, et c’est pourquoi le corps entier s’appelle la « peau » actuellement. Mais quand il atteint l’état de Yenika [alaitement] et qu’il reçoit le Kli de Hokhma, dans lequel la Lumière de Rpuakh se revêt, il reçoit alors le « corps. »

Dans l’état d’« embryon » (Ibour), le bien est mélangé au mal, et nous ne savons pas le différencier. Cependant, dans l’état de « alaitement» (Yenika, dessin de la sustentation), nous commençons déjà à distinguer le bien et le mal et à employer les bons désirs. En raison de nos clarifications, nous nous développons, et c’est pourquoi cet état s’appelle « alaitement.»
Ce n’est pas un bébé corporel qui naît et change son endroit, en sortant de la mère vers l’extérieur. Un « embryon » spirituel et un « enfant en bas âge » qui reçoit la nourriture sont des modes différents de connexion entre le supérieur et l’inférieur.
Si je ne peux rien contrôler par moi-même et que le supérieur le fait pour moi, alors cet état s’appelle un « embryon. » Si je participe aux clarifications moi-même et différencie le bon du mal, en utilisant le bon, alors ceci « alaitement. »

Si je clarifie Klipat Noga (la coquille de Noga) afin de fabriquer un « bouclier » à partir de lui, à partir des trois Klipot (coquilles) impurs , en transformant le mal choisi en « peau » qui me protège, alors je peux commencer à me construire,en choisissant à partir du mélange des bons et mauvais désirs .

C’est un mélange spécial puisqu’en lui les qualités du Créateur et de la créature sont entremêlées. C’est précisément hors de ceci que je dois construire quelque chose de nouveau : un homme indépendant (Adam, signifiant « semblable » au Créateur).

Là où tout est sombre et déroutant

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, Beit Shaar HaKavanot (la porte des intentions), article 87 : et sache que le mal total qui se clarifie, dans lequel il n’y a rien de bon [c’est l’examen minutieux des trois Klipot (coquilles) externes qui seront uniquement corrigées à la fin de la correction (Gmar Tikkoun)], mais la quatrième Klipa n’est pas entièrement clarifié, et c’est pourquoi elle reste sous la forme de « vêtement » et de « peau. »
Cela signifie qu’il y a quelque chose de bon en elle , mais cela n’a pas encore été examiné, et c’est pourquoi elle est appelée Klipa (coquille).Cependant, ce n’est toujours pas une Klipa comme les trois Klipot impurs qui manifestement ne portent aucun bien en elles, et par conséquent, nous ne pouvons pas les corriger avant la correction finale.
Cependant, nous pouvons examiner la quatrième Klipa, Klipat Noga, et nous avons besoin de travailler avec elle. Ce sont les Kelim brisés (récipients ) qui sont tombés dans les mondes de BYA (Beria, Yetzira, Assiya), où le bien et le mal sont mélangés. Nous les clarifions en particulier dans la Klipat Noga appelée le tiers médian de la Sefira Tifferet.

C’est le seul endroit de notre libre de choix. Au-dessus, il y a la sainteté ; il n’y a rien à y examiner. En-dessous, il y a l’impureté complète, la Klipa ; il n’y a rien à y trier non plus. Nous pouvons travailler seulement dans la Klipat Noga où il y a encore un mélange du bien et du mal.
Il s’avère que c’est précisément le lieu où nous devons constamment résider : au lieu de la confusion et du doute, où tout est mixte, imprécis et sombre. C’est là où nous apporterons des éclaircissements. C’est précisément le lieu de notre travail

Où dirigerons-nous la force qui nous a été donnée ?

Dr. Michael Laitman

Nous détruisons le monde avec notre attitude. Chaque jour, nous enregistrons des disparitions d’autres espèces d’animaux et de plantes de la surface de la terre. Le monde devient chaque jour plus pauvre, perdant la diversité de ses formes. Même si nous ne les éliminons pas directement, nous créons les conditions dans lesquelles ils ne peuvent tout simplement pas exister. Certains disent que la situation devient irréversible.

Et c’est seulement par ces résultats regrettables que nous voyons que nous avons fait quelque chose de mal. Après tout, nous avons cru que nous avions le droit de faire ce que nous voulions avec la nature. Nous l’avons fait au lieu d’examiner d’abord la nature et nous-mêmes pour voir où nous devons diriger les forces que nous possédons.

Devrions-nous modifier l’environnement ou nous changer nous-mêmes au moyen d’un environnement correct ? C’est là que réside toute la distinction entre la bonne et la mauvaise approche. Soit j’essaie de contrôler tous les gens et le monde, de les faire danser selon ma musique, soit je me rends compte que tout ce que je n’aime pas dans le monde est quelque chose que j’ai besoin de corriger en moi-même.

L’égoïsme est en moi. Par conséquent, j’ai besoin de la Lumière qui ramène vers le bien pour y remédier. C’est le fondement de la bonne approche.

L’humanité a juste commencé à se réconcilier avec cela ; on a commencé à comprendre que le monde est un système fermé où tout est solidaire. Beaucoup de temps s’écoulera à partir du moment où nous commencerons à le voir jusqu’au moment où cela va nous obliger à changer.

Nous sommes comme un petit enfant têtu qui voit qu’il fait quelque chose de mal, mais qui continue à le faire et reçoit à chaque fois une fessée. Il lui faudra un certain temps pour finalement devenir sage.

Les kabbalistes au sujet de la Torah et des commandements, partie 4

Dr. Michael LaitmanChers amis, s’il vous plaît poser des questions sur ces passages des grands kabbalistes. Les commentaires entre crochets sont de moi.L’essence du travail dans la Torah et les Mitsvot

Il faut avoir un besoin maladif de mériter la récompense d’une Mitzva (Commandement/bonne action) [en réalisant une correction]. Cela signifie qu’en gardant les Mitsvot [corrections] on sera récompensé de [on devra demander ] l’adhésion au Metzaveh (Commandant) [Comme il est dit: « La récompense en accomplissant un commandement, c’est de connaître Celui qui les prescrit »].
– Baal HaSoulam, Shamati (J’ai entendu, article no. 227, « La récompense pour une Mitzva-une Mitzva »

Quand on peut avoir pour but de donner sans réserve [Au profit d’un autre], cet acte est appelé « une Mitzva (Bonne action).  »
– Rabash, Les Barreaux de l’Echelle, « En ce qui concerne la récompense des receveurs  »

Le travail dans la Torah et les Mitsvot [en corrigeant l’égoïsme par la Lumière Supérieure ] commence d’abord après avoir mérité la repentance de l’amour [Actions qui découlent de l’amour des autres]. C’est seulement ainsi qu’ilest possible de s’engager dans la Torah et les Mitsvot avec amour et crainte, comme il nous est commandé.

Le Créateur, Pharaon, et moi entre eux

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quelle est la différence entre la réalisation du mal que les Kabbalistes décrivent, ce qui signifie le refus de s’unir avec les autres, et le mal qu’une personne ordinaire ressent dans ce monde?Réponse: Avant d’atteindre la sensation spirituelle du mal, vous avez beaucoup de travail à faire parce que le mal spirituel se révèle seulement après la Makhsom. En dessous d’elle, il n’y a pas de mauvais penchant. À l’heure actuelle il n’y a pas d’ego en vous, c’est comme dans un petit cafard!

Le mauvais penchant est la force qui s’oppose ouvertement au Créateur; c’est Pharaon! Il devient révélé quand vous voulez vous unir avec le Créateur et avec les autres âmes de toute votre force, mais vous découvrez qu’en réalité ceci vous est odieux et repoussant. Pharaon se dresse contre le Créateur, le mauvais penchant contre le bien.

Les deux sont à la fois à l’intérieur de vous et ne sont révélés que l’un contre l’autre ! Il ne peut pas y avoir l’un sans l’autre.

D’autre part, le fait que vous éprouviez maintenant de mauvaises sensations, tout en souhaitant progresser spirituellement n’est pas une réalisation spirituelle du mal. Il y a beaucoup de gens dans le monde qui ressentent encore pire. Peut-être qu’il vous semble que c’est une préoccupation spirituelle parce que vous ne ressentez pas le monde spirituel et ne comprenez pas, mais en fait, tout cela est encore en cours à l’intérieur de l’égoïsme.

Bien sûr, ce n’est plus l’égoïsme ordinaire de la consommation, mais la souffrance en raison de votre incapacité à vous unir avec d’autres, la répulsion, et la réticence même à penser à cela, le manque de volonté de vous corriger vous-même. Pour l’instant, la spiritualité vous semble comme quelque chose d’attrayant pour votre égoïsme. C’est déjà un temps de préparation pour entrer dans le monde spirituel, mais pour l’instant vous n’avez pas les notions spirituelles correctes. Rien de tout cela n’est la spiritualité. La spiritualité peut seulement être «pour» ou «contre» le Créateur Lui-même, pour Son bien ou pour le mien. Mais je dois être opposé à Lui!

La spiritualité est soit Pharaon ou le Créateur. Je suis au milieu entre eux dans Klipat Noga où je choisis: bon ou mauvais, « pour » le Créateur ou « contre » Lui.

Il n’y a rien de plus que cela ! Le monde que nous voyons actuellement autour de nous n’existe pas dans la spiritualité. Cette réalité est irréelle, nous vivons dans un monde imaginaire. Le niveau minéral, végétal, animal et humain dans ce monde existent seulement à l’intérieur de notre désir égoïste.

Pourquoi ce monde est-il imaginaire? C’est parce qu’il ne dispose pas de connexion avec le Créateur! Il vit grâce à une petite étincelle de Lumière qui l’anime en quelque sorte. C’est pourquoi il n’y a pas de bien ou de mal ici.

La sensation de mal que vous vous éprouvez est seulement due à un manque d’accomplissement égoïste de l’animé. Toutes vos pensées élevées, les désirs, fantasmes et rêves sont les caprices de votre égo développé, surdimensionné qui exige ce qu’il veut et vous oblige à souffrir.

Le Créateur préservera à la fois l’homme et la bête

Dr. Michael LaitmanLa Nature ne sera pas sauvée par toutes nos tentatives pour préserver et améliorer l’environnement. Seule la Lumière qui ramène vers le bien peut aider car c’est la force qui nous manque pour équilibrer l’être humain en chacun de nous et le ramener à l’harmonie avec la Nature qui est appelé Elohim, le Créateur.La même force qui viendra pour nous rendre égaux au Créateur apportera l’équilibre en nous entre les parties minérales, végétales et animale. Nous allons commencer à utiliser la nature correctement, seulement autant que nécessaire, parce que nous estimerons que nous n’avons pas besoin de plus.

Mon corps animal se sentira comme il convient à un animal, l’homme en moi ressentira comme un être humain devrait ressentir. Les Sages disent, « L’homme et la bête Tu les préserves, O Seigneur. » Il sauvera les deux, pas moi.

Je ne sais pas quelles actions matérielles suivront. Peut-être que nous allons brûler plus d’arbres, qui sait? Nous avons juste besoin de laisser travailler la Lumière qui ramène vers le bien, de l’utiliser comme un moyen. Après tout, il s’agit du niveau supérieur et il amènera à l’équilibre toutes les parties de la nature, en les organisant à sa propre image.

N’essayez pas de juger tout ceci dans votre esprit. Laissez-la Force Supérieure faire son travail, invitez-la et souhaitez qu’Elle le fasse. Après tout, comment pouvons-nous savoir à quoi devrait ressembler un monde corrigé?

Qui ai-je honte de tromper : moi ou le Créateur?

Dr. Michael LaitmanLe Zohar, Introduction, l’article « La Vision de Rabbi Hiya » Point 52: « . Heureux celui qui vient ici sans honte » Il a également vu que Rabbi Elazar et le reste des piliers du monde étaient sans honte. Mais Rabbi Hiya lui-même avait honte …Question: Qu’est-ce que la honte dans le travail spirituel? Et quelle est sa fonction?

Réponse: la honte réelle se révèle précisément dans le monde spirituel. Elle est faite seulement pour les âmes élevées qui deviennent égales au Créateur en ayant les mêmes qualités.

Dans notre monde, j’ai honte lorsque j’ai peur de ce que d’autres vont trouver sur mon égoïsme. Je crains d’être lésé, rabaissé, ou rejeté. D’autre part, la honte spirituelle est la peur de savoir si j’ai fait tout mon possible afin de faire plaisir au Créateur. Je crains de n’avoir pas pleinement réalisé toutes les chances qui m’ont ont été données. Le Créateur me donne les plaisirs et les forces pour les surmonter, et Il arrange toutes les conditions pour moi. Ai-je créé 100% de Lumière Réfléchie en réponse? Ai-je manqué quelque chose? Ai-je été faible en quelque façon?

Dans notre monde la honte peut être une sensation horrible si une personne est suffisamment développée. Mais dans la spiritualité, c’est tout simplement la vérité, à laquelle il est impossible d’échapper, que vous ne pouvez pas cacher ou dissimuler. Normalement, nous nous justifions, en nous cachant derrière des excuses, « Tout le monde vole et donc moi aussi je vole. » Parfois, nous pouvons en quelque sorte adoucir une situation sur le terrain, et avec le temps, nous oublions le début extrême de l’événement. En ce sens, notre monde est très «facile» par rapport au monde spirituel, où la honte est le jugement de la vérité.

Un désir qui ne part pas

Dr. Michael LaitmanLe Zohar, Introduction, article « La Vision de Rabbi Hiya », Point 54 : « […] Ce sont ceux qui errent après la Divinité, qui sont assis, seuls, et qui attendent toujours que le Créateur élève la Divinité de la poussière. Et celui qui n’attend pas cela chaque jour, alors qu’il est dans ce monde, n’a pas de part ici. »

Question : Comment est-il possible d’attendre chaque jour la sortie de la Shekhina (Divinité) de la poussière ?

Réponse : « Chaque jour » désigne chaque instant. C’est la condition stricte parce que le monde spirituel, c’est la perfection. En d’autres termes, c’est lorsque règne en vous un désir parfait et que vous ne pouvez pas le laisser seul.

Maintenant, lorsque l’égoïsme règne à l’intérieur de vous à toute heure, vous ne remettez pas en cause son pouvoir. C’est ainsi que le désir de don sans réserve règnera en vous jour et nuit, en vous faisant aspirer sans relâche à la rédemption.

Une opportunité d’amener la bonté dans notre monde

Dr. Michael LaitmanQuestion: Les dongrès de Kabbale peuvent-ils contribuer à orienter le monde sur le chemin de la Lumière, le chemin de l’accélération des temps (Akhishena)?Réponse: Il ne fait aucun doute qu’en faisant de telles actions comme de participer à des congrès kabbalistiques, nous somme la cause de corrections dans le monde. Toutes les tentatives pour communiquer avec l’objectif et atteindre l’équivalence avec le Créateur ou Force Supérieure, pour atteindre le don sans réserve et l’amour du prochain, nous corrigent et le monde entier avec nous.

Par conséquent, nous vous invitons à prendre part au congrès européen à Berlin fin Janvier, ainsi qu’au grand rassemblement a Arava, qui aura lieu ce week-end! En particulier, les personnes qui sont en Europe doivent sentir que la situation devient de plus en plus grave d’un jour à l’autre. C’est pourquoi nous devons nous unir et tirer plus près de ce monde « Celui qui est Bon et fait le Bien » ! Tant que nous sommes en train d’apprendre, nous sommes autorisés à le faire même égoïstement …