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Ma rencontre avec Edouard Topol à New York

Cette semaine, j’ai rencontré l’écrivain et scénariste de film, Edouard Topol, avec qui je me suis déjà entretenu par le passé lors de téléconférences. Le sujet principal dont nous avons discuté lors de cette rencontre fut la crise globale et sa solution.

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Penser aux autres est la clef de la fin de la crise

Une question : La fin de la crise est constamment reportée. Tout d’abord on disait qu’elle prendrait fin dans quelques mois – puis quelques années, et aujourd’hui, ils disent qu’elle pourrait durer dix ans. Comment pouvons-nous survivre à de si nombreuses années, sans avantages sociaux, ni retraites, ni réserves alimentaires, et sans pouvoir payer pour le chauffage et l’électricité? Quand est-il de la fin de la crise selon la Kabbale?

Ma Réponse : Elle prendra fin lorsque chaque personne commencera à penser à tout le monde au lieu d’elle-même.

Le G20 ne résoudra pas la crise

Dans la presse (Extrait de l’Earth Times): Le président tchèque Vaclav Klaus, dont le pays est actuellement à la présidence de l’UE, a été cité jeudi par un hebdomadaire français comparant les 27 États membres de l’Union européenne à l’ancienne Union soviétique. « Une chose est certaine, tout comme il a été en URSS, des décisions très importantes ne sont pas prises dans les pays qu’elles concernent. ». Klaus a déclaré qu’il espérait, qu’il n’y aurait jamais de super-État européen, ce qui est le but de ceux qu’il décrit comme des «euro-nihilistes ».

Klaus a déclaré que le prochain sommet du G20 à Londres était une mauvaise idée. « La crise est un phénomène économique avec sa propre dynamique interne », a-t-il dit. « C’est une erreur de vouloir changer le monde afin de le résoudre … Je ne pense pas que vous trouver une solution par l’organisation d’un sommet de 20 dirigeants. »

Mon commentaire : Le fait que les gens critiquent l’«union » européenne indique qu’il désir une réelle intégration. Nombreux sont ceux qui commencent déjà à comprendre que les changements doivent être faits à l’intérieur de la société humaine, et qu’ils ne doivent pas être politiques ou économiques, mais purement sociaux.

Nous devons commencer par reconnaître que notre nature est l’égoïsme, et qu’elle est mauvaise. La phase suivante sera de corriger notre nature en la surmontant : «s’éloigner du mal » et « faire le bien. » Toutefois, ceci ne peut se faire que par le biais de la force de correction, celle qui nous touche lors de l’étude du système des mondes qui nous a été révélé par la Kabbale. En fait, même «la connaissance du mal » est impossible sans l’étude de la Kabbale, car sinon, nous ne pouvons que révéler notre propre mal-être personnel, plutôt que le mal inhérent à l’ensemble du système.

En effet, ce que nous devons révéler est le mal qui nous empêche de nous unir. Nous devons réaliser que c’est le véritable mal, plutôt que toutes les choses qui nous dérangent. En bref, dans l’avenir, le G-20 aura à étudier la structure et le système du monde, comme expliqué par la Kabbale. Alors seulement, ils trouveront la bonne solution à la crise.

L’économie a besoin d’une révolution scientifique

L’économie a besoin d’une révolution scientifique Nouveau reportage (Nature) : Dans un article intitulé « L’économie a besoin d’une révolution scientifique », le physicien Jean-Philippe Bouchaud établit que nous pouvons éviter la crise économique globale dans le futur en appliquant l’approche des sciences physiques aux modèles économiques, et de la sorte changer le système de penser et de former des économistes. Il écrit : « Par  comparaison aux sciences physiques, il est loyal de dire que le succès quantitatif des sciences économiques est décevant. Quel est le principal accomplissement de l’économie, à part son incapacité récurrente à prédire et à avertir des crises, y compris l’effondrement du crédit dans le monde entier ?  Pourquoi est-ce ainsi ? » 

Mon commentaire : Ce physicien a tort !  C’est facile pour lui de faire ces déclarations parce qu’il fait des recherches sur cette partie de la nature qui se révèle à nous, ou à nos sens. L’économie, d’un autre côté, est une science sur les relations humaines, qui ne sont pas clairement révélées à nos sens. Nous ne nous connaissons pas nous-mêmes en tant que personnes. Toutes les sciences révèlent le monde et nous au sein de celui-ci, aux niveaux minéral, végétal et animal. Le niveau « humain » nous est inaccessible. Nous pouvons seulement l’étudier si nous nous élevons au-dessus de celui-ci – au  niveau du Créateur. En d’autres mots, nous pouvons l’étudier au degré où nous sommes semblables au Créateur, ou pour le dire simplement – quand nous devenons kabbalistes. 

Pour cette raison, nous ne pouvons pas sortir de cette crise globale avant que nous ne commencions à changer nous-mêmes en tant que parties d’un seul système, dont toutes les parties existent en harmonie avec tous leurs désirs, pensées et actions. Comment pouvons-nous le faire ? C’est ce que nous explique la Kabbale. 

Par conséquent, il y a beaucoup de nouvelles sciences à venir sur le système global de l’humanité. Aujourd’hui il y a une science qui est beaucoup demandée – « l’économie  kabbaliste», ou pour être plus neutre, « l’économie du système global ».

Réaliser la transition vers une nouvelle civilisation globale

Une question reçue : Pouvez-vous donner un exemple de liens sociaux et économiques corrects et comment commencer à les construire, ainsi que comment réaliser la transition vers ce nouveau système ? S’il vous plait, donnez des suggestions pratiques.

Ma réponse : Tout ceci peut être étudié en utilisant l’exemple de notre corps.

Un exemple de la Nature : dans notre corps, toutes les molécules, les cellules, les organes et l’organisme comme un tout, ont leurs intérêts personnels. Quand chaque partie de l’organisme montre aux autres qu’elle n’est intéressée que par elle-même, toutes commencent à « négocier » les unes avec les autres. A chaque seconde, les négociations se font dans nos corps amenant le système à un état d’harmonie, car l’intérêt de tout le système prévaut sur les intérêts des parties plus petites, qu’il incorpore. Tout ceci est construit selon une hiérarchie qui inclut les intérêts de tous. De plus, il y a une place pour le bénéfice individuel de chaque partie à l’intérieur de la structure plus large et plus élevée.

Imaginez le système comme un tout. Alors vous comprendrez que chaque niveau de notre système doit rester sain et conserve la capacité de s’occuper de ses propres intérêts, mais ceci au sein de l’organisation de tout l’organisme.

Un exemple de notre économie : Comment le corps se comporterait-il à la façon dont nous conduisons l’économie du monde ? Imaginions que nous prenions le cœur (le système respiratoire – les organes « industriels ») et que nous lui donnions le pouvoir d’utiliser les ressources de tout le reste du corps. Les autres parties fourniraient toutes les matières premières dans le système circulatoire, tel que l’oxygène, et elles purifieraient le sang. De cette façon, elles produiraient un bien utile : le sang. Néanmoins, le service commercial du système circulatoire détermine le prix du sang dans l’organisme, et le fournit aux organes qui peuvent se l’offrir. Mais si certains organes ne pouvaient pas se l’offrir ? Est-ce que notre organisme pourrait rester en bonne santé ?

Globalisation : C’est un processus biologique naturel qui a pour but de former une famille humaine intégrale. Nous voyons déjà cette interaction qui se met en place dans des domaines variés de nos vies. La Nature nous a déjà préparé à devenir une famille globale.

Mais il y a un problème : notre économie est agressive et la manifestation des intérêts personnels à tous les niveaux du tout intégral signifie que les organisations commerciales globales ne seront pas capables de dire aux systèmes économiques locaux ce qui est bien ou mal pour eux. Tout cela signifie que nous avons besoin d’un monde qui sera bon pour tout le monde. C’est notre travail évolutif : créer une économie globale soutenue et devenir une famille globale.

La transition : Les civilisations nouvelles et anciennes doivent coexister pendant un laps de temps. Nous devons créer un Forum de la Civilisation Nouvelle, où nous pouvons discuter de nos connexions nouvelles de façon à construire cette nouvelle civilisation. Nous ne devons pas nous inquiéter de l’ancien système qui est en train de s’éteindre. Au contraire, nous devons respecter la civilisation précédente égoïste, qui est en train maintenant de générer une civilisation globale, nouvelle, et nous devons essayer d’éviter un effondrement de l’ancien système avant d’avoir suffisamment établi nos connexions dans la nouvelle civilisation.

Basé sur les propos du Dr. E. Sathouris, ma collègue du World Wisdom Council