Daily Archives: 16 mars 2010

Utiliser l’échelle pour bâtir notre âme

timeUne question que j’ai reçue: Puisque notre objectif est d’attirer la lumière environnante en lisant Le Zohar, pourquoi l’avons-nous lu avec un commentaire du Baal HaSoulam au lieu de lire le Zohar original?
Ma réponse: Tout d’abord, puisque Le Zohar est écrit en araméen, la langue antique de Babylone, le lecteur moderne ne peut pas le comprendre. En outre, Le Zohar est écrit dans un style plein d’allégories et d’images qui nous apparaissent corporelles. Nous ne serions pas en mesure de nous détacher de ces images corporelles lors de la lecture du Zohar sans le Commentaire de l’échelle (kabbalistique) sur Le Zohar. C’est pourquoi, en combinant le texte original du Zohar avec son Commentaire de l’Echelle, Le Baal HaSoulam nous introduit à la compréhension correcte du Zohar et à la structure adéquate. Grâce à cela, nous pouvons commencer à voir le texte entier à travers les trois lignes.
L’approche des trois lignes est nécessaire. Même la Torah n’est accessible qu’à travers les trois lignes. Elle est écrite entièrement en passant par les trois lignes: nous avons besoin de prendre les deux lignes qui nous sont données d’En-Haut, la ligne droite et la ligne gauche , le désir et la Lumière, et de les connecter correctement. Nous construisons notre âme, en combinant correctement ces deux lignes.
Il est impossible d’étudier Le Zohar sans le Commentaire de l’échelle. Cette méthode, appelée Soulam (L’échelle) s’est révélée et a été ajoutée au Zohar quand notre génération est arrivée au point d’être prête à étudier la sagesse de la Kabbale. C’est le moment de la correction. Alors que la crise mondiale se révèle parmi les âmes, nous pouvons maintenant utiliser cette méthode dans toute son étendue.
En plus d’inclure le Commentaire de l’échelle, nous avons légèrement modifié le texte du Zohar en l’abrégeant certains détails techniques pour la rendre plus accessible au lecteur moderne. C’est pourquoi nous l’avons nommé le Zohar pour tous.

Remerciez le Créateur pour les perturbations

royalUne question que j’ai reçue: Pendant la partie des cours du matin sur Le Zohar, je sens que je ne comprends rien, mais, néanmoins, je sens une aspiration et une connexion à la matière du cours. Cependant, pendant les cours du soir, je ne sais pas quoi faire de moi. Je me sens complètement détaché du matériel, accablé par des pensées sur des problèmes quotidiens, et incapable de me concentrer sur la leçon. Que puis-je faire pour commencer à me concentrer sur le matériel? Y-a-t-il une quelconque action automatique et instantannée à faire dans un tel état?
Ma réponse: Le recours automatique pour lutter contre les troubles est de remercier le Créateur qui les envoie. Après tout, « Il n’y a rien hormis Lui. » Il crée ces perturbations pour vous: il contrôle votre cœur et votre esprit. Il va de soi qu’Il connaît ce qu’il y a de mieux à envoyer à tout moment. Il vous envoie toutes ces choses justement pour vous confondre, pour vous faire sentir désemparé, incapable de vous concentrer, pour vous distraire en vous obligeant à réfléchir à vos activités de la journée, problèmes et préoccupations.

Pourquoi? Si, au milieu de toute cette confusion, de la multitude de problèmes, et des distractions, vous êtes en mesure de réunir toutes vos forces pour vous accrocher et vous connecter, même à une infime fraction de ce texte pour quelques instants, c’est là que réside votre profit. D’autre part, si vous êtes assis à la leçon avec un esprit clair, avec le sentiment que si vous êtes pratiquement monté en flèche dans les mondes spirituels, vous n’êtes pas au bon endroit du tout. En effet, votre effort réside dans la tentative de connexion au monde spirituel, même un peu, en dépit de toutes vos petits « serpents » (des désirs égoïstes). C’est précisément ce dont vous avez besoin.
Plus tard, tout d’un coup, les grandes révélations vont venir. Précisément c’est à partir des épreuves et des départs, que les révélations sont atteintes. Comme il est écrit: «La Torah sortira de Sion » (Départ de la Lumière ).  »

Par conséquent, si votre esprit ne fonctionne pas ou si votre humeur est infecte, ne pensez pas qu’il est inutile de venir à la leçon et d’écouter Le Zohar. Ce calcul est absolument incorrect, votre clarté d’esprit ou votre état émotionnel n’est pas important. Si vous vous battez vraiment quand vous vous sentez détaché, fatigué et confus, mais en essayant toujours de vous connecter à la matière du cours autant que vous pouvez, même si vous faites seulement une petite connexion momentanée, vous gagnez beaucoup plus que pendant les états de grande inspiration. C’est parce que l’inspiration est accordée d’En-Haut et elle vous gonfle juste comme l’air remplit un ballon. Toutefois, le véritable avantage est produit par le travail acharné et les efforts en dépit des perturbations.