Daily Archives: 18 mars 2010

On ne choisit pas le médicament par son goût

The intention of attaining the Creator does not conflict with careerUne question que j’ai reçue: Pourquoi est-ce qu’après la lecture du Livre du Zohar je ressens de la confusion et de la lourdeur?

 

Ma réponse: La confusion et la lourdeur ne sont ni bonnes ni mauvaises. Nous devons accepter tout état comme le résultat souhaité. Après tout, Le Zohar est un «médicament».

Il existe certains médicaments qui sont stressants à utiliser pour l’organisme à utiliser car ils provoquent des réactions désagréables et des effets secondaires. Mais nous les prenons encore parce que nous n’avons pas le choix. Lorsque le besoin s’en fait sentir, on utilise même des traitements extrêmes comme les radiations et la chimiothérapie qui ont des effets secondaires importants.
En fait, toute la médecine est un poison, et ce n’est pas par hasard que le symbole de la médecine est une coupe avec un serpent. L’un affecte l’autre en fonction de la loi d’équivalence de la forme. Tout comme le mal qui se manifeste par le poison de notre désir égoïste peut être neutralisé et corrigé avec l’aide d’un autre poison, donc, le désir de recevoir pour soi-même peut lui-aussi être corrigé.
Par conséquent, il n’est pas important que parfois nous sommes élevés après avoir étudié Le Zohar, tandis que d’autres fois, nous nous sentons confus. Nous devons accepter tous ces états en tant que médicament. Si nous avons fait tout ce que nous pouvons, nous ne devrions pas du tout nous préoccuper de l’issue. Que nous soyons dans une descente, confus et incapable de ressentir quelque chose, ou à l’état opposé dans un état de joie extrême, ça n’a aucunement d’importance.
Nous savons que nous devons endurer toutes ces choses car elles sont les effets du traitement. Nous nous habituerons à elles et ne prêterons plus attention à elles. Tout passera. L’important est de passer rapidement à de nouveaux états – ce qui est le signe du progrès.

Échapper à la règle de notre désir

our.jpgLa fête de Pessa’h (Pâque) est un exode de notre ego. Notre ego nous enferme dans une capsule appelée «ce monde» et nous empêche de voir la réalité extérieure. Afin de se libérer de cette coquille, nous devons effectuer une « circoncision », en attirant la lumière de Hokhma d’En-Haut. Elle agit comme un couteau bien aiguisé et supprime nos grands désirs égoïstes qui ne peuvent actuellement être corrigés. On nous donne l’occasion de nous débarrasser d’eux et ne pas les utiliser, en substance, à devenir libre!Pour être un «peuple libre dans notre propre pays » (le mot «pays» vient du mot hébreu «désir») signifie échapper à la règle de notre désir. Lorsque nous devenons libres de notre désir et que nous pouvons nous élever au-dessus, nous sommes prêts pour la sortie d’Egypte.

Nous sortons alors de notre mauvais penchant (Yetzer HaRa) hors d’Égypte (Mitzraim – Mitz Ra, concentration du mal) et vers la liberté. Après avoir été l’esclave de nos désirs, nous sommes maintenant sortis de l’esclavage et nous libérons d’eux, ce qui signifie que nous refusons de les utiliser égoïstement.
Actuellement, nous sommes noyés dans notre ego, dans notre désir de recevoir pour nous-mêmes, et immergé dans ce monde, nous sommes soumis à des vagues de toutes sortes de problèmes et de désirs. Tout à coup, nous recevons un fort désir de nous élever au-dessus de ce monde, de cette vie, et de sentir une vie spirituelle.
Cela ne signifie pas que nous jetons tous nos désirs corporels, mais plutôt avec l’aide du Livre du Zohar, nous recevons la force de nous élever au-dessus de nos désirs et nous devenons leur maître. Au moment où nous nous élevons, nous avons immédiatement cessé de nous sentir pris au piège dans une capsule égoïste avec la sensation de ce monde, et nous commençons à ressentir le monde spirituel. Tel est le sens réel de l’exode d’Egypte.

Comment faire un plat merveilleux à partir d’ingrédients désagréables

The Secret Things Belong to the CreatorIndépendamment du fait que nous comprenions Le Zohar ou non, nous devons désirer que la Lumière de la correction brille sur nous au cours de l’étude et de nous attendre comme résultat à ce qu’un miracle se produise. Un miracle signifie qu’il n’y a aucun lien entre le résultat de la lecture et ce que je suis en train de lire, de comprendre et de sentir. Il n’y a aucun lien logique entre mon action et le résultat parce que cette liaison est cachée.
On peut parler sans fin sur le fait que Le Zohar est un Système Supérieur qui amène la Lumière vers nous, et que nous devons activer ce système, en nous accordant en elle avec notre volonté, de même qu’un bébé dans ce monde fait des efforts et se développe sans comprendre comment il se développe. Néanmoins, il mûrit peu à peu et devient une personne. Pourtant, peu importe combien nous en parlons, cela n’explique toujours pas l’essence de ce miracle qui se passe.
Je pourrais imaginer que je suis déjà dans le monde spirituel que simplement je ne le ressens pas. Je peux imaginer que la réalité est unifiée et que je cause ceci pour m’influencer comme un bébé qui ne comprend pas ce qu’il fait. Pourtant, il existe des connexions et des influences sur moi qu’il est impossible d’exprimer en mots. Tout ce qui nous reste à faire est de prendre ceci comme un médicament.

Il est écrit que le Créateur a créé un désir égoïste dans une personne et a créé pour cela la Torah comme un « épice » (Tavlin). La Torah est le moyen de corriger le désir égoïste parce que la Lumière est contenue à l’intérieur. Les épices comme le sel, le poivre et la moutarde sont par eux-mêmes désagréables au goût, mais lorsqu’ils sont combinés avec notre désir égoïste, notre nature, ils créent une satisfaction agréable.
De même, il est impossible d’utiliser notre nature égoïste, parce qu’au lieu d’accomplissement agréable, elle nous apporte l’amertume. C’est pourquoi nous avons le désir de nous connecter avec l’intention, alors notre vie deviendra éternelle et parfaite dans la Lumière de la Torah.
Tant que nous ne pouvons pas utiliser ces deux ingrédients ensemble correctement, nous souffrirons de notre égoïsme et de « l’épice » pour lui. Cet état est appelé Lo Lishma, c’est le moment de la préparation, avant que la nourriture et les espèces se connectent correctement à l’intérieur de nous, agréablement, et suffisamment. Nous ajoutons constamment plus de piquant à la nourriture, puis nous goûtons pour voir si c’est agréable; ainsi, dans la ligne médiane nous pouvons manger et apprécier.
Toutefois, aussi longtemps que nous n’avons pas encore atteint ce merveilleux résultat , nous devons attendre patiemment « la nourriture », qu’elle soit cuisinée et mélangée aux « épices ». Alors nous sentirons un goût agréable venant de l’étude. Donc, Le Livre du Zohar est entièrement vraiment délicieux et une « nourriture » saine.

Le signe certain de l’avancement

Dr Michael LaitmanUne question que j’ai reçue: A quelles transformations intérieures dois-je m’attendre au cours de l’étude du Zohar et comment puis-je m’ouvrir plus à l’influence de la Lumière ?

Ma réponse: La meilleure façon de tester comment Le Zohar agit sur nous est d’examiner notre volonté de nous unir avec tout le monde pour être ensemble dans Malkhout du monde de Atsilout. C’est la condition pour atteindre la Lumière qui ramène vers le bien.
La condition pour la révélation de la Torah au Mont Sinaï est de devenir un homme avec un seul coeur. La condition pour être dans la spiritualité c’est d’être comme des frères qui sont assis ensemble. «Assis» signifie qu’une personne s’annule, qu’elle est prêt à être ensemble avec tout le monde. Les personnes debout sont de différentes hauteurs, les gens assis sont tous égaux.

Par conséquent, si après avoir étudié Le Zohar pendant quelques semaines ou quelques mois, une personne estime que son attitude envers la connexion avec les autres change; si elle sent qu’elle est prête à écouter davantage, qu’une certaine inclination à s’unir apparaît en elle, et si elle révèle l’importance de l’union, elle commence à sentir que tout fonctionne vraiment de cette façon, et elle est prête à l’accepter, c’est le signe de l’avancement, une indication que La lumière agit sur elle.
Le progrès spirituel est déterminé uniquement en fonction de la bonne volonté de chacun à s’unir avec d’autres âmes. C’est le test. Tout le reste n’a aucune relation avec la science de la Kabbale, avec la progression vers le but.
L’objectif est atteint dans l’union. La différence entre nous et le Monde de l’Infini est que dans ce dernier, nous sommes totalement, de manière illimitée reliés ensemble entre nous. Toutes les étapes sur le chemin de l’infini sont définies par notre connexion avec l’autre de plus en plus. Cela signifie qu’il existe 125 degrés de connexion, qui sont de plus en plus comprimés et voisins.

C’est pourquoi une personne ne peut déterminer son avancement que par sa volonté de s’unir avec les autres. Tous les autres tests sont complètement faux, tout le reste peut aussi bien se produire dans les propriétés égoïste.
Notre mouvement vers la spiritualité est aussi égoïste. Nous aspirons à atteindre la spiritualité, à nous unir avec les autres afin d’atteindre l’objectif. Toutefois, ceci se passe dans l’intention Lo Lishma. Nous comprenons déjà que nous devons laisser tomber notre ego afin de mériter quelque chose de plus exalté. Pour le moment, l’égoïsme nous motive encore, et pourtant il agit déjà vers le but.

Permettre à la Lumière de finir Son travail!

Love is Providing Others With the Means to Fulfill Their Point in the HeartNous ne pouvions pas commencer à étudier Le Livre du Zohar plus tôt. Les étudiants n’auraient tout simplement pas été en mesure de le tolérer. Bien que les nouveaux étudiants voient que maintenant les gens qui ont étudié pendant quelques années peuvent ouvrir Le Zohar et sentir que la rédemption vient vraiment de lui, ces nouveaux étudiants n’ont pas encore ce même besoin. Ils perçoivent ce livre comme étant complètement incompréhensible, sec, et inapte pour un débutant. Ils veulent quelque chose qui est davantage axé sur la logique et les sentiments.Toutefois, nous devons prendre en considération la condition suivante: la majorité du groupe qui a été mise sur la voie depuis de nombreuses années est sur de tels niveaux de développement qu’ils ont besoin de ce livre. Au moment où ce groupe atteint un état où il peut enfin comprendre Le Livre du Zohar, la Lumière Environnante achève ses travaux sur eux et les portera tous à travers la Machsom.

Alors, que vont devenir les nouveaux arrivants? Nous aurons toujours de nouveaux arrivants. Jusqu’à la fin de la correction, il y aura toujours des gens qui sont sur leur chemin de correction depuis de nombreuses années déjà, et ceux qui ne font que commencer. Alors, que faisons-nous?

A l’instant où l’essentiel des étudiants, qui aboutissent aujourd’hui, commençe à étudier Le Livre du Zohar, cela raccourcit le temps pour tous les autres! Si de nouveaux étudiants rejoignent les autres, ces nouveaux arrivants peuvent effectuer un saut dans leur développement.
Nous voyons cela à travers l’exemple d’un enfant dans notre monde. Un enfant est né dans ce monde et déjà, il bénéficie de tous les préparatifs et les efforts que le monde des adultes a fait pour lui. Complètement inconscient de ces dispositions prises pour lui, un bébé est né dans une maternité d’un hôpital équipé d’instruments spécialisés et des machines pour prendre soin de lui. Prêts pour le bébé il y a : des couches, des aliments spéciaux, et une multitude de produits et de services. Près de la moitié du monde se consacre à fournir aux enfants tout ce dont ils ont besoin.

Un enfant est inclus dans le monde entier et grandit avec sa génération. Il ne commence pas dès le départ, de l’état primordial d’il y a 20.000 ans. Il rejoint sa génération moderne, à leur niveau de développement avec toutes leurs découvertes. Il tombe immédiatement dans notre degré contemporain, entouré par les ordinateurs, les téléphones cellulaires et les lecteurs mp3. Nous lui donnont toutes les bonnes choses que nous avons pu créer.

En spiritualité, cela fonctionne exactement de la même façon. Quand les «enfants» viennent, quand ils sont juste « nés » et qu’ils n’ont rien, nous devons leur fournir tout ce qui sied à notre génération d’étudiants adultes.

Ils l’assimileront tous rapidement et grandiront même encore plus haut que nous.

Rassembler l’âme commune

remindsUne question que j’ai reçue: Quel est l’avantage de la brisure ? Ma réponse: Nous pouvons utiliser un téléviseur à la maison pour illustrer cela. Bien qu’il s’agisse d’un dispositif compliqué, n’importe qui sait comment appuyer sur les touches et l’utiliser; son fonctionnement ne pose aucun problème même pour les enfants. Mais supposons que le téléviseur se casse totalement en tout petits morceaux, et n’ayant pas d’autre choix, j’ai besoin de le réparer. Il suffit de penser combien je vais devenir futé après l’avoir remonté! J’aurai besoin d’en connaître toute la structure: toutes ses pièces plastiques et métalliques, les fils et les composants, les circuits et les connexions, et toutes les lois régissant la manière dont les composants interagissent. Nous parlons d’une cassure complète et totale, donc j’ai besoin de tout savoir sur elle afin de la réparer.
En conséquence, à l’égard de la brisure dans la spiritualité, je viens de comprendre comment elle est organisée et Qui l’a créé. Il a mis tout de lui-même dans Sa création, et ainsi je viens de saisir et de comprendre le Créateur lui-même. En d’autres termes, l’âme commune d’Adam Harishon avant la rupture et la même âme après la rupture et la correction – sont des choses d’absolument différentes. En raison de la brisure et de la ré-unification, au lieu de la connaissance instinctive sur la façon d’«appuyer sur les boutons » et d’agir au niveau d’un animal, ce que la nature me force à faire, je rassemble la création tout entière à mon compte, je parviens à la fin de la correction, selon laquelle la création tout entière devient mienne, et par là j’acquière l’esprit du Créateur.

Pourquoi avons-nous commencé à étudier le Zohar aujourd’hui ?

explainDernièrement, je reçois de nombreuses questions et plaintes concernant la raison pour laquelle nous avons commencé à étudier Le Zohar si nous ne le comprenons pas! D’autres, en revanche, écrivent : «Si Le Zohar apporte la Lumière environnante, pourquoi n’avons-nous pas commencer à l’étudier plus tôt? Pourquoi avons-nous perdu tant d’années?  »
Ceux qui ont étudié pendant de nombreuses années et ont récemment commencé à étudier Le Livre du Zohar estiment qu’ils n’auraient pas pu l’aborder plus tôt. Premièrement, la préparation et un désir mûr sont nécessaires. Cela inclut une compréhension qu’il n’y a pas d’autre choix et que, sans Le Zohar nous ne serons pas en mesure de réaliser quelque chose. La préparation implique de comprendre qu’il y a un pouvoir spécial et merveilleux dans Le Zohar et lui seul peut nous aider. En fin de compte, il n’est pas en mon pouvoir de gravir cette montagne par moi-même; le seul choix qui reste est d’attendre le salut d’en haut.
Pour qu’une personne commence à chercher la Lumière qui corrige,il faut d’abord perdre la foi en sa propre force et constater que par soi-même on n’arrivera à rien. Comme il est écrit sur l’esclavage en Egypte: «Et les enfants d’Israël crièrent à partir de ce travail. » En d’autres termes, vous levez les bras au ciel de désespoir, vous rendant compte qu’il n’y a rien d’autre à faire – vous avez tout essayé et vous voyez que rien n’y fait.
Pour atteindre ce point, une personne a besoin d’être «vieille » et expérimentée; cette maturation se produit par l’étude de la Kabbale depuis plusieurs années. Ce sentiment n’est pas donné à une personne sans raison, et les années passées ne sont pas perdues! Il y a un énorme avantage en elles, et cet avantage nous sera révélé.