Daily Archives: 24 mars 2010

Le Zohar est notre bouée de sauvetage

Dr. Michael LaitmanUne question que j’ai reçue: Comment peut-on connecter les articles du livre de Shamati, que nous étudions au cours de la préparation à la leçon sur Le Zohar au Livre du Zohar lui-même?
Ma réponse: Tout ce que nous étudions dans la science de la Kabbale est là pour nous maintenir en liaison constante avec le Créateur. Afin d’être connecté au Créateur, de s’agripper à lui, pour savoir comment travailler correctement et délibérément tous nos états et situations, et de se souvenir qu’ils nous sont envoyés par le Créateur, nous avons besoin de la Lumière qui ramène vers le bien. Cette Lumière a besoin d’éclairer sans cesse pour nous que tout vient du Créateur, et qu’elle nous est donnée afin d’avancer. J’évoque cette Lumière encore et encore, en répétant ce cycle.

Fait important, Le Livre du Zohar me connecte à la source de la Lumière. Le Zohar est la protection, c’est notre bouée de sauvetage.

Le Zohar dans n’importe quelle langue

Dr. Michael LaitmanUne question que j’ai reçue: Avez-vous des recommandations pour renforcer les effets de la lecture du texte du Zohar tout en écoutant la traduction simultanée pendant la leçon quotidienne Kabbale? 

Ma réponse: Les gens qui se rassemblent autour du lecteur du texte en hébreu s’unissent même s’ils ne maîtrisent aucune autre langue que leur langue maternelle; ils se rendent compte combien les paroles du Zohar les influencent, les corrigent et les remplissent.

Nous restons dans un système qui est appelé « Le Zohar». Le Zohar n’est pas seulement un livre. Chacun de ses mots « presse » quelques boutons et déclenche le déplacement de ses éléments. C’est ainsi que nous le lançons. Nous n’avons aucune idée de ce que ce système est réellement. Même si nous connaissions la traduction correcte, claire et précise de chaque mot, nous ne saurions rien. Nous ne savons pas ce que nous activons en appuyant sur les boutons.

Par conséquent, une traduction précise et belle dans toutes les langues n’aide pas beaucoup. Pour une personne qui parle l’hébreu et pour qui elle est sa langue maternelle, cela devient encore plus compliqué. Ils écoutent les mots familiers, mais ne savent pas ce qu’ils veulent dire.

Si vous entendez une traduction de mes mots courants, vous entendrez des sons abstraits, et pourtant vous vous efforcerez d’atteindre la spiritualité qui est cachée derrière mes mots. Ceux qui entendent ces sons et dans le même temps comprennent ce que je dis se sentent comme si ils étaient déjà satisfaits. C’est comme si leur désir d’être heureux avait été rempli et qu’ils avaient reçu quelque chose. Pour eux, il est beaucoup plus difficile de pénétrer plus profondément le sens intérieur des mots. Ils réfléchissent à la signification «terrestre» de mots dans Le Zohar comme «bannières», «peuple», «animaux» et «couleurs». Ils écoutent le texte et dessinent des images dans leur imagination.

Mais pas vous. Vous entendez une langue étrangère sans rien comprendre. C’est pourquoi vous pouvez lier tout ce que vous souhaitez aux mots que vous entendez. Vous pouvez être sûr que nous parlons de l’âme, des conditions spirituelles dans lesquelles elle se remplit de la Lumière, et sur la révélation du monde spirituel. Imaginez! C’est le meilleur!

Une fois que vous avez appris l’hébreu, cela devient plus difficile pour vous. Il y a un avantage en ne sachant pas la langue. Le mélange des langues se produisit spécifiquement pour nous aider à nous connecter les uns aux autres. Cette « perversité » déclenche la connexion entre nous. En fait, ce n’est pas une perversité, mais plutôt une révélation de la réparation qui aide à établir une union entre nous.

Il nous semble que le mélange des langues s’est passé pour le bien de la séparation. Ce n’est pas vrai. Elle s’est produite intentionnellement pour rendre notre connexion possible au niveau spirituel plutôt qu’au niveau de la «langue commune de tous les jours ». Il est intéressant de mettre la confusion dans nos relations mondaines au point d’être incapables de communiquer les uns avec les autres si, à la suite de cette confusion, nous désirons atteindre une «connexion cœur à cœur « 

Le paradis et l’enfer sont des « cadres » dont nous faisons l’expérience à l’intérieur de nous

Laitman_028_08Zohar, chapitre « VaYera » -etle Seigneur apparut): point 258) Le Din qu’exécuta le Saint béni soit-Il dans le déluge et le Din de Sodome, tous deux étaient des Dinim de l’enfer, car les méchants qui sont en enfer sont jugés par l’eau et par le feu.

 259) Sodome a été jugée par le jugement de l’enfer, comme il est écrit : « Et le Seigneur fit pleuvoir sur Sodome et Gomorrhe du souffre et du feu du Seigneur du ciel ». L’une est jugée par l’eau et l’autre est jugée par le feu, et toutes deux sont jugées en enfer. Les méchants qui sont en enfer sont jugés dans ces deux discernements, car il y a l’enfer de la neige qui est l’eau et il y a l’enfer du feu.

Nous devons comprendre que nous faisons tous les discernements en nous, tandis que la réalité elle-même ne change pas. Je suis dans le monde de l’Infini, même maintenant, et rien ne changera jamais dans la réalité existante. La seule chose qui change est ma propre perception, la sensation, la sensibilité, la compréhension et l’évaluation. Ces changements sont ce que je ressens.

Il est écrit: «Chaque personne juge à partir du degré de sa propre faiblesse. » En d’autres termes, je peins une image en moi, selon mon évaluation du Monde de l’Infini. C’est pourquoi le ciel et l’enfer, le bien et le mal, et le jugement par le feu et l’eau sont les différents niveaux de mon attitude à une image statique et immuable. Il est écrit: «Moi HaVaYaH Je n’ai pas changé ».

Nous dépeignons notre propre réalité en nous-mêmes avec notre attitude face à un état constant. Tout dépend de nos qualités, la perception et l’évaluation du Monde de l’Infini, du Créateur, de la Lumière, du don absolu.
Le paradis, l’enfer, et différentes sortes de jugement sont tous les États qui je révèle en moi. Rien ne change à l’extérieur. Tout est déterminé par le changement qui a lieu dans ma conscience ou ma vision. En d’autres termes, tout dépend de moi et de mes valeurs profondes, de mes qualités et des fondements.

Il s’ensuit que tout dépend de l’éducation et d’une société qui va m’aider à changer mes fondements. Voilà comment je peux développer une attitude plus juste de la réalité immuable. Plus vite je serai en mesure de changer mes qualités intérieures, plus vite je vais aller d’un « cadre » à l’autre