Le sculpteur de sa propre âme

Dr. Michael LaitmanNotre attitude envers l’objectif ultime, l’état souhaité, est influencée par deux facteurs. Le premier est un sentiment de la grandeur et de l’importance du Créateur, la propriété du don sans réserve. Le second est la grandeur et l’importance de la créature qui est capable d’atteindre cette propriété. De ces deux facteurs, les perturbations viennent, que nous ressentons sur la voie de la réalisation de l’objectif.

Parfois, mon désir égoïste dit: «Qui est ce Créateur que je devrais écouter»,  en me montrant qu’il n’y a aucune valeur dans ce but, la propriété du don sans réserve. Ainsi, il m’aide à prendre pied sur le chemin parce que je serai en mesure d’exiger la Lumière pour m’aider et m’influencer. Après tout, tout le développement à la mesure humaine survient à cause de notre demande faite  à la Lumière de nous affecter.

Ainsi, nous construisons notre propre forme spirituelle. En effet, toutes les formes antérieures: l’inanimé, le végétal, et l’animé n’appartiennent pas à l’homme spirituel. Ces forces appelées anges, esprits,  et démons sont conçus pour nous aider. Comme dans le monde physique qui nous entoure, il y a des forces de la nature qui assurent notre existence. De même, dans le monde spirituel, il y a des forces qui contribuent à l’existence de notre âme.

La première perturbation est dirigée contre la grandeur du Créateur, contre son attribut de don sans réserve, et la seconde est dirigée contre ma  forme du don sans réserve. Parfois, il me semble que le Créateur n’est pas important, mais d’autres fois, il me semble que je ne le suis pas.

Minimiser le Créateur est la tâche de Pharaon qui le dépeint comme étant sans valeur pour nous et crie: «Je me gouverne moi-même! Pourquoi devrais-je l’écouter? »Ainsi, Pharaon diminue la grandeur du but, la grandeur de l’adhésion aux yeux de l’homme.

Il y a du travail contre les autres perturbations où il me semble que le Créateur est grand et important, mais que je ne peux rien faire. Le Créateur est le juste, et je suis un pécheur. A cette époque, Pharaon quitte la scène, et sa place est prise par d’autres dirigeants vivant hors d’Egypte qui vont à la guerre contre l’homme.

Il y a aussi les forces supérieures, les anges, dans les mains du Créateur, comme Pharaon. Toutefois, ils parlent de la grandeur de l’objectif et dans le même temps, de la faiblesse de la personne. Ils sont comme les éclaireurs qui ont été envoyés pour vérifier la terre d’Israël et reviennent en disant que l’objectif est grand, la terre est belle, et que des fruits incroyables y poussent, mais qui êtes-vous pour les conquérir? Reprenez  vos sens, ce n’est pas pour vous!

Une personne commence à se ronger parce que ces forces lui montrent combien il est faible et insignifiant, et combien de crimes il a commis. Puis, soit il s’enfonce dans son passé et commence à creuser en lui, ou bien  il demeure dans le présent et perd toute sa force, incapable de bouger un doigt. Il ne peut pas se forcer à venir au groupe et participer d’aucune façon. C’est ainsi que travaillent ces perturbations.

Nous devons comprendre que ces limitations modèlent hors de nous la forme humaine, un donneur. C’est comme une statue, où un maître prend un morceau de marbre et en sculpte une sculpture, et toutes les autres coupures inutiles de cette pièce  sont jetées jusqu’à ce que  la forme souhaitée reste.

De même, nous devrions regarder des deux côtés. D’un côté, nous devrions examiner la forme complète, et de l’autre, nous devons apprendre ce qui manque. Parfois, nous devons travailler avec la Lumière intérieure et à d’autres moments, avec la Lumière  environnante, ou avec les désirs intérieurs et extérieurs. Ainsi, une personne «sculpte» elle-même, sa forme, qui est semblable au Créateur. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 16/11/2011, Ecrits du  Rabash

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