Daily Archives: 15 septembre 2012

Attiser une étincelle en une flamme

Dr. Michael LaitmanNotre travail consiste à atteindre un désir parfait. Le premier désir est donné à une personne d’en haut, du Créateur, comme il est écrit : «Je suis le premier. » C’est l’étincelle appelée «le point dans le cœur», l’aspiration à quelque chose de supérieur, un désir brûlant ou une attraction. En vertu d’un certain événement fortuit en apparence, une personne reçoit son premier désir de spiritualité et commence à avancer.

Alors, tout son travail consiste à demander que ce désir augmente légèrement : par un quatrième, puis par un troisième, et donc, en progressant de plus en plus. La personne discerne ce qu’on appelle le progrès avec une clarté croissante jusqu’à ce qu’elle comprenne qu’il s’agit de l’aspiration au désir de donner, d’une sortie de soi-même vers son prochain, d’une auto-annulation.

C’est ainsi qu’elle demande sans cesse, pour l’instant de manière complètement égoïste, sans comprendre exactement ce qu’il faut demander. Puis elle commence à mieux le comprendre, mais se le cache, jusqu’à ce que finalement, elle accepte et soit prête à céder un peu, à s’incliner et à s’unir avec d’autres, à sortir d’elle-même et à commencer à vivre en eux.

Elle a déjà une légère meilleure compréhension de la requête correcte, qui doit venir du plus profond du cœur, afin de s’élever au-dessus soi-même et de tout abandonner, de s’attacher au Supérieur et d’être à l’intérieur de Lui, comme un embryon dans les eaux de sa mère. Voilà comment elle se ressent elle-même au sein du groupe, de l’humanité tout entière, du Créateur. Il s’agit d’un processus constant, « Partant de l’amour pour les créatures à l’amour du Créateur, » jusqu’à ce qu’une personne se dirige correctement et atteigne la prière correcte.

Les cieux ne répondent pas à un quart, un tiers ou une partie de prière, mais seulement à une prière complète. Cependant, une personne est constamment aidée à progresser vers cette prière parfaite, et lorsqu’elle atteint vraiment une pleine demande, un cri, elle reçoit alors réponse à sa prière. Et c’est ce qu’on appelle : «Je suis le dernier. » Le Créateur commence et termine tout. En fin de compte, à travers de nombreuses actions, une personne obtient réponse à sa prière.

De la préparation au cours quotidien de la Kabbale 12/09/12

Les limites de l’intégration égoïste

Dr. Michael LaitmanL’homme est une créature sociale, ce qui signifie qu’il dépend de tout le monde et que tout le monde dépend de lui, mais cela se révèle peu à peu.

Toute l’histoire humaine est l’essence de la révélation sociale de l’homme. Quand il descendit de l’arbre, il vécut dans une société familiale ou tribale, puis progressivement il étendit ses frontières sociales. D’un côté, l’ego qui le sépare des autres se développa en lui, et ainsi il devint propriétaire – il acquit une maison à lui, son propre champ, ses propres chameaux, chevaux, moutons, serviteurs … – d’un autre côté, il devint plus dépendant des autres – l’un devint forgeron, un autre cordonnier, un troisième devint tailleur, un autre encore fermier, et ils étaient tous dépendants les uns des autres au niveau humain de l’échange de biens et de services. Ceci en dépit du fait qu’une personne n’a en réalité envie de ne rien donner, mais ne veut que prendre.

Ainsi, les roues du mécanisme mondial commencèrent à tourner car il n’y avait pas d’autre choix, alors que personne ne voulait coordonner ses actions avec celles des autres. La société se développa tout au long de l’histoire selon deux axes : une dépendance mutuelle croissante et une répulsion égoïste croissante. Les gens se sont enfermés à l’intérieur des murs de la ville et des frontières politiques, jusqu’à ce que ce processus irréversible atteigne une impasse, étant donné notre gros ego et notre dépendance mutuelle. C’est ce qui nous est révélé aujourd’hui à la fin de ces deux tendances, qui débutèrent dans le passé et qui façonnèrent l’humanité.

Aujourd’hui, nous n’avons pas le choix : Nous sommes totalement dépendants les uns des autres et nous nous haïssons totalement, bien que cet aspect n’ait pas encore été pleinement révélé, et qu’il reste encore à découvrir. Dans l’ensemble, ceci se révèle par la Lumière supérieure qui ramène vers le bien, lorsque nous tentons de nous connecter, de sorte que nous nous élevions vers Elle.

Supposons que nous voulions nous connecter mondialement, quel serait le bénéfice d’une telle action ? En voyant les premiers avantages de la connexion, nous verrions aussi que nous en sommes très loin, absorbés dans le mal. C’est parce que le bien et le mal se mesurent en contraste l’un avec l’autre. Ainsi, peu à peu, en aspirant au bien, à l’unité, nous redécouvrons un nouveau mal, appelé la «guerre de Gog et Magog » – Armageddon…

Dans l’ensemble, notre mécanisme collectif général est aussi opérationnel maintenant, si l’on regarde celui-ci d’un autre niveau de clarification. Les roues tournent et les parties fonctionnent. La question est de savoir si vous êtes d’accord avec les actions de ce mécanisme quand elles se révèlent à vous. C’est ainsi que nous devrions examiner la situation, à partir d’un niveau plus mature.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 10/09/12, «La paix dans le monde »

La lumière fonctionne sans prendre de congès

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment peut-on jauger dans quelle mesure la Lumière qui corrige nous influence?

Réponse : À l’heure actuelle, il est impossible de mesurer avec précision l’influence de la Lumière, car une personne ne possède pas encore les outils pour la mesurer. Le problème n’est pas avec la Lumière ou avec le niveau supérieur mais avec la personne elle-même.

On peut dire qu’une personne est influencée par la Lumière qui corrige dans la mesure où elle aspire à la Lumière. Mais une personne ne peut pas mesurer son aspiration, bien que ce soit son propre désir, ses efforts, sa tension. La raison en est qu’elle est constamment dans un état de montées et de descentes et ne peut pas compter ces moments et ses efforts, ni ceux qu’elle fait consciemment ou inconsciemment.

En fait, tout cela s’accumule. Il s’agit d’un processus accumulatif, comme on dit «beaucoup de petites pièces font un grande somme», et quand finalement la somme est assez importante la personne estime qu’une autre partie de la Lumière qui corrige arrive.

La vérité est que la lumière ne cesse de nous influencer, mais nous ne ressentons cette influence qu’après une certaine partie ait rempli et atteint notre niveau de sensibilité. Ainsi, il nous semble que la lumière vient par portions, alors qu’en fait, elle nous influence constamment.

La lumière nous influence, même lorsque nous n’y pensons pas et se développe naturellement. Les Reshimot (gènes d’information) apparaissent un par un, et la Lumière les influence. Sinon, ils ne seraient pas réalisés, et nous ne nous développerions pas. Vous devenez plus sage à travers les coups de la vie, vous comprenez plus, et vous vous rapprochez de don, ce qui signifie que les Reshimot sortent sans cesse, et que la Lumière environnante agit sur eux.

Mais la Lumière qui corrige est la Lumière à laquelle vous aspirez, et vous effectuez des actions spéciales afin qu’elle vous influence, qu’elle accélère l’émergence naturelle des Reshimot et l’influence de la Lumière. Bien que ce soit la même action, la différence est que vous l’invoquiez et la demandiez et qu’elle ne vient pas d’elle-même.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 10/09/12, Écrits du Rabash

Le don sans réserve n’a pas de limite

Dr. Michael LaitmanLe corps spirituel ne retient que la Lumière qui descend vers lui à partir de la tête du Partsouf. Toutes sortes de décisions et de dispositions relatives aux mesures de la création par rapport au Créateur sont faites dans la tête du Partsouf. Plus tard, tout ce qui a été préréglée dans la tête est mise en oeuvre à travers le corps.

Il n’y a rien dans le corps qui n’existe pas dans la tête, il est essentiel de mettre en œuvre pratiquement dans tout le corps ce qui est dans la tête, ce qui signifie recevoir pour l’amour du don sans réserve avec l’intention de contenter le Créateur.

En conséquence, tous les éléments d’une action spirituelle sont révélés (le TANTA complet), mais la création se rend compte que le travail qu’il vient d’accomplir était «fragmentaire» (partielle) par la nature et qu’il n’a pas atteint le même niveau de bienveillance envers le Créateur que le Créateur lui transmet.

Ainsi, la création ne peut pas continuer à agir comme avant, elle ne peut être satisfaite de ses actions, car il n’existe pas une telle chose comme les relations incomplètes dans la spiritualité, les relations spirituelles sont parfaites. Si une personne fait face à des limites et comprend qu’elle est incapable de les surmonter, elle doit s’arrêter. Même si elle s’arrête, elle doit toujours ressentir au moins en partie l’amour de son Maître, même si cela n’est pas suffisant par rapport à la bienveillance illimitée du Créateur et Son désir de contenter la création.

Les Partsoufim dans lesquels on reçoit la Lumière du Créateur prouvent seulement que si la création manque  même d’un gramme avant qu’elle n’atteigne la correction finale, cela revient à ne rien faire du tout, car on limite toujours son don sans réserve le rendant incomplet! C’est la chose la plus importante à comprendre!

Ce n’est pas grave que l’on a déjà réalisé 99% des travaux. Elle a encore restreint les frontières de l’amour, tandis que le Créateur se lie toujours à nous avec un amour infini, la différence ici est qualitative et cruciale. Donc, jusqu’à ce que nous arrivions à la fin de la correction, nous ne devrions pas perdre même une seule étape que nous avons déjà passée, notre devoir est de rechercher constamment quoi d’autre à ajouter.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale 03/09/12 L’étude des dix Sefirot

Une longueur d’avance sur le monde

Dr. Michael LaitmanNous sommes entrain de construire notre avenir. Dans la mesure où nous devenons intégrés, nous le révèlerons beaucoup plus vite que quand il deviendra matérialisé en nous de façon mécanique. Nous marchons vers une étape et peut-être vers les étapes à venir de l’histoire du monde.

Notre monde est en mouvement comme une charrette avec un cheval, je veux dire précisément une force animale, qui le tire vers l’avant. Cependant, nous avançons comme une personne qui s’efforce vers l’avant, motivée non pas par le fouet et les éperons, mais par son aspiration, comme un coureur qui fait la course devant une lourde charrette à cheval. C’est parce que la charrette se compose d’individualistes qui ont besoin d’être obligés de comprendre leur point commun, l’intégralité et la globalité, alors que nous nous réunissons dans cette intégralité à l’avance.

Ainsi, nous sommes représentés non pas par une énorme charrette  avec des milliards de gens assis dedans, mais par l’image du cavalier serein, qui, avec le cheval (avec son penchant animal) se déplace délibérément vers le but, car le cheval et le cavalier comprennent le but. Il s’agit d’un progrès vitesse complètement différent. Aujourd’hui, nous construisons notre avenir dans la pratique.

D’une discussion sur l’éducation intégrale 02/03/12

Tout est mélangé avec les désirs de l’humanité

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, le « Shofar du Messie»: Et la diffusion de la sagesse dans les masses est appelé un « Shofar ». Comme le Shofar, dont le son se déplace sur une grande distance, l’écho de la sagesse se répandra partout dans le monde, de sorte que même les nations vont entendre et reconnaître que la sagesse Divine est en Israël.

Le but de la création est de corriger les récipients de réception. Selon les sources, le Créateur a offert les récipients et les Massakhim (écrans) à toute personne de AHP qui voulait les Lumières de la correction, mais personne ne les a acceptées.

Cela signifie que la Lumière ne peut pas influer un récipient, si le récipient n’est pas compatible avec elle, s’il n’y a pas de désir de don sans réserve dans le récipient. Il ne peut pas y avoir un désir de donner sans réserve dans les désirs de recevoir puisque la nature de ces récipients  est à l’opposé du don sans réserve pour commencer.

Alors, comment le désir de recevoir acquiert-il  au moins un certain sentiment envers le don sans réserve? Telle est la question.

Pour ce faire, nous utilisons une partie spéciale appelée GE. Ses représentants sont parmi les récipients de réception, même s’ils  sont différents, et donc même dans notre monde, ils semblent très étranges. Ils sont appelés la nation d’Israël, qui ne fait pas partie de ce monde parce que ses racines sont dans la phase de la racine et dans les première et deuxième phases. Au départ, c’est l’attribut du don sans réserve, même si elles sont sous une forme corrompue dans ce monde.

Ces récipients peuvent se corriger eux-mêmes dans le but de donner sans réserve, mais à un niveau très bas. En fait, que peuvent-ils donner sans réserve? Quand ils ont quitté l’ancienne Babylone, ils étaient dans la forme pure de GE: un «point dans le cœur» et rien de plus.

Ils descendirent en Égypte afin de recevoir une forme plus corrigée par la suite, ce qui est adapté à leur rôle. Ils ont quitté Babel comme une seule famille, et ils ont quitté l’Egypte en tant que nation, la nation d’Israël. Puis, ils ont atteint leur correction, les niveaux du Temple, ou la «nation d’Israël enTerre d’Israël. »

Cependant, tout cela n’était qu’une préparation en vue de se rapprocher en quelque sorte de AHP. Par conséquent, après s’être corrigée, les récipients d’Israël ont dû prendre soin de AHP. Pour ce faire, ils ont volé en éclats et se sont détériorées.

Cela a eu lieu alors que les Grecs et les Romains les ont envahis et ont transmis leurs désirs à Israël, ce qui les a ruinés. Dans l’ensemble, les fils d’Israël sont  tombés vers le bas vers AHP, qui est appelé la brisure ou la «destruction du Temple ».

En conséquence, GE et AHP ont été complètement mélangés. Cette incorporation mutuelle devait durer 2000 ans, jusqu’à ce que tous les  récipients du don sans réserve et les récipients de réception soient mélangés. Nous savons tous que la phase de 2.000 ans est juste un terme, car le temps réel a été de 1500 ans.

Everything Is Mixed With The Desires Of Humanity

Plus tard, quand l’incorporation mutuelle a pris fin, à partir de l’époque du ARI, le temps de correction a commencé, le renouveau. Par conséquent, le ARI est appelé « le Messie, fils de Joseph ». La chose principale à cette époque était la diffusion de la sagesse de la Kabbale par les Hassidim et différentes actions à travers des montées et des descentes. Finalement, aujourd’hui, la sagesse de la Kabbale est révélée, et nous poursuivons ce processus en soufflant le « Le Shofar du Messie ».

A qui la sagesse de la Kabbale devrait-elle être révélée? Est-ce aux parties de GE ? Cependant, ils sont tous totalement mélangés avec AHP. Alors, qui va accepter cette sagesse: des parties séparées ou bien tous sans exception, et est-ce immédiatement  ou dans un certain ordre?

Le Baal HaSoulam répond à cela. La sagesse de la Kabbale devrait se répandre parmi tous sans exception. La même quantité de particules qui a pénétré le cœur d’une personne au cours de ces 2.000 ans, c’est aussi la quantité de Lumière qui s’est allumée en lui.

De la 4 ème partie du cours quotidien de Kabbale 09/09/12 , «Le Shofar du Messie ».