Daily Archives: 27 septembre 2012

Le passage d’une attaque à une guerre quotidienne

Dr. Michael LaitmanIl est très important de participer à des congrès et à des réunions que nous tenons puisque cette attaque fait vraiment progresser une personne et lui permet de se rapprocher et de se connecter aux autres.

Il y a des gens qui trouvent même très difficile de s’asseoir parmi d’autres et qui comptent les heures jusqu’à ce que tout cela soit enfin terminé, et ils pourront rentrer chez eux. Mais il est important de sentir de telles situations profondément, car c’est un très bon moyen d’apprendre. Nous devrions essayer de ne pas rester coincé dans cet état trop longtemps et aller de l’avant aussi rapidement que possible. Tout est déterminé en fonction de la manière dont vous vous soumettez à l’environnement.

Nous ne devons pas penser que nous avançons seulement au cours de ces attaques, quand nous sommes sous l’influence de l’environnement puissant, nous soumettant devant lui, puisque nous n’avons pas le choix. Il est possible d’avancer encore plus rapidement au cours de la leçon quotidienne habituelle. Dans chaque leçon une Lumière très forte nous est révélée, encore plus forte que lors de la convention.

Le fait est que pendant la leçon nous ne pouvons pas maintenir la même acuité des sens et de dévotion à une même intensité. Pendant les congrès, des actions spéciales, les conditions particulières, et le sentiment de l’attaque nous influencent. Au cours de la leçon quotidienne, il s’agit d’une guerre continue.

Nous devons accumuler de la puissance lors de la convention, le pouvoir que nous avons atteint au cours de l’attaque, mais plus tard nous devons le combler jour après jour et comprendre que ce sont les vraies conditions de la guerre. Pendant la leçon, nous sommes dans une guerre quotidienne jusqu’à ce que nous atteignions enfin la vraie prière.

Je dois constamment m’examiner et garder les trois conditions de la prière. Il n’y a rien d’autre qu’une prière, une demande, qui inclut ce qu’est le sentiment de la grandeur du Créateur, une auto-vérification du fait que j’ai fait tout mon possible, et savoir si je suis vraiment consacré à l’objectif de toute mon âme et si j’y accorde plus de valeur que la vie elle-même. Afin de réaliser cela, je dois en permanence m’auto-examiner car tout ce qui est connecté est l’essence de mon attitude envers le supérieur, le niveau supérieur, le système unifié.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 23/09/12, Shamati n°209

Vers le haut sur le ballon de la garantie mutuelle

Dr. Michael LaitmanNous ne sommes pas encore en mesure de nous fournir mutuellement la force constante de la garantie mutuelle, et parfois nous entrons dans cette condition, puis la quittons. Cependant, nous devons essayer de minimiser l’état de sortie, ces moments où nous sommes préoccupés par nos propores besoins et où nous nous noyons dans nos désirs de jouir. Essayez de sortir de cet état rapidement, et trouvez un soutien qui vous aidera à surmonter vos prores inquiétudes.

Se soucier de soi semble tout à fait juste et justifié pour nous. Nous avons le sentiment d’insécurité, incertain, et pas sûr de recevoir nos besoins. Cependant, au-dessus de ce sentiment, il devrait y avoir la force de la confiance appelée la force de la foi, la force du don.

Peut-être, une personne va se retrouver dans des situations très dangereuses, effrayantes. Elles ne doivent pas être passées sous silence. Au lieu de cela, il faut demander la force de les couvrir au-dessus de lui-même, le groupe et le Créateur pour qu’il y ait un vide qui doit être comblé avec les nécessités et les choses au-delà de la nécessité, et une personne construit cette couverture, l’écran, au-dessus de ce sentiment de manque et de vide.
Il faut essayer de le faire le plus rapidement possible dans ces situations, dans ces moments de la vie où la force de la garantie mutuelle, la protection, disparaît. Nous pouvons montrer notre attachement à l’objectif dans ces moments-là.

Nous ne  sommes pas responsables pour les moments de descente, et vous ne devriez pas regretter d’être tombé, d’avoir perdu la confiance et la foi en la garantie mutuelle et l’entraide. Le Créateur crée de nouveaux espaces vides en nous, car aucun moment unique n’est comme un autre.

Il faut remercier, désormais, au-dessus de vos sentiments d’insécurité, vous pouvez construire une connexion encore plus grande et demander de renforcer ces concepts afin qu’ils deviennent forts, des écrans protecteurs pour nous. La dernière correction est de remplir tous les moments de descente, tous les vides qui s’ouvrent en raison de la plus grande révélation de l’égoïsme, avec la force de la garantie mutuelle et la confiance provenant de l’état originel, d’adhésion

De la 1ère partie du cours quotidien Kabbale 24/09/12, Écrits du Baal HaSoulam

Nous devrions grandir afin d’atteindre le remède

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, «Introduction au livre, Panim Meirot ouMasbirot », Article 4: C’est ce qui nous a soutenu jusqu’à présent, pour maintenir les armées et le mur autour de la sagesse de la vérité, de sorte qu’aucun inconnu ni étranger ne puisse entrer les briser ….

La sagesse de la Kabbale a été cachée parce que toutes les nations devaient se développer. Le monde entier doit avancer jusqu’à ce qu’il soit totalement déçu par l’égo.

Puis, quand ils se sentiront impuissants et qu’ils ne pourront pas continuer, les gens vont voir que la forme actuelle de la vie sur terre a pris fin. Il s’agit de la destruction sociale et écologique, et de la destruction intérieure d’une personne.

Ainsi, la sagesse de la Kabbale doit être cachée afin de permettre à l’ego de développer et de ne pas arrêter ce processus au milieu. C’est parce qu’elle parle de surmonter l’ego, mais si ce n’est pas encore mûr, il n’y a rien à surmonter. Ainsi, nous devons attendre jusqu’à ce que l’égo atteigne son plein développement. Les kabbalistes ont déterminé que la phase finale a commencé il y a 500 ans à l’époque du Ari, mais le dernier alignement était nécessaire pour que, de nos jours, tout devienne tout à fait clair.

Aujourd’hui, le monde entier commence à reconnaître le fait qu’il n’y a nulle part pour se développer et progresser, et qu’aucun des procédés connus ne peut nous aider à nous développer dans le droit chemin. Ainsi, la sagesse de la Kabbale, qui, jusqu’à présent, a été à juste titre cachée, est révélée au monde.

Question : À qui est-elle réellement révélée?

Réponse: Elle est progressivement révélée à tous. Si nous prenons les Européens et les Américains, par exemple, s’ils voient qu’ils ont atteint une impasse et n’ont aucun moyen de corriger la crise sociale et la crise dans l’industrie, le commerce, l’éducation, et dans tout autre domaine, alors grâce à notre diffusion interne et externe, ils vont enfin être en mesure de comprendre qu’il y a une méthode qui peut les aider à surmonter l’ego qui les détruit et les consomme violemment comme une tumeur cancéreuse. Cette méthode leur permettra de faire face pour commencer à vivre la belle vie à nouveau.

Tout d’abord, les cellules de l’organisme humain en général ont grandi séparément, chacun selon sa propre forme, comme des bourgeons qui poussent de la terre. C’était un processus naturel, et la sagesse de la Kabbale attendait patiemment dans la dissimulation qu’ils se développent pleinement.

Enfin, ils ont grandi et ont commencé à se connecter égoïstement, et cette liaison égoïste très bientôt les conduira à la mort, car ils sont tous connectés, mais «tirent la couverture» dans leur propre direction. C’est la nature du cancer. En conséquence, l’état terminal est révélé, mais, avec lui, la sagesse de la Kabbale est également immédiatement révélée afin de permettre sa guérison.

Le remède ne peut être révélé à moins que le patient ne découvre à quel point son état est critique. Il doit y avoir ici «une connaissance du mal » et un « libre arbitre » c’est-à-dire l’opportunité de prendre le remède ou de l’ignorer. Nous, pour notre part, devons travailler, et l’humanité doit ressentir qu’elle est malade. C’est le processus.

De la 4 ème partie du cours quotidien de Kabbale 19/09/12 ,«Introduction au livre, Panim Meirot ouMasbirot »

Les trois conditions d’une prière

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, Shamati, article 209: «Trois conditions à une prière »: Il y a trois conditions à la prière:

1. Croire qu’Il peut nous sauver, bien que nous ayons les pires conditions de tous nos contemporains, encore,  » La main du Seigneur n’est-elle pas assez généreuse pour nous sauver ? Si oui, alors «le Seigneur ne peut pas sauver Ses récipients. »

2. Nous n’avons plus aucun conseil, nous avons déjà fait tout ce que nous pouvions, mais avons trouvé aucun remède à notre sort.

3. S’Il ne nous aidait pas, nous serions mieux morts que vivants.

Ces trois conditions résument de nombreuses autres conditions, qu’une personne doit réunir en elle afin de parvenir à une véritable prière, un cri. Le cri est le désir dans le cœur. Il naît au moment où nous atteignons un désir adapté à la révélation du monde spirituel, la révélation de l’attribut du don, au moment où nous sommes prêts pour cela, bien que nous soyons sous le Makhsom (barrière), c’est-à-dire bien que nous nous attendions toujours à obtenir quelque chose de cette découverte.

Ce n’est pas encore une demande pure et elle ne peut pas l’être car il y a une brisure entre les niveaux.

Nous prions toujours Lo Lishma (pas en Son nom), pour nous-mêmes, et de là, nous atteignons Lishma (en Son nom), l’attribut du don. On dit : «J’ai travaillé et j’ai trouvé. » Mais tout de même, notre désir doit être adapté au niveau que nous sommes sur le point d’atteindre. Il est impossible de s’élever sans réunir les trois conditions.

Supposons que j’aie réunis deux conditions et que j’aie fait tout ce que je pouvais, mais qu’il n’y ait pas de salut. Comment puis-je déterminer que j’ai fait tout ce que je pouvais ? Même si soudainement je pensais qu’il en était ainsi, ce ne serait que pour un bref instant, et l’instant d’après je commencerais déjà à chercher quelque chose d’autre que je puisse faire. Après tout, comment puis-je être certain que j’ai tout essayé ?

Donc, il y a la troisième condition « mieux mort que vivant. » Une personne doit atteindre un désespoir absolu et ne peut plus continuer comme ça. Ainsi, la troisième condition semble augmenter la deuxième condition en amenant une personne à un tel niveau extrême qu’elle ne peut pas attendre plus longtemps de vérifier et voir ce qu’elle peut faire, mais ne peut que prier.

Si je n’obtiens pas ce que je veux alors je suis mieux mort que vivant. Ensuite, la deuxième condition m’aide, car nous agissons dans deux systèmes : l’esprit et le cœur. Donc, je peux toujours dire dans l’esprit que je n’ai pas fait assez dans le cœur. Emotionnellement, je peux toujours dire que je n’ai pas atteint dans l’esprit l’examen et la clarification nécessaire de mes sentiments.

Donc finalement, toutes les conditions se résument à ces trois conditions, qui se résument en une seule : une prière, élever MAN.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 23/09/12, Shamati n°209

Utiliser l’environnement comme source de la Force Supérieure

Dr. Michael LaitmanTrois conditions de la prière sont les conditions qui nous permettent de nous unir avec le degré suivant : le GE de l’inférieur avec le AHP du supérieur. Elles montrent qu’il faut être loyal envers l’âme et être déçus de nos propres forces, elles montrent notre dévouement au Supérieur, la foi en la grandeur du degré supérieur, et le sentiment qu’il est inutile de s’annuler.

Il s’agit de la foi en la grandeur du Supérieur, qui dépend entièrement de l’influence de l’environnement. Une personne n’est pas en mesure d’y parvenir toute seule. La nécessité du Supérieur ne dépend que de l’environnement, car une personne n’est pas en mesure de développer un désir de donner d’elle-même. Il s’agit d’un objectif abstrait qui contredit la nature-même de la personne, et c’est pourquoi ce désir de donner ne peut venir que de l’environnement qui l’influence.

Seul l’environnement peut me donner la force qui me permettra de m’élever au-dessus de mon corps et de décider que la mort est préférable à une vie sans le désir de donner sans réserve, sans sensation spirituelle, de sorte que je sois d’accord de donner plutôt que de recevoir, que je ne souhaite désormais plus vivre dans mon égoïsme. La capacité de mener à bien ces trois conditions dépend de la fidélité d’une personne à son environnement, de la capacité de l’environnement à la convaincre de ces valeurs.

Une personne est incapable de développer cette attitude par elle-même, et, même si elle comprend mentalement et logiquement que les livres montrent que telles sont les conditions du monde spirituel, elle sera toujours incapable de se rapprocher de celles-ci. L’environnement a reçu le pouvoir de nous influencer pour nous aider à atteindre le système parfait (l’attribut du don), à sortir de nous-mêmes et à nous connecter avec d’autres âmes brisées.

Il est un fait avéré qu’en se plongeant dans de mauvaises fréquentations, un enfant qui autrefois était bon et bien élevé devient en peu de temps un criminel, et devient même le pire de tous, car il utilise l’éducation reçue pour faire le pire. A l’inverse, un environnement de qualité peut corriger un ancien délinquant, bien que cela soit plus difficile.

La particularité d’un environnement, qui tend vers un but spirituel et vers la connexion, est que la Lumière provenant d’un degré plus élevé l’aide à atteindre ce but. Elle exécute la véritable action de nous élever à partir du niveau où nous existons maintenant.

Nous voulons nous connecter afin de devenir comme le degré le plus élevé, et c’est pourquoi nous attirons la Lumière qui corrige. De la même manière qu’un degré plus élevé représente une grande connexion entre nous, si nous voulons nous connecter dans le but de faire plaisir au Créateur, si nous souhaitons matérialiser Son désir de Se révéler aux créatures, notre connexion reçoit un pouvoir contre nature du plus haut degré.

Cette force dépend de l’effort que nous faisons de nous connecter malgré le fait que nous sommes incapables d’y parvenir. Dans la vie ordinaire, il est très facile de se connecter pour le bien d’un but égoïste. Il existe une unité et loyauté absolue au cœur d’une mafia criminelle, mais nous ne sommes pas en mesure d’accomplir cela, et, naturellement, nous ne serons pas capables de le faire jusqu’à ce que la Lumière nous corrige.

Cependant, nous attirons la Lumière qui corrige avec juste le simple désir d’y parvenir. Le groupe devient la source de la force supérieure, laquelle a un effet indirect, comme la Lumière environnante. Ce n’est pas encore la Lumière directe d’un degré spirituel, mais, à chaque fois que la Lumière environnante nous influence en réponse à nos tentatives de connexion, elle nous aide à construire notre connexion brique après brique.

De cette façon, grâce à nos efforts communs lorsque nous agissons par le bas et que la lumière agit par en-haut, nous atteignons finalement un premier contact avec le Créateur. Cette Lumière pénètre dans notre récipient, et nous révélons notre premier degré spirituel.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 23/09/12, Shamati n°209