Daily Archives: 29 janvier 2013

Quand est-ce que notre enfance se terminera-t-elle?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si nous ne comprenons pas ce qui est le don, alors comment pouvons-nous travailler sur notre foi en le Créateur et Sa grandeur?

Réponse: Nous travaillons comme des enfants qui jouent avec la foi comme avec un jouet, et avec le don comme un jouet. C’est ce qu’on appelle le temps de la  préparation lorsque nous agissons en imitant et non pas en donnant réellement, c’est comme si nous donnions. Lorsque, par l’étude nous atteignons un tel état, un travail sérieux nous est déjà donné.

On nous donne les pouvoirs d’en haut pour cela, quand il est clair que nous ne les utiliserons pas pour nuire à autrui. Ce n’est qu’alors que nous pouvons donner sans réserve. La force de la réception n’est pas dangereuse, et je ne sors pas de mon chemin à cause de cela. Mais si j’utilise la force du don à tort, je peux faire beaucoup de mal.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 24/1/13 Les écrits du Rabash

Prêt pour le contact avec le monde

Dr. Michael LaitmanQuestion: L’histoire connaît des exemples de l’apparition de nouveaux types de personnes. Par exemple, à l’âge axial apparu un type, qu’on appelle logocentrique qui représentait la religion zoroastrienne ou le christianisme. Ces gens se réunissaient immédiatement en groupes. Quelle est la différence de la technique du groupe dans l’éducation intégrale?

Réponse: Dans l’éducation intégrale les groupes des personnes ne sont pas fermés, ils ne vont pas à l’intérieur, dans une niche.

On ne peut pas changer une personne facilement – seulement sous l’influence de l’environnement. Par conséquent, l’environnement doit être plus ou moins perceptible par elle, et ce n’est pas plus de dix personnes. Nous sommes créés ainsi – dix doigts et pas plus. C’est la première chose.

La deuxième est que je dois absolument trouver un tel contact avec les membres du groupe quand je me dissous en eux, quand tous les dix nous commençons à ressentir un désir commun et une raison commune. Ce  n’est pas possible dans un grand groupe.
C’est pourquoi, en conformité avec la nature, le nombre le plus optimal est dix personnes.

Mais après qu’un organe intégrant de la perception a été créé ainsi en moi, je commence à comprendre ce que cela signifie de sortir de soi-même et ressentir le monde en dehors de soi-même. Je ne ressens pas moi-même, je ressens tout le monde! C’est la psychologie complètement différente et l’interaction entre les gens est différente des précédentes.

Quand j’acquiers cette perception, je suis prêt pour le contact avec le monde entier.
De l’émission « Un monde intégral », 27/11/2012

Une progression spirituelle

congrès, groupeQuestion : Comment pouvons-nous transformer l’intention d’une personne en intention plurielle, en « prière d’un grand nombre » ?

Réponse : Il y a une grande différence. Si je pense au groupe, en essayant de communiquer avec eux afin de transmettre la Lumière qu’ils attendent, on appelle cela une « prière d’un grand nombre », une « prière publique ».

Si chaque individu dans le groupe agit de cette façon, nous formons le lieu de la déficience collective générale où tout le monde, en étant inclus dans tout le monde, constitue déjà une progression spirituelle. Je pense à tout le monde, vous pensez à tout le monde, et ainsi fait tout le groupe. Alors chacun multiplie son intensité par le nombre de personnes pour lesquelles il veut demander un remplissage. Il s’avère que cette prière devient déjà un récipient spirituel. Le récipient spirituel est le résultat de la connexion. Si je prie pour vous et que vous priez pour moi, alors chacun de nous inclut l’autre à l’intérieur de lui. Ensuite, nos désirs qui s’incluent l’un l’autre se connectent et créent un récipient spirituel parmi eux.

une progression spirituelle

Cela signifie que les parties de nos désirs dans lesquels je prie pour vous et que vous priez pour moi se connectent. Leur liaison devient un récipient spirituel. Les parties dans lesquelles chacun est pour soi-même restent en-dessous.

Il s’avère que vous influencez la Lumière seulement par votre inclusion mutuelle les uns avec les autres, où vous incluez l’autre à l’intérieur de vous et qu’il vous inclut en lui. Ainsi, une seule personne ne « fonctionne » pas dans la spiritualité, il doit y en avoir au moins deux, comme il est dit : « Le minimum de plusieurs est deux ». De même, « Soit ensemble soit la mort», ce qui signifie que soit vous avez un ami avec qui vous effectuez une action spirituelle soit vous êtes mort, et n’avez aucune chance d’attirer la Lumière qui ramène vers le bien.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 24/01/13, Le Zohar