Daily Archives: 1 juin 2014

Où allons-nous?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Avons-nous vraiment une chance de corriger l’état du monde ? Après tout , nous voyons que les choses empirent chaque jour.

Réponse: Non, le monde progresse vers une plus grande reconnaissance du mal tous les jours. Les gens comprennent qu’ils avancent sans direction, ne sachant pas où aller, incapables d’influencer le développement du monde ou d’assurer la pérennité du monde, d’assurer la vie.

Nous perdons tous les leviers et il n’y a pas rênes. Il n’existe aucun moyen pour gérer le monde et qui soit en fait une bonne chose. Les gens se sentent comme des petits enfants dont les parents ont été perdus.

Nous commençons peu à peu à comprendre ce que nous avons oublié, qui nous a éloigné , et de qui nous devrions nous rapprocher. Cela fait qu’une personne  sent la nécessité de la force supérieure , pour s’équilibrer avec la nature, avec la réalité. Ce n’est pas une force mystique, mais nous voulons réellement savoir comment ce système est construit, la loi, la formule selon laquelle le monde existe.

Nous devons savoir où nous allons ! Après tout , nous sommes dans un train à grande vitesse dans l’obscurité totale ne sachant pas où il va nous mener …

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 28/05/14 , Écrits du Baal HaSoulam

La clef d’un avenir certain

congrès, groupeQuestion: Comment une personne peut contrôler ses pensées de sorte qu’elle ne péchera pas ?

Réponse: Une personne ne peut pas contrôler ses pensées. Elle ne peut pas se contrôler d’aucune façon. Suis-je mon propre patron ? Où voyons-nous ces choses ? ! une telle chose n’existe pas! Mais je dois invoquer une force positive autour de moi à un tel niveau qu’elle m’influence et me soutien. Ensuite, je serai capable de me contrôler.

Nous stabilisons toujours notre état ​​par des forces extérieures, par l’environnement, la société et le soutien externe, tandis qu’une personne n’a aucun contrôle sur elle. Elle ne sait pas dans quel état elle sera dans l’instant suivant , alors comment peut-elle contrôler quoi que ce soit ?

Une personne peut assurer son avenir que si elle prépare tous les récipients externes , les désirs . Si je me soucie que les autres auront un avenir sûr , j’assure donc mon propre avenir.

Si un homme est un élément d’un système, alors comment peut-il se poser des questions sur ce qui va lui arriver? Il dépend de l’ensemble du système, d’autant plus qu’il est agencé de telle sorte qu’il a le libre choix de renforcer son système environnant et alors il peut assurer son avenir. Il n’aura jamais plus que ce qu’il a préparé dans le système, mais s’il n’a pas assez préparé, il recevra des coups pour qu’il découvre la nécessité de se préparer.

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale 27/05/14 , Le Zohar

Se préoccuper des nécessités vitales

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce que cela signifie de ne demander que pour les nécessités ?

Réponse: Si une personne est préoccupée par le don aux autres, elle n’a pas à se préoccuper de ses besoins, car ils seront toujoursà comblerà un degré suffisant. Mais il y a des situations uniques où une personne doit prendrese regarder afin de clarifier ce qui est essentiel et où se trouve sa satisfaciton. Et elle voit que ce degré de nécessités se trouve dans les désirs de don qui sont dirigés vers le Créateur.

Au niveau de Bina, une personne ne demande pas de nécessité parce que cela est pris en charge de soi même. Elle n’a pas à s’en préoccuper. C’est parce que le niveau de Bina est le don absolu , Hafetz Hessed, un état de Katnout ( petitesse ) du côté des récipients, les états d’ «embryon» et «d’allaitement ».

Mais quand une personne passe par des états de plus en plus élevés et commence à travailler avec les récipients de réception , alors elle doit devenir active et avoir une prière unique pour les besoins de déterminer ce que son travail sera pour le don. C’est est bien qu’elle n’ait pas de besoin pour elle-même. Mais elle détermine qu’elle est une créature , elle existe , et doit exister afin de travailler pour donner et servir le peuple, et par conséquent, elle demande ce qui est essentiel pour elle-même.

Cela signifie que la prière pour les nécessités un effort pour elle. Elle préfèrerait ne pas le faire, mais elle doit le faire dans le cadre de son travail. C’est comme le Cohen ( Grand Prêtre ) qui devait avoir des vêtements spéciaux , même s’il n’en a pas besoin. Mais afin de servir le peuple, il devait avoir vêtements sacerdotaux cérémoniaux faits sur mesure pour lui .

Cela signifie que la demande pour le nécessaire exige également un effort de la personne et n’est pas ressentie comme nécessaire. Mais cela fait partie de son travail , et elle demande ceci en surmontant sa répugnance.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 27/05/14 , Shamati # 35  » En ce qui concerne la vitalité de Kedousha « 

La vie qui s’écoule à la vitesse d’un âne

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi dans le monde moderne le temps passe si vite ? Et en général pourquoi est-ce que plus on est âgé, plus le temps passe vite?

Réponse: La sensation de temps est un phénomène purement psychologique.

Etant donné que nous vivons dans un monde à grandes vitesses et avec de changements qui se font d’une manière très rapide, il nous semble que le temps file et finit très vite. En fait ce n’est pas un problème de temps ni des formes extérieures que nous percevons, mais c’est que notre désir de recevoir du plaisir passe des changements très rapides à l’intérieur de lui-même.

Le désir est toujours en train de changer en fonction de son programme interne et c’est pour cette raison que la personne sent comme si tout changeait autour d’elle, elle sent comme si le temps était en train de filer. Mais en réalité rien ne court à l’extérieur, mais c’est le désir lui-même qui s’accélére d’une manière considérable.

En effet, nous traversons une étape de développement sensoriel dans notre désir de recevoir du plaisir afin d’atteidre sa réalisation ultime et une perception correcte de qui nous sommes et de ce que représente ce désir. Et après à l’intérieur de ce désir nous découvrirons une réalité supérieure se trouvant au-dessus de celui-ci.

Cela veut dire que le temps ne représente que des impressions changeantes à l’intérieur de notre désir de recevoir du plaisir qui forment en nous une sensation de temps qui soit passe très vite, soit bouge à peine: le passé, le présent et le futur. Mais au fait la notion de temps n’existe pas comme telle. Le concept de temps se forme en raison des changements qui se produisent à l’intérieur de notre désir.

A force de nous développer nous avons de plus en plus de désirs de profiter de quelque chose de nouveau et plus fort qui changent à grande vitesse et pour cette raison nous sentons le temps passer de plus en plus vite.

Si l’on compare notre vie à la vie médiévale d’il y a 500-1000 ans, on aurait l’impression que le temps ne bougeait pas. Rien ne changeait du matin au soir, ainsi passait jour après jour, semaine après semaine, mois après mois. Si l’on compare la vie de l’homme moderne, qui vit 70-80 ans et la vie au Moyen-Age, quand on vivait 30-35 ans, ces 30 années sembleront plus longues que les 80 ans de notre vie.

En effet, au Moyen Age tout se passait très lentement, il n’y avait presque aucun changement. Toute la vie coulait à la vitesse d’un âne ou d’un cheval, tandis que la nôtre passe à la vitesse d’un avion ou d’une fusée. Par conséquent, notre vie est remplie d’un grand nombre d’événements et passe d’une manière assez rapide.

Par ailleurs notre perception a aussi changé. Par exemple il y a trois cents ans, si je devais faire un trajet de 100 km pour venir voir un ami, j’aurais dû planifier mon voyage bien à l’avance: bien réfléchir où j’allais passer la nuit sur ​​la route, de quoi j’allais nourrir mon âne, qu’est-ce que j’allais manger moi-même, planifier mon chemin de retour. La sensation de la vie et de l’axe de temps étaient très différentes. La psychologie de l’homme, sa perception de temps, de mouvement, de lieu, de la vie en général, étaient complétement différentes.

Auparavant les gens ne ressentaient pas le temps de la même manière que nous. Ils le mésuraient par rapport à leurs ânes, car ce sont les ânes qui déterminaient leur vitesse. Tandis qu’aujourd’hui nous mesurons le temps à l’aide de montres atomiques comptant des millionièmes des secondes.

De l’emission Sur la Nouvelle Vie N352 du 17/04/2014