Daily Archives: 11 juin 2014

Les dix commandements de la connexion

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pouvez-vous expliquer le sens des dix commandements qui ont été donnés sur le mont Sinaï et qui doivent être répétés tous les jours, maintenant, avant Chavouot, qui symbolise le don de la Torah?

Réponse: Tout d’abord, les dix commandements symbolisent les désirs que nous sommes liés les uns aux autres. C’est seulement la connexion.

Le don de la Torah a lieu au pied de la montagne seulement après que les gens acceptent la condition de la garantie mutuelle comme un seul homme dans un seul cœur. Cela signifie que nous comprenons qu’il y a une montagne d’ ego au -dessus de nous et que nous pouvons escalader cette montagne avec un seul point dans le cœur. Ce point est appelé Moïse, car il nous sort de notre ego.

Le Mt. Sinaï est énorme, comme la tour de Babel et encore plus. Nous sommes au pied de la montagne prêt à entourer cette montagne de notre ego. C’est, nous sommes d’accord pour connecter toutes les parties de notre égoïsme privé à une montagne etne pas craindre ceci même si c’est une montagne de haine. Nous devons aspirer à la connexion, même si le seul objectif de notre ego est de résister à la connexion.

Lorsque nous nous connectons cette façon, nous exigeons la révélation de la puissance du don à notre égard. C’est parce que la tendance à se connecter est le récipient spirituel, le manque de don mutuel, comme il est écrit, « De l’amour des créatures à l’amour du Créateur. » Ainsi, nous acceptons la condition de «Aime ton prochain comme toi-même.  »

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 03/06/14, Shamati 66

Nous devrons essayer dur d’atteindre la correction

Dr. Michael LaitmanLivre du Zohar, Introduction, La nuit de la mariée point 138 Pour cette raison, « le firmament raconte le travail de Ses mains » et pour cette raison ils tournent autour de tout l’article du Rav Hamnouna Saba, qu’il nous a présenté. Après que la correction de l’alliance dans sa récompense et sa punition soit clarifié en lui, et pour laquelle il est appelé « la correction de l’alliance », « le travail de nos mains », la réparation finale clarifie ce jour où les cieux sont le marié qui entre dans sa Houppa avec la mariée.

Ainsi à la réparation finale « le firmament raconte le travail de Ses mains », car alors il sera connu que toutes ces corrections ne sont pas le travail de nos mains mais le travail de Ses mains. C’est ce que le firmament raconte, et sur lui eut lieu le grand Zivoug de Rav Pealim Ou Mekabse’el. 

Une personne a un tel sentiment et des pensées que la fin de la correction est un état fixe qui viendra dans le futur et que nous pouvons tout simplement attendre. Elle ne comprend pas que cet état vient après les corrections qu’une personne accomplit. Rien ne vient de soi-même, mais seulement en fonction de notre travail sur les corrections. 

Nous ne devons pas espérer rester ce que nous sommes et que les corrections arriveront tout simplement d’elle-même. Non, je suis celui qui doit m’efforcer d’atteindre la correction.

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale 02/06/14, Le Zohar

Les pères exaltés et leurs fils égoïstes

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « L’Arvout » (Garantie mutuelle) : « Les Patriarches ont observé toute la Torah avant même qu’elle n’ait été donnée. » Cela signifie qu’en raison de la grandeur de leurs âmes, ils ont eu la capacité d’atteindre toutes les voies du Créateur.

Les patriarches appartenaient aux récipients purs, GE (Galgalta ve Eynaim), et n’ont donc pas eu besoin de la Torah, car la Torah est la Lumière qui corrige l’Aviout (épaisseur) du désir, et ils n’étaient pas épais, mais purs. Toute la Torah est amour et don sans réserve et ils pouvaient l’observer en dehors de la grandeur et de la pureté de leurs âmes.

Tous les récipients inférieurs, cependant, ne pouvaient pas l’observer juste comme ça, mais avaient besoin d’être équipé avec des désirs suffisamment épais, qui se corrigent eux-même par la Lumière qui Répare et qui pouvaient éventuellement être détachés d’elle et recevoir la Torah.

Les récipients de Hessed (miséricorde), Guévoura (force) et Tifferet (splendeur) se corrigent sans la Lumière qui Ramène vers le Bien, mais sont simplement collés à la simple Lumière Supérieure en dehors de leur pureté. Ils connaissaient toute la Torah intuitivement, car leurs récipients leur permettaient de connaître les actions du don sans réserve. Mais leurs fils Netzakh (éternel), Hod (gloire), et Yessod (fondation), toutes les autres âmes qui viennent après eux, appartiennent déjà aux récipients de la réception et sont donc incapables de comprendre, de ressentir ou de se corriger par leur propre compréhension et pureté.

Lorsque les récipients sont plus épais, ils ont besoin de la Lumière qui ramène vers le bien. D’abord, ils doivent révéler toute la profondeur de l’épaisseur du désir pour réaliser à quel point il est au niveau de l’Égypte et durant 400 ans.

C’est ce qu’Abraham a demandé : « Je sais que j’appartiens à HGT, aux récipients qui sont déjà corrigés, que nous sommes purs et que nous sommes proche de Toi, mais qu’en est-il de mes fils ? Comment vais-je savoir qu’ils hériteront la terre (d’Israël) ? »

Le Créateur lui répond : « Ne t’inquiète pas, ils seront en exil et vont accumuler toute l’épaisseur nécessaire, puis ils se rendront compte qu’ils ont besoin d’être connecté à Moi. » Abraham entendit cela et se calma. Les récipients du don sans réserve ont une inclination naturelle vers le Créateur, tandis que les récipients de réception ne peuvent établir qu’une certaine attitude envers le Créateur, en traversant l’exil qui révèle le mal en eux.

La méthode de correction est totalement différente dans les récipients du don sans réserve, dans GE, et dans les récipients de la réception. Les pères et les fils sont deux niveaux différents. Les fils sont déjà égoïstes comme nous pouvons le voir.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 05/06/14, Écrits du Baal HaSoulam