Les quatre langues de la Kabbale

137Il existe quatre langages dans la Kabbale qui peuvent être utilisés pour décrire l’effet de la lumière sur nous et notre réaction à celle-ci.

Le langage du Talmud est un langage judiciaire, légal.

Le langage du TANAKH (Torah, Prophètes, Hagiographes) est un langage narratif, littéraire, le langage du roman.

Le langage des Hagadot (légendes) est un langage très vaste, intéressant, mais en même temps très incompréhensible.

Le langage de la Kabbale est un langage clair, purement mathématique des Sefirot et Partsoufim, dans lequel les forces sont liées les unes aux autres et s’influencent mutuellement. Il est accompagné de schémas, etc.

Conformément à cela, il existe quatre types d’âmes, chacune d’entre elles étant proche de l’un ou l’autre langage. Naturellement, toutes les âmes les comprennent en fonction de leur racine spirituelle. Mais, en fin de compte, au fur et à mesure de leur développement, elles voient que toutes les langues sont incluses les unes dans les autres. Et lorsque les âmes atteignent leur développement commun, alors toutes les langues sont combinées en une seule.

Chaque personne se développe dans son propre style. Par exemple, au début de mon voyage, j’étais plus proche du langage de la Kabbale, un langage physique et mathématique clair avec des dessins, des notes et des définitions. Le langage scientifique était le plus fiable pour moi.

Puis vient le langage des sentiments, un langage narratif, comme dans le TANAKH : la Torah, les Prophètes et les Hagiographes. C’est un langage littéraire sur lequel vous superposez vos impressions.

Puis le langage juridique s’y ajoute, alors que l’on parle déjà du fait qu’il existe une mesure de miséricorde et de jugement qui régit une personne comme deux rênes.

Et puis vient le langage des légendes, le plus difficile, le plus allégorique, avec des allusions. Mais d’un autre côté, dans ces légendes, chaque mot exprime une sorte d’impression formidable. Et quand on le vit, c’est-à-dire qu’on atteint le niveau spirituel de l’auteur, on vit tout simplement dans le conte de fées.

C’est la réalité, mais elle est si vaste, si riche et si impressionnante qu’elle n’est qu’un conte de fées !

Extrait de l’émission « la force du livre du Zohar » #14 de KabTV.

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