Question : Depuis deux ans, votre communauté d’étudiants qui étudient la sagesse de la Kabbale ne se réunit pratiquement plus physiquement. Vous dispensez vos cours à distance. En fait, vous vivez dans une sorte de communauté virtuelle dans laquelle, néanmoins, il existe des connexions réelles, une véritable opportunité de vous changer vous-même et de changer la communauté.

Qu’en pensez-vous ? Les liens entre vos élèves se sont-ils affaiblis ou sont-ils restés les mêmes ?

Réponse : Nos liens se sont renforcés, ils se remodèlent et deviennent plus virtuels, et en même temps plus évidents.

Il ne s’agit pas de virtualité, dans le sens où nous devons imaginer quelque chose pour nous-mêmes. Nous refusons de plus en plus certains contacts physiques acceptés dans notre monde et les transférons dans le domaine des sensations. Ils nous amènent à un état où nous comprenons vraiment que la chose la plus importante est la matière qui nous est donnée dans la sensation.

Question : Où est le libre arbitre ici ?

Réponse : Le libre arbitre est ici autant que vous le voulez ! Après tout, lorsqu’une personne n’est contrainte par aucune circonstance physiques (mouvements mécaniques et autres appareils), elle devient virtuelle. Cela ne montre que son désir. Si elle veut être en contact avec vous, elle sort. Si elle ne le veut pas, elle s’enferme et vous ne la voyez plus, vous ne l’entendez plus, et vous ne la connaissez plus. Elle peut changer son identifiant et c’est tout, elle n’existe plus pour vous, elle s’est évaporée de votre monde.

Par conséquent, nous commençons à ressentir que c’est chaque nouvel évènement, un virus par exemple et d’autres opportunités, qui nous aide à aborder un nouveau monde.

Extrait de KabTV, « Monde Virtuel » du 09/02/2022

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