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Allons-nous vers une catastrophe climatique?

Dr. Michael LaitmanAvis: (Emmanuel Le Roy Ladurie, historien français, professeur au Collège de France ; article tiré du journal  Le Monde ): «Dans différentes régions de notre planète, le réchauffement climatique sera accompagné par des guerres, des révolutions et des troubles sociaux. Ses signes comprennent:

1. La température mondiale au 21ème siècle a augmenté de plus d’un degré Celsius; 
2. Les océans se sont réchauffés depuis les cinquante dernières années; 
3. Tous les glaciers dans le monde entier ont fondu ; 
4.Le niveau de la mer au 20ème siècle a monté de 1 à 2 millimètres par an; 
5. Les animaux et les oiseaux ont migré vers le nord; 
6. Le sol se réchauffe en profondeur, le permafrost est en train de dégeler.

«Tout comme au cours du petit âge glaciaire du 17ème siècle (dans les années 1640), notre période actuelle de réchauffement provoquera des catastrophes météorologiques, des migrations et des guerres civiles et internationales. L’agression météorologique joue sa part dans les  principaux facteurs déstabilisants pour les religieux, les politiques, les militaires, les protestataires, les agriculteurs, et pour  d’autres de différentes  natures. »

Mon commentaire: Comme une fusée se déplace vers sa cible, en déviant constamment de sa trajectoire de vol direct et en y revenant de manière à détecter sa position, la gouvernance de notre univers, comme tout autre système de surveillance, a les mêmes processus macro et micro. Ils  se reflètent sur ​​nous, en corrigeant la direction de notre développement de la «droite» et  de la «gauche» vers l’équilibre avec la nature (l’adhésion au Créateur).

Nous pouvons éliminer toutes les influences désagréables (le chemin de la souffrance) dans notre développement nécessaire (forcé) si nous participons activement en corrigeant le cours de notre développement, et nous orientons vers la similitude avec le Créateur: la qualité du don sans réserve et de l’amour.

Corriger les erreurs

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam « La Paix” : Comme la Providence s’étend du Créateur, qui a sans doute un but dans ses actions, car il n’y a pas d’acte sans un but, nous constatons que quiconque enfreint une loi des lois de la nature qu’Il a imprimées en nous, dévie de l’atteinte du but.

Nous vivons dans un monde global et intégral. Nous n’avons pas le choix ; nous devons appliquer toutes ses lois. Autrefois, nous les suivions dans une moindre mesure, car nous avions moins d’envies, moins de contact avec la nature et avec le monde. Aujourd’hui, nous sommes plus impliqués avec la nature, ce qui nous impose davantage d’obligations.

Lorsque nous n’appliquons pas toutes les lois de la nature, nous sommes incomplets et imparfaits. Ainsi, nos problèmes et souffrances augmenteront indéfiniment jusqu’à ce qu’ils nous forcent à obéir aux lois.

Après tout, nous existons dans la nature. Et de là vient la nécessité absolue d’exécuter ses lois.

Il est intéressant de noter qu’au niveau minéral, végétal, et animal, toutes les lois de la nature sont exécutées naturellement. Aucune erreur n’est commise. S’il y avait une erreur, alors ce serait un signe que quelque chose n’a pas fonctionné correctement. Un jour, J’ai raconté à un de mes amis vétérinaire, qu’un chat avait sauté devant mes yeux, et s’était gravement blessé. Il a dit que le chat devait, sans aucun doute, être malade. Un animal ne se trompe pas, car il obéit à ses instincts, et ses calculs sont toujours corrects parce que les lois de la nature travaillent et rien de plus.

L’homme, au contraire, peut faire des erreurs afin de se parfaire dans sa conscience et reconnaissance, jusqu’à devenir semblable à la nature. Et cela inclut aussi le petit volume de la nature de notre monde, de sorte que nous soyons capables de d’évoluer et de comprendre que nous n’avons pas uniquement besoin de cette sphère intérieure, mais que nous avons également besoin de complétude, jusqu’au niveau de la sphère externe, le monde supérieur où se trouvent les lois de la Providence et du fonctionnement.

Nous devons les appliquer et à travers elles, gérer l’ensemble de la réalité. Quand nous les incluront en nous », nous passerons du côté du Créateur», et ensuite nous gérerons le monde avec l’attribut de don.

«Connaître» ces lois, n’est pas simplement savoir qu’elles existent, mais les appliquer activement. «Connaissance» signifie dans ce cas, adhésion, impliquant à la fois la sensation interne et la raison, lorsque vous vous inversez pour ne faire qu’un avec ces lois et qu’elles opèrent en vous exactement comme dans le monde animal du niveau animal. C’est ce qu’on appelle l’adhésion.

Ainsi, nous devons nous unir avec le monde entier conformément à la loi d’amour pour les autres. Le concept «autres» comprend le minéral, le végétal, et l’animal dans la nature, les niveaux qui se trouvent au-dessous de l’homme. Après cela, on a besoin d’aimer le Créateur. Cela signifie fusionner en un seul avec l’ensemble de ces lois, avec tous ces attributs. Et ainsi, sans l’ombre d’un doute, il n’y aura aucune erreur.

Lorsque vous les réalisez comme elles sont, dans le cœur et l’âme, vous atteignez Gmar Tikoun (la fin de la correction).

Ainsi, seuls les humains ont la possibilité de faire des erreurs et de les corriger. De cette façon seulement, ils se développent. Grâce à cela, ils complètent leur existence animale par la nature, ou en d’autres termes, par l’intermédiaire du Créateur, et acquièrent une équivalence avec Lui.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 23.12.11, « La paix »

Nous ne pouvons pas atteindre le don sans réserve grâce à des catastrophes

Dr. Michael LaitmanQuestion: Dans le cadre de l’éducation intégrale, y aura-t-il  un cours d’économie intégrale. Quel en sera le sujet ?

Réponse: Aujourd’hui, il est clair pour les experts que nous devons en venir à une consommation normale, saine, équilibrée, où chacun reçoit ce qu’il est en droit , et pas plus que cela. Nous ne devons pas permettre le luxe au détriment de la nature et de la dévastation des ressources naturelles et de ses trésors.

L’équilibre est la compréhension de ce qu’une personne a besoin dans son monde. Sinon il y aura une catastrophe et nous, n’ayant pas le choix, allons suivre la même direction mais dans le mauvais sens, sans la compréhension de ce qui se passe.

Si nous suivons cette voie, nous devrions nous attendre à  de nombreuses catastrophes et des guerres qui  ne nous amèneront rien nulle part. Elles ne nous obligeront qu’à devenir plus sages et à  comprendre que nous devons passer du bon côté, afin de progresser non pas par les souffrances, mais par la connexion et la garantie mutuelle, ce qui signifie par la raison. En fait, à travers l’histoire nous avons avancé par les souffrances. Cela nous a-t-il rendus plus sages en aucune façon? Savons-nous comment avancer? Cela signifie que c’est un long chemin et très dur.

D’autre part, en suivant la bonne voie, nous utilisons l’éducation et c’est totalement différent. Grâce  à l’éducation, vous commencez à comprendre ce qui se passe, vous pouvez acquérir des outils que vous pouvez utiliser, voir comment agir, et découvrir les lois de la nature. Bien sûr, la sagesse de la Kabbale devrait faire partie de cela, sinon d’où allons-nous le savoir? Seule la sagesse de la Kabbale parle d’un monde intégré, et le monde est partie intégrante du monde supérieur.

Nous avons fini le développement sur les degrés inanimé, végétal, et animal de la nature. Ensuite, il y a une frontière qui nous sépare du niveau de l’homme. Tout ce qui est en dessous appartient à la réception et tout ce qui est au dessus appartient au don sans réserve.

Vous n’atteignez pas le don sans réserve par les souffrances. La différence entre le niveau animal  et celui  de l’homme est dans notre conscience, dans la réalisation.

 

Une personne devrait comprendre où elle se trouve , ce qui signifie dans quel  monde, quel système, elle doit réaliser ce qu’est la nature, et ensuite atteindre le niveau de l’homme. La différence entre l’animé en vous et l’homme en vous est dans votre conscience, dans vos sentiments et votre esprit. Vous devez acquérir ce supplément.

Maintenant, nous faisons toujours partie du monde animé, et nous sommes encore plus corrompus, car  tout ce que nous faisons  nous nuit. Toute notre vie est faite de différentes tentatives pour nous contrôler les uns les autres et à nous nuire les uns aux autres. Ainsi nous nous détruisons nous mêmes, notre santé,  toutes nos vies, et le monde entier.

De l’autre côté, nous semblons plutôt étranges, et  c’est seulement si nous connaissons le résultat de notre développement, que nous serons en mesure d’être d’accord avec les phases intermédiaires que nous avons à parcourir. C’est pourquoi  notre conscience sépare l’homme de la bête. Elle  dit: « Connais le nom du  Dieu de ton père et sert-Le ». Nous devons connaître le Créateur, la nature. C’est toute la différence.

Dans son article «Ceci est pour Juda », le Baal HaSoulam écrit: «Ainsi, après toutes les enquêtes et tous les examens, nous constatons que le seul besoin des  souhaits de l’homme, qui n’existe pas dans l’ensemble des espèces animées, c’est l’éveil envers la pieuse Dvekout (adhésion). Seule l’espèce humaine est prête pour cela, et pas d’autre. Il s’ensuit que toute la question de la présence dans l’espèce humaine est cette préparation qui est imprimée en lui pour implorer Son œuvre, et c’est en cela  qu’il est supérieur à la bête. »

C’est la seule différence. A  tous les autres égards, même si nous différons du monde animé, c’est seulement dans le sens négatif. Quelle créature intelligente ruinerait sa maison, comme nous le faisons avec notre planète? Quelle créature raisonnable pourrait  créer un tel système économique comme celui que nous avons fait? Quant à aujourd’hui, nous avons un coffre-fort plein de factures insolvables. Alors aujourd’hui, afin d’être sauvés des troubles, nous avons seulement besoin de la  réalisation, du changement de conscience. 

De la 4e partie du  cours quotidien de Kabbable du 21/12/2011, « La Liberté »

L’harmonie que nous créons nous-mêmes

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quel message doit-on transmettre aux personnes dans un cours d’économie rationnelle?

Réponse: Nous devons leur relayer des statistiques très intéressantes pour eux: le montant des ressources que l’humanité doit dépenser, le moyen efficace d’utiliser les ressources naturelles et humaines, énergétiques et ainsi de suite. En d’autres termes, nous enseignons aux gens un cours d’harmonie avec la nature, quand nous ne prenons  d’elle rien d’inutile, comme les animaux.

Après tout, dans nos vies ordinaires, nous ne sommes pas différents des animaux. Alors pourquoi devrions-nous prendre de la nature plus que nous avons besoin? Un animal creuse un trou pour lui-même, stocke des aliments, procrée instinctivement, élève sa progéniture, tue les autres créatures et les mange  -mais jamais en excès par rapport à ses besoins. Et nous devons agir de la même façon.

Tout doit fonctionner uniquement dans l’harmonie avec la nature. La seule différence est que dans notre cas cette harmonie doit être quelque chose  que nous réalisons consciemment, par opposition à l’harmonie des niveaux inanimé, végétal et animal, qui est maintenue par instinct. Nous devons créer l’harmonie nous-mêmes. 

D’une  «Discussion sur l’éducation intégrale », 12/12/2011

Les architectes du monde intégral

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si nous organisons un cours sur les relations intégrales pour un groupe de personnes, cela  les rapprochera-t-elles de la question de l’objectif, ou vont- elles  simplement comprendre que le monde moderne est comme ça?

Réponse: Cela va les rapprocher de l’objectif. Elles vont commencer à le sentir, d’une manière naturelle toutefois.

Nous faisons l’expérience de nombreuses «révolutions» sur notre chemin spirituel, car nous construisons la structure du monde supérieur; nous l’étudions et le formons comme  des architectes, des designers, et des naturalistes. D’autres personnes, cependant, ne participent pas à l’étude, ni  à la conception, ni à la construction ; elles ne se soucient pas et profitent de ce que les autres ont fait. Combien de  véritables chercheurs  de la nature, d’artistes et d’éducateurs avec une majuscule sont là dans le monde? Il y en a peu. Toutefois, ils changent le monde et le font avancer de génération en génération. D’autres jouent le rôle d’« utilisateurs ».

Vous ouvrez un nouveau monde, le construisez, étendez les relations entre les gens et le Créateur, et à travers vous-même vous conduisez la Lumière qui ramène vers le bien. Vous leur apportez les méthodes de l’éducation, de l’unité et de l’éducation, et ils utilisent cela parce que la vie elle-même ne leur laisse pas le choix. Comme un enfant n’a pas d’options, sauf  d’aller à l’école, donc ils vont véritablement obtenir de vous l’éducation intégrante. A savoir, vous deviendrez un mentor, un père pour eux.

Question: Est-ce cela va les  encourager à poursuivre le chemin et à choisir le bon environnement?

Réponse: Ils ne peuvent pas continuer, ils peuvent seulement utiliser. Bien sûr, ils peuvent être amenés à l’utiliser plus, mais pas dans un sens créatif, mais à savoir  dans l’application. 

 De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 25/12/2011 , « La liberté »

Passer dans le monde spirituel

Dr. Michael LaitmanNous savons par la sagesse de la Kabbale que toutes les meilleures choses dans nos vies personnelles –  que ce soit notre égoïsme actuel ou quelque chose de supérieur vers quoi nous aspirons, tous les bienfaits dans le désir de plaisir ou le désir de plaire, que ce soit dans ce monde ou le monde supérieur –sont seulement réalisées par l’unité.

Aujourd’hui nous découvrons cela dans des formes assez difficiles et désagréables: nous rencontrons des difficultés et sommes submergés par la crise. Tout cela est conçu pour nous montrer que nous devons nous unir, car nous n’avons tout simplement pas d’autre choix. La nature nous presse sans nous laisser d’espace libre pour manœuvrer.

La sagesse de la Kabbale nous offre son aide dans ces conditions. Elle dit: «Je vais vous aider à atteindre l’unité. Voyez vous-mêmes qu’il n’y a pas d’autres options. C’est la seule façon de régler votre vie. »

Supposons que nous n’en voulions pas, mais comment pouvons-nous acquérir le bonheur? Nous sommes attirés par l’éternité, la perfection, la satisfaction à la fois ici et dans le monde futur, nous voulons aller au-delà de la vie et de la mort. Si nous devions faire une liste de la façon dont nous envisageons le bien-être de la consommation, il  n’y aurait pas grand chose – tout au plus dix points .Globalement, cela renverrait au plaisir, indépendamment du fait qu’il soit dans le cœur ou l’esprit. Et la seule façon d’y parvenir c’est en unissant.

Donc, aujourd’hui, quand nous découvrons cela dans le désespoir, la Kabbale vient à la rescousse. Elle ne propose pas de faire en quelque sorte le tour de cet état fixé, elle ne promet pas de protection ; elle ne nous mène pas vers le monde spirituel à travers la porte dérobée. C’est tout simplement impossible car cela fait référence à une loi de la nature.

Pourtant, la Kabbale aide à réaliser cela  de la bonne façon. Oui, cette condition est désagréable, inconfortable, amère au goût, mais l’amertume peut se transformer en douceur, et l’inconfort peuvent être surmontés grâce aux efforts communs, à la musique, à un flux de sentiments communs joyeux, aux cérémonies festives, et aux programmes de divertissement.

Il y a un travail difficile devant nous, nous devons passer par une transformation intérieure. C’est comme une personne malade qui accepte la chirurgie en sachant qu’elle aura une meilleure vie après.

Et la sagesse de la Kabbale nous aide à passer par cette chirurgie, qui nous changera radicalement. Notre mode de pensée, notre perception et notre compréhension du monde, notre perception de la réalité, toutes nos actions, tous nos objectifs, tous les mécanismes de l’esprit et des sens – toutes ces choses doivent se transformer. Nous devons désinstaller l’ancien programme et en installer un nouveau.

La Kabbale explique que vos qualités de base ne changent pas. Vos qualités inhérentes et les compétences acquises resteront comme elles étaient. Vous ne modifiez que le programme, selon lequel vous atteignez des objectifs différents dans la vie. Et puis, vous voyez tout à coup que chacun d’eux peut être réalisé.

Aujourd’hui vous êtes déçu et désemparé à cause du  mauvais programme. Vous devez le mettre à jour, et  cela vous permettra d’atteindre toutes les meilleures choses que vous voulez maintenant.

Et peu à peu, l’homme prend des mesures dans cette voie. Par ailleurs, les changements ne sont pas causés par la pression naturelle de la souffrance d’En-Haut à travers laquelle la Nature nous révèle toujours des problèmes et des défauts, nous forçant à courir. Lorsque nous nous sentons comme accrochés à une poignée, nous nous orientons naturellement vers l’état suivant.

Comme le Baal HaSoulam l’a dit, nous sommes incapables de rester en l’état actuel quand il devient insupportable, et c’est pourquoi  nous passons à l’état suivant sans avoir d’autre choix. Ce nouvel état ne fait pas appel à nous ;  sinon nous aurions choisi de commencer par lui .Selon notre nature, nous tournons autour, tant que nous pouvons  le gérer, et nous acceptons seulement les changements quand nous atteignons notre seuil d’endurance.

Et même alors, la situation n’est pas des plus agréable -c’est comme si nous avions besoin d’aller quelque part, de quitter notre maison avec toutes nos possessions,  de rejoindre le nouveau lieu, et de nous y assimiler …. Ces changements posent beaucoup d’inconfort. Mais la souffrance augmente tellement que cela nous oblige à faire ce «mouvement ». C’est ainsi que nous avançons à travers les étapes du développement humain.

D’autre part, la Kabbale ouvre de nouveaux horizons, nous montre comment bonne y sera notre vie,  en avant.  Après tout, l’objectif de la Nature n’est pas de nous pousser par des coups, mais elle crée des conditions pour que nous développions notre propre cheminement vers le bien.

Et puis au lieu de la pression venant de derrière, nous nous sentirons tirés en avant. Cela aide vraiment: avant notre train aurait été secoué par les secousses du moteur attachés dans le dos, mais maintenant un autre moteur tire de l’avant.

La Kabbale dit qu’au  21 ème siècle, notre développement  sera  réalisé par l’unité. Cela n’est jamais arrivé auparavant, avant que chacun ne soit développé individuellement, mais maintenant le temps est venu de s’unir, de devenir inclus dans un autre, pour que chacun puisse y acquérir un récipient commun. Alors tout le monde va grandir au même niveau que tout le monde, comme il est écrit: «Le particulier et le général sont égaux » . Tout le monde se sentira similaire à l’Infini, la force supérieure, percevant et embrassant toute la réalité à l’intérieur de  soi.

L’homme doit acquérir une deuxième force pour réaliser ceci –la force du don sans réserve, et l’’inclusion mutuelle avec les autres. Et c’est pourquoi il est amené à un groupe, un état de sa première union, même si cette union est externe, il s’agit d’une union avec des gens comme lui qui aspirent au même but.

En lisant le Zohar, nous aspirons à cette force, qui nous attire, et nous faisons des efforts pour nous unir entre nous. Nous aidons cette force, nous  participons  au processus et avançons vers l’objectif au lieu d’aller vers lui  sous la pression de la force initiale de la souffrance. Nous nous tournons vers le chemin de la Lumière à partir du chemin de la souffrance.

Le Zohar décrit les choses que la Lumière fait pour nous, et c’est pourquoi quand nous pensons à l’unité et aspirons à la Lumière, la lecture se transforme en un effort intérieur spirituel. C’est juste comme un enfant qui essaie dur pendant un jeu, et qu’un adulte va tout faire pour qu’il y arrive Ici nous essayons de mettre en œuvre une certaine action, mais cette action n’est pas physique, elle est intérieure. Et une fois que nous en sommes conscients, nous sentons le résultat – et le résultat est aussi intérieur. 

 De la 2 ème partie du cours quotidien de Kabbale du 30/11/2011, Le Zohar

Le projet de simulateur de la vie terrestre

Dr. Michael LaitmanAux Nouvelles (extrait de Nouvelles Rafraîchissantes) : « L’Union européenne est prête à financer un système de 900 millions de livres pour produire un système informatique qui pourrait prédire la propagation des maladies et des crises financières imminentes.

« Le projet du simulateur de la vie terrestre (ERP), soutenu par d’éminents scientifiques, vise à « tout simuler »sur la planète, en utilisant tout, des tweets aux statistiques du gouvernement, afin de retracer les tendances sociales et de prédire la prochaine crise économique.

«En utilisant des rames énormes de données introduites sur Internet, les tendances peuvent être repérées par l’analyse des informations grâce aux ordinateurs les plus puissants du monde. »

«L’idée est de rassembler des informations en direct issues d’une vaste gamme de sources et ensuite de les analyser à l’aide des ordinateurs les plus puissants du monde», le Daily Mail a cité Dirk Helbing, un des leaders du projet à l’Institut fédéral suisse de technologie à Zurich, comme le dit le Sunday Times.

« Beaucoup de problèmes actuels – y compris l’instabilité sociale et économique, les guerres, la propagation de maladies – sont liés au comportement humain, mais il y a apparemment un sérieux manque de compréhension concernant la manière dont la société et l’économie fonctionne, dit-il.  »

Mon commentaire : les scientifiques ne comprendront pas l’avenir du monde jusqu’à ce qu’ils deviennent eux-mêmes comme la nature, avec une pensée intégrale et un amour envers leur environnement. Ils découvriront alors les connexions dans la nature, qui leurs furent dissimulées auparavant – les connexions du don, de l’amour et de la garantie mutuelle.

Elles furent cachées à l’homme, parce qu’il ne pouvait pas les découvrir à travers ses propriétés égoïstes. Nous avons besoin d’un tel détecteur, qui permette de contrôler la nature, mais celui-ci ne peut exister que dans un être humain «corrigé». Le projet devrait être appelé «éducation intégrale» ; il donnerait à toutes personnes intéressées l’occasion de révéler le «secret» des forces de la nature.

Elles sont «secrètes» en raison de la différence entre elle, égoïste, et la nature, l’altruisme. Mais selon le degré d’acquisition des propriétés similaires à la nature, une personne révèle la nature du système de gestion globale, et peut elle-même être incluse dans ce système, en tant que part active. Et dans la mesure de sa similitude avec la nature, de son inclusion en elle, la personne reprend toutes ses fonctions et devient le maître du monde, parce qu’elle est en amour parfait avec elle.

Engels avait raison

Dr. Michael LaitmanAvis: (V. Novozhenov, Université d’Etat d’Altai, tiré de window.edu.ru): «L’humanité est une partie de la nature. Il y a plus d’une centaine d’années, lorsque  tant les scientifiques que les ingénieurs ont parlé de la conquête de la nature, Engels notait que l’homme ne devrait pas statuer sur la nature comme des conquérants sur une nation étrangère.

«La domination de l’homme sur la nature est basée sur le fait que, contrairement aux autres créatures, un être humain est capable d’apprendre ses lois et de les appliquer correctement. Pour éviter des actions irrationnelles face à la nature, nous avons tout d’abord à comprendre: quelle devrait être notre action rationnelle? Comment éviter l’impact spontané sur la nature ? Où et comment diriger  nos efforts?

« Ci-dessous la liste des plus importants problèmes environnementaux mondiaux:

  • La faim, comme une expression des problèmes sociaux, économiques, environnementaux et démographiques;
  • La pénurie d’eau potable;
  • La pénurie de terres fertiles;
  • Les terres arides, la déforestation et la désertification;
  • L’augmentation de l’effet de serre;
  • Le danger d’un conflit nucléaire;
  • Les conflits régionaux et internationaux basés sur la compétition pour les ressources naturelles et du territoire.

Mon commentaire: Seule une compréhension des lois de la nature et leur respect nous aideront à corriger le dangereux état actuel. C’est semblable à la nature dans sa connexion et son interaction intégrales, autant que la consommation raisonnable. Tous nos problèmes viennent de l’égoïsme croissant. Cela ne peut être utilisé correctement que si nous introduisons une éducation globale sur la façon de se comporter correctement en société et en relation avec la nature

L’amour déchiré et troué

Dr. Michael LaitmanIl y a beaucoup de chemins avant qu’une personne n’arrive à la question de l’amour et de l’unité. En règle générale, le mot «amour» signifie tout autre chose pour nous: l’accomplissement de nos désirs égoïstes de nourriture, sexe, famille, richesse,  gloire, connaissance et ainsi de suite.

« J’aime » signifie essentiellement «je veux». Quand je veux recevoir quelque chose, cela signifie que je l’aime, que je veux qu’elle soit mienne, la rapprocher de moi, et moi-même me remplir avec elle.  Voilà tout ce qu’est l’«amour». Pour résumer, la définition intérieure du mot « amour » est « je veux le recevoir. »

C’est parce que nous existons dans notre monde qui s’est formé après la brisure, comme l’explique la sagesse de la Kabbale. Notre monde entier est complètement égoïste, c’est pourquoi nous décodons la notion de « l’amour » comme quelque chose destiné exclusivement à soi-même. Si j’aime quelque chose, cela signifie que je tiens à la rapprocher de moi, pour la sentir, et me remplir avec elle. Quand je réalise mon désir, quand je prends plaisir à quelque chose d’agréable, je l’appelle «amour».

De la même façon, nous n’avons aucun égard pour l’autre moitié, l’autre force existant dans la réalité : la force du don sans réserve qui contient aussi la même notion d’« amour ».Cependant, là, aimer quelqu’un signifie le combler, lui apporter ce qu’il veut, plutôt que ce que je veux. Ceci est totalement contraire à notre compréhension de l’amour.

Dans le passé, les humains ont été proches de la nature et ont naturellement senti qu’il existait une autre force de la nature, la force du don sans réserve dans laquelle « l’amour » signifiait que je considère les autres et leur donne sans réserve. Les kabbalistes, comme beaucoup d’autres personnes dotées d’une grande sensibilité envers la nature, ont révélé ces forces.

Et il y avait beaucoup de gens en dehors  des kabbalistes qui ont ressenti et découvert par eux-mêmes, dans toutes sortes de formes, que la force du don sans réserve n’est pas moindre que la force de la réception. Ils ont réalisé que dans cette autre moitié de la réalité (dans le don sans réserve) les mêmes actions existaient comme dans la force de la réception, que seules leurs interprétations étaient  différentes, opposées à celles que nous utilisons ici, dans notre monde.

Nous, cependant, nous existons seulement dans une moitié de la réalité: dans la réception, le désir de se satisfaire, car nous sommes une conséquence de la rupture des désirs (Kélim). Et l’homme reste largement brisé, alors que les niveaux inanimé, végétal, et animal de la nature, comme le Baal HaSoulam l’écrit dans  la «Préface à la science de la Kabbale (Ptikha) », montent  et chutent avec l’homme, sans aucun calcul pour se préoccuper d’eux-mêmes, mais seulement dans la mesure où ils doivent faciliter les changements que l’homme doit subir.

Les religions et les croyances, depuis leur création, ont également surgi du fait qu’elles ont aussi révélé l’autre force existant dans la nature: la force du don sans réserve. À la base, elles parlent d’amour et d’unité. Donc pour cette raison elles sont restées le lot de quelques personnes. Mais après qu’elles se sont répandues dans les masses égoïstes qui ne sont pas aussi sensibles, elles sont devenues un ensemble de cérémonies, de rituels, et diverses autres actions. A ce moment elles ont commencé à être utilisées égoïstement: pour se remplir, plutôt que pour amener les gens à l’unité, l’amour, le don sans réserve, et l’équilibre entre les deux systèmes.

Comme le temps passait et l’humanité se développait à travers l’histoire, alimentée par la croissance constante de l’égoïsme dans chaque personne et dans l’humanité en général, nous nous sommes éloignés considérablement, même à partir de cette compréhension naturelle que l’humanité avait une fois possédée – à partir de  la compréhension du don sans réserve et de l’amour inhérent à l’autre moitié de la nature. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 13/12/2011, Ecrits du Rabash

L’avenir réside dans une bonne connexion mutuelle

Dr. Michael LaitmanNotre vie est arrangée de telle sorte que nous sommes tous dans différentes relations : un système de lois, de cadres, et de règles ; sur la base de ces relations, nous construisons tous les autres systèmes.

Un type de relation entre nous est la « garantie mutuelle ». C’est la connexion la plus naturelle et parfaite, car elle commence à se manifester au sein de la nature comme un besoin pressant.

Lorsque nous étudions les niveaux inanimé, végétal et animé de la nature, sauf pour la société humaine, nous trouvons constamment de plus en plus de nouveaux liens mutuels entre eux, tels que l’intégralité, la globalité. Nous avons découvert que toutes les parties de la nature, même dans l’espace, se connectent immédiatement. Ce qui  se passe dans une partie de l’univers a un impact immédiat sur ses autres parties, et il n’y a pas besoin de millions d’années pour cela. C’est tout un système mutuellement lié.

Dans ce système, il y a la société humaine qui s’est développée indépendamment de la nature, non conformément aux pressions naturelles et aux lois. L’égoïsme s’est développé, et nous avons construit différents systèmes parmi nous pour lui correspondre : le public, la famille, le travail, l’état, la politique, les relations sociales, et ainsi de suite.

Maintenant, nous avons atteint un point où nous découvrons que nous sommes juste comme le reste de la nature, attachés ensemble. Cette connexion n’est pas encore ressentie par tous. Cependant, les scientifiques, savants, philosophes, sociologues et politologues commencent à le ressentir.

Ce n’est pas par hasard si l’actuelle crise est appelée globale et intégrale. En fait, ce n’est pas la crise mais notre inadaptation aux conditions où  nous sommes. Maintenant, c’est comme si nous étions dans un filet, un filet de connexions entre nous. Nous devons nous adapter à cet égard parce que nous ne pouvons pas en sortir. Nous devons nous voir nous-mêmes et notre avenir dans cette connexion mutuelle intégrale bien que nous puissions être réticents à le faire. Cette connexion doit être bonne.

Extrait d’une émission de télévision, « Le monde intégral », le 30/10/2011