Monthly Archives: février 2014

Un désir de contrôle corrigé

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que dois-je faire si je veux contrôler les amis et je vois le même désir chez les autres? Comment puis-je canaliser ce désir dans l’intérêt de l’objectif et du groupe?

Réponse: Si vous voulez être comme un père et une mère à l’égard des amis, alors vous vous préoccupez d’eux tout le temps comme des enfants. S’il vous plaît, prenez le contrôle d’eux comme vous le feriez avec les petits, mais seulement à condition que vous agissez dans le seul intérêt des petits, que leurs désirs, les besoins et les lacunes soient ce qui détermine vos pensées, actes et désirs.

Ils sont votre tête, et vousfont faire ce qu’ils veulent. C’est ce qu’on appelle être Aba ve Ima. Je vous en prie, prenez le contrôle!

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 14/02/14, Écrits du Rabash

Passer par toutes les situations

Dr. Michael LaitmanQuestion: Vous dites que chacun a sa place dans une leçon, même si l’on dort  c’est merveilleux.

Réponse: Je ne dis pas que c’est merveilleux, mais si une personne dort, c’est le signe que c’est son état ​.

Au cours des 12 années, quand j’étais à côté de mon professeur, j’ai eu une période d’un mois et demi où je dormais. J’avais très honte de l’admettre, j’ai essayé de donner l’impression que je ne dormais pas. J’étais dans toutes sortes d’intentions, mais, fondamentalement, je dormais  Parfois le Rabash me poussait avec son pied : «Eh bien , quoi» et je me réveillais.

Parfois, il est nécessaire de passer par des états comme ceux-ci afin de mieux comprendre les autres,  pour s’y intégrer. Même pour un instant, il est nécessaire de savoir comment se déplacer vers les autres. Et donc il n’y a pas d’états, de terribles menaces que kabbaliste ne passera pas. Vous devez passer à travers tous les états, minéral, végétal, animal et humain tous les désirs , toutes les pensées, qui existent dans la création.

De la Semaine mondiale du Zohar « Congrès d’Éducation intégrale » 3ème jour  04/02/14 , Atelier 5

Le plus important se trouve à la fin

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « Introduction au livre du Zohar » p. 64: La sagesse de la Torah se découvre de plus en plus dans les dernières générations. En effet, ce sont les derniers qui achèvent le niveau général et c’est pourquoi, bien qu’ils soient les plus mauvais, les lumières les plus parfaites sont attirées vers eux.

Cela provient de l’ordre inverse des lumières et des récipients. Plus les récipients sont purs et transparents, plus faibles y sont les lumières, et il en est ainsi même si ces récipients apparaissent et se corrigent les premiers. Et au contraire, plus les récipients sonts profonds et plus ils ont de « l’épaisseur », plus difficile ils sont à corriger, en revanche les lumières qui se découvrent grâce à leur correction sont très grandes.

Cependant puisque l’entrée de ces lumières se fait dans l’ordre de NaRaNHay, ces lumières là se revêtissent dans des récipients plus fins, tandis que l’ordre de la correction des récipients est KHB-ZON.

Autrement dit, l’apparition des récipients se produit de Keter à Malkhout – des plus hauts vers les plus bas, tandis que c’est l’inverse pour des lumières – de Nefesh à Yekhida, des plus faibles au plus grandes. Et ils se relient entre eux suivant cette succession.

Ce principe n’est pas facile à comprendre, il nous désoriente et nous complique la compréhension des relations qui existent tant dans le système en général que dans chaque monde en particulier, ainsi que entre les mondes. Pourtant il suffit juste d’accepter cette règle avant qu’elle ne se « tasse » et ne s’accorde à les nouveaux récipients internes – et ce n’est qu’après avoir ressenti son essence que l’homme commence à la comprendre.

D’abord vient la sensation en provenance des récipient déjà corrigés à un certain niveau et après la compréhension arrive. En effet l’esprit suit toujours les sens.

Les gens qui ne sont pas en rapport avec l’essence interne de la Torah et qui se laissent guider par leur esprit externe, ne comprennent pas ce principe et en conséquence ne voient pas la spécificité de notre temps et de notre génération. Ils reconnaissent le processus global de la descente et par ce fait même se déchargent du devoir de corriger le monde. « Puisque nous nous trouvons si bas, – estiment-ils – tout ce que nous avons à faire c’est d’attendre l’arrivée du messie ».

Cependant ce n’est pas juste. En effet, notre génération est la plus importante dans le circuit général. Et bien que nous ployons sous le fardeau énorme de notre égoisme, cet état est destiné pour notre travail et non pas pour que l’on s’en débarrasse. En faisant un tel travail nous attirons de très grandes lumières vers les âmes très hautes, qui ont commencé à corriger la création – celles d’Adam, d’Abraham et les autres.

Tandis que nous mêmes, nous allons recevoir une légère illumination en conformité avec notre place dans le système général, et ainsi nous allons avancer plus loin jusqu’à ce que nous n’atteignons les dix sefirot parfaites de toute la création.

C’est à ce moment là que nous allons réaliser quel travail énorme nous avons accompli. Ce n’est pas grave si nous nous sommes trompés et sommes désorientés, si nous essayions sans succés de débrouiller cette pelote, si nous trangressons et péchons. On ne peut pas avancer autrement.

Mais en fin de compte tout aboutira à une analyse correcte et une estimation exacte, et ce n’est qu’en se trouvant à un degré supérieur que nous pourrons voir et apprécier correctement l’importance de notre état.

Et en attendant tout ce qu’il nous reste à faire c’est d’avancer en faisant confiance aux sages et en croyant en le Baal HaSoulam qui nous a écrit que les premières générations étaient importantes pour la pureté de leur désir, tandis que la nôtre – par son « épaisseur ».

De la leçon sur « L’introduction au livre du Zohar » du 27.02.2014

 

Des « perturbations » qui nous aident à progresser

Dr. Michael LaitmanLa chose la plus importante pour nous est d’aspirer à la Lumière, mais nous sommes confrontés ici à quelques perturbations :

Premièrement : Nous ne réalisons pas que tout ce qui nous arrive est pour notre bien.
Deuxièmement : Nous ne réalisons pas que tout vient du Créateur.
Troisièmement : Nous ne réalisons pas que notre réaction est également déterminée par le Créateur.
Quatrièmement : Nous ne comprenons pas que la seule chose dont nous avons besoin dans notre état ​​actuel est de s’efforcer à ce que la Lumière nous change et que ce changement ne peut être seulement que dans le sens du don sans réserve.

Autrement dit, nous devons interpréter correctement ce qu’est la Lumière qui Répare, ce que « bon » signifie. Si cette aspiration est correcte et constante, alors nous mériterons d’attirer la Lumière Environnante et nous allons changer légèrement, pour atteindre une certaine similitude avec le Créateur.

Il s’avère que nous avons besoin de remplir de nombreuses conditions pour que la Lumière qui Répare nous change. Nous passons par la préparation et ainsi étudions la nature du désir de donner sans réserve, révélant en quoi il diffère du désir de recevoir. Grâce à ce travail intérieur, nous clarifions nos désirs et devenons semblable à la Lumière.

Lorsque la Lumière Environnante arrive, en combinant toutes ces conditions préalables, les soi-disant « perturbations », elle nous donne la forme correcte du récipient dans lequel nous devenons semblable au Créateur. Ainsi, nous avançons étape par étape. Dans l’étape suivante, des « perturbations » surgissent à nouveau. Mais comme elles se répètent à chaque fois dans le même style, mais seulement avec de nouveaux désirs, de nouveaux travaux et discernements, une personne expérimente en permanence des changements.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 24/02/14, Questions et Réponses avec le Dr Laitman

L’éternel dilemme : être riche ou heureux

Dr. Michael LaitmanDe l’article du Rabash « L’allaitement et la conception »: L’homme doit croire qu’avant sa naissance c’est-à-dire avant que son âme ne se revête d’un corps, elle était unie au Créateur et que à présent elle est avide de revenir vers Lui et d’adhérer à Lui, comme elle l’était avant sa descente dans ce monde.

C’est un état le plus statique, constant et stable qui se trouve à la base de toute la création. Pour cette raison après qu’il y ait eu la brisure et que le récipient ait  été brisée n plusieurs morceaux, chacun de ces morceaux rêve de retourner à la fusion qui existait auparavant. Puisque des morceaux ne ressentent plus la plénitude, mais sentent un manque en permanence.

Il n’existe pas de véritable joie, de plénitude ni de perfection dans ce monde, et il ne peut pas y en avoir. Chacun ne représente qu’une partie du système et tant que le système n’est pas entier, il y aura toujours des problèmes et des manques qui vont se dévoiler. Il en sera ainsi jusqu’à la fin de la correction.

C’est pour cette raison que chaque morceau, chaque personne a inconsciemment envie de se joindre aux autres. Juste cette aspiration interne se découvre graduellement au fur et à mesure du développement de l’homme. En fin de compte, cette nécessité d’union se dévoilera, puisque ce n’est qu’ainsi que nous pouvons atteindre la perfection.

Mais pour cela if faudra gagner la guerre – la guerre entre mon aspiration à la perfection, à l’union et l’égoisme qui souhaite dominer.

Il est contre l’union, puisqu’elle n’est possible que parmi les égaux. Pour cette raison je dois définir ce que je choisis: l’un ou l’autre. Mais nous ne pouvons pas résoudre ce dilemme interne.

Jusqu’à la fin de la correction nous sommes condamnés à rester dans cette crise en nous. D’un côté je veux atteindre la perfection qui ne peut être ressentie que dans l’union intégrale et générale de tout le monde. Et de l’autre côté j’ai envie de gouverner! Cela peut aussi être une union, mais une union où je domine et non pas une union où tout le monde est égal et connecté d’une façon intégrale.

C’est pour cette raison que l’humanité se balance en permanence d’un côté à l’autre. Et il sera ainsi dans tous les temps jusqu’à ce que nous soyons conscients de notre mal.

De la leçon sur l’article du Rabash du 14.02.2014

 

Une croissance rapide

Dr. Michael LaitmanQuestion: J’ai parfois l’impression que pour quelques secondes, je comprends tout ce que vous dites puis je ne comprends pas tout et c’est toujours comme ça, encore et encore.

Réponse: Très bien! Cela signifie que vous digérez la nourriture spirituelle rapidement et que vous grandissez plus vite. Cela vous amènera à une certaine accumulation et à un certain résultat. Continuez, ne vous arrêtez pas et ne soyez pas déçus.

Vivre avec des pensées relatives au Créateur

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce qui maintient un lien avec le Créateur? Que doit-on imaginer dans son esprit?

Réponse: Le maintien d’un lien avec le Créateur veut dire essayer tout le temps de Le voir en tout, en vous et autour de vous.

Question: Comment puis-je maintenir un lien avec le Créateur tout au long de la journée de travail si mon travail est éprouvant mentalement?

Réponse: C’est un problème. Essayez de nettoyer et de vider une petite zone dans l’esprit où vous pensez toujours au Créateur tout le temps, même si vous êtes impliqués dans votre travail, et essayer tout le temps de vivre sur cette toile de fond.

Vers une nouvelle ascension

Dr. Michael LaitmanQuestion: Beaucoup d’amis qui rentrent du congrès sentent une sorte de descente.

Réponse: S’ils ne cherchent pas à poursuivre l’ascension, ils descendront. Cela est naturel et compréhensible.

Il n’y a rien à faire à ce sujet. Nous nous sommes trouvés dans une sorte de mouvement vers l’avant comme ça. Je suppose que la descente est utile et nous fait avancer toujours, mais vous pouvez l’éviter et l’utiliser déjà dès le début comme une sorte de nouvelle ascension. Cela dépend de vous.

Un orchestre de virtuoses de correction

congrès, groupeQuestion: Comment se peut-il qu’à la fin de la correction il y aura toujours des différences entre nous, mais en même temps -nous serons totalement égaux?

Réponse: C’est comme un orchestre philharmonique où chaque musicien est remarquable,  talentueux et bien connu, l’un joue du violon, l’autre de l’alto, et un autre du basson, et ainsi de suite. Tous les musiciens se distinguent les uns des autres, mais dans le même temps, ils sont au même niveau.

C’est l’égalité que nous voulons atteindre parmi les gens. Bien qu’ils soient tous différents par nature, nous voulons tous qu’ils atteignent le même niveau. Si tout le monde donne à l’ensemble du système intégral, il est tout à fait à la hauteur des autres. Il n’y a pas de grand ou petit. Ces différences existent seulement jusqu’à la fin de la correction, et puis après, tout le monde vient compléter l’autre et ils deviennent égaux.

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale 17/01/14, le Talmud Esser Sefirot

Les fils invisibles de la direction supérieure

Dr. Michael LaitmanDe la lettre de Baal HaSoulam (No.18):* La seule correction de l’homme consiste à lier et à diriger tous les instants de sa vie actuels et futurs envers Son grand nom. Tandis que celui qui rejete au moins un instant la présence de Sa face à cause de la difficulté de cet instant, ne fait que manifester sa stupidité à tout le monde.

Il n’a pas besoin des mondes ni des temps puisque la lumière de la face du Créateur n’est pas revêtue d’une alternance des périodes et des temps.

Tandis que celui qui assume le fardeau de la direction supérieure ne trouve aucun souci dans le travail pour le Créateur, de sorte qu’il puisse fusionner avec Lui jour et nuit, que dans la lumière tant dans l’obscurité.

Et le monde matériel qui a est créé transitoire, éphémère et changeant, ne l’arrêtera pas. Puisque Keter, qui est l’Infini, brille pour tous de la même manière. Si l’homme veut atteindre le but, il doit essayer de rattacher chaque instant de sa vie à la direction supérieure qui se soucie de lui. Il n’y a rien hormis cette force supérieure bienvaillante qui fait du bien. Et si l’homme ne peut pas se rallier à cette force unique qui est entièrement bonne, il doit s’annuler.

Ainsi il pourra se relier correctement à elle de tout son coeur et de son âme comme un foetus dans les eaux de la mère, en ressentant que le Créateur l’embrasse de tous les côtés et il ne lui sera pas difficile du tout de se rallier à Sa direction. Cela signifie être au stade de foetus.

Il n’y a que le groupe qui peut inspirer la personne de l’importance du but, la nécessité de se connecter au supérieur comme le foetus adhère à l’utérus de sa mère et accepte le pouvoir supérieur comme étant bienveillant, qui ne nous fait que du bien dans n’importe quelle situation: qu’elle nous parraisse bonne ou mauvaise. Il n’y a pas de bien ni de mal – tout provient de la perfection, du monde de l’Infini. Nous ne sommes pas encore en mesure de le comprendre, mais nous devons travailler dans cette direction.

Pour cette raison il faut rattacher chaque instant de notre vie au Créateur. Et même si cela nous est encore très difficile à faire et parfois même, impossible, cela devrait devenir notre objectif . A chaque instant nous devons nous inclure dans la direction supérieure comme dans l’eau. Le Créateur me manipule comme Il veut et moi, au lieu de perdre mon temps en faisant toutes sortes d’activités inutiles, j’essaie de Le sentir dans chacune de mes pensées, de mes désirs, de mes situations.

C’est le Créateur qui me dirige et qui m’arrange tout. Mais où est-Il, pourquoi je ne Le sens pas diriger mon coeur et mon esprit ? Je veux sentir que je suis une marionnette qui bouge uniquement parce qu’on la tire par ses ficelles qui sont au-dessus. Cela s’appelle l’union avec le Créateur.

Tout d’abord c’est la soumission, après la séparation et enfin l’adoucissement. A travers ses trois étapes nous nous rallions et nous nous rattachons à la force supérieure.

La soumission – c’est l’annulation sans laquelle il est impossible de commencer l’adhésion. Ensuite c’est la séparation entre la lumière l’obscutité, c’est-à-dire je commence à discerner à quel point je suis différent du Créateur et tout le temps j’essaye de me corriger avec l’aide de la lumière. Et enfin c’est l’adoucissement ce qui veut dire que c’est déjà un travail avec l’attribut de don.

Du cours quotidien de Kabbale du 21.2.2014