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Comment puis-je copier l’image de l’âme globale sur moi ?

Dr. Michael LaitmanL’intégration mutuelle signifie que chacun est incorporé dans les autres. Je restreins mon désir, ce qui signifie que les modèles en lui, en essayant de prendre et d’incorporer  dans les modèles des autres. Je regarde et vois comment tout le monde autour de moi apprécie les choses différentes, même si je n’ai pas ressenti tout ceci comme étant agréable.

Si une personne reste indifférente au cours de la leçon, cela signifie qu’elle ne peut pas être incorporée dans les désirs des autres. Je vois qu’il y a des gens qui sont en train de brûler et d’autres qui s’endorment. Tout dépend de l’impression que nous pouvons recevoir les uns des autres. C’est ce qu’on appelle l’incorporation mutuelle ; j’essaie d’entrer dans l’autre et d’être impressionné par ses désirs.

Pour ce faire, j’ai besoin d’abord de m’annuler, comme un petit enfant car sinon je ne serais pas en mesure d’être incorporé dans les autres. Je fais de moi un zéro, le point noir de Malkhout. Maintenant, je peux entrer dans l’autre et voir ce qu’il y a à l’intérieur de lui. Il est impressionné par quelque chose et je veux être impressionné avec lui. Alors je peux absorber ses pensées et ses désirs, tout ce qui est en lui.

Je ne peux reformater mon désir, que j’ai restreint et transformé en matière première, en lui donne une forme conforme à celui qui est dans une autre personne. Il se trouve que je fais le « copier-coller » sur moi de tout ce qui est dans son âme, et maintenant mon âme reçoit son dessin intérieur.

J’ai collé une copie de son image sur moi, tout comme vous copiez des données d’un ordinateur à un autre, d’une mémoire à l’autre. Pour ce faire, je dois m’annuler et préparer un espace vide en moi. Ensuite, je dois entrer dans l’autre et prendre les données de lui et de les transférer en moi, dans ma « mémoire ». C’est ainsi que ma « mémoire » est remplie de ses données. Mais pour ce faire, ma mémoire doit d’abord être vide, et prête à recevoir de nouvelles données. C’est ce qu’on appelle l’incorporation mutuelle.

Qu’ai-je atteint par cela ? J’ai eu mes propres désirs, et maintenant, en plus d’eux, j’ai les désirs de quelqu’un d’autre. Ensuite j’intègre les désirs de l’autre, puis avec un autre. Finalement, je vais inclure le monde entier en moi. Mais c’est seulement si je me considère comme inférieur à tout le monde que je serai en mesure d’inclure tout le monde en moi, et par là devenir plus sage que tout le monde. Je grandis et deviens plus grand que tout le monde, mais c’est grâce au fait que je me considère comme inférieur à tous les autres. C’est comme ça que ça fonctionne.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale 09/10/12, Talmud Esser Sefirot

Vivre pour le corps ou pour l’âme ?

Dr. Michael LaitmanAprès la brisure, sous l’influence des gènes informatifs (Reshimot), les désirs brisés passent par différents états séparés de la spiritualité à travers le niveau minéral, végétal, et animal. Et ainsi ils comprennent progressivement leur état jusqu’à ce qu’ils atteignent enfin le niveau humain.

Puis ils commencent à comprendre que quelque chose les a amenés dans notre monde, dans un état dans lequel ils ne se sentent eux-mêmes que dans un désir spécial, appelé «corps». C’est comme si une particule a été envoyée du monde supérieur et a été immergée dans un liquide dans lequel elle reste.

Maintenant, une personne est confrontée à un dilemme : doit-elle travailler pour ce monde, dans l’intention d’accumuler/, pour le bénéfice du corps, ou doit-elle travailler pour le bien de l’âme ? Elle doit choisir l’une des options.

Bien sûr, le choix n’appartient pas à une personne, mais découle plutôt des réincarnations qu’elle a traversées aux niveaux du minéral, de végétal, et de la nature animale, où elle a examiné son état. Une âme qui s’est rapprochée de sa réalisation est appelé une «âme élevée», et avec elle, une personne peut déjà décider d’agir dans l’intérêt de l’âme et non du corps.

Afin d’agir pour le bien de l’âme, une personne a besoin de tout ce monde pour l’aider à atteindre la crainte du Créateur. La crainte est un récipient spirituel, un désir visant à l’attribut du don. L’illumination d’en haut nommée la «Lumière de l’âme » habite ce désir, ou plus précisément habite l’intention qui est construite au-dessus de celui-ci.

Cette intention se construit à partir de la profondeur du désir (l’épaisseur), d’un Massakh (écran), et de la Lumière réfléchie – qui constituent le récipient spirituel d’une personne. Bien sûr, il n’est possible de le développer qu’à partir de ce monde, quand on grimpe de ce dernier jusqu’au 125ème degré.

Les personnes qui ont atteint cette plénitude en fonction de leur Reshimot s’unissent. La Lumière supérieure opère sur tout le monde également, mais si les gènes d’information sont révélés, si les Reshimot qui sont prêts pour cette correction se rapprochent beaucoup les uns des autres aspirant à se connecter. En conséquence, une personne arrive dans un groupe, dans notre monde.

Mais après être parvenue jusqu’au groupe, une autre loi commence à opérer sur elle, ce qui lui permet le libre arbitre. Après tout, les Reshimot doivent être réalisées dans le désir d’une personne.

Même si cette loi dit « Je suis le premier et Je suis le dernier » et « il n’y a rien hormis Lui», la préparation de cette révélation, de la reconnaissance de la grandeur de l’objectif spirituel depuis les ténèbres de l’exil, est totalement dans les mains d’une personne.

Ici, rien ne peut être fait. Que cette charge paraisse lourde ou légère à une personne, dépend de la hauteur de l’objectif et de combien une personne valorise celui qu’elle sert.

Si elle ne respecte pas l’enseignant, le groupe, et le Créateur, alors rien ne peut lui venir en aide. Après tout, ces trois éléments sont indissociables et suprêmes pour une personne. Si elle ne les valorisepas, elle finira par se détourner du chemin et quittera son le développement spirituel

Si elle travaille sur cela, en faisant tous les efforts possibles pour que cela le sauve, ça l’aidera à rabaisser son ego, son esprit corporel, et son expérience de la vie qui semble avoir une certaine valeur. Cela se révèle comme totalement inutile, face aux nouveaux états, qu’elle doit traverser, mais cela lui donnera aussi la puissance et le carburant nécessaire pour avancer dans cette voie.

Ce n’est possible que si la grandeur de l’objectif, le groupe, l’enseignant, et le Créateur sont plus importants pour une personne que son égoïsme.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 09/10/12, Écrits du Rabash

Un océan de gouttes d’eau

congrès, groupeLa correction ne peut avoir lieu d’un seul coup, elle se fait progressivement, étape par étape, puisqu’il s’agit  des Reshimot (souvenirs) qui sont restés après la brisure. Il s’agit de la correction des récipients brisés, qui doivent d’abord être clarifiés un par un. Avant cela, il doit y avoir l’analyse du premier récipient, afin de pouvoir construire le prochaine grand récipient au-dessus de celui-ci, puis le prochain récipient, qui est encore plus grand.

C’est parce que tout est brisé, et que la brisure ne peut être corrigée qu’en de petites parties, chaque partie individuellement en fonction de son niveau de brisure. L’ensemble de la structure est faite de récipients spirituels cachés, connectés par tant de liens, qu’ils deviennent une partie intégrante du système analogique.

Tout comme l’eau est formée de gouttes séparées, dont chacune est reliée non seulement aux gouttes se trouvant à côté d’elle, mais à toutes les autres gouttes, et non pas à travers d’autres gouttes mais directement. Si vous êtes dans le monde d’Atsilout vous êtes directement connecté à Moïse et à Rabbi Shimon.

Donc, la façon dont les récipients sont corrigés après la brisure diffère. Il semble que nous soyons reliés à des amis par hasard, rejoignant ainsi un système spirituel et une certaine Lumière. Mais grâce à cela, nous activons un nombre infini de liens. Ainsi, la correction est progressive car elle nécessite nos clarifications.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale 05/10/12, L’étude des dix Sefirot

Il ne suffit pas de descendre de l’arbre – Vous devez vous élever au-dessus de vous-mêmes

Dr. Michael LaitmanQuestion: Aujourd’hui, les gens ont déjà compris que la situation ne cesse de s’aggraver dans le monde. Mais la Kabbale est encore loin de la masse. Comment peut-on parcourir cette distance ? Et pourquoi cette dernière existe-t-elle?

Réponse : Elle existe pour nous donner et donner à l’humanité l’occasion de faire un effort. Cette séparation nous permet et permet à la société externe de faire un travail mutuel à l’égard de l’autre. La distance fut créée dans un but, pour que vous amélioriez votre connaissance, votre compréhension, vos expériences et que vous réfléchissiez à ce qui vous empêche de poursuite le processus naturel.

Un jour, les singes sont descendus des arbres et avec le temps sont devenus des peuples primitifs. Cette période fut suivie par l’ère de l’esclavage, du Moyen Age et par l’époque du capitalisme. Et aujourd’hui, alors que cette évolution se termine par un effondrement, les gens parviennent enfin à réaliser la nécessité d’une bonne unité. Alors, pourquoi le développement ne continue-t-il pas automatiquement ?

Car alors l’homme ne pourrait jamais apparaître. Il serait le même primat qui descendit de l’arbre, mené par son égoïsme. Nous ne réalisons pas que nous sommes complètement sous le contrôle de notre amour pour nous-mêmes. Si l’on me montrait le système dans lequel nous existons tous, je verrais que je ne fais rien de moi-même. Dans cette situation, la créature n’émergera pas. Passez quiconque à travers le filtre de l’indépendance, et rien ne restera de lui – rien d’autre que la force supérieure, qui était là au départ.

«Comment faites-vous un humain ?” : Telle est la question. Un être humain ne peut être créé qu’en le plongeant dans les ténèbres, avec un peu de connaissance, et un peu de force lui donnant ainsi la possibilité de trouver un moyen de surmonter sa nature et de construire dans l’obscurité une chose qui lui est opposée, sans beaucoup de connaissances ou de compréhension. Ainsi, il voudra prendre du Créateur les pièces nécessaires, et se soumettra volontairement à l’environnement, qui l’obligera à le faire. Alors il sera en mesure d’acquérir une forme surnaturelle à travers ce travail mutuel, une forme qui est au-dessus de sa nature. Et cette forme est appelée « Homme  » (Adam), une forme qu’il a créée sans l’utilisation des Reshimot (des gènes informationnels), qui sont restés en lui depuis l’époque où il était un primate.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 19/09/12, «Introduction au livre, Panim Meirot ouMasbirot« 

N’oubliez pas d’acheter du pain pour l’âme

Dr. Michael LaitmanQuestion : Que puis-je faire si rien ne peut me réveiller et que nous sommes totalement encerclés par l’indifférence ?

Réponse : Il faut comprendre ceci : si je ne peux même pas me réveiller de l’intérieur, je peux encore agir à l’extérieur, et ainsi je réveille l’intériorité des amis. Si on parle de la grandeur du Créateur, nous allons être activés et nous éveiller nous-mêmes. C’est la manière de faire dans chaque action. Il suffirait d’embaucher des acteurs étrangers pour qu’ils jouent devant nous, montrant leur crainte et excitation en ce qui concerne l’objectif spirituel, afin que nous puissions être impressionné par cela.

Il y a une histoire au sujet d’un kabbaliste qui a vécu dans un village isolé en Europe. Il avait l’habitude d’inviter des Klezmorim (musiciens juifs ashkénazes de la rue, ndt) à jouer pour lui. Sa femme ne cessait de lui crier dessus car il leur donnait les derniers sous, sans quoi ils n’auraient pas assez de nourriture. Le mari répondait qu’il devait le faire pour raviver son âme.

La femme se demandait comment il pouvait être impressionné par eux. Après tout, il était un grand homme, un rabbin respecté, et eux n’étaient juste que des vagabonds ivres dépensant de l’argent pour acheter de la vodka et se soûler. Mais il a répondu que cela n’avait pas d’importance. Ils ont joué contre de l’argent car ils voulaient boire et lui a écouté car il voulait être poussé vers le travail spirituel.
Donc, vous aussi devez trouver des amis qui vont jouer devant vous, même si c’est pour leur propre bénéfice, aussi longtemps que vous serez impressionné.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 14/09/12, Écrits du Rabash

Nous avons besoin de gens corrigés au lieu d’anges

Dr. Michael LaitmanQuestion: Est-ce possible pour quelqu’un né dans le péché de ne pas pécher?

Réponse: Bien sûr que non. Chacun d’entre nous est né dans le péché et nous ne pouvons pas éviter de pécher. Personne ne s’attend à ce que nous soyons des anges. Ce qu’on attend de nous, c’est que nous nous en rendions compte et de comprendre ce qu’est véritablement un péché.

Un péché est un désir dirigé contre la connexion avec les autres, contre la correction de la brisure .L’âme commune s’est brisée et maintenant tout le monde existe dans un système brisé, seul avec son égoïsme. Je veux utiliser cet égoïsme en quelque sorte pour utiliser les autres, mais ce n’est pas mauvais, c’est un désir naturel.

L’égoïsme véritable, dont nous avons besoin pour résister et contre lequel nous devons travailler, ne se manifeste que lorsque j’essaye vraiment de me connecter aux autres, et une résistance surgit en moi, un manque de désir d’être connecté à eux. Des gens ordinaires, qui opèrent dans ce monde d’une manière habituelle, ne sont pas appelés des égoïstes. Ils n’essaient pas de s’unir en un seul système.

L’égoïsme ne se manifeste qu’à condition qu’une personne ait l’intention de se connecter avec l’intention de corriger la brisure, ce qui signifie s’unir dans le but de révéler le Créateur. Et il est possible que je ne veuille même pas cela. Mais si je fais encore un effort alors le mal en moi ou la puissance de la brisure se révèle à moi. C’est l’égoïsme véritable.

Mais une personne ordinaire, qui ne travaille pas avec cela, n’a pas d’égoïsme ! Tout d’abord, la puissance de la brisure qui opère entre nous a besoin d’être découverte. Ensuite, nous serons en mesure de la corriger et de la transformer en puissance de l’unité . Ce sera la reconnaissance du mal, la prière naîtra de cela et la correction, la bonté, viendra.

Tout ce processus se produit seulement pour ceux qui essaient de se connecter au but de corriger la brisure et de révéler le Créateur pour l’amour de Lui plaire en agissant ainsi. Il doit être absolument clair pour nous que tout cela se produit uniquement avec cette intention. Ensuite, nous nous connectons à la chaîne d’actions qui nous aident à révéler le mal, nous demandons de l’aide et nous recevons la force d’accomplir la correction, et nous arrivons à la révélation.

De la 1ere partie du cours quotidien de Kabbale 9/14 / 12 , Écrits du Rabash

Le bien-être du monde est un impératif à notre époque

Dr. Michael LaitmanQuestion : Aujourd’hui, il est clair qu’une personne dépend et est esclave de son environnement. Mais comment peut-on conclure de cela que nous devons agir pour le bien-être de la société ?

Réponse : Si une personne ne sert pas le monde, le monde ne lui fournira pas ce dont elle a besoin. Aujourd’hui, ce dont j’ai besoin dépend en fait du monde entier. Je n’aurai rien si le monde ne me le donnait pas, en d’autres termes, si le monde entier n’était pas mutuellement connecté. Cela signifie que je dois me soucier du fait que tout le monde soit connecté et que chacun coopère dans l’harmonie. C’est alors seulement que le monde sera en mesure de me fournir ce dont j’ai besoin.

Dans certains endroits du monde, des gens creusent pour le fer, dans d’autres pour le cuivre, plus loin pour le pétrole, et ailleurs pour le gaz. Les usines produisent les biens et les navires les transportent ; les scientifiques développent de nouvelles technologies et, finalement, le produit final me parvient. Dans le passé, nous n’étions pas vraiment inquiets. L’égo « local » du propriétaire de l’usine ou celui du puits de pétrole du propriétaire était suffisant, mais aujourd’hui cela ne fonctionne plus de cette façon. Bientôt nous serons surpris de voir à quel point les mécanismes de production majeure ne fonctionnent pas. Pourquoi ? Le propriétaire des puits de pétrole ne veut-il pas faire de profits ? Pourtant, son entreprise échouera car nous ne lui donnons pas de pouvoir, nous ne nous inquiétons pas de lui.

Il est temps de s’inquiéter du bien-être de tout le monde. Maintenant le système fonctionne intégralement et il a besoin des carences de chacun pour fonctionner. « Mais puis-je connaître et mémoriser tout ce qui se passe dans le monde? On deviendrait fou, pas même un ordinateur pourrait le faire !  »

Certes, donc la seule option est la connexion des cœurs et des désirs, et non pas des pensées. Commencez à fonctionner au niveau des désirs et vous verrez tout à coup comment la pensée s’« imprime » précisément de l’éveil du cœur, du désir, et est capable de se soucier de tout le monde. Vous verrez et saurez alors pourquoi un grand potentiel de votre cerveau est toujours inactif.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 11/09/12, «La paix dans le monde »

Qui sont les «sages dans le cœur »?

congrès, groupeQuestion : A qui le Baal HaSoulam fait-il allusion quand il parle de ceux qui sont «sages dans le cœur» ?

Réponse : « Le sage dans le cœur» est celui qui recherche comment ouvrir son cœur à une plus grande sagesse (« Sagesse » – « Hokhma« ), la sagesse de l’unité, en se connectant aux autres.

Nous souhaitons nous connecter à notre cœur, connecter nos désirs, et de tous les cœurs et de la somme totale de tous les désirs nous souhaitons choisir uniquement ceux qui sont prêts à se connecter. En créant une connexion entre ces désirs, nous créons un réseau commun, à l’intérieur duquel nous voulons commencer à agir.

Tandis qu’à l’intérieur de ce réseau, nous oublions quels désirs appartiennent à qui, parce que c’est maintenant notre système commun. Alors, dans celui-ci, nous commençons à ressentir la Lumière de Hokhma et sommes donc appelés sages dans le cœur. Après tout, nous révélons la Lumière de Hokhma (la sagesse) dans la connexion de nos cœurs.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 11/09/12, Panim Meirot OuMasbirot

Les limites de l’intégration égoïste

Dr. Michael LaitmanL’homme est une créature sociale, ce qui signifie qu’il dépend de tout le monde et que tout le monde dépend de lui, mais cela se révèle peu à peu.

Toute l’histoire humaine est l’essence de la révélation sociale de l’homme. Quand il descendit de l’arbre, il vécut dans une société familiale ou tribale, puis progressivement il étendit ses frontières sociales. D’un côté, l’ego qui le sépare des autres se développa en lui, et ainsi il devint propriétaire – il acquit une maison à lui, son propre champ, ses propres chameaux, chevaux, moutons, serviteurs … – d’un autre côté, il devint plus dépendant des autres – l’un devint forgeron, un autre cordonnier, un troisième devint tailleur, un autre encore fermier, et ils étaient tous dépendants les uns des autres au niveau humain de l’échange de biens et de services. Ceci en dépit du fait qu’une personne n’a en réalité envie de ne rien donner, mais ne veut que prendre.

Ainsi, les roues du mécanisme mondial commencèrent à tourner car il n’y avait pas d’autre choix, alors que personne ne voulait coordonner ses actions avec celles des autres. La société se développa tout au long de l’histoire selon deux axes : une dépendance mutuelle croissante et une répulsion égoïste croissante. Les gens se sont enfermés à l’intérieur des murs de la ville et des frontières politiques, jusqu’à ce que ce processus irréversible atteigne une impasse, étant donné notre gros ego et notre dépendance mutuelle. C’est ce qui nous est révélé aujourd’hui à la fin de ces deux tendances, qui débutèrent dans le passé et qui façonnèrent l’humanité.

Aujourd’hui, nous n’avons pas le choix : Nous sommes totalement dépendants les uns des autres et nous nous haïssons totalement, bien que cet aspect n’ait pas encore été pleinement révélé, et qu’il reste encore à découvrir. Dans l’ensemble, ceci se révèle par la Lumière supérieure qui ramène vers le bien, lorsque nous tentons de nous connecter, de sorte que nous nous élevions vers Elle.

Supposons que nous voulions nous connecter mondialement, quel serait le bénéfice d’une telle action ? En voyant les premiers avantages de la connexion, nous verrions aussi que nous en sommes très loin, absorbés dans le mal. C’est parce que le bien et le mal se mesurent en contraste l’un avec l’autre. Ainsi, peu à peu, en aspirant au bien, à l’unité, nous redécouvrons un nouveau mal, appelé la «guerre de Gog et Magog » – Armageddon…

Dans l’ensemble, notre mécanisme collectif général est aussi opérationnel maintenant, si l’on regarde celui-ci d’un autre niveau de clarification. Les roues tournent et les parties fonctionnent. La question est de savoir si vous êtes d’accord avec les actions de ce mécanisme quand elles se révèlent à vous. C’est ainsi que nous devrions examiner la situation, à partir d’un niveau plus mature.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 10/09/12, «La paix dans le monde »

Le don sans réserve n’a pas de limite

Dr. Michael LaitmanLe corps spirituel ne retient que la Lumière qui descend vers lui à partir de la tête du Partsouf. Toutes sortes de décisions et de dispositions relatives aux mesures de la création par rapport au Créateur sont faites dans la tête du Partsouf. Plus tard, tout ce qui a été préréglée dans la tête est mise en oeuvre à travers le corps.

Il n’y a rien dans le corps qui n’existe pas dans la tête, il est essentiel de mettre en œuvre pratiquement dans tout le corps ce qui est dans la tête, ce qui signifie recevoir pour l’amour du don sans réserve avec l’intention de contenter le Créateur.

En conséquence, tous les éléments d’une action spirituelle sont révélés (le TANTA complet), mais la création se rend compte que le travail qu’il vient d’accomplir était «fragmentaire» (partielle) par la nature et qu’il n’a pas atteint le même niveau de bienveillance envers le Créateur que le Créateur lui transmet.

Ainsi, la création ne peut pas continuer à agir comme avant, elle ne peut être satisfaite de ses actions, car il n’existe pas une telle chose comme les relations incomplètes dans la spiritualité, les relations spirituelles sont parfaites. Si une personne fait face à des limites et comprend qu’elle est incapable de les surmonter, elle doit s’arrêter. Même si elle s’arrête, elle doit toujours ressentir au moins en partie l’amour de son Maître, même si cela n’est pas suffisant par rapport à la bienveillance illimitée du Créateur et Son désir de contenter la création.

Les Partsoufim dans lesquels on reçoit la Lumière du Créateur prouvent seulement que si la création manque  même d’un gramme avant qu’elle n’atteigne la correction finale, cela revient à ne rien faire du tout, car on limite toujours son don sans réserve le rendant incomplet! C’est la chose la plus importante à comprendre!

Ce n’est pas grave que l’on a déjà réalisé 99% des travaux. Elle a encore restreint les frontières de l’amour, tandis que le Créateur se lie toujours à nous avec un amour infini, la différence ici est qualitative et cruciale. Donc, jusqu’à ce que nous arrivions à la fin de la correction, nous ne devrions pas perdre même une seule étape que nous avons déjà passée, notre devoir est de rechercher constamment quoi d’autre à ajouter.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale 03/09/12 L’étude des dix Sefirot