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Les écrits ne disparaissent pas

Question : Pourquoi le Baal HaSoulam a-t-il brûlé environ 50 de ses articles tels que « La Dernière Génération » et « La paix dans le Monde » ? Qu’avons-nous perdu ?

Réponse : Je ne peux pas dire ce que nous avons perdu. Il n’a tout simplement pas terminé la plupart de ces articles parce qu’il lui avait été interdit de les publier.

Il y a beaucoup d’opposants à la Kabbale. De nos jours, nous voyons aussi sur Internet combien il y a de personnes malveillantes qui luttent contre nous. Mais cela ne nous empêche pas de diffuser.

A cette époque, la diffusion était impossible. Une demande avait été soumise au mandat britannique pou fermer son journal et le Baal HaSoulam s’est vu interdire la publication de ses articles. Par conséquent, il a déclaré : « C’est un signe certain que je ne devrais pas écrire. »

C’est une honte, bien sûr, car nous avons perdu une quantité énorme de matériel unique. Cependant, il devait probablement en être ainsi. Sinon, il y aurait trop de matériel pour nous et nous ne saurions pas quoi faire.

Question : Pourquoi dites-vous souvent que brûler des écrits est aussi une révélation ?

Réponse : Le fait est que lorsqu’un kabbaliste écrit et puis brûle l’œuvre, cela signifie que cela a déjà été écrit dans notre monde, a déjà résonné, été lu et est passé à travers la sensation de l’homme. C’est-à-dire que la force supérieure s’est réalisée elle-même dans cette personne. Si cela a déjà été accompli chez quelqu’un, ressenti par lui, alors ce sera atteint par d’autres. Après cela, il peut tout brûler, cela n’a plus aucune importance.

Extrait de la leçon quotidienne de kabbale en russe, le 10/03/2019

L’impact des textes kabbalistiques

Question : Quel est le but de l’étude de la science de la Kabbale ?

Réponse : Le Baal HaSoulam donne une définition kabbalistique précise de l’objectif de la Kabbale : la révélation du Créateur à une personne dans notre monde.

Le but de chaque leçon dépend du matériel étudié. La matière elle-même permet à une personne de se rapprocher de la révélation du Créateur, de lancer une personne pour atteindre son objectif. Comme un instrument de musique est accordé avant un concert, une personne doit également s’accorder pour atteindre le Créateur.

Question : Est-ce que cela dépend plus d’une personne ou de ce qui est dit dans tel ou tel livre ? Y a-t-il des forces miraculeuses dans les livres kabbalistiques ?

Réponse : Il y a un pouvoir miraculeux non pas dans les livres eux-mêmes, entre les colonnes ou entre les lettres, mais dans l’influence du texte sur une personne.

Le fait est que les kabbalistes qui ont écrit des livres ont exprimé leurs atteintes intérieures. Nous parlons de personnes qui ressentaient le monde supérieur et le Créateur ; tout ce qu’ils ont exprimé sur papier est lié à leur atteinte spirituelle. Par conséquent, lorsque nous lisons leurs textes, ils nous affectent, que cela nous plaise ou non. Plus précisément, l’influence de la Lumière descend sur nous et nous change progressivement.

Remarque : Lorsque je lis une histoire dramatique, cela me touche aussi. Je peux pleurer ou rire.

Mon commentaire : Exact, mais cela vous influence purement psychologiquement. Ici, vous pouvez lire sans rien comprendre, mais le texte vous influence néanmoins et vous commencez progressivement à ressentir que quelque chose se passe en vous.

Vous ressentez que dans ce texte et en vous existent des forces internes, des courants internes qui vous entraînent quelque part, qui configurent vos pensées et vos sensations d’une manière particulière. Soudainement vous devenez légèrement différent, peut-être plus souple, plus réfléchi. C’est exactement de cette manière que l’influence des sources kabbalistiques se manifeste sur une personne.

Extrait de KabTV, « Fondamentaux de la Kabbale » du 20/11/18

Le lien avec le Créateur est la base des langues anciennes

Question : La langue hébraïque est-elle une sorte de ligne médiane entre les lettres et les hiéroglyphes ?

Réponse : Je n’ai pas étudié l’origine spirituelle des hiéroglyphes. Je peux dire simplement une chose : la base de toutes les langues anciennes est l’union de la personne au Créateur. Bien que l’hébreu traduise l’union la plus complète et que, par conséquent, la Torah et toutes les autres sources spirituelles y figurent, nous ne pouvons pas dire que, par le biais de caractères chinois, indiens, éthiopiens, égyptiens, etc, il n’y a aucune connexion entre la personne et le Créateur.

En tout cas, il y a un lien car avant que tout être humain commence à ressentir comment exprimer son opinion, sa sensation, il a reçu cette connaissance du Créateur. Cela ne vient pas de nulle part juste comme ça.

En ce sens, toutes les langues ont des racines spirituelles, seulement elles se sont toutes détériorées ou ont disparu. L’hébreu est la seule langue qui soit restée la même et c’est pourquoi la Torah et tous les autres livres sont transmis en hébreu, dont toute l’humanité a peu à peu pris conscience de ses sources spirituelles.

Nous ne connaissons tout simplement pas les racines ; nous ne connaissons pas le lien correct avec le Créateur dans n’importe quelle langue ancienne. Mais elle existe sans aucun doute, sinon rien ne se serait passé.

De plus, les scientifiques sont revenus sur la base de leurs conclusions, mémoires, etc, et ont commencé à les « casser » en fonction de leur compréhension. De là, bien entendu, il ne reste rien des sources originales de toutes les langues.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 06/01/2019

La Torah et les voyelles

Question : Les voyelles sont utilisées en hébreu : les nékoudot (points) situés au-dessus des lettres indiquant la prononciation correcte des voyelles. Il existe un récit selon lequel elles ont été développées par une famille de Tibériade après la destruction du Temple afin de préserver le son de la Torah. Mais nous étudions que les vocalisations de voyelles sont les Lumières qui sont au-dessus de la lettre, c’est-à-dire au-dessus du Kli (récipient) ou sous le Kli.

Les nékoudot ont-ils été inventés par la famille de Tibériade pour mémoriser la Torah ? Après tout, la Torah elle-même a été écrite sans nékoudot.

Réponse : Cela n’a pas d’importance. Dans la Torah, il n’y a vraiment pas beaucoup de signes nécessaires à sa lecture. Après tout, lorsque vous lisez la Torah, vous devez la reproduire avec tous vos instruments externes et internes.

C’est-à-dire que je dois savoir comment je chante le texte, comment je place l’intonation à chaque phrase, où je peux faire une pause et où c’est interdit. Après tout, une personne ne peut pas lire le texte en une seule respiration.

De plus, la lecture de la Torah est différente de la lecture habituelle lorsque vous prenez l’air dans les poumons, lisez quelque chose à haute voix et libérez l’air. En lisant la Torah, je dois bien gérer mes poumons comme un orgue dans une cathédrale. J’appuie sur certaines parties de mes poumons, qui se composent de cinq parties. Après cela, j’allume les cinq parties de l’appareil de reproduction : le larynx, la gorge, la bouche, les lèvres et les dents.

Par conséquent, les lettres hébraïques sont une forme abrégée des énormes données puissantes qu’une personne a reçues pour pouvoir lire.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 06/01/2019

Comment l’enseignant satisfait-il les désirs d’un élève ?

laitman_294.3Question : Comment l’enseignant satisfait-il les désirs d’un élève et vice versa ?

Réponse : L’enseignant absorbe les désirs d’un étudiant comme étant sa partie constitutive et s’inclut en lui, accomplit tout le travail nécessaire à l’intérieur de lui, laissant à l’étudiant ce qu’il doit terminer avec son libre arbitre.

C’est un contact très sérieux. L’enseignant est comme à l’intérieur de l’élève et « ajuste » toutes sortes d’attitudes en lui : c’est ce que le supérieur doit faire en se basant sur son Galgalta et Eynaim. L’étudiant doit compléter sa part du travail.

Si vous êtes connecté à moi et les uns aux autres, vous ressentirez que nous travaillons ensemble.

Question : Existe-t-il des examens pour l’étudiant d’un kabbaliste ?

Réponse : Il n’existe pas d’examens spéciaux car son chemin tout entier est un examen continu et constant. Il n’y a rien de tel comme passer un test et vous retrouver dans le système spirituel. L’examen a lieu chaque seconde.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 02/12/2019

Selon le conseil d’un kabbaliste

Question : Est-il impossible d’expliquer la méthode de la Kabbale à une personne qui n’a pas de point dans le cœur ? Elle ne comprend que la logique cartésienne, la psychologie de groupe, mais pas la psychologie supérieure.

Réponse : La Kabbale ne s’occupe pas des explications car elle fonctionne initialement à un niveau où il n’y a ni pensées ni désirs humains. Cela n’a aucun sens d’expliquer quoi que ce soit. C’est la même chose que de s’asseoir devant un chien en lui interprétant des canons philosophiques, tandis qu’il remue la queue pour répondre à votre affection, et ce que vous dites n’est pas important.

C’est pareil avec un kabbaliste. Lorsqu’il essaie de transmettre quelque chose aux gens, ils acquiescent avec un sourire approbateur, comme s’ils disaient « Continuez à babiller ! » mais ils n’explorent rien.

Le temps passe et s’ils continuent à étudier conformément aux conseils du kabbaliste, alors ils commencent peu à peu à comprendre où cela mène. Ils ressentent divers changements en eux-mêmes ; selon les termes employés, ils commencent à ressentir une réaction adéquate à des actions plus élevées qu’ils n’avaient pas ressenties auparavant. Ils entrent dans un champ où il y a des définitions complètement nouvelles, et de ce fait ils continuent à avancer.

Mais ce n’est pas parce qu’ils absorbent tout dans leur esprit, mais parce qu’ils agissent selon les directives de leur enseignant.

Extrait de KabTV, « La Dernière Génération » du 12/04/2018

Lorsque vous vous sentez vide…

Question : Que devriez-vous faire lorsque vous ressentez un vide profond et que vous n’arrivez pas à sortir de cet état  ?

Réponse : Lorsque je ressens un vide profond et que je ne sais plus quoi faire, je prends la Préface à la Sagesse de la Kabbale ou l’Étude des Dix Sefirot qui sont écrits dans un langage scientifique sec et je commence à lire, en essayant de comprendre ce qu’il est dit.

Cela m’amène à un niveau normal et sérieux de perception de la réalité, la perception de la Kabbale. De là, je passe lentement à d’autres textes, à des articles du Baal HaSoulam du livre Shamati (J’ai entendu) et à des articles du Rabash.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 13/05/2018

Les secrets de la Torah

Question : J’écoute souvent l’émission télévisée « Les Secrets du Livre Éternel » où vous expliquez ce que signifie chaque commandement et j’essaie de comprendre comment les kabbalistes transmettent cette information.

Pourquoi n’ont-ils pas expliqué chaque concept entre parenthèses ? Par exemple, l’Égypte (Mitzraim) est une concentration du mal, Pharaon est l’ego, etc.

Réponse : Il y a un but à ceci : cela donne la liberté à la personne. Au fur et à mesure qu’elle se développe, elle peut facilement interpréter tout le travail spirituel, que ce soit dans notre monde ou dans le monde spirituel en fonction de sa croissance.

Je me suis aussi posé ces questions et j’ai essayé de tout mettre dans mes premiers livres, du moins de manière très simple. Mais il n’y a pas de langage dans le monde qui puisse simplement décrire les actions spirituelles et tout ce qui est écrit dans la Torah.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 01/04/2018

Travailler avec les textes kabbalistiques

Question : Les livres kabbalistiques influencent-ils une personne si on les lit seuls ? Ou doit-on les lire en groupe ?

Réponse : Lisez comme vous voulez, il est seulement souhaitable que ce soient de vrais livres kabbalistiques, pour votre niveau, et que vous vous retrouviez correctement dans ces livres.

Question : Quels sont les critères pour l’étude correcte des livres ?

Réponse : Étudiez la littérature qui vous est recommandée dans les cours de Kabbale dans votre communauté.

Question : De plus, comment travaillez-vous avec les livres ?

Réponse : J’ai étudié plusieurs fois en détail les sources kabbalistiques primaires. Il y a même des articles et des lettres que j’ai lu quelques centaines de fois, et à chaque fois j’y ai trouvé quelque chose de nouveau. Par conséquent, dans la Kabbale, il n’y a pas de sources que je n’aurais pas connues et que je n’aurais pas pu utiliser à plusieurs reprises, dans la langue originale.

Je lis, souligne, écris, compare et recherche du matériel spécifique pour le révéler d’une façon ou d’une autre. C’est le travail habituel de tout chercheur.

Il existe plusieurs variantes du travail sur les sources primaires. Je les traduis souvent, et sinon je commence à les écourter, c’est-à-dire à les réécrire dans la langue originale, en faisant les ajustements nécessaires.

Le texte qui en ressort est ce que je veux voir maintenant dans mon état actuel. Peut-être que la prochaine fois, j’en ferai un résumé complètement différent.

En travaillant sur les textes, je peux les diviser en paragraphes, donner un titre à chaque paragraphe, poser des questions, donner des réponses, etc. Je travaille le texte pour être en lui, et il est en moi.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 25/03/2018

L’harmonie spirituelle de la langue hébraïque

La connaissance de l’hébreu est très importante dans l’étude de la Kabbale. La Kabbale est différente des sciences de ce monde, par exemple la physique qui peut être apprise dans n’importe quelle langue. Les termes kabbalistiques en hébreu correspondent directement aux récipients spirituels, aux Lumières et aux actions.

En lisant le texte kabbalistique, nous ne lisons pas seulement des mots, mais nous passons de désir en désir, révélant le Créateur à travers le changement des lettres et leur séquence.

Chaque lettre est un symbole spirituel, et chaque mot est une matrice. C’est comme un code secret spécial, un cryptage. Chaque mot, lettre, ordre de mots, et la racine de chaque mot viennent de la relation des Lumières et des désirs. La langue hébraïque a été créée sur cette base. C’est le seul langage qui ne soit pas apparu pour un usage corporel, mais qui est descendu d’en haut pour définir les relations entre les Lumières et les désirs.

Par conséquent, la connaissance de l’hébreu nous aide à pénétrer plus profondément dans la connexion de la Lumière et du désir, à en ressentir le goût et à comprendre pourquoi elle est exactement comme elle est. Nous pouvons ressentir l’harmonie inhérente à la langue hébraïque et l’interconnexion interne des forces de la nature qui s’expriment à travers ses lettres.

Lors de la traduction d’un texte kabbalistique en français ou dans une autre langue, l’essence de l’explication qui est incluse dans le mot lui-même est perdue. La traduction donne une compréhension plus extérieure de l’action, tandis que le mot hébreu exprime la signification intérieure des désirs, leur connexion entre eux et avec la Lumière, et la forme du remplissage.

En plus des lettres en hébreu, il y a des points de vocalisation, des couronnes sur les lettres (TANTA soit Ta’amim – Goûts, Nekoudot – Points, Taguin – Couronnes, Otiot – Lettres) qui montrent comment ces propriétés commencent à se révéler.

Il y a 22 lettres en hébreu : neuf de Bina, neuf de Zeir Anpin et quatre de Malkhout, et cinq autres lettres finales, c’est-à-dire les symboles qui se trouvent sur la Parsa. La sortie de la Lumière construit les points (vocalisations) qui disparaissent. Les voyelles ne sont presque jamais utilisées, elles sont juste implicites.

Les lettres, les points, les couronnes sur les lettres sont tous très importants. Ils peuvent révéler toute la sagesse. Si seulement nous pouvions connaître la signification intérieure des mots et de l’ordre des mots et des lettres ; tout ceci est la révélation entière du Créateur aux êtres créés.

Extrait de la 2ème partie de la leçon de Kabbale, Les Écrits du Baal HaSoulam, « Le Don de la Torah – 1 » du 14/05/2018