Category Archives: Travail en groupe

Où trouvons-nous la connexion entre nous ?

congrès, groupeQuestion : Durant les ateliers nous avons atteint un tel lien dans nos dizaines qu’une question se pose : que peut-on faire ? Que pouvons-nous ajouter ?

Réponse : Je pense qu’il nous est impossible d’être plus proches de notre propre gré. Nous avons connu la limite du rapprochement de notre propre chef et maintenant nous avons besoin d’y attirer le Créateur.

Nous sommes passés par une étape de sensations et avons compris ce que cela signifie que d’être un tout à un certain degré, et maintenant nous avons besoin d’apprendre ce qu’est la force supérieure, nous devons essayer de ressentir, d’entrer et de nous fondre dans toute la dizaine de sorte qu’elle régnera sur nous. Lorsque nous y plongeons totalement, nous allons y trouver la connexion entre nous.

Question : Qu’est-ce que cela signifie d’attirer la force supérieure ? Est-ce en pensée ou en action ?

Réponse : Nous, collectivement, devons nous imaginer comme existant dans la propriété du don complet qui nous dirige, nous enveloppe et nous régit. En me rapprochant de mon ami et en désirant m’inclure en lui, je me prépare pour que le Créateur vienne à moi. Cela doit être clair dans la sensation, pas dans les actions.

Extrait du congrès de Saint-Pétersbourg, Leçon n°5, le 21/09/2014

Tout est dans le groupe de dix

congrès, groupeQuestion: Un étrange sentiment de fierté pour le groupe de dix se dessine en moi. Auparavant, je pensais que j’étais meilleur que quiconque. Et maintenant, quelque chose apparaît en moi qui m’a permis de sentir ce groupe de dix. Cela m’a étonné. Qu’est-ce que c’est ?

Réponse: Nous commençons à sentir que le groupe de dix, c’est comme un corps dans lequel nous sentons vraiment le monde supérieur, en particulier une nouvelle vie apparait, de nouvelles caractéristiques et les connexions qui seront appelées le monde de l’Infini.

Tout est à l’état latent dans le groupe de dix dans sa structure au sein de ses caractéristiques révélées. Nous n’avons pas besoin de courir à un endroit ni de chercher quelque chose, quelque part plus. Tout est en lui ! En lui il y a le bien et le mal, nous et le Créateur. En lui, nous découvrons le monde entier; par lui, nous pouvons voir correctement le monde. Tout est dans le groupe de dix.

Du congrès de Saint-Pétersbourg « 2ème Jour » le 20/09/14, Leçon 3

A propos de la connexion mutuelle et de l’amour

congrès, groupeQuestion: Vous avez parlé d’une connexion mutuelle entre les groupes de dix et chacun d’entre nous. Quelle est cette connexion?

Réponse: Une connexion est quand je pense à vous et que vous pensez à moi. Je remplis vos désirs, et vous remplissez les miens parce que chacun ne peut pas satisfaire ses propres désirs. Dans le monde spirituel, nous pouvons nourrir l’autre, mais chacun ne peut pas se nourrir.

C’est exactement pareil avec l’amour. Il doit y avoir une coopération mutuelle, un partenariat, une connexion mutuelle, un sentiment commun, et comment vous procurez de la joie et du plaisir aux autres.

Un sentiment de la mutualité et de connexion apparaît uniquement lorsque vous connaissez les besoins de l’autre et vous les satisfaisez. Il connaît vos besoins et les remplit, et quand chacun d’entre vous a du plaisir à donner à l’autre, alors ce sentiment partagé s’appelle l’«amour».

Certes, il n’y a aucune chance de trouver cela dans notre monde, mais dans le monde spirituel, tout n’existe que sous cette forme.

Du congrès de Saint-Pétersbourg  » 1er jour » 19/09/14, Leçon 2

Une longueur d’onde commune

Dr. Michael LaitmanDans L’Étude des dix Sefirot, il est expliqué d’où vient la Shevira (brisure) du désir collectif et sa correction, c’est-à-dire l’union et la connexion, pourquoi elles sont ainsi, même si en principe, ces lois sont très logiques, et en général nous les comprenons avec notre nature physique. Nous devons essayer de les réaliser dans nos ateliers en s’immergeant et en étant inclus l’un dans l’autre, et en étant d’accord avec ce que dit un ami. Être d’accord signifie avancer avec ce qu’il dit. Je navigue sur sa longueur d’onde et pense comme lui. Je ne cherche pas à justifier ou à juger ses paroles, non !

Je suis avec lui dans ses désirs et ses pensées. Il dit une phrase et je suis dans cette phrase, comme si c’était la mienne. C’est tellement important que j’essaie de deviner sa pensée et son désir de telle sorte que s’il devait s’arrêter, je pourrais continuer et déclarer exactement ce qu’il allait dire. Et il en est ainsi de chacun de nous.

Nous nous ressentons comme étant complètement égaux, pas plus haut ni plus bas que les autres. Car seuls ceux qui sont égaux se connectent les uns aux autres et se trouvent dans la communication mutuelle. De ce fait, c’est comme cela que nous nous orientons nous-mêmes.

Nous essayons de nous entraider à tel point que depuis le début de l’atelier jusqu’à sa fin, je me surveille à chaque instant afin qu’aucune de mes pensées et qu’aucun de mes désirs ne soient en contradiction avec la discussion, de sorte qu’ils ne soient pas superflus ou étrangers à ce dont nous participons maintenant. Il est nécessaire d’essayer de se détacher du monde entier, autant que possible, de bouillonner uniquement entre nous, de discuter de tout ce qui se passe parmi nous et de ce que nous pouvons ajouter pour inviter la révélation de la Lumière Supérieure sur nous-mêmes.

Dès le moment où je vois que quelqu’un n’est pas engagé dans le sujet, est déconnecté, s’écarte de la direction (peut-être qu’il a des problèmes personnels), je fais des efforts pour l’aider à revenir à notre flux. Chaque personne qui s’écarte de la longueur d’onde commune devient une perturbation pour tout le monde. Cela affecte à la fois les femmes et les hommes.

Quelqu’un qui s’écarte du cadre de l’atelier d’une certaine manière et qui est à l’extérieur de nos désirs et nos pensées dérange tout le monde. Mais il se dérange beaucoup plus lui-même. C’est parce qu’il est dans un système unifié et qu’il crée une perturbation en son sein ; il est un organe qui ne fonctionne pas correctement et il attire sur lui une influence négative de l’ensemble du système. Nous devons donc essayer d’être des composants positifs du seul Kli de l’âme collective.

Du congrès de Saint-Pétersbourg, Leçon préparatoire n°2 du 18/09/14

Chercher le bon dialogue avec le Créateur

Dr. Michael LaitmanQuestion : Pendant des années nous avons étudié la Kabbale ; nous comprenons notre chemin, nous aspirons à la propriété du don sans réserve. Mais au dernier moment, la peur émerge à propos de la façon de combiner la réception et le don, c’est-à-dire, la peur devant la propriété du don sans réserve. Je comprends que cela devrait se faire non pas pour moi, mais seulement pour le bien du Créateur. Comment pouvons-nous ne pas avoir peur de cela ?

Réponse : Qui vous donne ces sensations ? Qui contrôle vos sentiments et votre esprit ? Qui est à l’intérieur de vous et vous entraîne à avoir ces perceptions ? Le Créateur. Ainsi, parlez-Lui car il resserre le contrôle sur vous, et configure votre appareil sensuel et psychique pour une certaine excitation.

Pour quelle raison fait-Il cela ? Si vous commencez à vous connecter à Son travail et commencez à explorer ce qu’Il provoque en vous et dans quel but, vous commencerez à ressentir le Créateur et vous-même en tant que partenaires.

Après tout, Il produit tout, pas à vous, mais dans votre soi-disant désir, qu’Il a également créé et sur lequel Il travaille actuellement, ce qui provoque certains troubles en son sein. Selon ces perturbations, vous devez trouver la bonne réponse sur ce que vous voudriez qu’Il fasse. Ou, vous acceptez qu’il fasse tout ce qu’Il désire, mais qu’Il vous apprenne comment se rapporter à Lui correctement. Commencez à rechercher le bon dialogue avec le Créateur.

Toutefois, si vous commencez à faire cela et ne le faites pas à travers le groupe, ce ne sera pas le Créateur, mais seulement vos conclusions psychologiques, émotionnelles et mentales. Le Créateur est à l’intérieur du groupe de dix. C’est le problème de tous les psychologues et autres chercheurs qui ne comprennent pas où Il se cache.

Question : Vous avez dit que le désir pour la propriété du don sans réserve se manifeste pendant un moment, puis nous le perdons, le ressentons à nouveau pour un moment, et le perdons de nouveau. Afin de ressentir notre unité, devrions-nous souhaiter cela tous ensemble en une seconde ?

Réponse : Un désir collectif à court terme ne nous aidera pas. Nous avons besoin d’accumuler un certain potentiel pour un certain temps afin que notre tension soit correcte. C’est ce qu’on appelle « le monde, l’année, l’âme » (Olam, Shana, Nefesh). Ainsi, en dépit de toute la transformation que nous expérimentons, si nous dirigeons correctement cela vers le but, nous unissons, trouvons le point le plus haut entre nous et y adhérons, alors nous accumulons progressivement la tension requise et la révélation du Créateur a lieu.

Du congrès de Saint-Pétersbourg, Leçon préparatoire n°2 du 18/09/14

Se donner aux autres

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment pouvons-nous sortir de la profondeur de notre égoïsme qui pend à notre cou comme un poids et développer la crainte?

Réponse: Il y a beaucoup de pensées différentes. Je suis ici pour que tous les amis me sortent de mon égoïsme. Je suis ici pour aider les amis à sortir de leur égoïsme. Je suis ici pour faire une bonne action aux yeux du Créateur ou atteindre un état où le Créateur m’influence par le groupe.

La question est laquelle de ces pensées est la plus efficace?

La réponse est très simple. La pensée la plus efficace, c’est quand vous voulez en permanence pour tous vos amis, au moins dans le groupe de dix,sans mentionner les amis dans le monde entier, pour atteindre le monde spirituel.

Et vous êtes ici pour vous exercer et ainsi aider les autres. Faisons qu’il soit le sacrifice de soi, en principe, il est la propriété du don. Vous voulez vous accomplir – donner aux autres.

Du congrès de Saint-Pétersbourg 18.09.14, Leçon préparatoire 2

Un héros parmi les héros

Dr. Michael LaitmanQuestion : Si je vois quelque chose de négatif chez un ami, est-il préférable de ne pas y prêter attention, de se concentrer uniquement sur le positif, afin que ce soit considéré comme une ascension spirituelle ?

Réponse : Le Rabash explique dans ses articles que nous n’avons pas besoin de prêter attention aux caractéristiques négatives chez une personne, tout comme une mère ne fait pas attention aux caractéristiques négatives de son enfant car pour elle, il est idéal. Je regarde cet enfant et je ne trouve rien de spécial chez lui, mais pour elle, tout en lui est bon, agréable et beau. C’est le fondement de notre vision du monde. C’est ainsi que vous devriez voir vos amis.

En s’élevant au-dessus de l’ego, il y a des conditions que nous devons réaliser pour changer les caractéristiques négatives en positives. À la suite de ces actions, on peut distinguer deux types : un « héros » et un « héros parmi les héros », qui est le niveau suivant lorsque vous changez votre ennemi non pas en une personne neutre, mais en ami, en un être cher. C’est le plus haut niveau.

En d’autres termes, lorsque nous nous élevons au-dessus de l’ego, nous sommes appelés héros, et lorsque nous changeons l’ego en don sans réserve et en amour, nous devenons des héros parmi les héros, et ici nous n’avons pas à être intelligent. La Lumière fait tout. Si nous essayons de réaliser les actions les plus simples de connexion et d’unité entre nous, alors tout le reste sera par la Lumière.

Du congrès de Sotchi, « Deuxième Jour », Leçon n°4 du 14/07/14

Devenir un Kli qui révèle la Lumière Supérieure

Dr. Michael LaitmanChaque futur congrès devient le prochain niveau après le congrès précédent. Mais le congrès à Saint-Pétersbourg a été unique.

Les gens arrivent et se rassemblent ici, qui se sont préparés intensivement au cours de l’été : c’est le groupe de Sotchi. Tout le reste se joint à eux, tous ceux qui étudient avec nous. En règle générale, nos meilleurs représentants de tous les groupes se réunissent ici.

Ainsi, en pensant au travail qui a été fait, j’espère que nous pouvons nous regrouper et atteindre un tel état que notre connexion sera égale à la première phase de la Lumière, et de ce fait nous la découvrons en nous. Pour l’essentiel, il n’y a pas de Lumière. Ce que nous appelons Lumière est une caractéristique mutuelle du don sans réserve et de l’amour que nous découvrons entre nous au premier niveau le plus minime.

Le Baal HaSoulam utilise l’exemple d’un courant électrique. Nous ne savons pas ce que c’est, mais nous voyons sa manifestation dans la chaleur du fil dans une lampe, ou le fonctionnement de certains systèmes, le travail d’appareils, de moteurs et ainsi de suite. Cela signifie que nous parlons toujours du résultat, de la découverte d’une force qui œuvre, mais que nous ne comprenons pas.

C’est aussi la même chose ici. Quand on veut grandement découvrir la force unique de la nature, alors elle est découverte. Elle existe, mais elle est intangible pour nous. Et afin de la sentir, nous devons lui permettre d’agir quelque part, d’être découverte dans quelque chose. C’est exactement comme un courant électrique ; aussi longtemps que nous ne l’appliquons pas à quelque chose, nous ne savons pas s’il existe ou pas.

Selon le même principe, le travail se fait aussi avec l’énergie générale la plus élevée, qui comprend en son sein tous les autres types d’énergie que nous appelons « Lumière ». Nous devons faire de nous un tel dispositif, qui révèle cette Lumière qui l’occasionne, qui appelle son mouvement, et nous devenons un Kli, un moyen, un mécanisme, une base sur laquelle elle se découvrira.

Pour ce faire, nous devons essayer de nous connecter entre nous, de nous adapter en permanence à la caractéristique de la Lumière. Dès le moment où notre état, nos efforts, l’unité entre nous, atteignent une ressemblance minime avec la Lumière, elle commencera alors à être découverte.

Du congrès de Saint-Pétersbourg, Leçon préparatoire n°2 du 18/09/14

Vers le but désiré

Dr. Michael LaitmanQuestion: J’ai des amis dont je ressens l’influence; J’ai une connexion avec eux. Et si je veux inclure tout le monde en moi, j’ai besoin d’aide. Je ne comprends pas d’où ielle viendra ; Qui dois-je demander?

Réponse: Au sein de notre unité, il existe véritablement une force qui nous unit et nous tient ensemble, mais en attendant, nous ne la sentons pas. C’est ce qu’on appelle la Lumière qui ramène vers le bien. C’est l’union et la force de la connexion qui nous voulons sentir entre nous.

Question: Comment est-il possible de s’accrocher à ce point et de ne pas le lâcher?

Réponse: Vous fuyez tout ce qu’il y a à l’exception de ce que votre corps veut à un moment donné. Et il veut manger, dormir, se reposer, et se divertir.

Cela signifie que, dans tous les cas, vous agissez toujours contre votre corps. Pour cela, il existe un environnement qui vous oblige à aspirez à la spiritualité. Il n’y a rien à faire! Mais si vous comprenez votre objectif, il devient désirable.

Du congrès de Saint-Pétersbourg 18.09.14, Leçon préparatoire 1

Développer l’esprit d’unité

Dr. Michael LaitmanQuestion: Dans un atelier, nous aspirons à un état ​​d’unité tant que nous commençons à sentir l’accord de tous d’y parvenir. Mais s’il n’y a pas de sentiment comme celui-ci, est-ce la peine de continuer jusqu’à ce que nous l’obtenions?

Réponse: Il apparaît progressivement dans un groupe d’amis qui sont connectés les uns aux autres par un grand nombre de conditions externes. Et s’ils travaillent sur ​​eux-mêmes régulièrement, avec une connexion partagée, s’obligeant à parler et discuter de tout, alors une mesure (indication) apparaît en eux qui montre s’ils se sont suffisament  coordonné pour qu’ils sentent déjà cette unité et de s’y accrocher.

Et si quelqu’un quitte cet état même un peu, il sent immédiatement; qu’un sentiment intérieur apparaît en lui, qu’il est «tombé en dehors de » quelque part, et il doit remonter et s’unir aux amis en permanence.

L’esprit de l’unité dépend de chacun de nous. Donc, discuter de ces situations, soutenez les amis les plus vulnérables; essayez de les développer de toutes les façons possibles, « injectez» cet esprit à tous le monde  à travers vos pensées et votre comportement. Vous devez le faire!

Nous voyons que toutes les personnes au cours de l’exode d’Egypte ne pouvaient pas tout faire, seuls les prêtres (Cohanim) et les Lévites, une petite partie de la population, un groupe, le pouvaient. Qu’est-ce qu’un «peuple» veut dire? Il s’agit d’un groupe dans lequel il n’y a pas beaucoup de gens qui soient prêts à aller de l’avant en suivant l’enseignant  en montrant un exemple de la réalisation de cette idée.

Dons, nous travaillons ensemble sur tout le reste et sur ​​le monde entier.

Du congrès de Saint-Pétersbourg 18.09.14, Leçon préparatoire 1