Monthly Archives: septembre 2010

La science de la lumière pour le monde

Dr. Michael LaitmanEn commençant par Adam, plus tôt un Kabbaliste a  vécu, plus il est lié à la racine et plus il se tenait haut. Il a été la source de lumière pour tous ceux qui sont venus après lui. Toutefois, pour ceux qui désirent entrer en contact avec le faisceau de lumière en expansion de l’Infini, la principale source est le dernier ou le plus proche Kabbaliste, car c’est lui qui « s’accroche » et vous connecte avec la lumière, le Créateur.Pour nous, Baal HaSoulam fut un tel Kabbaliste. Il écrit qu’il a eu le privilège de transmettre la science de la Kabbale jusqu’à nous. Nous sommes privilégiés que cette âme nous ait été révélé et qu’il nous transmette la méthode de la Kabbale qui nous permet de découvrir le Créateur.
Les écrits du Baal HaSoulam sont les seuls ouvrages qui peuvent nous guider vers l’atteinte de notre but spirituel aujourd’hui. Les livres écrits par le Baal HaSoulam sont les seuls textes qui canalisent la lumière dont nous avons besoin pour notre correction. Et afin de nous préparer pour eux, nous avons besoin des articles de Rabash.
La révélation du Créateur pour les êtres créés, ou notre libération spirituelle, doit être complète pour tout le monde. Cela signifie que l’enseignement dispensé par ces deux maîtres est l’enseignement pour tout le monde.

Personne n’est plus près d’un enfant que sa mère

Dr. Michael LaitmanLe Rabash écrit: «Mon père Baal HaSoulam nous a promis que, en suivant son chemin et en exécutant ses conseils, nous mériterons la vie éternelle du Créateur, l’adhésion avec Lui. » Le Rabash lui-même atteint un niveau élevé d’accomplissement spirituel en utilisant uniquement les œuvres et les conseils de son père. Évidemment, il n’y a pas d’autres moyens pratiques pour notre génération de révéler le monde Supérieur, sauf par les écrits de Baal HaSoulam. Son âme est particulièrement proche de nous car nous évaluons la valeur d’une personne en fonction de la façon dont il nous avantage. 

Nous ne comparons pas les niveaux des Kabbalistes: Moïse, Rashbi, ARI, Baal HaSoulam, et le Rabash. Pour recevoir une vie éternelle, la vie spirituelle, nous dépendons les âmes qui nous ont précédés: le Rabash et Baal HaSoulam. Cela est similaire à la façon dont une mère est de la plus grande importance à son enfant. Bien sûr, il y a beaucoup d’âmes élevées, mais nous ne pouvons nous réunir avec le système spirituel que à travers le Rabash et Baal HaSoulam.

Toujours un nouveau début

Dr. Michael LaitmanLe travail spirituel recommence toujours. Nous devons le comprendre, l’accepter, et être reconnaissants pour ce nouveau départ. Une personne commence toujours comme si elle n’a rien eu avant. Tout est supprimé.
« Noukva revient toujours à l’état vierge. » Cela signifie que je ne conserve aucune expérience de vie de mon chemin vers Lui; le contact entier avec « l’Époux » ou le Créateur disparaît. Il ne faut pas prendre quelque chose avec lui depuis le passé. C’est juste le contraire: il faut prier pour recevoir la capacité de tout oublier. Il vaut mieux que je ne sache rien.

 

Étant dans le désir égoïste, nous sommes incapables d’imaginer comment on peut refuser son expérience. Toutefois, nous n’avons pas besoin de connaissances. Nous n’avons besoin d’un esprit que dans le but de repartir de zéro à chaque fois comme de la feuille de papier vierge. Si nous sommes capables de faire cela, alors nous approchons bien de la foi ou du don.
Je n’ai pas besoin de l’esprit pour le don. Je n’ai besoin que d’une attitude pure qui ne lie pas quelque chose à un état passé qui était corrompu avec certitude, car je n’ai pas atteint l’Infini et la fin de la correction. Par conséquent, Noukva et Zeir Anpin retournent à chaque fois à leur état minimum, un point et six Sefirot.

On a besoin d’apprendre cela comme une condition nécessaire pour l’avancement et d’essayer de l’accepter avec compréhension, dans l’amour et la joie quand, chaque fois on recommence à zéro.

Un pont merveilleux vers le Zohar

Dr. Michael LaitmanNous avons un problème pour percevoir le Livre du Zohar, même si Rashbi l’ai écrit pour notre temps, il l’a fait de la hauteur de son âme et a utilisé un style ancien d’il y a 2000 ans. De toute évidence, ce livre ne nous convient pas sous cette forme parce que nous sommes à la fin du dernier l’exil, absolument détaché du monde spirituel. Par conséquent, nous ne savons pas comment ouvrir ce livre et comment l’utiliser pour travailler sur nous-mêmes. 

C’est pourquoi Baal HaSoulam a créé une «échelle» (Soulam) pour nous, afin que nous puissions monter à la hauteur du Livre du Zohar. Cette échelle est construite de sorte qu’il y est un commentaire pour chaque extrait du livre du Zohar. Et peu importe combien de ce livre nous comprenons! La vérité est que nous ne comprenons pas le commentaire ou le livre lui-même. Néanmoins, le commentaire crée un lien entre moi et le texte original du Zohar.

 

La même chose se passe sur tous les degrés. Comme nous remontons le long des degrés, nous entrons dans le Livre du Zohar par le commentaire du Soulam. Sans ce commentaire, il serait impossible de se connecter au Livre du Zohar.

Le Soulam n’est pas nécessaire pour comprendre, mais pour nous, pour atteindre l’unité intérieure. Même si je ne comprends pas le commentaire du Soulam ou Le Livre du Zohar, mais je les utilise et me connecte à la source, le Zohar commence à m’influencer.

Au début, le Soulam est nécessaire afin de nous connecter à la Lumière qui ramène vers le bien. Sans cela, nous n’aurions pas de possibilité d’utiliser ce merveilleux moyen.
Comme je lis, je suis influencé par la lumière à travers la lecture, l’étude, et le groupe, et la lumière éveille de nouvelles qualités en moi. Ces nouvelles qualités me permettent de bien établir le contact avec Le Livre du Zohar et de commencer à sentir ce qui s’y passe, ce qui est écrit là. Alors seulement nous pouvons parler de la compréhension du Zohar.

La porte de la prière

Dr. Michael LaitmanAfin d’atteindre un nouveau degré j’ai besoin d’acquérir un désir additionnel, la lourdeur du cœur. Je peux ensuite l’examiner et faire un appel avec une prière complète pour se rendre compte que je ne peux pas rester dans cet égoïsme, que ce que je manque, c’est la qualité du don sans réserve. Je ne dis pas au Créateur que je me sens mal et je ne lui demande pas de rendre les choses meilleures pour moi. Ma prière ne peut être que celle-ci: «Il est bon que vous m’ayez donné ce mal pour que je puisse comprendre comment désirer le don sans réserve et l’élévation à l’amour des autres. » 
Je ne demande pas pour que le mal soit enlevé, car il est le seul fondement que je puisse utiliser sur lequel construire, ou bien je resterais une bête. Au lieu de cela, je dois examiner ce mal, cette sensation de vide, de manière à le reconnaître comme une aide contre mon égoïsme, me forçant à me connecter aux autres.

 

Je remercie pour le « mal » et j’espère qu’il reste parce que sinon je retomberais dans mon égoïsme. Mais par-dessus le mal je veux construire une attitude de don envers tout le monde. Et donc je vois le mal comme un assistant qui me libère de mes désirs égoïstes car le sentiment de déplaisir me permet de me déconnecter d’eux.

Si une personne se brûle, alors il ne veut plus toucher à l’objet qui l’a brûlé. De même, je commence à ne plus vouloir de ces désirs et, au-dessus, je construis une attitude de don. Cela nécessite un nouveau départ, Rosh Hachana (Nouvel An), un état où je ne désire plus les satisfactions passées parce que je les sens comme un mal. Au contraire, au-dessus je veux construire une attitude de don aux autres. Cette transformation, le passage de l’un à l’autre, est appelée le début d’une nouvelle année.

 

Et puis, après avoir vérifié que je suis incapable de le faire moi-même, j’arrive à Yom Kippour, en ayant seulement le désir mais le sentiment que je n’ai pas la force. C’est ainsi que j’arrive à la prière, et c’est ce qu’on appelle le Jour du Grand Pardon. Dans cet état, je ne juge pas le Créateur, mais moi-même plutôt parce qu’il me manque la force de donner, et c’est là mon péché.

 

C’est à ce sujet que je crie lors de Yom Kippour, quand j’expie tous mes « péchés. « Le vrai sens du Jour de l’Expiation est la révélation du Kli qui est prêt pour la correction. Il s’agit d’un tournant après Rosh Hashanah, quand je décide de rejeter l’ancien désir et son approche, et que je suis déterminé à lutter pour atteindre la qualité du don sans réserve. Mais dans les 10jours à compter de Roch Hachana jusqu’à Yom Kippour, j’ai vérifié que je suis incapable de donner. Et maintenant, pour la première fois, je me tourne vers le Créateur avec un appel sincère et j’obtiens un contact avec lui.

Cet appel lui parvient enfin parce que je ne demande pas l’exécution, seule la force de correction. Et ainsi j’arrive à la porte de la prière.

Ce sont partout les mêmes dix Sefirot

Dr. Michael LaitmanNous étudions le livre Talmud Esser Sefirot, qui comprend six volumes et plus de 2000 pages, et tout le temps, nous étudions seulement les dix Sefirot. Nous faisons cela afin d’en savoir plus sur elles à plusieurs reprises, pour ensuite tout oublier d’elles, puis relire à leur sujet , et de les oublier. Chaque fois que nous étudions, nous étudions les dix Sefirot même, mais sous une nouvelle forme parce que nos qualités sont en constante évolution, tandis que les dix Sefirot restent les mêmes.Par conséquent, chaque fois que nous nous asseyons à l’étude, nous le faisons de manière incorrecte. Et après, nous avons toujours d’oublier ce que nous avons étudiés.
La loi spirituelle de la correction de l’âme indique que Noukva retourne à l’état de la «virginité» à chaque fois. Puis Noukva grandit, devient petite, et devient alors une adulte et s’unit à Zeir Anpin. Elle complète ensuite cet état et retourne à l’état de la «virginité» dans le but de commencer à augmenter à nouveau pour atteindre un nouvel état de l’unité.

De cette façon, nous passons par toutes les phases ou tous les niveaux, qui comprennent les dix Sefirot même. Ensuite, tout s’efface et au niveau suivant nous étudions de nouveau les dix Sefirot même, mais avec une compréhension plus profonde et une plus grande sensation, et dans une plus grande connexion.
C’est ainsi que d’un niveau est remplacé par l’autre. De nouvelles relations sont ajoutées, mais nous parlons toujours de l’uniion de Malkhout avec les neuf premiers Sefirot.

Comment mesurer la foi au-dessus de la raison

Dr. Michael LaitmanTout notre chemin consiste à révéler les actions du Créateur envers nous et de trouver la bonne réaction à elles. C’est ce qu’on appelle le «travail du Créateur, » quand je veux apprendre deux choses: qui a fait cela pour moi, et ce qu’il fait. En d’autres termes, je désire révéler l’action et celui qui agit.Mon attitude à l’égard des actions et celui qui agit est formée par mes tentatives de les révéler. Et à cet égard, je peux déjà être considéré comme un «être humain», le «moi» qui se rapporte en quelque sorte à «ce qui m’arrive» et à «Lui qui me contrôle. »
L’attitude de l’action se déroule «dans la raison», qui est, à l’intérieur et selon l’esprit. Si je me rapporte à celui qui agit, au Créateur, qui contrôle ces actions, en opposition à ce que je ressens de ses actes, alors c’est ce qu’on appelle «au-dessus de la raison» ou en dépit de la raison. Si je me rapporte au Créateur dans la dépendance directe de ses actes, c’est ce qu’on appelle «dans la raison. »

Toutefois, nous évaluons l’ensemble de notre travail par rapport au Créateur. Je peux sentir son action comme «douce ou amère, » les considérer comme « bonnes ou mauvaises », selon mes sensations. Pourtant, en même temps, j’ai aussi l’attitude du « vrai ou faux» à l’égard du Créateur.
Amère n’est pas nécessairement toujours vraie et doux toujours faux. Si je monte au-dessus de ma sensation de « doux ou amer, et au lieu de me soucier de la sensation, je révèle que cela vient du Créateur (qui est bon et fait du bien), alors cela signifie que je suis dans la foi au-dessus de la raison.

Je suis incapable de cela de mon propre chef car je vis par mes sensations. Cependant, je peux recevoir de l’aide du Créateur, et la différence entre « amer et doux » n’existera plus. Ensuite, cela signifie que je suis en effusion et me rapporte à Lui par la foi au-dessus de la raison.
Je me suis levé au dessus de ma sensation en raison de la force que j’ai reçu de Lui, et maintenant j’accepte les états agréables et désagréables, le « bien » et le « mal » également. Je ne succombe pas simplement aux circonstances, je me ressens vraiment de cette façon, et ceci détermine la hauteur de ma relation avec le Créateur.

Plus il y a opposition entre le bien et le mal, tout en les percevant de façon égale et en bénissant le Créateur pour les mauvaises choses, ainsi que le bonnes, plus élevé est mon degré de spiritualité. C’est la hauteur à laquelle je surmonte au-dessus de mes désirs et à leur épanouissement, qu’ils soient agréables ou non. C’est ce qu’on appelle la mesure de la foi dans le Créateur.

Qu’est-ce qu’un “péché”

Dr. Michael LaitmanUn «péché» est déterminée par le fait de demander ou pas au Créateur de la force pour s’élever au-dessus de vos sensations de «bien» et de «mal».La première fois que vous faites quelque chose, ceci n’est pas un péché! Peut-être que vous n’avez pas encore discerné le bien et le mal et votre attitude envers Lui. Toutefois, si vous le faites une seconde fois, cela devient un péché. Et si vous le répéter une troisième fois, alors vous descendez de votre degré, vous ne pouvez pas rester sur ce degré plus longtemps. 

Avec la première interaction du plaisir et du désir, un désir pour le plaisir (un récipient, Kli) est créé. Lors de la deuxième interaction du plaisir et du désir, on reçoit un sentiment de transgression (un péché), la réception pour son propre intérêt. Mais si l’on reçoit du plaisir dans le désir pour une troisième fois, il indique non seulement la commission d’un péché, mais montre aussi que la sensation du péché n’était pas suffisante pour s’en abstenir.
Ceci peut être comparé à une situation où la condamnation rendue par un tribunal est plus faible que la volonté criminelle et, par conséquent, ne me m’enpêche pas de voler à l’avenir. Et puis, une décision est prise de me cacher dans la prison de ce monde

Entre ombre et lumière

Dr. Michael LaitmanUne personne a besoin de la force de la Torah, afin de révéler lui-même et la réalité en ce qui concerne le Créateur. La proximité avec le Créateur, c’est être semblable à Lui, à la qualité de don et d’amour. Cette qualité se révèle à une personne par son attitude envers le prochain, c’est à dire à quelqu’un qui est proche de lui en ayant le même objectif dans la vie. Tel est le bon critère à l’auto-analyse et la mesure de votre attitude à l’égard du Créateur.
L’objectif (proximité avec le Créateur, la révélation du Créateur, et l’union avec Lui) est atteint en deux étapes:

  1. Les qualités d’une personne lui sont révélées comme le mal parce qu’ils ne lui permettent pas d’atteindre l’objectif.
  2. La force de la correction, la Lumière, se révèle à l’intérieur de l’unité entre les personnes qui aspirent à l’objectif. Ensuite, le mauvais penchant, la nature de l’homme, l’aide à s’unir avec le Créateur.

Au début, les défauts de l’égoïsme (Klipot) ont des allures de grands obstacles. Toutefois, à mesure qu’on avance on découvre la capacité de les transformer en bonté. Elles deviennent toutes notre point de l’indépendance (Klipat Noga), ce qui nous permet de croître..

 

Sur le côté droit, nous avons le Créateur, et sur le côté gauche Klipa. Nous sommes nous formons des deux d’entre eux, créant notre forme indépendante de similitude avec le Créateur. Lorsque la force de la lumière et la force de l’obscurité se connectent les unes aux autres correctement, elles donnent lieu à la forme d’Adam, un être humain, en nous. L’être humain en nous, c’est le degré de notre ressemblance avec le Créateur.

 

Tout est fait par la Lumière. Il révèle la force de l’inclinaison du mal en nous, ainsi que sa propre force en vue de développer l’égoïsme. En conséquence, nous révélons leur source unique, le Créateur, et la distinction entre le bien et le mal ou de lumière et l’obscurité disparaît. Toutes les forces et les qualités forment l’image de la seule réalité, la Source.

 
Ceci constitue l’ensemble de la science de la Kabbale: la révélation du Créateur à la créature, ou plutôt, à l’intérieur des créatures.

Lorsque la force vitale est cachée

Dr. Michael LaitmanLa clé est de révéler le premier point de l’âme: la propriété de garantie mutuelle. Ceci est similaire à l’état d’un éveil corporel de l’inconscience. C’est l’état dans lequel l’âme brisée existe. Un tel réveil de conscience de l’âme ne peut se produire seulement quand elle est touchée par la Lumière Supérieure (Ohr Makif, la Lumière Environnante) et est rempli de la Lumière Supérieure (Ohr Pnimi, la Lumière Intérieure). 

Mais où réside la vie dans les tissus organiques, la force qui rend le corps vivant? Nous ne pouvons pas créer de la matière végétale à partir de la matière inerte, et nous ne pouvons créer des animaux à partir de plantes, et les êtres humains depuis des animaux. C’est parce que la force de vie se développe à partir de son plan caché.
Cette force de vie peut être révélée dans la garantie mutuelle étant la force intérieure de notre unité, si l’on veut annuler l’aliénation entre nous et attirer la main du Créateur. Cette force de vie est considérée comme « le Créateur. » Quand il devient révélé à nous, nous commençons à comprendre à quel point toute existence précédente a été notre juste une enveloppe périphérique sur cette force.