L’Arvout de Wall Street à la mode de Boston

Une lettre de mon élève : A sept heures du matin le samedi, plusieurs personnes de nos « forces spéciales Arvout, « Wall Street, New York, s’est rendu à Boston, l’une des villes les plus anciennes, les plus belles, et avancées des Etats-Unis. Nous avons été invités par nos amis du groupe de Boston qui avait passé plusieurs semaines à établir une relation avec les organisateurs du camp d’ »occupation ».

Les sympathisants du camp prenaient avec avidité nos tracts, mais le mouvement ne croissait pas et il n’y avait pas d’inclusion mutuelle. On nous dit que le mouvement de Boston était un petit mouvement. On ignorait quel était travail nécessaire et comment intégrer le message de la garantie mutuelle auprès les masses, car il n’y avait pas de «masses». Cependant, comme nos amis disaient : «Vous devez», Arvout répondit,  » Nous y parviendrons !  »

Après tout, passer quatre heures secoués dans un autobus à deux étages n’était pas la fin du monde, et était l’occasion de rattraper notre retard sur le sommeil qui nous manquait, à cause de notre connexion lors de la convention dans le désert d’Arava. Nous sommes arrivés sur place à midi, et nos amis nous ont accueillis avec tant de chaleur que nous n’avions pas d’autre choix que de leur rendre au moins le double de ce qu’ils nous donnaient !

Pendant le déjeuner, nous avons discuté de notre stratégie de dissémination pour la journée. Nous n’avions pas de temps à perdre. Nous avions besoin d’examiner le camp pour savoir où aller afin de servir la plupart des gens.

Arrivés au camp, nous avons vu que la place, ainsi que le nombre de tentes, devait être trois fois plus grands que le parc Zuccotti de Wall Street à New York. Il y avait quelques clochards et drogués, mais bien sûr, ils étaient ceux qui «veillaient sur» le territoire occupé. Étonnamment, il n’y avait aucun nuage de fumée sur le camp, et il n’y avait qu’un seul agent de police fatigué observant discrètement nos pérégrinations autour de l’emplacement.

Nous étions surpris de voir combien la place était calme et vide, jusqu’à ce que l’on nous rappelle que les manifestants allaient se rendre à un forum entre deux et six heures de l’après-midi dans une école à seulement quelques minutes en voiture. Nous nous y dirigeâmes.

Pour être absolument honnête, nous ne pensions pas que nous serions en mesure de faire quoi que ce soit de productif à un endroit, où les organisateurs avaient leurs réunions. Sur Wall Street, une réunion se terminait toujours avec des slogans ou un discours sur les moyens de satisfaire les intérêts égoïstes de l’individu ou du groupe.

Cependant, nous aurions dû être déjà habitués à des surprises venant d’En-haut, car c’est exactement ce qu’il s’est passé. Tout d’abord, la salle était entièrement remplie. Il n’y avait pratiquement pas d’espace vide.

Il y avait déjà trop de gens et à cause des règles de sécurité nous n’étions pas autorisés à entrer dans la salle. Cependant, après avoir mentionné que nous étions un groupe de travail arrivé de Wall Street, nous reçûmes immédiatement l’autorisation d’entrer. Puis, une fois que tout le monde fut assis à leurs tables, d’autres ont également été admis à l’intérieur.

Nous fûmes surpris de voir que la salle était remplie de tables rondes, autour desquelles étaient assises cinq ou six personnes. Tout semblait très bien organisé, comme une conférence ou une convention.

L’événement fut mené par des femmes, probablement des enseignantes. Le forum débuta, et nous plaçâmes nos tracts multicolores sur notre table. Les tracts avaient un contenu varié avec le même message d’unité et de garantie mutuelle, d’éducation des masses, etc, avec tout ce que la Kabbale nous enseigne.

Les modérateurs proposèrent d’avoir des groupes de discussions à chaque table. Les modérateurs et les participants changeaient de table, pour que chacun puisse répondre aux questions concernant le mouvement et pour que nous travaillions ensemble à trouver une solution pour amener une révolution pacifique vers les résultats souhaités de justice sociale, de liberté et de nouvelles relations sociales. Travailler avec les différents groupes de personnes, qui étaient assis à notre table et qui comprenait, par exemple, un psychiatre, un enseignant, ou un étudiant de l’Université de Harvard, fut très intéressant.

En réalité, nous fûmes vraiment chanceux. Toutes les personnes participant à nos discussions ont rapidement accepté nos informations. Elles prirent nos tracts et discutèrent avec nous de ce qu’ils pensaient qu’il fallait faire.

En général, elles ont convinrent que l’éducation des masses est le point le plus important. Elles convinrent que les événements actuels dans le pays ne sont que l’écho de l’évolution dans le monde et que ces changements sont plus susceptibles d’être par nature plus évolutifs que révolutionnaires.

Nous avons inscrits ensemble les solutions principales. Ensuite, les visiteurs se trouvant à notre table prirent cette liste et notre matériel vers d’autres tables et d’autres groupes.

Plusieurs fois, on nous donna le micro, et nous avons alors informé les « occupants » bostoniens de nos expériences à Wall Street. Nous avons expliqué que le mouvement de New York connut une crise, et que le camp fut très vite et définitivement démonté à cause de notre incapacité à unir nos intentions et nos objectifs et à cause de notre manque de compréhension sur la façon dont nous devons travailler pour trouver la solution aux problèmes.

Nous fûmes traités avec beaucoup de chaleur, et il était clair qu’ils étaient très préoccupés par l’avenir de leur mouvement. Après une heure de travail, nous avons clairement entendu des mots comme «unité», «ensemble», «responsabilité», «groupe», et «nous».

Nous avons constamment gardé notre intention et étions à l’intérieur de nous en collaboration avec l’ensemble de notre Kli, avec ceux qui étaient allés dans le désert. Nous avons élevé MAN dans nos pensées, en demandant que les tables rondes se répandent comme des vagues à travers le pays tout entier. Nous avons demandé que tous les «occupants» s’unissent dans des forums discutant ces objectifs sérieux. Nous les aiderons à résoudre les problèmes.

Le forum de Boston dura quatre heures, et la rotation des groupes et des discussions fut très productive. Nous avons fait connaissance et avons échangé des informations de contact avec les étudiants de Harvard et de plusieurs organisateurs du forum dans le but de travailler ensemble sur le web. Nous avons promis de visiter leur prochain forum, et les étudiants ont promis de diffuser nos documents.

Nous devions nous précipiter pour attraper un bus pour New York avant la nuit, bien que la conversation aurait pu se poursuivre jusqu’au matin suivant. Nos amis ont essayé de filmer tout ce qui se passait lors de la convention, mais on nous a demandé d’arrêter de filmer. Peut-être ne voulaient-ils pas que les masses-médias ou le gouvernement connaissent le contenu de la convention ou voient leur visage, car de nombreux participants travaillaient dans des universités et autres institutions académiques.

Nous sommes partis épuisés, mais inspirés, avec de bonnes impressions sur tout ce que nous avions vu, en particulier parce que nous ne nous attendions pas à recevoir un tel cadeau d’En-haut. Nos chères « forces bostoniennes de débarquement Arvout » nous firent des adieux aussi chaleureux, que lors de leur accueil.

Nous admirons tant les gens qui ont fait plus que ce qu’ils pouvaient pour sauver le monde et nous-mêmes. Après tout, certains avaient des enfants malades à la maison, certains devaient travailler, mais ils ont encore trouvé le temps de diffuser l’Arvout et de nous aider tous. Leur modestie, leur simplicité et gentillesse, leur attitude envers les choses dont parle la Kabbale, leur foi dans l’Arvout, et leurs actions mutuelles nous ont laissé une énorme impression.

Une fois de plus, nous avons compris combien nous étions petits et combien nos amis étaient grands. S’ils n’étaient pas là, nous n’aurions pas eu l’occasion de voir tout ce que nous pouvions faire de plus, aussi bien dans ce pays pour les 99%, qu’à l’intérieur de nous, dans la racine même de notre égoïsme. Nous les remercions !

Maintenant, nous allons attendre et espérer ce qu’il surviendra après les réalisations d’Arava, les actes de nos grands hommes et femmes dans nos centres mondiaux, et les attaques de dissémination faites par nos grandes «forces spéciales» dans les villes des Etats-Unis. De réelles tables rondes, où nous nous asseyons ensemble avec les 99% et avec chacun, dans le but de discuter de l’avenir, commencent à voir le jour dans ce pays. Nous allons les unir à nous avec notre désir de donner.

Veillons à ne jamais arrêter, les amis ! Mettons fin à notre égoïsme pour notre amour des gens, parce que le Créateur les aime. Nous voulons être le miroir de Sa perfection.

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