Daily Archives: 9 décembre 2011

Le désir qui brûle la pierre

Dr. Michael LaitmanLe travail spirituel, la révélation de mouvements successifs, un par un, du «moins» (ce qui me manque) au «plus» (celui qui peut m’aider) n’est pas facile du tout. Cela semble irrationnel de l’extérieur. Peu importe combien on avance, on oublie toujours ce sujet parce que nos sentiments égoïstes et notre esprit ne sont pas construits sur ce principe.

Tout est arrangé différemment dans la spiritualité. Je fais des efforts et je trouve un endroit complètement différent. Je suis déçu, j’atteins le désespoir total, et le moment d’après, si je ne s’enfuie pas, alors je trouve. Et je trouve quelque chose à laquelle je ne m’attendais absolument pas et ne pensais pas qu’il y avait.  

Le monde spirituel que l’on découvre n’a pas d’équivalence dans notre monde. Un trou minuscule comme le chas d’une aiguille s’ouvre, comme une petite pupille de notre œil, une vue ciblée qui ne nécessite rien d’autre. Et à travers elle, nous percevons un nouveau monde!

Le Créateur, la Lumière de Hokhma (La sagesse), ouvre ce trou, et nous développe. Ce trou est créé par chacun en comprimant son  égoïsme à zéro, et tous nos  points dans le cœur se connectent  ensemble. En  s’étant réunis, ces points brûlent le mur, la frontière entre nous et le monde spirituel. S’ils s’unissent, ils se transforment en un point par lequel nous entrons dans le monde spirituel.

C’est pourquoi nous sommes réunis ici pour essayer d’atteindre cet état où «Israël, la Torah, et le Créateur » se rejoignent. Il est nécessaire que chacun atteigne la même fréquence pour se balancer ensemble, chacun avec une seule pensée, l’unité de nos points dans le cœur, au-dessus de notre ego, au-dessus de cette vie corporelle.

Nous avons le droit d’oublier cette vie corporelle une fois par 24 heures, de nous déconnecter de tous les soucis, et d’attendre que  la force supérieure qui soutient cette vie à venir, vienne à notre rencontre. Par notre volonté, nous allons la forcer à se rapprocher de nous. 

Du cours n°2 de la Convention Arvout dans le désert de l’Arava du 18/11/2011.

Pénétrer le mur

Dr. Michael LaitmanLa première personne à révéler le secret de la vie a été Adam. Tout comme nous, Adam recherchait  la signification de sa vie. Après sa révélation, ce secret a commencé à se répandre de génération en génération, jusqu’à ce qu’elle atteigne notre temps.

Nous nous développons constamment et notre désir croît régulièrement. Comme chaque nouvelle génération qui est venue était nouvelle et possédait un plus grand désir pour le plaisir, cela a été capable d’ajouter quelque chose à la méthode de la révélation du secret de la vie.

D’une part, c’est une chose très simple, et d’autre part, c’est incroyablement difficile. C’est simple, parce que c’est proche de tout le monde, et c’est difficile parce que cela se situe au-delà de nos capacités. C’est comme si le  Créateur nous tendait une corde pour sauter par-dessus et ensuite mettait  un mur juste derrière, ce qui rend impossible de sauter.

Tout ce que doit faire quelqu’un  est d’exercer des efforts, et le Créateur complètera l’action. Par ailleurs, l’action de la personne et l’action du Créateur doivent être synchronisés avec le groupe ou l’environnement.

Il est très difficile de relier ces trois composantes, car elles  semblent tourner chacune dans sa  propre direction et exécuter ses propres mouvements. Cependant, quand  on en vient réellement à l’union  en raison de l’effort sur l’ensemble des trois parties, c’est ce qu’on appelle «Israël, la Torah, et le Créateur sont un ».

Une personne appelée «Israël» (droit vers le Créateur), ce qui signifie que celui qui veut atteindre le Créateur, agit en conformité avec la racine de son âme et le programme de la création. Il surmonte sa nature et souhaite agir en phase avec son environnement, qui se trouve être une collection de mouvements individuels qui sont en mouvement ensemble.

Le Créateur a Son propre mouvement. Après tout, Il gouverne tout. Il a un plan prédéterminé qui conduit tout vers un but. Pour cette raison, il est très difficile de relier tous les trois composantes en un seul point où  se produit le premier contact avec le supérieur .Ce contact est appelé l’adhésion.

Adam a été la première personne à révéler la méthode d’obtention de l’unité  avec le supérieur. Manifestement, il n’y a pas de coïncidences dans la vie, et  cela  n’était pas un hasard s’il a été appelé Adam («semblable» au Créateur), bien que ses parents ne fussent pas au courant des raisons pour lesquelles ils l’ont nommé ainsi. Ce fut  la première personne à révéler la méthode correcte de révélation du Créateur.

Si nous connectons toutes les trois composantes en un seul point, alors  à travers ce point nous commençons à voir une réalité différente. Nous amenons  des choses en évidence, comme lorsque l’on a un examen des yeux, où les trois lignes dans le dispositif optique se connectent afin de voir quoi que ce soit. C’est là que réside notre travail. 

 Du cours n°2  de la Convention Arvout au désert de l’Arava le 18/11/2011.

Le saut hors de votre peau

Dr. Michael LaitmanSi nous voulons sentir le monde réel dans lequel nous vivons, nous devons développer nos sensations. Ensuite, nous allons commencer à voir progressivement combien est limité notre monde,  qui se présente à nous par nos cinq  sens corporels « bestiaux ». Cela dépend de ces sens et cela existe aussi longtemps qu’ils existent. C’est-à-dire,  que notre  corps est un désir égoïste limité, dont l’existence est d’une si courte durée.

Une personne revient à ce monde encore et encore et développe ses sens. Tout ceci est afin de la réveiller et de développer éventuellement des sensations sur le plan humain, au niveau de la similitude avec le Créateur, c’est-à-dire développer la sensation du Créateur en elle.

Cette sensation s’élève également à travers les cinq sens, mais ensemble, ils forment le désir altruiste de donner, qui absorbe ce qui est à l’extérieur. Aujourd’hui, nous ne percevons que ce qui est en nous, tandis que l’organe de perception spirituelle  saisit la réalité extérieure, conformément à la loi d’équivalence de forme.

Quand une personne calibre sa sensation interne, elle monte au-dessus de son désir égoïste vers le désir opposé: vers le don sans réserve. C’est seulement ainsi qu’elle peut comprendre ce qu’est le don sans réserve : comme quelque chose qui lui est opposée. En s’élevant, elle commence à percevoir ce qui est en dehors d’elle  et découvre ainsi le monde extérieur.

Qu’est-ce qui va m’aider à ressentir ce monde extérieur? Des exercices. Si je suis en contact avec d’autres personnes, avec mes amis dans le groupe, si je les ressens à l’intérieur de moi et que je communique avec eux, nous commençons à nous éveiller l’un l’autre de façon à ressentir que l’ami est plus important pour moi que moi-même. Ainsi nous nous rapprocherons de la sortie de la sensation  corporelle parce que le monde spirituel est «en dehors de notre peau ».

Comment puis-je « sortir de ma peau»? Avec l’aide du groupe. Ce sont des gens spéciaux qui veulent aussi sentir la réalité en dehors de leur corps bestial. Cette réalité est appelé «le monde éternel», car il n’est pas limité par l’existence corporelle ni les cinq sens corporels. Alors je commence à apprécier ces amis car ils m’aident à acquérir l’éternité. Grâce à eux, je peux développer des sensations qui sont indépendantes de mon corps et m’élever au-dessus mon «moi» actuel. C’est ce qu’est le groupe.

C’est pourquoi l’âme collective a été brisée. La multitude des âmes individuelles, de nombreux corps dans notre monde, nous permettent de développer le sentiment extérieur spirituel en nous, par nous-mêmes. La sagesse de la Kabbale a été destinée uniquement pour nous aider à le faire.

Ainsi nous faisons l’acquisition du nouvel organisme, le corps de l’âme. Il a aussi cinq sens: KeterHokhmaBinaZeir Anpin, et Malkhout. En d’autres termes, c’est le désir de recevoir avec cinq niveaux d’Aviout. C’est dans ce corps que nous commençons à vivre notre vie réelle, une vie au niveau du don sans réserve, sans fin, éternel, et celle que nous imaginons dans notre sens fragmenté, comme ce monde.

La réalité physique actuelle se « désintègre » progressivement à l’intérieur d’une personne. Ce n’est pas parce que son corps physique meurt, mais parce qu’elle monte au-dessus de ce sentiment. Comme on avance dans la réalité spirituelle, ce monde disparaît de notre perception. Il a été dépeint dans notre imaginaire à partir du début de telle sorte que, sur la base de ce monde-ci, nous  puissions découvrir le véritable monde. 

Du cours quotidien de Kabbale du 20/11/2011, «L’Arvout (La garantie mutuelle) »

Unité intérieure contre l’unité extérieure

Dr. Michael LaitmanQuestion : Quelles actions au congrès nous aideront à nous concentrer sur l’objectif le mieux possible ?

Réponse : Quand les gens aspirent intérieurement à l’unité, ils ne l’expriment pratiquement pas à l’extérieur. Ils peuvent se lever, étreindre, chanter, faire quelque chose ensemble, mais ils n’expriment pas à l’extérieur ce qu’ils ressentent à l’intérieur. Le travail intérieur est la plus intense.

Par conséquent, vous devez décider vous-même où il vaut mieux pour vous que vous vous trouviez, avec qui, et comment. Certes, vous devriez essayer d’être ensemble avec la masse, à la fois avec votre corps et votre âme. Toutefois, si c’est un obstacle pour vous, si c’est difficile à cause de votre âge ou de votre santé, vous pouvez rester à l’écart et ne pas participer physiquement à ces activités. Ce n’est pas si important. L’important est que vous essayez chaque fois de sentir le point culminant de l’unité avec les autres et que dans ce cadre, vous essayez de sentir la force supérieure qui existe et se manifeste dans ce point.

De la série des leçons virtuelles du dimanche 20/11/2011

Les plaisirs du futur

Dr. Michael LaitmanUne personne est un « récipient » vide, qui veut constamment être rempli. Si le désir d’une personne disparaît, c’est comme si elle mourrait, rétrécissait. Et c’est, au contraire, quand ses désirs sont ardents, que les désirs sont plus grands et plus élevés, qu’une personne est élevée et grande.

Autrement dit, nous évaluons une personne selon ses désirs : leur quantité, leur force et leur qualité. Il est bien qu’une personne ait beaucoup de bons et forts désirs.

Alors quel est le problème ? En fait, nous ne sommes rien d’autre qu’un désir : le désir de recevoir une satisfaction et de ressentir du plaisir. A partir de quoi ? Cela dépend de notre éducation. Certaines personnes aiment manger des escargots et des vers, certaines préfèrent manger des gâteaux et des glaces, d’autres encore aiment jouer au badminton ou au billard, tandis que certains aiment voler ou sauter d’une falaise, etc. Chacun prend son plaisir de différentes façons.

Nous devons diriger la personne vers des satisfactions qui soient bénéfiques pour la société. Alors que cela la rend plus saine, cette satisfaction apportera également des avantages sociaux, aussi bien pour elle que pour la société. Nous devons encourager et déclencher ce genre de désirs chez une personne.

Dans la société intégrale, une personne recevra du plaisir de sa participation au travail social, à la vie publique, à l’éducation de la jeune génération, et à de bons loisirs. Tout dépend de l’éducation que nous prodiguons à une personne.

Extrait d’un programme TV « Le monde intégral » 30/10/2011

Dans les bras chauds de l’Infini

Dr. Michael LaitmanQuestion : Pendant la lecture du Zohar, y-a-t-il un moment où nous faire nos propres efforts et un moment où le Zohar nous donne lui-même une poussée ?

Réponse : Tout d’abord vous devez comprendre à quoi vous faites face. Si vous regardez un film ayant 30 ou 40 ans, vous remarquerez combien les gens étaient naïfs, comment ils jouaient et montaient le film. Mais c’était leur réalité, et ils pensaient dépeindre leur vie en toute sincérité. Les acteurs étaient formidables. C’est juste que les gens fussent différents. Si vous observez les personnes vivant il y a 200 à 300 ans, vous penseriez qu’elles sont encore plus simples et primitives.

Que découvririez-vous en regardant toutes les nations, le monde 2000 ans auparavant ? Les gens vivaient pratiquement dans les «arbres», comme de vrais barbares, même en Europe pendant le Moyen Age.

Mais que découvririez-vous si vous jetiez un coup d’œil sur les personnes qui ont écrit, il y a 2000 ans, des livres comme Le Zohar ? C’est une science, la philosophie de la perception de la réalité. Si une telle personne était assise parmi nous aujourd’hui, vous vous sentiriez insignifiant à côté d’elle. La notion de temps ne s’applique pas ici. Vous avez la possibilité d’entrer en contact avec quelque chose qui existe hors de notre monde, avec un système qui régit l’ensemble de la réalité.

Vous devriez diriger votre demande vers ce système d’administration, vers ces forces, et les âmes qui ont écrit ces livres et crier comme un petit enfant que vous désirez grandir avec leur aide dans leurs bras ! Peu importe à quel point vous comprenez et dans quel état vous êtes, car vous n’êtes pas celui qui contrôle cela. Cependant, à partir de votre état actuel, essayer de comprendre où vous êtes, dans quels bras vous êtes et demandez de l’aide.

Question : Quelle devrait être la demande ?

Réponse : Je ne sais pas. Vous devez ressentir le besoin. « Je ne manque de rien. S’il vous plaît prenez-moi dans vos bras, j’ai sommeil « . Ceci est aussi une prière/requêter : être pris dans leurs bras, comme un enfant qui se sent au chaud et en sécurité dans les bras de sa mère. Il la sent, humeson lait, et dort paisiblement. N’avez-vous pas envie de vous sentir ainsi ? Alors allez-y et  révélez au moins cela !

Ou peut-être, fondé sur cette sensation d’être tenu dans leurs bras, désirez-vous déjà quelque chose de plus précis et êtes-vous déjà capables d’utiliser leur aide ? Après tout, un adulte conserve l’ensemble de sa connexion précédente avec sa mère. La connexion mère-enfant ne disparaît pas, mais ne fait que croître et devenir de plus en plus consciente.

La grandeur de celui qui se trouve au supérieur détermine ma capacité à utiliser Son aide et à L’exalter à mes yeux, ce qui L’oblige à s’élever d’avantage. Ainsi je rends le chemin du supérieur égal à l’infini et peux alors recevoir de Lui, comme si je recevais de l’infini. Cependant, si jereste indifférent au supérieur que pourrais-je recevoir de Lui ?

Ainsi tout se trouve dans mon attitude envers mon degré actuel. Si j’élève l’état supérieur au-dessus de moi, je serais en mesure de recevoir de Lui et de L’atteindre. Plus haut j’élève l’état supérieur, au degré le plus élevé possible, que je puisse imaginer, plus je pourrais L’atteindre. Si je me hisse au-dessus de l’état supérieur, alors que pourrais-je bien recevoir de quelqu’un se trouvant en-dessous de moi?
De la 2ème partie de la leçon quotidienne de Kabbale 23/11/2011, Le Zohar

Il fera ce que je ne peux pas !

Dr. Michael LaitmanQuand on essaie de se connecter, nous commençons à sentir que nous manquons d’une sorte d’aide d’En-Haut, car nous ne pouvons pas le faire nous-mêmes. Nous ne pouvons ni nous connecter, ni synchroniser nos mouvements, mais cette révélation nous donne la connaissance de Celui qui peut le faire pour nous. Cela ne peut être que  la force supérieure!

Et puis, nous révélons la nécessité pour le supérieur et le lieu dans lequel Il doit agir en nous. Cela fonctionne toujours de cette façon dans le monde spirituel: je travaille, en appliquant  de plus en plus d’efforts, et à la fin je révèle un « moins ». Et de ce moins, je découvre le «plus» qui a éventuellement ce qui me manque.

Je révèle toujours un manque, un récipient, un désir, et à l’opposé de  lui  je révèle la puissance, la Lumière, qui peut faire ce que je ne pouvais pas. Peu importe combien j’ai essayé, je n’ai pas réussi. Donc j’arrive à la conclusion que je suis incapable de le faire, mais en même temps, je vois Qui peut.

C’est pourquoi nos mouvements commencent toujours dans le sens négatif et provoquent la déception, la fatigue et la colère en nous. A partir de l’expérience de toute notre vie nous ne pouvons pas comprendre comment c’est possible. Dans notre  égoïsme, nous étions toujours habitués  à agir différemment: celui qui fait un effort gagne, réussit, et reçoit une récompense.

Et à propos du monde spirituel, il est dit: «j’ai travaillé et  j’ai trouvé », et non pas que j’ai «vaincu», «gagné» ou «volé» Cela signifie que je n’ai pas réussi ceci en utilisant mon propre pouvoir quand je commence une action et la finis.

Ici, cela fonctionne différemment. Grâce à mes efforts je parviens à une certaine limite, quand rien ne tourne bien et je tombe dans le désespoir,  je le laisse, et ne veux rien, me sentant complètement déçu, et alors seulement, si je me déplace d’un millimètre en avant, je révèle qu’il y a une force qui peut faire cela!

Et cette force se cache délibérément, jusqu’à ce que j’atteigne un état ​​de désespoir total. Le Baal HaSoulam écrit dans sa lettre: «Il n’y a pas plus heureux moment dans la vie d’une personne que celui où elle atteint la limite de ses pouvoirs propres et voit qu’il n’y a pas de succès » car c’est  seulement alors qu’elle  peut élever une prière et  crier. Elle  va savoir  à Qui elle doit s’adresser – c’est seulement à ce moment que viendra la révélation.

Par ailleurs, elle  sait qu’elle n’a pas le choix: elle doit crier. Et en réalité, rien de plus n’est nécessaire, sauf  ce cri. 

Du cours n° 2, Convention au désert d’Arava le 18/11/2011.

Je veux la justice sociale!

Dr. Michael LaitmanIl est impossible de réaliser la justice sociale, sans garantie mutuelle. A quoi doit ressembler la justice sociale? Il y a des douzaines de différentes méthodes et de  plans, qui sont totalement incomparables les uns aux autres. Aucun d’entre eux n’a la réponse à cette question car il est impossible de réaliser la justice, sans voir tout le monde comme une seule famille.

Vous devez atteindre un état intérieur où tout le monde est égal à vos yeux, quand vous vous asseyez à une table ronde avec tout le monde, comme dans une famille, pour discuter des problèmes communs, avec le sentiment que tout le monde est tout aussi proche de vous. C’est seulement alors que pouvez répartir la  «tarte» commune et résoudre des problèmes en ce qui concerne chacun et tout le peuple, seulement ensemble avec eux, en consultant les autres et en prenant toutes leurs opinions en considération, car ils vous sont chers. C’est seulement ainsi que vous pouvez réaliser la justice sociale. C’est impossible de toute autre façon! C’est pourquoi tous les beaux slogans, tout comme dans l’Union soviétique, sont voués à l’échec.

Aujourd’hui nous avons besoin de répondre à tous, de préparer progressivement la population, et expliquer que la grève n’est pas la bonne méthode aujourd’hui  car les anciennes méthodes ne fonctionnent plus.

Vous voulez la justice sociale? Pas de problème, vous aurez la justice si vous devenez égaux. Comment l’égalité peut-elle être atteinte ? Vous, les pauvres, voulez-vous qu’il n’y ait pas de gens riches? Laissez-nous faire par le biais de la garantie mutuelle. Vous, les riches, ne voyez-vous pas  que vous ne  pouvez plus contrôler quoi que ce soit ? Mais vous pouvez gérer et aimer gérer, mais cela ne viendra pas de l’argent sous forme de zéros sur votre compte bancaire, dont vous n’avez pas besoin. Au contraire, le plaisir viendra du  sentiment de gratitude pour votre gestion.

Les grands industriels et les financiers, sont des gens formidables. Ils ont tout réalisé par un travail acharné, et ils savent comment contrôler d’énormes systèmes. Laissez-les faire ce qu’ils savent faire, et donnez-leur un plaisir différent. Aujourd’hui, ils ne font que connaître la souffrance parce que leurs millions  leur « échappent »  et ils perdent du pouvoir. Donnez-leur quelque chose d’autre: honneur, respect, approbation et admiration pour faire des choses pour le bien de la société, et ils vont coopérer.

En d’autres termes, nous devons avoir une approche pour toutes les couches de la société. 

Dans une émission de télévision «Le monde intégral » 30/10/2011