Daily Archives: 13 décembre 2011

Désolé, mais la fête est finie

Dr. Michael LaitmanIl était usuel que seuls ceux qui voulaient connaître le sens de la vie et son but viendraient à la Kabbale. Ils se demandaient pour quel but nous naissions, pourquoi nous mourons, et pourquoi nous subissons de telles difficultés dans la vie.

Une personne veut savoir, et même si elle est aisée matériellement, elle va continuer à avoir ces questions parce qu’elles viennent du degré parlant, pas de celui  animé. L’homme n’est pas un chien; mettez-le dans un hôtel cinq étoiles, pourtant il sera encore mal à l’aise et voudra quelque chose de plus pour son âme.

Ceci est clairement visible en Europe. Avant que la crise n’éclate, la plupart des pays développés et riches avaient les taux de suicide les plus élevés. Maintenant que ces pays connaissent une crise, le taux de suicide va diminuer. Les gens vont commencer à apprécier la vie et de nouveaux désirs se réveilleront. Même un léger désir d’amélioration donnera aux gens un sens à sa  vie.

Peu importe le degré de richesse d’une personne, le goût est toujours ressenti par contraste. Les gens aiment à se rappeler les souffrances passées de la faim et le goût qu’ils ont trouvé dans un morceau de pain rassis. C’est parce que le goût dépend de la carence.

Aujourd’hui la Kabbale est pour tout le monde, pas seulement pour ceux qui souhaitent atteindre la sagesse sublime, mais aussi pour tous ceux qui  cherchent simplement une vie meilleure. La crise s’est propagée dans le monde entier. Le mal est devenu global, non local ou national comme dans les générations précédentes. Et à cause de cela, les gens cherchent à découvrir la cause de ce mal.

Les générations passées ont également beaucoup souffert, mais elles souffraient aux degrés inanimé, végétal, et animal (corporel). Cependant, les problèmes d’aujourd’hui sont dans le monde et touchent tout le monde, donc cela oblige les gens à chercher des réponses. C’est pourquoi les gens viennent à la Kabbale pour améliorer leur situation. Mais ici, ils sont accueillis avec une explication résumée en une phrase: vous ne pouvez profiter du don sans réserve que par l’amour des autres!

Une personne aimerait profiter de milliers de choses différentes dans ce monde, mais on lui dit : désolé, la fête est finie, et vous ne serez pas en mesure d’en profiter. En effet, avant cela, la satisfaction  était seulement utilisée comme appât, pour vous réveiller, afin d’augmenter votre désir.  Pour ce faire, il vous a été donné  des divertissements, voitures, voyages, et diverses autres tentations de sorte que vous souhaitiez profiter de plus en plus.

Mais maintenant tout est fini. Vous n’aurez pas l’occasion d’en profiter. La crise va vous priver de toutes les acquisitions du matériel, et rien ne sera épargné. Pourtant, d’autre part, vous avez déjà cessé de ressentir un quelconque  plaisir. Même si vous pouviez payer et profiter de tout ce qui est possible, vous ne sentiriez le goût de rien.

C’est le stade du  développement que nous approchons sans même le savoir, et à la fin, il s’avère que nous ne sommes pas en mesure d’en profiter. Ceci est le véritable problème du monde! Tout est dans l’abondance totale, et nous sommes en mesure d’atteindre une telle prospérité matérielle où chacun a tout le nécessaire: les maisons, les vacances, la bonne nourriture, et ainsi de suite. Mais les gens ne trouveront  pas de goût à ce genre de vie.

Nous approchons un état où la satisfaction ne peut être que collective, mondiale. La connexion mutuelle entre nous qui est révélée aujourd’hui n’est pas dans l’argent mais dans le plaisir! Je ne vais pas être en mesure de recevoir du plaisir avant que je ne vous comble.

Mais je vous hais et je suis prêt à vous déchirer! Comment se pourrait-il que je doive vous remplir avant de me combler? Cela signifie que je dois vous aimer en premier?  C’est tout simplement horrible! Pourtant, sans cela  je ne peux profiter de la vie ni  ressentir, au moins un peu, que j’ai quelque chose de plus que la vie d’un chien. Une vie de chien est une vie dans laquelle je ne fais que satisfaire mon désir, mais où je ne ressens aucun goût. J’ai tout, toute la journée, mais j’ai l’impression que je n’ai rien.

Ces états nous sont révélés parce que le niveau  humain du désir se révèle en nous, qui est plus élevé que les niveaux inanimé, végétal, et animal. Ainsi, on peut tout avoir dans le monde matériel et sentir que la mort est préférable à ce genre de vie. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 25/11/2011, Ecrits du Rabash

Un seul don sans réserve pour tous

Dr. Michael LaitmanL’essence de l’homme est le désir d’être rempli. Son esprit se développe à côté de ce désir pour l’aider à atteindre ce qui est désiré. Les grands désirs de l’homme développent un grand esprit, tandis que ses petits désirs limitent son esprit. L’esprit est secondaire, le désir est primaire. C’est pourquoi le désir nous commande, que cela nous plaise ou non.

L’aspiration à expérimenter le monde sur une plus grande échelle qu’il n’est réellement, dans sa matrice complète, dépend du développement de notre désir. C’est pourquoi nous étudions la sagesse de la Kabbale. Elle contribue à développer le désir jusqu’au point où il est possible de percevoir le monde supérieur, la matière la plus élevée, les qualités supérieures.

Puisque notre monde n’existe que dans le désir de recevoir, il est confiné et limité. Combien d’informations, sensations, sentiments, couleurs, sons, etc puis- je absorber? Il s’avère que ce n’est pas beaucoup  du tout puisque que je deviens immédiatement rempli et fatigué. J’ai même essayé de me limiter de la réception extrême et de me suffire avec de petits plaisirs.

Les kabbalistes nous disent qu’il y a un monde énorme au delà des limites de nos sensations, qui existe en dehors de nous, en dehors de nos sensations égoïstes. Nous ne pouvons en faire l’expérience qu’en fonction de la loi de la similitude des propriétés. Si nous acquérons les mêmes qualités, comme dans ce monde, nous allons le voir, l’entendre et le ressentir.

Comment peut-on acquérir les qualités de ce monde extérieur qui est un milliard de fois plus grand que le nôtre? Tout d’abord, ce monde va au-delà des limites de notre corps physique. C’est pourquoi il est éternel, parfait, et infini. Il n’est pas du tout  comme notre univers fini, imparfait et égoïste.

Le monde qui existe dans la qualité du don sans réserve, et que nous ne percevons absolument pas, existe essentiellement autour de nous. Afin de le percevoir, nous devons commencer à nous rapprocher de la qualité du don sans réserve, la fondation du monde supérieur. C’est le but des exercices et des conseils des kabbalistes qui ont déjà achevé cette voie.

Ce sont des exercices de groupe, car on ne développe progressivement la qualité du don que dans un groupe de personnes semblables en esprit. Je commence à sentir combien j’existe dans l’égoïsme, ainsi que mon incapacité à en sortir. Puis, sous l’influence du groupe, j’ai le sentiment que je ne suis tout simplement dans une prison dont  je ne peux m’échapper. Puis je comprends que seul le groupe, seule la force supérieure, peuvent m’aider.

De cette façon, je parviens à la nécessité de la garantie mutuelle. J’ai besoin de l’appui de mes amis qui  me forcent tout simplement à m’élever au-dessus de moi, et de moi-même, j’essaye aussi de les aider en ceci. Nous atteignons la garantie mutuelle quand on s’aider réciproquement à s’élever au-dessus de nous-mêmes et à se connecter sur la qualité commune du don sans réserve.

Ensuite, nous allons percevoir le monde supérieur dans cette nouvelle qualité commune, qui est comme un capteur,  sensorielle. Nous ne pouvons la percevoir que si nous créons quelque chose de commun avec nos désirs et nos aspirations, car la qualité du don sans réserve est nécessairement liée à tout le reste, et c’est pourquoi  elle est une pour tous. Cette qualité dans laquelle nous percevons notre existence supérieure est appelé « l’âme ».

C’est pourquoi la Convention dans le désert d’Arava a été dirigée pour se préparer soi-même à une sensation préliminaire de la qualité du don sans réserve qui est conçue en nous. Nous devons apporter ceci  à tous les participants du grand congrès à venir, où il sera nécessaire pour tout le monde de la renforcer ensemble. Nous devons développer cet embryon au point où nous percevrons la présence du monde supérieur, la présence du Créateur. 

 De la série des cours virtuels du dimanche, le 20/11/2011

Le monde a besoin de nous

Dr. Michael LaitmanDans la volonté commune qui englobe toute l’humanité, de grands  changements et unions se produisent tout le temps. Ce système vit et se développe, et tout s’entremêle tout le temps comme  les vagues de la mer. Pour cette raison, beaucoup de gens y entrent, se rapprochent, puis s’éloignent du but supérieur.

Nous avons besoin de réunir une masse de gens (non pas quantitativement, mais qualitativement) qui voudront véritablement acquérir la qualité du don sans réserve, la qualité du monde supérieur, la force intérieure qui forme l’univers, avec la force de la réception, la seule force qui agit dans notre monde. Je crois que nous avons atteint ce point, et non pas parce que nous sommes si forts et particuliers, mais parce que le monde a besoin de cela. Le Baal HaSoulam a écrit qu’il avait atteint ce qu’il avait parce que le monde avait besoin d’une révélation de la méthode de la correction, et non parce qu’il était spécial.

La même chose se produit aujourd’hui. Après la Baal HaSoulam il y a eu le Rabash, puis moi, et puis vous. Cette chaîne existe seulement en raison du fait que le monde a déjà « touché le fond » et vit dans une crise complète.

Et la crise est extrêmement complexe et horrible. Nous ne le voyons pas, nous sommes mal informés à ce sujet et ne savons presque rien. Si nous voulions écouter ce que les instructeurs, les décideurs et les différentes organisations et instituts disent, nous aurions le souffle coupé par l’horreur de l’état menaçant où nous nous trouvons.

Tout cela est la preuve que le monde a vraiment besoin de la force supérieure et  de sa correction, il n’y a pas d’autre moyen. Cela se révèle de plus en plus chaque jour. Au cours des deux prochains mois, nous nous trouverons dans une grande crise financière et verrons la catastrophe de l’Europe, et au cours des deux prochaines années, il y aura une énorme catastrophe écologique. L’hiver qui a commencé apportera aussi de nombreuses «surprises».

Tout cela va forcer l’humanité à se poser la question concernant le système de gouvernance, de la force qui gouverne, et ce qui peut être fait au sujet de son propre état et de l’état du monde dans de telles circonstances où rien n’y fait. Et puis ils seront forcés d’entendre ce que nous leur disons.

Ainsi, le monde a besoin de nous, et c’est pourquoi l’attention d’En-Haut nous est donnée. Nous sommes formés dans le groupe, la force, et le système qui seront capables de dire et de montrer un exemple pour le monde de la façon de bien nous amener à l’équilibre avec la force supérieure qui gouverne. Et puis dans cette harmonie, nous acquérons une existence absolue.

Le monde va se poser cette question. En dépit des problèmes avec la nourriture, la chaleur, la sécurité et d’autres choses qui sont nécessaires à la vie, le monde posera  de plus en plus de questions sur la signification de son existence. Après tout, quand une personne se sent mal, elle ne demande pas comment elle peut fuir ou compenser ses problèmes, mais elle recherche la cause de la souffrance, sa  signification, et pourquoi après tout elle fait l’expérience de ces problèmes.

Nous allons très vite être assuré que, en plus de diverses révolutions et des manifestations dans tous les pays aujourd’hui, une nouvelle vague est en train de s’élever dans le monde concernant le but de l’existence de l’être humain qui est si petit et impuissant devant la nature, et  sur ce que lui-même a ruiné dans le monde. Nous allons voir que nous avons un but spécial et une prédestination élevée et pour cette raison nous sommes déplacés vers l’avant.

Ce fut toujours le cas. S’il n’y avait pas besoin  de commencer la correction dans l’ancienne Babylone, Abraham, un prêtre babylonien, ne se serait pas transformé en un leader spirituel. Et tout le flux spirituel, toutes les religions et confessions, ont dérivé précisément de sa révélation du monde supérieur.

Nous allons encore découvrir combien le monde a besoin de nous. Nous ne le sentons pas encore, mais nous avons encore besoin de nous préparer à cela. C’est pourquoi j’ai mis autant d’accent sur la diffusion.

Lorsque nous parlons de l’intention pour l’amour de l’ami et du  groupe, nous ne devrions pas oublier le monde, car présentement nous sommes les porteurs de la connaissance spirituelle, de  la méthode spirituelle. Chacun de nous doit se sentir obligé de s’engager dans l’éducation de l’humanité. 

 De la série des cours virtuels du dimanche, le 27/11/2011

Ce n’est pas une question de goût

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment l’amertume et la douceur de la perception se rapportent-elles à l’échelle de la vérité et du mensonge?

Réponse: Elles sont absolument sans rapport, mais nous sommes enclins à établir des parallèles en fonction de notre nature. C’est la même chose pour un enfant. Le sucré est la vérité, et l’amer est le mensonge. Il ne comprend pas autrement. C’est pourquoi il n’acceptera pas de prendre un médicament amer. Nous devons surmonter le goût amer de la vérité pour la révéler au-dessus, au-dessus de la fausseté apparente.

Question: Alors, comment peut-on voir la vérité derrière l’amertume?

Réponse: Pour cela, nous avons besoin de l’influence de l’environnement. L’amertume et la douceur sont des sensations corporelles, et personne ne peut me dire comment je les perçois. Je sais ce qui est doux et ce qui est amer dans ma perception, mais comment puis-je distinguer le vrai du faux? Qui va définir ces critères? Seraient-ce  les médias, les enseignants, l’opinion sociale, ou un groupe particulier?

Quand je rejoins  un groupe et  que j’adopte ses critères du vrai et du faux, c’est  d’une manière claire, saine, et ferme. Ensuite, ces critères commencent à contredire l’amertume et la douceur de mes sensations bestiales. Je rejoins le groupe, me soumets à son importance de l’objectif, l’importance de la vérité, et il acquiert le sens le plus élevé à mes yeux. Ensuite, je suis prêt à travailler, indépendamment de l’amertume. Ce travail au –dessus de l’amertume pour l’amour de la vérité signifie que j’avance par la foi au-dessus de la raison.

Il est seulement possible de cultiver la notion de vérité dans le groupe. C’est parce que la vérité  existe  quand  notre interconnexion est plus importante pour moi que toute l’amertume de mon égoïsme. Laissez cette valeur  être artificielle. Dans le futur, je vais quitter le degré  animé et aller à un autre état où les sensations ne sont pas divisées en amer et doux, mais en vrai ou faux. Puis même une plus  « juteuse » amertume et douceur se révéleront à moi à un  nouveau degré, et encore une fois je m’élèverai au-dessus d’eux vers la vérité et le mensonge.

A chaque fois la vérité, c’est à dire la foi, la puissance du don sans réserve, l’unité du groupe, la garantie mutuelle, doit dépasser l’amertume qui l’accompagne.

Question: En général, toutes mes sensations sont distribuées sur  l’échelle de l’amer et du  doux. Comment puis-je distinguer le vrai et le faux dans mon désir?

Réponse: Je perçois la vérité et le mensonge dans un autre endroit. Ce n’est pas là où se manifestent la douceur et l’amertume, mais au-dessus, au degré humain en moi.

Je ne perçois rien d’autre que l’amertume et la douceur aux niveaux inanimé, végétal, et animé. Cependant, il y a aussi le niveau de l’Homme, celui qui est uni avec l’environnement, avec le groupe, qui nourrit la partie en lui qui s’élève au-dessus du corps, qui est opposée au corps, à l’extérieur de celui-ci, et vient de l’autre.

C’est le récipient où nous percevons le vrai et le faux au lieu de l’amer et du doux. Là, une personne perçoit l’unité, la garantie mutuelle, son attitude envers un autre être humain, et enfin, il perçoit le Créateur. Dans ce cadre, il crée sa copie inverse. Ainsi, il crée le Créateur. C’est parce que l’attitude envers l’autre et le Créateur est identique.

Question: Alors pourquoi ai-je cependant besoin de percevoir l’amertume et la douceur ?

Réponse: Comment et où je bâtirai ma partie supérieure? Dans mon désir qui ne perçoit que l’amertume et la douceur, il y a un point qui me permet de former une intention au-dessus de mon désir, qui est mon attitude envers mon voisin ou  la similarité avec le Supérieur. De cette façon, je construis l’Homme en moi au dessus des niveaux minéral, végétal, et animal.


De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale, « La Paix »