Daily Archives: 21 décembre 2011

Descendre la trajectoire de la lumière

Dr. Michael LaitmanTout ce que nous souhaitons d’atteindre au-delà de notre nature, en essayant de comprendre, de percevoir et d’être influencé par la spiritualité, nous ne l’atteignons qu’avec l’aide de la Lumière. En outre, tous les changements dans notre monde corporel, dans nos états, ne se produisent que par la Lumière, qui brille plus fort à chaque fois. Mais elle continue de briller plus fort, parce que nous continuons de faire croître notre désir égoïste.

De nouveaux désirs continuent à se développer en moi, et cela arrive au cours de toute ma vie, ainsi que d’une génération à l’autre. Et bien que la lumière soit constante, à chaque fois, elle brille sur un plus grand désir. En conséquence de cela, je ressens de plus grands changements en moi.

Dans notre monde, nous nous développons aussi de cette façon, même si nous ne percevons pas la Lumière ici-bas. Comme disent les cabalistes, la même chose arrive dans la spiritualité. Lorsque nous atteignons la révélation, nous révélons simplement le même processus de développement que nous traversons actuellement. La lumière brille constamment, comme il est écrit : «Moi HaVaYaH je n’ai pas changé », «la Lumière supérieure existe au repos absolu», mais nos Reshimot (gènes informationnels) changent constamment en nous, se déroulant comme une chaîne. De plus grands Reshimot en sortent à chaque fois, remontant en suivant le même ordre dans lequel ils s’étaient répandus de haut en bas.

Mais si les choses se déroulent de cette façon, où est ma participation ? Vais-je continuer à me réincarner de la même façon que je me suis développé jusqu’à présent, au cours de milliers d’années ? Non. Les kabbalistes disent que cette étape a pris fin. Si vous avez reçu un désir pour votre développement intérieur, vous devez l’utiliser d’une manière différente. Comment ? Vous accélérez votre développement, vous participez personnellement à lui. Vous commencez à comprendre et à saisir ce qu’il se passe, vous pouvez contrôler votre développement. Le développement ne sera plus possible sans vous.

Jusqu’à présent vous vous êtes développés grâce aux Reshimot se remplaçant l’une l’un autre, se déroulant comme une chaîne. Vous avez de cette façon terminé votre développement au niveau minéral, végétal, et animal. Toutes ces étapes furent réalisées dans la nature commune : dans l’univers entier, sur la surface de la planète Terre, et dans l’ensemble de l’humanité, qui a également traversé le niveau minéral, végétal, et animal du développement.

Mais maintenant le temps est venu de réaliser le degré humain, et cela ne peut plus continuer de cette façon. La différence entre l’humain et le degré animal est dans la conscience de la vie : «Pour quelle raison est-ce que je vis? Qu’est-ce qui m’arrive ? « Ceci n’est possible que lorsque l’homme fait à chaque fois son propre travail, lorsqu’il fait un effort. Grâce à son effort, il parvient à atteindre un niveau qualitatif de la réalité où il existe : Pour quelle raison il vit, pourquoi et dans quel but.

Quand toutes ces atteintes se révèlent à l’homme, elles sont appelées le «monde spirituel» ou le «monde supérieur » Et alors nous percevons où nous sommes réellement, quel genre de système se révèle devant nous, et comment il nous contrôle. Nous nous sommes déjà engagés dans notre vie et notre existence à un niveau différent – dans le monde supérieur.

La lumière existe au repos absolu. Les Reshimot se révèlent de plus en plus à chaque fois. Mais si je ne réalise pas correctement la connexion entre les Reshimot et la Lumière, je souffre du manque de correspondance des qualités.

De cette façon, cela m’oblige à chercher une solution, et c’est exactement ce qui se passe actuellement avec l’ensemble de l’humanité. Et la solution consiste à trouver une formule nous permettant de devenir comme la Lumière. Pour devenir comme la Lumière signifie atteindre l’attribut du don. Comment pouvons-nous vouloir l’atteindre ? Avec l’aide du groupe. Et nous réalisons ce désir grâce à la Lumière.

C’est pourquoi quand nous lisons le Zohar, nous devons penser aux actions de la Lumière sur nous : Elle doit nous connecter, réaliser les Reshimot, nous élever à un niveau supérieur, nous rendre plus liés entre nous, et nous révéler ce qui est dissimulé. Nous devons demander tout ce que nous désirons durant la leçon.

Naturellement, chaque personne devrait examiner dans quelle mesure ses désirs sont dirigés vers la même trajectoire que la Lumière. Sinon, elle pourrait demander quelque chose qui soit opposé à ce que la Lumière est sur le point de lui donner. Et alors sa demande, sa prière, l’amènera à un état opposé : la révélation du mal au lieu de la bonté.

Alors pensons ensemble à notre connexion et pensons de sorte que la Lumière nous influence et nous connecte, et là nous atteindrons l’attribut du don mutuel, qui est déjà un degré spirituel. Ce que nous lisons dans le Zohar n’est pas important. Ce qui importe c’est ce que nous pensons ensemble aux actions de la Lumière sur nous. Ne pensez pas à nous, mais aux actions de la Lumière, qu’elle réalise sur nous.

De la 2ème partie de la leçon quotidienne de Kabbale 01/12/2011, Le Zohar

La fin d’une illusion ou le changement d’un paradigme

Dr. Michael LaitmanTout ce que nous révélons maintenant dans notre monde est une forme corrompue de connexion entre nous. En réalité, il n’y a pas de voitures ou de maisons, pas de nature minérale, végétale, ou animale, il n’y a pas de personnes -rien de tout cela n’existe.

Il n’y a que cinq phases à l’intérieur de l’âme et leurs connexions avec d’autres âmes, et ces connexions sont corrompues. Ces connexions corrompues nous donnent la forme de ce monde corrompu. Et comme le monde ne peut pas exister sous cette forme (puisque en fin de compte, il est corrigé), il est appelé un monde artificiel, qui pour l’instant existe dans nos qualités non corrigées.

Dès que nous commençons à le corriger, nous voyons immédiatement un monde corrigé et un état corrigé, à la place d’un état corrompu ou d’un monde corrompu, jusqu’à ce qu’il devienne le monde de l’Infini, où il n’existe aucune limite à la distribution de la lumière et où tout est corrigé.

En fin de compte, soit nous existons au sein de l’unique structure de l’âme collective, ou nous sommes là comme si nous étions brisés en une multitude de pièces interconnectées. Lorsque cette structure est unifiée, nous nous y référons comme à un tout – c’est l’Infini. Et quand la structure semble être divisée à l’intérieur en une multitude de pièces et qu’elle n’est pas perçue comme un tout unifié, nous nous y référons comme étant le « monde », une certaine dissimulation de l’Infini. Et alors, nous voyons le même Infini à travers une moins bonne résolution, sous une forme bien plus mauvaise. Ce sont les mondes, les mondes de la dissimulation. Mais nous ne voyons toujours que le lien entre nous.

Et dans notre monde, nous construisons différentes choses apparemment artificielles : des maisons, des voitures, etc, et toutes ces choses sont aussi des formes de lien entre nous. Afin de compenser la séparation, la distance et la rupture entre nous, nous avons dû construire différentes connexions artificielles. Au lieu de nous corriger, nous nous sommes occupés de toute cette couche externe. Et c’est pourquoi notre monde devient d’une part de plus en plus corrompu, et de l’autre, plein de choses inutiles.

Si nous nous corrigions, nous n’aurions pas besoin de cette technologie. Mais nous devons exister dans un monde organisé ainsi, afin de pouvoir révéler en lui la fin, la rupture, la crise, et  le manque de but, pour ensuite pouvoir passer à la correction intérieure. Telle est la révolution qui se passe dans notre génération – le changement de paradigme.

De la 2ème partie de la leçon quotidienne de Kabbale 15/12/2011, Le Zohar

Pourquoi est-ce que je me sens bien?

Dr. Michael LaitmanQuestion : Cette année, je n’ai pas ressenti de descente après le congrès.  Est-ce normal ?

Réponse : Les hauts et les bas ne se mesurent pas par eux-mêmes, mais par les sentiments. Baal HaSoulam dit qu’un grossier personnage peut voler ouvertement devant tout le monde, croyant que c’est acceptable puisque «tout le monde vole. » Une personne plus raffinée prendra discrètement quelque chose qu’il n’est pas droit de prendre et ressentira « cela » comme insignifiant. » Un individu encore plus sensible est incapable de posséder une chose imméritée.

Ainsi, vous vérifiez et déterminer l’ampleur de la descente vous-même. Cela ne doit pas être un coup, dont vous pouvez à peine récupérer. Il suffit simplement de se sentir quelque peu détaché de l’excitation ressentie lors du congrès, et vous percevrez déjà cette baisse d’enthousiasme comme une descente.

C’est la même chose sur le plan spirituel : vous recevez un léger coup, mais vous le ressentez comme une douleur réelle. «Qui m’a donné ce coup? Pourquoi et à quoi cela sert-il ?  » La quantité se transforme en qualité ; Sinon, nous ne serions pas en mesure d’y résister. Nous avançons toujours par des ajouts qualitatifs.

Donc, essayez d’augmenter la sensibilité de votre état actuel afin de le ressentir comme étant le pire état. Alors vous commencerez à vous élever : «Pourquoi est-ce que je me sens bien? Tout est bien et rien ne me blesse. Bon, alors est-ce que je m’examine selon des sensations animales ? Suis-je connecté aux amis comme je l’étais pendant le congrès ? Mais cela m’est égal. Cela signifie-t-il donc que je suis devenu indifférent et que j’ai dit au revoir au congrès ?  »

Commencez à vous examiner et vous verrez que vous êtes dans un état bien pire que lors des descentes précédentes : «La dernière fois, je me sentais très mal et j’étais prêt à exploser ». Et maintenant je suis dans une descente et je me sens bien. J’étais alors malade et je voulais guérir, me lever. Même si je maudissais tout le monde, je voulais encore quelque chose. Aujourd’hui, je suis satisfait, comme si j’étais libéré de toutes obligations. Je suis un mort vivant.  »

C’est la descente la plus profonde. Eveiller de telles forces provoquera pas moins de douleur que celle ressentie auparavant. C’est très difficile, et vous sentirez que vous ne pouvez pas vous élever par votre propre pouvoir. Cela signifie que vous devez vous tourner vers le groupe, pour que les amis commencent à travailler sur vous et vous donnent l’importance de l’objectif. Lorsque vous touchez leur unité et leur amour, vous ressentez votre bassesse.

En général, notre état après le congrès est en effet différent de celui auquel nous sommes habitués. Ce n’est pas le même mauvais sentiment que beaucoup ont ressenti dans le passé. Aujourd’hui, un examen qualitatif est nécessaire. Une personne peut se sentir bien, et ne voir aucune raison pour progresser. Mais ne soyez pas dupe – travaillez !

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale de 16/12/2011, « La paix »

La joie de la naissance

Dr. Michael LaitmanJe suis optimiste. Je pense que nous avançons à merveille. Je pousse de plus en plus, mais je suis certainement heureux qu’à chaque instant tout soit  révélé si rapidement.

Nous devons maintenir l’admiration et la joie, ne pas laisser place à la tristesse. Même le manque de satisfaction ne peut surgir que du bonheur et de l’aspiration à quelque chose de plus. En d’autres termes, nous devons être heureux de notre ardent désir, et même si nous n’avons pas un désir, nous devrions être heureux de ressentir et comprendre cela. Si une personne se connecte à la spiritualité, même un peu, elle est déjà sur son chemin. On peut critiquer et être triste pour un instant seulement, afin de retourner immédiatement au bonheur et à la détermination.

Selon tous les calculs (en dépit de l’impossibilité de les faire), nous sommes sur le point du salut. Même le Baal HaSoulam a écrit à ce sujet, et cela est encore plus correct aujourd’hui, après une si longue période, après tant d’efforts investis.

Je suis sûr que nous allons traverser une période merveilleuse de préparation aujourd’hui avant la percée qui peut survenir à tout moment. Elle n’est pas si dépendante de l’événement que nous projetons dans l’avenir.

Nous maintenons un lien merveilleux et fort. Le congrès a noué de nouvelles chaînes de cette connexion entre tous les groupes, et en dépit des distances physiques, la chaleur est déjà  en train de se disperser parmi nous. Il y a déjà un point soudé qui  nous relie entre nous, qui n’existait pas auparavant. C’est déjà le début du Kli spirituel (récipient ou  désir), ce qui va nous maintenir et nous sauver.

Nous allons surmonter les obstacles et ce faisant nous ajouterons de nouveaux efforts à ce point – et qui va naître. 

 Du  discours  pendant le repas du 17/12/2011

L’année de la diffusion massive

Dr. Michael LaitmanQuestion : Comment peut-on relier ce qui se passe dans la classe à ce qui se passe avec le monde? Comment pouvons-nous aller vers le monde?

Réponse : Nous devons faire des efforts et nous soucier de lui comme une mère de son enfant. Ya-t-il une autre solution? Vous espérez que certains moyens supplémentaires seront découverts, mais il n’y en a aucun. L’équation à deux désirs englobe toutes les lois de la Nature. Le canal de communication entre deux objets, deux récipients, les égalise l’un avec l’autre, et de la même façon ils en profitent tous deux.

La mère est un récipient énorme et le bébé est un petit récipient, mais la mère crée un canal de connexion avec les paramètres requis. Nous devons agir de la même manière. Cependant, nous ne pouvons pas le faire. Une grande sagesse intérieure est nécessaire pour descendre de son degré vers le bas. C’est le plus difficile.

Je peux parler en bref de ce thème-ci ou de celui-là à une personne qui a étudié ici pendant cinq à dix ans. C’est autre chose de «sortir» et de commencer à  se rapprocher  des gens. Ce n’est pas facile. Et c’est ce que nous devrions faire aujourd’hui.

L’année de diffusion de masse est devant nous, et c’est pourquoi nous avons besoin d’ouvrir la voie, d’élaborer un cours d’éducation intégrale. Cela ne signifie pas simplement sortir un peu plus de livres. Nous avons besoin de créer une « prise de sortie », à partir de laquelle chacun peut obtenir notre message, et remplir sa  vie, la modifier, et en profiter.

Nous ne devrions pas nous limiter à une approche formelle: «Nous avons fait notre travail, le matériel est prêt, prenons-les, apprenons et changeons ». Non, nous sommes obligés de prendre soin de l’humanité et de lui fournir tout ce qui est nécessaire, comme les aliments  infantiles pour le bébé, comme les bonnes perfusions  intraveineuses pour le patient. Cela nous est confié. 

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale du 19/12/2011, Écrits du  Baal HaSoulam, « La Liberté »