Le réseau de bonnes relations

каббалист Михаэль ЛайтманQuestion: Vous avez donné un exemple que dans la société intégrale, en se versant une tasse de thé, je dois d’abord  m’assurer que tout le monde ait sa tasse de thé. Qu’est-ce que cela signifie?

Réponse: J’ai donné l’exemple que la moitié du monde meurt de faim, alors que l’autre moitié jette deux tiers de ce qu’elle consomme. Alors, pourquoi nous devons vivre dans un tel monde ? N’est-ce pas l’origine de la terreur, de guerres, gaspillage insensé de l’énergie, la pollution de la nature?

Question: Mais si je veux boire un verre d’eau, comment dois-je agir correctement selon votre exemple?

Réponse: Laissez-nous apprendre dans notre groupe, la façon de prendre en compte les uns les autres. Et puis du groupe, passer vers des États et commencer à construire entre eux des systèmes de relations qui mèneront vers une vie plus équilibrée.

Il est clair que si vous vous versez un verre d’eau,vous demandez alors à ceux qui sont proches de vous, s’ils veulent boire. Vous n’allez pas dans la rue pour distribuer de l’eau, elle va atteindre la rue grâce au fait que nous construisons un système spécial.

Mais je veux qu’il existe! Après des petits changements qui se sont réalisés à l’intérieur de moi, la compréhension après le cours, les cours pratiques – je suis d’accord que la société doit être plus équilibrée et pour atteindre le même niveau de la vie.

Pour la première étape, laissez-nous arranger pour que tout le monde ait son ensemble: X, Y, Z. Donnons-nous pour tâche que dans les cinq ans, nous assurons pour chacun ait un toit au-dessus de la tête, la fourniture complète de vêtements et de nourriture, tout ce qui est nécessaire dans la maison.

Toute cette fourniture, nous la construisons sur la base de l’excès. Parce que si on fait le calcul, il s’avère que nous avons 90% au-dessus de ce que nous avons besoin. Si je t’aime, alors tu peux venir chercher la moitié de ma garde-robe – crois-moi, je ne serai pas fâché. Ou je reçois mon salaire diminué de 10%  qui vont pour quelqu’un d’autre et je ne le sentirai pas.

Il faut construire de tels systèmes à l’échelle mondiale, mais pas par la force, sous la contrainte, mais grâce à l’éducation préalable. Les bolcheviks avaient déjà tenté de réaliser un système par la force, et tout le monde sait comment s’est terminée la tentative. C’est pour ça que nous devons d’abord éduquer les gens, pour obtenir leur consentement à ce que nous faisons.

Chaque fois nous devons montrer les résultats positifs que nous avons obtenus: où sont ces gens riches qui donnent pour les autres, où sont les pauvres qui reçoivent, comme tout est équilibré, et comme tout le monde est heureux. Grâce à la garantie mutuelle, nous pouvons nous débarrasser de l’excès inutile. Nous allons arrêter la production de milliers de médicaments inutiles que certains produisent actuellement dans leur propre intérêt, empoisonnant l’humanité.

Pourquoi devons-nous dépenser des sommes énormes pour l’armée et les munitions militaires, et encore d’autres. Il y a beaucoup de choses que nous devons corriger maintenant, quand nous avons atteint cette nouvelle ère. Nous ne sommes plus en mesure de continuer ainsi. La crise va nous conduire à un tel état que nous serons obligés de nous serrer la ceinture. Nous n’aurons pas des moyens pour l’entretien ces systèmes inutiles et égocentriques que nous avons construits. C’est pour ça qu’ils sont touchés par la crise et commencent à se décomposer.

On doit le montrer dans l’ensemble: quel mal nous cause un manque d’attention aux autres, et quel trésor s’ouvre tout à coup devant nous grâce à la bonne relation.

Mais avant tout, nous avons besoin de l’éducation intégrale. Le sens n’est pas dans la redistribution d’excédent et le paiement des inconvénients. Il s’agit d’une tendance intrinsèque, qui nous a conduit vers la nécessité de la connexion. Il y a un réseau qui s’ouvre, qui nous relie, ce qui nous oblige d’entretenir de bonnes relations.

Par conséquent, la crise mondiale à tous les niveaux de notre activité se révèle, c’est-à-dire dans tout les domaines  qui nous relie les uns aux autres. La crise est le manque de bonne communication entre les gens. C’est ce qui explique toutes les crises particulières: de la famille, de l’éducation, de la culture etc. Et même dans l’économie. La raison de ces crises est dans la mauvaise connexion entre nous, qui nous fait souffrir tous.

Ces crises, c’est-à-dire nos relations extérieures avec les autre, ne disparaitront pas qu’au moment où nous apportons la confiance dans nos relations. Alors seulement nous pourrons développer des systèmes qui nous mèneront vers un équilibre.

Nous voyons que la forme globale et intégrale se révèle dans le monde extérieur, comme dans notre monde intérieur. Autrement dit, nous n’avons nulle part où nous échapper. Nous sommes entrés dans cette crise pour commencer à se développer sous la préssion de la nature.

Nous sommes dans une situation où l’homme n’est pas d’accord avec la nouvelle éducation jusqu’au moment où il fait des profondes réflections, trouve le mal qui est à l’intérieur de lui-même, décide qu’il a besoin de changer sa nature, car c’est le choix entre la vie et la mort. Il doit voir qu’il n’y a pas d’issue, et que on a besoin de former de nouveuac chemins, construire un nouveau système.

Ensuite, il commence à chercher ce qui peut l’aider dans cette situation? Et à ce stade tout le monde doit dire son opinion: les psychologues qui conseillent de travailler dans le groupe, les sociologues, les politologues, les enseignants, les entraîneurs sportifs. Nous avons besoin de construire de tels systèmes, pour que les gens commencent à comprendre la nécessité des changements sur la base de connaissances reçus et savoir comment les mettre en pratique. Alors, il faut lui donner un lieu pour étudier.

D’une «Discussion sur l’éducation intégrale » n°6, 03/01/2012

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