Daily Archives: 11 février 2012

Si vous souhaitez corriger le monde, commencez par vous-mêmes

Dr. Michael LaitmanSi nous forçons la nature dans une tentative de «corriger» ce que nous dicte notre esprit, rien de bon n’en sortira jamais.  En vérité, nous ne savons pas ce qui cause du tort et ce qui fait une amélioration, et quelle forme cela prendra à la fin. Une chose est certaine: le monde dépend entièrement de la correction de l’homme qui doit se corriger. S’il ne le fait pas, il voit le monde qui l’entoure comme corrompu tel qu’il est aujourd’hui. Mais si, au lieu de se corriger  lui-même, il commence la correction du monde, et il le rend pire!

A l’extérieur,  dans la nature minérale, végétale, et animale, il n’y a rien à corriger! Elle doit rester ce qu’elle est, et la seule chose que nous pouvons transformer, c’est l’homme, à l’intérieur. Par conséquent, n’évaluez pas ce qui est nocif et ce qui est bénéfique: si je reçois une raclée pour me transformer au cours du voyage, alors j’accepte ces problèmes comme des aides. Après tout, seul l’homme verse des cotisations. Si ce n’était pas pour vous, toute la nature serait en équilibre. Mais afin de vous faire évoluer, elle sort de son équilibre, et vous commencez à le ressentir en vous-même.

Toute la nature environnante ce sont vos désirs externes que vous ne pouvez pas corriger encore ; dans la Kabbale ces niveaux extérieurs sont considérés comme «habit» et «palais» (« Levoush »et  « Heikhal »). Si vous ne souhaitez pas travailler sur eux, ils vont vous déranger. Et si vous décidez de les corriger directement, au lieu de réformer vos désirs intérieurs, en annihilant un certain type de mouches ou d’autres espèces animales, en espérant améliorer le monde de ce fait, cela ne fera que conduire à une double catastrophe sur les deux plans: autant sur le plan matériel que sur le plan spirituel.

En tentant d’accomplir des « corrections » à l’extérieur, qui ne devait pas être touché du tout, non seulement vous continuez à souffrir en interne, mais aussi à l’extérieur. Tout  ce qu’il y a dans le monde, peu importe le degré de nocivité, a sa désignation et doit exister. Si vous souhaitez régler le problème, s’il vous plaît faites-le : corrigez-vous vous-mêmes!

Avant la Seconde Guerre mondiale, le Baal HaSoulam criait que nous nous dirigions vers la catastrophe, et il a fait appel à des gens pour faire des corrections, mais personne ne voulait l’entendre. Et tous ceux qui sont restés en Pologne finirent dans des camps de concentration nazis. Mais même aujourd’hui, nous n’entendons toujours pas les avertissements.

De la  4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 22/12/2010, « La paix »

Tout est déterminé par le degré humain

Dr. Michael LaitmanAu niveau animal, nous transplantons et clonons des organes ;au niveau végétal , nous employons les nouvelles technologies agricoles .Si nous n’avions pas modifié génétiquement les produits que nous cultivons nous n’aurions pas beaucoup à manger.

Dans le passé, les fruits et légumes pourrissaient en quelques jours, mais aujourd’hui, vous pouvez utiliser une tomate pour jouer au football avec et la manger une semaine plus tard. Malgré tous les inconvénients, il faut bien comprendre que cela sert à sauver le monde. D’une part nous avons «corrompu» ce que la nature a créé, de l’autre, nous effectuons une correction.

Par conséquent, aux niveaux minéral, végétal et animal nous  parvenons à rendre la vie plus confortable et agréable pour notre égoïsme. En effet, nous pouvons modifier les niveaux antérieurs de l’évolution pour  les adapter à nos besoins en créant un environnement confortable. Nous ne vivons plus dans des cabanes dans les d’arbres, des tipis, et les igloos, mais nous construisons des maisons avec des systèmes de chauffage et d’électricité pour nous-mêmes. Nous modernisons les premiers stades et voyons combien c’est bénéfique pour nous. Mais le bénéfice expire lorsque nous transférons notre approche au niveau de «l’homme».

Les gens ne voient pas cette frontière, tandis que sur le plan humain, nous n’avons pas les moyens pour corriger la situation. Par conséquent, en employant les mêmes méthodes, nous détruisons tout. En ne corrigeant pas le degré de l’homme, nous provoquons la corruption dans les échelons inférieurs. En conséquence, bien que nous pourrions réussir, dans une plus grande mesure nous ne le faisons pas, et la situation s’aggrave.

En essayant comme nous pourrions d’améliorer et moderniser notre vie, nous en souffrons tout de même. Après tout, le degré de l’homme en nous est au-dessus de tous les autres, ce qui entraîne leur chute sous sa pression. C’est pourquoi le Baal HaSoulam écrit dans l ‘«Introduction à la sagesse de la Kabbale », il ne sert à rien de prendre en considération les échelons inférieurs, car ils montent et descendent en même temps que l’homme. En outre, cela n’implique pas la plupart du temps le monde extérieur, mais surtout nos degrés internes de développement.

De la 4 ème partie du cours quotidien de kabbale du 22/12/2010, « La paix »

Que signifie s’unir avec le Créateur ?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que signifie s’unir avec le  Créateur ?

Réponse: Avec l’aide des amis et de l’étude, en raison de la Lumière environnante , j’obtiens l’aspiration pour le Créateur, le désir de Lui donner sans  réserve, pour être dans le don sans réserve, déconnecté de moi-même de sorte que ce n’est plus mon «moi», et je suis tout entier dans cette propriété du don sans réserve . Puis, je découvre que je deviens semblable à Lui, car Il est le désir même du don sans réserve, pas un corps, ni un objet ou une  entité.

Ainsi, le Créateur commence à me paraître de plus en plus comme étant la propriété de la force du don sans réserve régissant l’Univers. Et quand je m’élève au-dessus de moi et sors de moi-même, je découvre que, en l’essence, je suis une force, un désir, l’aspiration elle-même. Et puis je perds le sentiment de mon corps, et je pense qu’il y a seulement deux désirs mutuels : le Sien et le mien.

De la 1 ere partie du cours quotidien de Kabbale du 09/02/2012, Shamati N°16

Êtes-vous prêt à donner sans réserve?

Dr. Michael LaitmanA la fin du chemin spirituel, nous découvrons l’amour. Une expression de l’amour est le don sans réserve.

Si je découvre l’amour envers moi-même, alors je fais l’expérience la haine envers l’autre. Je cherche une occasion de me faire plaisir partout, peu importe aux dépens de qui. Je prends en compte les autres seulement quand c’est nécessaire. Ainsi, d’abord nous nous aimons puis nous haïssons les autres.

Puis, je commence à travailler dans le groupe, à étudier, à m’impliquer dans la diffusion, et à attirer ainsi la Lumière qui ramène vers le bien. C’est seulement Elle qui me change et m’améliore. Maintes et maintes fois, je change jusqu’à ce que soudain je commence à sentir le respect pour la qualité du don sans réserve.

Puis, je dois relier cette propriété au groupe d’amis, car elle est réalisée entre eux. C’est déjà la prochaine étape: ici, j’ai besoin de travailler contre mon égoïsme. Maintenant, il ne suffit pas d’être inspiré par la Lumière supérieure. Oui, je voudrais donner sans réserve, et c’est merveilleux, cela ajoute du carburant et élève, mais si vous le voulez vraiment, essayez de le montrer dans le groupe, dans vos relations avec vos amis.

« Oui, je suis prêt! J’ai déjà une bonne attitude envers eux! »

« Vraiment? Voyons. Tout d’abord, combien de fois les oubliez-vous ? »

En effet, dans la vie quotidienne, si j’aime quelqu’un, je pense à lui tout le temps. Une mère n’oublie pas son bébé: il est constamment dans ses pensées, ses sentiments. Voici un test pour vous: combien de fois par jour vous souciez-vous du groupe d’amis et de leur unité? Combien de fois voulez-vous vous sentir en relation avec eux afin de révéler la Lumière qui corrige et le désir d’aimer?

Rappelez-vous, vous avez besoin de mettre tous les morceaux ensemble: le désir d’aimer et le groupe.

De la  4 ème partie du cours quotidien de Kabble du 09/02/2012, « Introduction à l’étude des Dix Sefirot »

Le contour du monde opposé est à l’horizon

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment combinez-vous « la foi au dessus de la raison» et le principe selon lequel« vous ne pouvez juger que ce que vos yeux voient »?

Réponse: Vous ne devez fonder votre évaluation critique que sur vos sensations réelles, comme il est écrit: «Un juge ne ​​juge que ce que ses yeux peuvent voir » et non pas sur ce qui est écrit que je pense, ce qu’on m’a appris, ou ce que quelqu’un a dit. Qu’est-ce qui importe, c’est ce qu’une personne ressent dans ses désirs et ce qu’il comprend avec son esprit.

Il s’agit de notre fondation: je n’ai pas plus que ce que je ressens maintenant. Et maintenant j’ai besoin de voir comment je peux m’élever au-dessus. C’est parce que toute croissance spirituelle est fondée sur l’élévation à un nouveau degré à chaque fois. Mais comment puis-je passer à un nouveau degré? Dans la vie matérielle nous montons les degrés grâce à nos désirs égoïstes et des pensées plus profondes, plus compréhensives, en d’autres termes par la croissance du cœur et de l’esprit. Mais quand il s’agit de l’ascension spirituelle ce qui importe n’est pas la croissance quantitative, mais des qualités élevées.

C’est pourquoi je ne travaille pas sur la croissance de mon esprit et de mes sentiments. Je ne cherche pas à sentir plus et à mieux comprendre dans mes études et dans la vie ordinaire. Ce n’est pas que je me limite ; ce n’est tout simplement pas la direction que je vois pour moi-même. Après tout ce que je veux c’est acquérir une nouvelle qualité qui n’est pas à l’intérieur du vieux cœur et du vieil esprit.

J’ai besoin d’un cœur et d’un esprit différents ! C’est comme deux images différentes. Le cœur et l’esprit qui opèrent dans la nouvelle image du monde, prennent en charge autrui, même si je ne sais pas encore ce que c’est. Mais dans  la vieille photo c’est l’inverse, je ne prends soin que de moi.

Et ces deux images ont un droit d’exister absolument égal. Mais j’ai besoin de révéler cette deuxième photo, la seconde réalité. Et il est impossible de l’imaginer jusqu’à ce qu’elle se révèle. Nous ne faisons que nous préparer pour cela. La Lumière nous vient de cette image nouvelle, selon les efforts que nous faisons pour l’atteindre à partir de notre position précédente. Cette Lumière forme progressivement la capacité pour nous de commencer à distinguer cette image de loin et peu à peu imaginer ce que c’est. Mais ce qui se passe là que nous appelons la «connaissance supérieure», au-delà de notre esprit, comme il est écrit: «J’ai vu un monde opposé ».

De la 1 ere partie du cours quotidien de Kabbale du 09/02/2012, Shamati n°16

Comment sortir de la « cage » des stéréotypes ?

каббалист Михаэль ЛайтманQuestion: La plupart des gens ne sont pas en mesure d’exprimer leurs désirs et leurs pensées. Ils ont seulement un ensemble des clichés donnés. Une personne ne pense pas à l’expression de soi, elle pense plutôt à ne pas parler trop.

Dans le cadre d’une éducation intégrale, nous pouvons parler de l’importance de l’auto-expression, parce que tout ce que je pense, tout ce que je ressens, tout ce que je crois et vois est plus important que l’ensemble de stéréotypes et de clichés?

Réponse: Je m’approche du monde, en voyant tous les gens avec des œillères: ils sont fermés, ne veulent pas s’ouvrir aux autres, ils ont peur de s’ouvrir, parce qu’ils reçoivent un impact négatif.

À cet égard, il faut les laisser en paix. Que chaque homme vive en lui-même, comme il est. Pas besoin de le briser, de le tirer de sa « cage », s’il résiste. Il ne veut pas sortir, et nous, on a ouvert la porte, et on le tire de sa « cage ». Et lui, il se bute.

Ce n’est bon pour personne. En faisant cela on provoque la résistance, les gens ne vous font plus confiance. On envahit la vie privée d’une personne: on ne la facilite pas, on ne l’améliore pas, on ne fait que la compliquer. Il se cachait toute sa vie, il sait que s’ouvrir aux autres – cela signifie s’exposer à des impacts négatifs.

Qu’est ce qu’on peut faire? Il faut créer un niveau intégral général à l’extérieur, en dehors de nous, et alors on peut se mettre facilement à ce niveau. Je reste avec moi-même, avec mes qualités, et en même temps je me relie avec les autres dans ce niveau général. Je peux parler de l’amour universel, de l’interaction, de la garantie mutuelle, car ils ne sont pas égoïstes. Pour le moment, nous ne parlons pas d’égoïsme.

C’est comme si on les emmenait dans un voyage en vaisseau spatial magique, et ils participent à ce jeu. Ils sont d’accord pour jouer, pour se lever, pour parler. Cela ne les oblige pas de s’ouvrir aux autres, ne les oblige pas de s’exposer à des impacts négatifs, aller à l’encontre de leur égoïsme.

Donnez-leur de ressentir cet état graduellement, d’exister un peu dans cet état. Laissez-les  se réchauffer, se fondre en lui un peu, sentir les uns les autres, pour qu’ils puissent comprendre que c’est possible. Alors, ils commenceront à se changer eux-mêmes.

Ils découvriront soudain qu’ils n’ont pas besoin de prendre soins de la « cage », dans laquelle ils existaient, où ils se cachaient toute leur vie. Elle a cessé d’être importante pour eux. Mais ça, ils vont le décider eux-mêmes.

Question: Alors, de quoi parler avec les gens?

Réponse: Parler des objectifs communs, de ce qui nous attend. Il faut donner de l’importance à  l’objectif, d’être attirés par des changements positifs qui nous attendent et  ne pas être poussés en avant par malheur!

Une personne se développe lorsqu’on la nourrit, quand on prend soin d’elle. Alors elle devient « grassouillette » comme un enfant, et elle grandit. Elle a besoin d’impressions positives.

D’une «Discussion sur l’éducation intégrale » n°8, 15.12.2011