Celle-ci est pour maman

Dr. Michael LaitmanUne personne doit vérifier ses réactions à chaque instant. Peut-être demande-t-elle au Créateur de lui donner une belle vie ? Dans ce cas, c’est comme si elle Lui disait : « Vous me faites du mal. S’il vous plaît, soyez gentil avec moi. « C’est ce que font les « 99 pour cent « .

Ou sinon une personne dit : «Je me rends compte que je me sens mal et je comprends que la raison de cela se trouve dans mes qualités, qui sont opposées à Vous. Après tout, tout le monde rejette selon ses propres défauts. Et je Vous en demande la correction : Donnez-moi la force de me corriger ».

Une personne se sent lourde le long du chemin (« J’ai créé le mauvais penchant»), mais elle se souvient que le Créateur le lui a envoyé («J’ai créé la Torah comme une épice »). Alors, la personne acquiert la Lumière cachée dans la Torah et retourne à la Source. Elle demande la correction de ses propres qualités : celles-ci sont dirigées vers la réception égoïste et sont à l’opposé du Créateur- alors, dirigeons-les vers l’attribut du don et ainsi la personne aura le sentiment que le Créateur est gentil.

Mais pourquoi ai-je besoin de cela ? Pour me sentir bien ? Dans ce cas, je suis encore un égoïste. Est-ce ainsi que je cesserai de maudire le Créateur ? « Que faire s’Il me punit pour avoir perçu Sa bonté comme le mal ? » Non, c’est aussi l’égoïsme. Alors, comment dois-je réagir? A quel état dois-je arriver ? Il ne s’agit pas de mots, mais des aspirations du cœur : Quelle correction est-ce que je demande ?

Je demande une correction quand je me sens mal dans mon désir de recevoir, mais dans mon intention, orientée vers le Créateur, je sens que cela vient de Lui, le Bien qui fait du bien.

De cette façon, une personne se divise en deux parties qui sont reliées : elle est immergée dans l’obscurité, dans son désir égoïste et restreint pour le plaisir – et elle sent la Lumière au-dessus. Ainsi, elle est certaine que la correction qu’elle reçoit n’est pas pour satisfaire son amour-propre. Non, son plaisir est au-dessus cela, et elle est vraiment dans un état de don absolu.

Par exemple : Maman me fait du porridge, bien que je n’aime pas ça. Maman savait ce qu’elle faisait : Elle m’a préparé l’aliment le plus sain. Mais je n’en reconnais pas la valeur. Devrais-je lui demander une bouillie différente ? Ou devrais-je manger ce qui a mauvais goût, et changer mon attitude envers ma maman, au-dessus de mes sensations ? De cette façon, je commencerai à acquérir ses qualités, sa vision du monde, ses désirs, dirigés vers le don absolu. C’est ainsi que je grandis, au fur et à mesure que j’acquiers mon image spirituelle.

Il n’y a pas d’autre solution – il est écrit : “Tous Me connaitront, du plus petit au plus grand », Et « connaitre » signifie nous unir au-dessus de notre égoïsme « Tous me connaitront, du plus petits aux plus grands ». C’est le principe fondamental du travail spirituel. Et même si cela peut paraître difficile, en réalité c’est très facile quand je fonctionne dans l’unité avec le groupe, et c’est incroyablement difficile, voir impossible, lorsque je tente de le faire seul.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 03/05/12, Shamati n ° 8

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