Daily Archives: 28 mai 2012

Beaucoup de chemins mènent au Créateur

Dr. Michael LaitmanL’homme ressent des désirs, qui montent en lui, et grâce à eux, il perçoit la réalité, la ressent et vit en elle. La perception du monde dépend des données d’information (Reshimot) révélées à une personne et c’est pourquoi les gens ne se comprennent pas les uns des autres. En effet, chaque personne voit, sent, perçoit et interprète ce qui se passe en fonction de ses propres besoins.

Outre cela, il n’y a pas deux moments semblables, puisque de nouveaux désirs émergent en nous, tout le temps et en conformité avec eux, nos pensées font de même. Cela signifie que la perception de la réalité change constamment : Une personne ne reste jamais la même personne. De ce fait, nous devons comprendre que nous n’avons pas la possibilité de nous juger dans nos propres états, et a fortiori de juger les autres.

C’est ainsi, parce que chaque personne est contrôlée par ce bourgeonnement de désir qui s’éveille en elle à ce moment-là. La seule décision est d’apprendre à s’orienter vers un lieu commun et l’unité, au-dessus de tous ces désirs. Et si chacun de nous se connectait mutuellement l’un à l’autre, alors nous pourrions atteindre un «dénominateur commun», appelé le centre du groupe, l’unité, le point de connexion, Malkhout, la collection de toutes les âmes, le désir pour le Créateur (la Knesset d’Israël).

Il est impossible de juger des qualités particulières et des perceptions de chaque personne à un moment donné, car cela est prédéterminé d’En-haut. Certaines personnes viennent étudier parce qu’elles veulent recevoir des connaissances et ainsi elles mémorisent automatiquement ce qui est écrit. Il y a celles qui recherchent de nouvelles perceptions et les possibilités de découvrir la Lumière supérieure, les anges et les esprits.

Il ya des gens qui, par leur nature, sont plus près de cette méthode et, qui instinctivement sont attirés vers l’unité, tandis que d’autres, après avoir parfaitement étudié tous les articles sur le groupe, ne peuvent néanmoins pas comprendre que cette méthode parle d’eux et qu’ils doivent la réaliser par eux-mêmes.  Sinon, ils sont d’accord pour la réaliser, mais purement extérieurement, comme des rites religieux, au lieu d’investir leur cœur dans celle-ci.

Tous les gens sont différents, et sur cette base, nous ne pouvons juger personne. Son comportement est dérivé de la racine de son âme et il y a de nombreuses routes qui mènent vers le Créateur. C’est pourquoi seul le désir d’être sous l’influence maximum d’un environnement correct est nécessaire à chaque personne ; cela l’aidera à aller de l’avant, sur son propre chemin, à son propre rythme, et advienne que pourra !

Nous devons être plus patient et tolérant les uns envers les autres, concernant le développement spirituel. Car ici une personne ne possède la liberté de choix que dans le fait de rejoindre un environnement correct. Et cela dépend du type de Reshimot qui sera révélé en ceux-ci et de la sorte de lumière qui l’influencera. Le rythme et l’ordre l’inclusion dans le groupe sont très différents d’une personne à l’autre.

Il y a des personnes qui saisissent ces principes très rapidement et sont prêts pour l’unité. Toutefois, cela peut être parce qu’elles ont un désir faible, qui ne dépasse pas pour elles la valeur de l’unité. Alors que chez d’autres, Il peut y avoir un désir rigide et égoïste très fort, et c’est pourquoi il est si difficile pour elles d’accepter que l’objectif spirituel complet se révèle dans l’unité avec les autres.

Elles n’arrivent pas à attacher de l’importance à la communauté et c’est pourquoi elles avancent d’une autre manière, pour la plus grande partie dans l’obscurité, dans la dissimulation, avec beaucoup de difficultés. Cependant, plus tard, tout à coup, se produit un bond en avant.

De la préparation au cours quotidien de Kabbale 23/05/12

Atteindre la grandeur de la nature

Si nous pouvions atteindre la vraie grandeur de la nature, il ne nous serait pas difficile du tout de renoncer à notre égoïsme et d’acquérir les mêmes attributs de don et d’amour que la nature.

La difficulté est que l’évaluation de la grandeur de la nature, qui donne naissance à tout et gouverne tout, ne dépend pas d’un individu, mais de son environnement. Si son environnement était imprégné de la grandeur des forces de la nature, les l’individu sentirait en lui assez de force pour surmonter son égoïsme.

Toutefois, lorsque l’homme voit avec quelle négligence son environnement traite la nature, ses lois et son objectif d’amener l’homme à l’équivalence avec elle, il ne tient alors pas compte de cette connaissance, puis arrête de la trouver importante, et finit par ne plus la ressentir du tout.

Par conséquent, recevoir l’importance de l’objectif (devenir équivalent à l’attribut de la nature du don et de l’amour) de l’environnement est une condition indispensable pour évoluer. Pour cela, l’homme a besoin de:

– Toujours écouter et chérir l’environnement de toutes les manières possibles ; pour cela, il doit se sentir comme étant le plus petit de ses amis, car seul l’inférieur reçoit du supérieur,

– S’efforcer d’accroître, à ses propres yeux, l’environnement, de façon quantitative et qualitative, d’être impressionné par l’importance de l’objectif ; pour cela, il doit  mettre en avant les vertus de ses amis et les honorer comme s’ils étaient les plus grands de la génération. Ainsi, l’environnement, considéré alors comme important, l’influencera, car la qualité est plus importante que la quantité.

Du Baal HaSoulam « discours de conclusion du Zohar« 

D’un point au Créateur

Dr. Michael LaitmanLe Zohar nous parle des manières de nous connecter, qui créent le récipient de perception. En nous connectant de différentes manières, nous découvrons le Créateur. Le Créateur n’a pas de forme et n’a aucune image. Sa forme est la mesure selon laquelle nous nous connectons et la manière dont nous nous connectons. Si nous nous connectons, nous acquérons l’attribut du Créateur, Sa forme.

D’abord, le Créateur se révéla dans le point de départ de la création-Malkhout de Ein Sof (Infini). Il n’y avait pas de connexion là, mais juste un point, un désir. Puis ce désir se développa sous l’influence de la Lumière et reçut tous ses attributs. Mais il était encore un, jusqu’à ce que l’opposition à la Lumière apparut en lui, dans tous ses attributs opposés.

En nous connectant, nous découvrons les formes de la Lumière, les formes du Créateur. Par conséquent, se connecter, signifie également adhérer au Créateur par l’attribut de l’amour et du don.

La façon dont nous nous connectons est la forme du Créateur que nous découvrons. L’intensité de notre relation est le niveau sur lequel nous découvrons le Créateur. Le Créateur se révèle dans la connexion entre nous.

Le désir reste le même désir qui fut créé au début,  en tant que désir spécifique. La Lumière le brisa en de nombreux désirs séparés. En les reliant, nous découvrons une Lumière de qualité 620 fois plus forte que par le passé : Nous découvrons la pensée, l’esprit, la pensée de la création.

De la 2ème partie du cours quotidien de  Kabbale de 23/05/12, Le Zohar

Des changements qui conduisent à l’égalité

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quel est le centre du groupe?

Réponse: Le centre du groupe est le centre de notre réalité, son point spirituel le plus grand. La réalité n’existe pas en elle-même, mais elle existe par rapport à la personne qui l’a atteinte. Il est seulement possible d’atteindre la réalité dans le centre du groupe où j’annule mon ego et où je me connecte aux autres de façon égalitaire, de sorte qu’il est stabilisé à l’intérieur de moi.

Dans le même temps, je change la relation entre nous délibérément, parfois je me dompte devant les amis en les voyant comme le plus grands dans la génération, et d’autres fois je m’élève au-dessus d’eux en vue de donner sans réserve quelque chose de moi-même. Finalement, en regardant le groupe une fois d’en haut et une fois d’en bas, je trouve une attitude égale envers lui. Cette égalité n’existe pas au premier abord, c’est un résultat de mon effort.

D’une part, j’aspire autant que je peux pour être au-dessus des amis afin de les aider, mais d’autre part, je me mets en dessous d’eux dans le but de vivre et d’être celui qui reçoit à travers eux. Par ces deux pôles, je découvre tout à coup ce que cela signifie être égal, même si je n’avais pas eu pour but la réalisation de cela auparavant et que je n’avais pas vu ce point. Je me vois dans Ein Sof (Infini) plus élevé que tout le monde (+ ∞), et en même temps dans Ein Sof inférieur aux amis (- ∞), tout à coup je trouve le centre du groupe où tout le monde est égal et je découvre que cela  existe réellement. Ma vie corporelle est laissée pour compte et seule la dévotion reste, la garantie mutuelle, l’adhésion avec tout le monde. Je sens que de plus en plus j’invoque la Lumière qui ramène vers le bien, la Lumière environnante, qui remplit tout l’«espace» de mes attributs. En découvrant plus de pouvoirs, plus de soutien, plus de soins de l’extérieur, je sens que je suis en cours de stabilisation, et c’est cela le centre du groupe.

Changes That Lead To Equality

Dans le centre du groupe, je découvre réellement  le groupe, les amis, et peu importe ce qu’ils découvrent, car dans ma réalité, tout est tout à fait exact. C’est parce que le monde de Ein Sof existe déjà, et la descente dans ce monde est uniquement destinée à construire les marches de l’échelle de la révélation spirituelle, la reconnaissance, la compréhension, et le sentiment en nous. Lorsque ces étapes apparaissent dans une personne et qu’elle commence à y grimper, elle ne dépend de personne: Tout le monde est dans  Gmar Tikoun (la fin de la correction). Je suis en face de l’endroit où la lumière d’Ein Sof existe et tout dépend de moi, tout et toute la réalité sont en moi, et là je découvre la vérité. Mais cette vérité dépend de mon propre investissement, de ma loyauté envers le groupe, de l’enseignant, et des sources, et j’ai besoin de le révéler dans la pratique.

Il n’y a rien, sauf le centre du groupe. Je découvre qu’il doit devenir le centre du monde entier, le lieu où toutes les âmes se rassemblent, toutes les corruptions et toutes les corrections. C’est Malkhout de Ein Sof avec tout ce qui va s’y recueillir et s’y inclure. En d’autres termes, quand une personne se consacre à Malkhout de Ein Sof , la Divinité, en voulant  en être une partie inséparable, elle devient Malkhout de Ein Sof elle-même, et en cela la relie aux neuf premières Sefirot , ce qui signifie avec toute la mondes jusqu’à Ein Sof , et ainsi nous progressons.

De la 1 ere partie du cours quotidien de Kabbale du 22/05/2012, « Une discussion à propos de l’atelier »

La vie en constant renouvellement

Dr. Michael LaitmanQuestion:  le centre du groupe change-t-il en permanence jusqu’à la fin de la correction, ou bien est-ce qu’une fois que nous l’avons découvert, nous continuons à travailler avec lui comme il est?

Réponse: Rien ne reste constant. Vous devez l’attraper, et c’est immédiatement perdu. Vous avez compris quelque chose et tout à coup rien n’est clair à nouveau. Cependant, vous êtes heureux à cause de cela ; c’est seulement alors que vous pouvez- découvrir de nouveaux détails.

Il faut constamment faire des efforts. Une personne commence à profiter de ce qu’elle a atteint, l’agréable sensation de confiance et de complétude, et elle ne veut pas le perdre. Toutefois, cela ne profite pas au développement.

Si vous souhaitez conserver l’agréable moment, alors vous vous transformerez en statue de sel comme la femme de Loth. Cela ne devrait pas être fait car selon les lois spirituelles, il est exigé de nous d’ajouter constamment des précisions supplémentaires et de la compréhension.

C’est pourquoi nous avons constamment besoin de chercher à renforcer le sens du centre du groupe, et non pas de se calmer une fois que quelque chose a été atteint. Nous ne devrions pas viser à revenir à l’instant passé.

Je n’ai pas besoin  de me souvenir aujourd’hui comment j’ai une fois ressenti et compris. Au contraire, j’ai besoin d’effacer toutes les anciennes impressions et de viser vers de nouvelles !

De la 1ere partie du cours quotidien de Kabbale du 22/05/2012, « Une discussion  à propos de l’atelier »