Daily Archives: 11 mai 2012

Un séminaire avec le Créateur

Dr. Michael LaitmanQuestion: Au cours des séminaires dans le groupe, certaines personnes parlent plus et d’autres moins, certaines sont plus expressives et d’autres moins. Quelle est la bonne façon de se comporter à ce sujet?

Réponse: Quand je suis assis dans un cercle avec d’autres personnes, je dois voir chacune d’entre elles comme une marionnette à travers laquelle le Créateur parle. Ce n’est pas une personne, mais la manière dont le Créateur Lui-même se présente à moi sous des formes diverses. Peu importe si les choses qu’elles disent sont stupides, ce n’est pas grave pour moi, je m’incline devant elles. Peu importe la façon dont elles peuvent sembler soudain désagréables pour moi, combien répugnantes et sans attrait, il faut que je contrebalance ceci en comprenant qu’Il réveille en moi cette vue des choses, cette antipathie. Et c’est le lieu du travail.

Il est écrit sur le grand sage Rabbi Yossi Ben Kisma qu’il avait un groupe d’étudiants qui étaient débutants, stupides et sans mérites, mais il s’est placé encore plus bas par rapport à eux, puis ils ont soudainement devenu grands à ses yeux et il était en mesure de recevoir toute l’atteinte venant du Créateur, à travers eux.

Personne n’est supérieur ou inférieur; tout cela existe en fonction de notre évaluation. Par conséquent, je peux m’asseoir avec un groupe qui est venu «de la rue » – ce n’est pas grave. Tout dépend de comment je me positionne par rapport à eux. 

De la leçon en Amérique du 10/05/12, Shamati

Avons-nous trouvé le gène de la gentillesse ?

Dr. Michael LaitmanOpinion (Michaël Poulin, psychologue à l’Université de Buffalo) : «Qu’est ce qui pousse certaines personnes à donner leur sang et à cuire des plats pour leurs voisins, tandis que d’autres se plaignent des taxes en murmurant   cachés derrière des stores? Une nouvelle recherche publiée dans Science Psychologique, une revue de l’Association pour la Science Psychologique constate qu’une partie de la réponse, mais pas toute la réponse, peut être dans leurs gènes.

« On pense que les hormones ocytocine et vasopressine affectent la façon dont les gens se comportent les uns envers les autres. Par exemple, des tests de laboratoire ont révélé que les personnes jouent plus gentiment dans des jeux économiques, après avoir pris de l’ocytocine. «Il s’agit un peu d’une tentative d’introduire cela au monde réel», dit Michaël Poulin.

«Qu’est-ce qui vous fait penser que l’un de vos voisins est une personne très généreuse, attentionnée, civilisée, tandis qu’un autre est à vos yeux plus égoïste, avare, et non pas intéressé à s’engager  », demande Poulin. 

L’ADN de ces voisins peut aider à expliquer pourquoi l’un d’eux est plus agréable. «Nous ne disons pas que nous avons trouvé le gène de la gentillesse », dit-il. «Nous avons trouvé un gène qui apporte une contribution, mais je pense qu’il y a quelque chose de plaisant sur le fait qu’il n’y contribue qu’en présence de certains sentiments que les gens ont sur ​​le monde autour d’eux. »

Mon commentaire : La Kabbale est d’avis que l’éducation doit se faire sous l’influence d’un environnement correct, dans lequel il y a une combinaison harmonieuse de rigueur et d’amour.

Un esprit errant est un esprit malheureux

Dr. Michael LaitmanDans les Nouvelles (extrait de Scientifique Américain) : « De nouvelles recherches souligne la sagesse d’être absorbé dans ce que vous faites.

« Le bon point de cette étude est qu’elle suggère une ordonnance pour atteindre un plus grand bonheur merveilleusement simple : pensez à ce que vous faites. Mais sachez que, comme toute prescription, la suivre est très différent de juste savoir qu’elle est bonne pour vous. En plus de la difficulté habituelle que l’on a à rompre les mauvaises habitudes ou les habitudes inutiles, votre cerveau peut aussi être programmé pour travailler contre vos tentatives de rester présent.

« De récentes études montrent que l’IRM, même si nous sommes tranquillement au repos et en suivant les instructions de ne penser à rien en particulier, notre cerveau se met dans un modèle remarquable d’activité, correspondant à un esprit-errant. Le signe de cette activité de «Repos» est coordonné à travers plusieurs régions étendues du cerveau, et est soutenue par beaucoup comme étant la preuve d’un réseau cérébral actif par défaut. Selon ce point de vue, notre cerveau sort de son état par défaut, lorsque nous sommes bombardés par des informations, ou face à une tâche difficile, mais a tendance à revenir à son état initial une fois que les choses se calment.

« Pourquoi notre cerveau tend au repos? Une possibilité est qu’il se calibre pour un certain niveau d’excitation. Si une tâche est ennuyeuse et peut être en principe menée sur pilote automatique, le cerveau évoque ses propres alternatives intéressantes et nous met en mode errance. Ce point de vue est quelque peu en contradiction avec les conclusions de  Killingsworth et de Gilbert, puisque des sujets errent même en exerçant des activités « engageantes ».

« Indépendamment de ce qui pousse notre cerveau à s’installer en mode « défaut », sa tendance à le faire peut-être le baiser de la mort  pour le bonheur. Comme les auteurs de l’article résume élégamment leurs travaux : un esprit humain est un esprit errant, et un esprit vagabond est un esprit malheureux ».

Mon commentaire : Nous aimons être distraits que si notre activité ne nous captive pas. C’est pourquoi il faut d’abord être intéressé par celle-ci. C’est ce que la Kabbale recommande. Si vous ne créez pas un désir, vous ne serez pas en mesure de traiter l’information soigneusement et correctement, à comprendre à neuf, et ainsi créer un Kli (récipient) pour la satisfaction.

Albert Einstein: «Un être humain est un partie d’un tout »

« Un être humain est une partie de l’ensemble, que nous appelons« Univers », une partie limitée dans le temps et l’espace. Il se ressent lui-même, ressent ses pensées et ses sentiments comme quelque chose de séparé du reste – une sorte d’illusion d’optique de sa conscience. Cette illusion est une sorte de prison pour nous, nous limitant à nos désirs personnels et à l’affection pour quelques personnes proches de nous. Notre tâche est de nous libérer de cette prison en élargissant notre cercle de compassion pour embrasser toutes les créatures vivantes et l’ensemble de la nature dans sa beauté. Personne n’est en mesure de réaliser cela complètement, mais l’effort pour une telle réalisation est en soi un pas vers la libération et est la fondation d’une sécurité intérieure.  »

Les nouvelles citations d’Einstein par Alice Calaprice (Princeton University Press, 2005:ISBN 0691120749), p. 206

Etre mon propre instructeur

Dr. Michael LaitmanNous espérons que nous allons atteindre progressivement un niveau d’accord dans la société et l’état, et entre les gens quand les gens commencent à comprendre que personne ne peut les changer, sauf eux-mêmes, et ils ne seront pas en mesure de changer le monde sans se changer, que le monde est la perception d’une personne, son propre reflet, et c’est pourquoi il est nécessaire de jouer à l’avenir comme si ce futur devenait le présent. Comme Kozma Prutkov a dit une fois: « Si vous voulez être heureux, soyez heureux. »En général, c’est comme cela que ça se passe.

C’est pourquoi un instructeur doit également être en quelque sorte psychothérapeute. Il doit très bien comprendre les gens et tout savoir à ce sujet. Les instructeurs doivent avoir terminé les cours et avoir beaucoup d’expérience. Ils ont besoin d’étudier des formules exactes du comportement, du changement, et des réactions humaines. En d’autres termes, le fondement de leur expérience doit contenir des scénarios spécifiques avec des entrées et des sorties. Ils doivent comprendre ce qu’ils font avec les gens et les types de réactions que les gens pourraient avoir, et ils doivent savoir exactement ce dont ils ont besoin pour atteindre la sortie.

En outre, lorsque vous travaillez avec un groupe d’adultes, nous devons aussi les transformer en instructeurs tout en travaillant avec eux car  chaque personne, en général, est son propre instructeur. Et quand elle interagit avec les autres, il s’avère que tout le monde instruit les uns les autres et soi-même. En d’autres termes, ce travail est à deux faces, c’est l’œuvre d’un partenariat entre toutes les personnes.

Et même si, au début, il y a des instructeurs, des éducateurs, des enseignants, et les méthodologistes qui travaillent avec le groupe, le groupe va prendre toute la méthode d’eux, toute la chaîne de l’évolution qu’il doit  expérimenter, l’ensemble du programme, toutes les lois exactes du comportement, les lois de l’influence et de la commutation entre les uns et les autres. A la fin, tout le monde dans le groupe arrive à un point où ils peuvent appliquer cette méthode à eux-mêmes et  aux autres, et interagir activement avec le reste, ayant connaissance exacte de la façon de se changer eux-mêmes sous l’influence du groupe.

En d’autres termes, quand une personne se retrouve dans n’importe quel scenario, même  accidentel, elle sent exactement comment se comporter et comment remédier à cette situation afin qu’elle puisse l’influencer et lui faire avoir l’influence correcte. De cette façon, elle sera toujours en mesure de travailler correctement avec l’environnement et, simultanément, d’en faire un instrument pour elle-même et le groupe qu’elle influence. 

D’une «Discussion sur l’éducation intégrale »  27/02/2012

Enseignez mais ne brisez pas

Dr. Michael LaitmanQuand je suis inclus dans la société, je veux donner sans réserve  à toutes les autres âmes, à tous les désirs qui sont en dehors de moi. Mais que puis-je leur donner sans réserve ?  De la façon suivante : moi  (I) je reçois une très grande lumière du Créateur, la Lumière d’Ein Sof (Infini) (∞) qui passe à travers moi vers les autres.

Teach But Don't Break

Finalement, chacun de nous devient semblable au Créateur dans sa relation aux autres, Celui qui donne sans réserve, qui ressent chaque personne et les remplit.

Dans le même temps, nous sommes tous différents et personne ne peut prendre la place de l’autre. Chacun a ses propres capacités spéciales qui lui permettent de rejoindre les autres et de leur donner quelque chose que lui seul peut leur donner. C’est cette capacité qui rend une personne semblable au Créateur dans son attitude envers les autres.

La sagesse de la Kabbale nous dit qu’une personne ne doit pas être sous pression ou opprimés. La formation devrait être libre: nous enseignons aux gens au sujet de  la garantie mutuelle, des connexions réciproques, de l’entraide, et de l’épanouissement mutuel, mais sans contrainte. Si nous dictons autre chose que ceci à une personne, nous allons la priver de la possibilité de se connecter avec d’autres correctement et d’apporter sa contribution unique pour le bénéfice de tous. Elle ne sera pas en mesure d’être comme le Créateur dans son attitude au monde et ne sera pas en mesure de se hisser au niveau du Créateur, au niveau de celui qui donne sans réserve.

« Le don sans réserve », c’est quand je reçois du Créateur et que je transmets à travers moi la Lumière qui est destinée à d’autres. Afin de permettre à une personne de faire cela, nous devons lui donner une bonne éducation, sans aucune pression ou oppression, selon le principe de: « éduquer l’enfant à sa manière ». En d’autres termes, développer ses attributs, mais sans faire pression sur lui, sans l’obliger, et sans le casser.

Il s’agit d’une méthode spéciale et nous devons apprendre à l’utiliser. Si nous éduquons nos enfants de cette façon, ils deviendront  des gens complets et couronnés de succès. C’est parce que nous allons leur apprendre à se connecter facilement avec les autres et donc leur fournir les moyens de se rapprocher de la Lumière. Grâce à cela, il sera plus facile pour eux d’identifier la force générale qui est cachée dans la nature. C’est le caractère unique de notre éducation.

Il ne manque qu’une seule chose à une personne dans ce monde, à savoir comment se connecter avec d’autres personnes. En apprenant comment se connecter, elle réussira tout sans aucun doute. Il s’agit de la correction du monde. Toutes nos autres transactions ne sont que des mensonges. Nous nous confondons par des succès imaginaires, après quoi il ya toujours des déceptions, et des crises et nos problèmes ne cessent d’augmenter.

Du congrès  au Brésil du 05/05/2012, cours n°4.