Daily Archives: 26 mai 2012

Mon ami est un représentant du Créateur!

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment peut-on travailler pendant un séminaire, comment pouvons-nous nous écouter les uns aux autres?

Réponse: Un ami peut dire des choses que je pourrais ou ne pourrais pas comprendre. Il peut dire des choses que je trouve grandes ou peut-être quelque chose de stupide. En tout cas, je le perçois maintenant comme la manifestation d’un représentant du Créateur: le Créateur m’influence à travers lui.

Si je suis repoussé par l’apparence de mon ami, l’expression, la signification réelle de ses paroles, ou tout autre chose, je ne pourrais pas le percevoir ou le vouloir. Et c’est un exercice merveilleux! J’ai besoin de m’élever au-dessus de cela! S’il est un représentant du Créateur, car «il n’y a rien hormis Lui», en particulier lors d’un événement comme celui auquel nous participons, alors j’ai besoin d’élever mon ami et de tenter de pénétrer l’essence spirituelle à travers lui, qui est en train de me présenter l’ensemble de cela et se présente aussi de cette façon. Je dois m’élever au-dessus de moi-même à un état où je vais tout percevoir en lui comme une bonté absolue, un don sans réserve absolu, une qualité spirituelle absolue, malgré tout ce que je ressens à l’intérieur, en dépit du fait que je ne l’ai pas.

Et c’est une très bonne chose que ces deux qualités se manifestent en moi: mon attitude égoïste envers mon ami, quand tout ce que je vois en lui ne prend aucune critique, et d’autre part, au contraire, quand je le traite par la foi au-dessus de la raison, en tant que représentant du Créateur, parce que rien ne devrait venir de qui que ce soit dans le monde qui pourrait être mauvais, mal, imparfait. Et si cela existe en moi, alors c’est à moi, je suis à sa recherche avec mes propres yeux.

C’est pourquoi, si je suis en mesure de noter ces deux états en moi, alors j’ai déjà fait un certain travail spirituel. Nous devons mettre ensemble tous les états, les plus élevés et les plus critiques en relation les uns avec les autres, et nous aurons un récipient commun-Malkhout, qui est au fond et ne se compose que de mauvaises choses, et il continuera à devenir plus lumineux et pire en nous, et nous serons en mesure de continuer à monter vers Keter au-dessus d’elle. Ensuite, nous allons parvenir à une telle distance entre eux, une telle tension, qui sera égale à  l’état où la Lumière environnante va se transformer en Lumière Intérieure et y briller. Et puis nous ferons l’acquisition du premier degré spirituel.

Comment cela va se faire? Nous élevons MAN vers Malkhout du monde d’Atsilout, qui nous relie ensemble, et là nous nous établissons pour la première fois comme des nouveau-nés. Et une personne ne peut pas naître seule, mais seulement un minimum de dix personnes.

Une vie et une prière commune pour tout le monde

Dr. Michael LaitmanLe centre du groupe est le point où nous devenons libres de tous les fragments de la  brisure et où nous voulons nous concentrer uniquement sur ​​nos étincelles qui les unissent ensemble. Et plus nous cherchons à réunir ces étincelles, plus nous nous élevons sur l’échelle spirituelle.

Grâce à ces efforts, nous révélons une nouvelle profondeur du désir en nous, et une plus grande Lumière est révélée dans l’unité des étincelles. La connexion des étincelles est le « Reshimo de Hitlabshout », et la profondeur du désir, au-dessus duquel nous voulons nous connecter, est le « Reshimo de Aviout »  et c’est ainsi que nous commençons à nous connecter à notre premier Partsouf spirituel commun dans lequel nous sentirons une seule âme.

La première fois que nous ressentirons la réalité intégrale où nous sommes tous reliés les uns aux autres, et à l’intérieur nous sentirons la vie spirituelle – une seule pour tous. Comme il est dit: «Il n’y a rien hormis le Créateur », un pour tous: une pensée, une lumière, un système unifié. Nous nous sentirons vivants à l’intérieur d’une seule force supérieure.

Et puis, nous allons commencer à la reconnaître de plus en plus, en y distinguant plus de fonctionnalités, des attitudes différentes envers nous par rapport à la taille du Partsouf. Mais le tout premier point à partir duquel nous devons commencer est le point de notre unité, appelée le centre du groupe. Il se compose de deux éléments: le premier est celui qui surmonte notre égoïsme, le Reshimo d’Aviout, et le second est notre désir de nous unir à travers nos étincelles, qui détermine le Reshimo de Hitlabshout.

Si je les installe correctement l’un par rapport à l’autre, ça s’appelle la foi au-dessus de la raison. Le tout se résume à une seule réalité, à un seul état. La foi ce sont les étincelles de connexion, et la connaissance est la force du désir égoïste, au-dessus duquel nous voulons construire notre relation.

Cela n’a pas d’importance si nous ne parvenons pas à atteindre la connexion souhaitée au centre du groupe. La chose principale est de savoir combien d’efforts nous avons mis en elle. La mesure des efforts détermine l’état de réussite.

Nous ne pourrons jamais atteindre le succès, directement par nos actions, mais seulement attirer la Lumière sur  nous, de sorte que le Créateur termine ce travail pour nous! Après tout, « un prisonnier ne peut pas se libérer de la prison » ; tout se passe grâce à l’aide du ciel, à travers la prière et la réponse à cette question. Tiré de la 1 ere partie du cours quotidien de Kabbale du 24/05/2012, « Discussion sur l’atelier »

L’esprit et la lettre

Dr. Michael LaitmanQuestion: Baal HaSoulam dit dans l ‘«Introduction à l’étude des dix Sefirot », Point 155, que, même si nous ne comprenons pas les textes kabbalistiques, nous attirons le pouvoir de correction, la Lumière Environnante, en le lisant. Alors pourquoi les gens qui connaissent ces textes par cœur n’atteindraient-ils pas l’atteinte ?

Réponse: Ils ne tirent pas le pouvoir de correction parce que la Lumière environnante doit se transformer en Lumière intérieure lorsque vous acquérez un Massakh (l’écran), ce qui signifie l’intention de donner sans réserve. La question est : pensez-vous aspirer à atteindre un Massakh? Êtes-vous attiré par  la correction? Voulez-vous révéler le mauvais penchant? Etes-vous prêt à passer par cela même si c’est désagréable? Voyez-vous cela comme une obligation et une nécessité?  Investissez-vous  toute votre énergie dans la société afin d’être sous l’influence des amis? Ce n’est qu’alors qu’ils vous soulèveront  de vos désirs et vous sortirons de ce marécage.

Lorsque vous détestez quelqu’un, vous devez faire un effort pour l’aimer. C’est comme si il vous avez fait du mal et vous vous élevez au-dessus de cela, bien que le sentiment de haine reste, et que vous ne travaillez que pour l’amour en voulant lui donner plus que vous donnez à votre propre bébé.

Faites vous cela et  gardez-vous cette inclination au sujet de ces corrections? Si oui, vous tirez la Lumière environnante qui fonctionne sur vous et vous fournit  l’attribut nécessaire.

Dans le même temps vous êtes détourné de la voie, et vous êtes contrecarré par d’autres interruptions, mais vous devez encore progresser par vous-même en vous soumettant  devant les amis et en leur demandant leur aide. Ainsi, vous évoquer la Lumière environnante sur vous, le désir de cet attribut pour le don sans réserve et l’amour- au-dessus de la haine et de la répulsion. Même si vous avez absolument raison dans toutes vos demandes concernant les amis, vous devez toujours tenter d’avancer « au-dessus de la raison ».

Quant à ceux dont vous parlez, ils traitent avec la sagesse et non pas avec la Torah, pas avec la méthode de correction dans laquelle la Lumière qui ramène vers le bien est cachée. Ils ont lu des textes sans aucun lien avec le mauvais penchant qui sera révélé ou qui est déjà révélé. Ils ne viennent pas  au cours afin de se corriger eux-mêmes, et ils n’étudient pas la Torah, mais la sagesse. Par conséquent, il est dit: « la sagesse parmi les nations, crois-y ». Les « nations » se réfèrent à ceux qui ne veulent pas se corriger. Toutefois, ceux qui veulent parvenir à l’unité sont appelés « Juifs », et c’est toute la différence.

Abraham donna des « cadeaux » aux  enfants des concubines, ce qui signifie des méthodes intermédiaires. Ils ont étudié pour le plaisir, ont reçu une illumination légère, mais ne remplissaient pas la correction et ne montaient pas dans l’échelle des degrés spirituels. Ces gens-là étudient le matériel par cœur, en discutent, argumentent ….

Nous ne contestons pas et ne discutons pas de quoi que ce soit, car pour nous c’est seulement la Lumière qui ramène vers le bien qui est importante. Combien une personne sait n’a pas d’importance, ce qui est important c’est de rester en contact avec le texte qui lui apporte la puissance de la correction.

Finalement, cependant, la correction est la part de tout le monde, et je ne sous-estime personne. Si une personne ouvre les livres de Kabbale, même si elle marche dans l’obscurité, elle va quand même  aller de l’avant.

De la 4 ème partie du cours quotidien de Kabbale du 23/05/2012, « Introduction à l’étude des dix Sefirot »

Un jeu interminable

congrès, groupeQuestion: Pendant le processus de l’éducation une personne doit apprendre certains comportements. Quels sont ces comportements?

Réponse: Ces éléments de comportement, les lois de commutation sont comme les tables de multiplication.

Tout d’abord c’est une volonté personnelle pour s’ouvrir à l’autre, sentir un autre comme un partenaire ayant la même volonté.

Dans notre monde égoïste, nous rencontrons d’autres personnes, nous entrons en contact avec eux, nous sourions pour établir d’abord la communication purement visuelle, et puis sensuelle. Et seulement après cela nous commençons nous percevoir mutuellement de plus en plus. Il se passe la même chose ici.

En parlant des groupes et de sociétés, je garde à l’esprit de nombreux groupes qui feront connaissance les uns avec les autres, s’uniront, travailleront ensemble, ou se mélangeront entre eux jusqu’à créer d’énormes congrès, de festivals, où se réunissent des groupes qui ont eu la même formation, et qui font certaines actions ensemble.

C’est-à-dire, nous avons affaire à des milliers de personnes dans un espace limité, qui sont obligées de se communiquer entre eux. Cependant, nous pouvons les impliquer dans des états particuliers, des jeux, pour surmonter des problèmes divers et des processus. En outre, ces problèmes et les processus doivent être naturels et non artificiels. Par exemple, il y a soudainement une coupure d’électricité, ou il y a un danger certain, ou, au contraire, une possibilité apparaît- disons, quelqu’un a trouvé un trésor quelque part- comment interagir entre nous dans ce cas?

Nous créons pour eux toutes sortes de conditions, d’excitations, nous essayons de les faire oublier des idées habituelles d’altruisme et de les faire à nouveau dépendants les uns des autres au niveau égoïste. En plus nous observons comment ils surmontent ces états, les oublient, essaient à nouveau de s’exciter, se souvenir, sortir de son égoïsme, en essayant de trouver une force nouvelle à l’intérieur de soi-même pour des situations inattendues.

Ici, on a de nombreuses possibilités pour les gens. Je pense que la chose la plus importante est la reproduction de ces situations, parce que un homme, comme un enfant, en jouant, se corrige par la suite soi-même et sa nature. Nous pensons que ce n’est qu’un jeu, mais en réalité c’est une grande tâche universelle pour corriger l’égoïsme humain, qui est une seule chose qui existe. Tout le reste est la nature inanimée et instinctive.

D’une  » Discussion sur l’éducation intégrale « , 27.02.2012