Daily Archives: 20 octobre 2014

Réaliser le désir du Créateur

Dr. Michael LaitmanQuestion : La prière d’un grand nombre est une prière unique. Est-elle issue d’un état ​​où dès le départ, je suis prêt à accepter la dissimulation du Créateur sur moi ?

Réponse : Le grand kabbaliste le Baal HaSoulam a demandé à la Puissance Supérieure la capacité de décrire la méthode kabbalistique pour les gens simples. Il était prêt à descendre à n’importe quel niveau, afin qu’il puisse transmettre ceci dans un langage simple.

C’est la même chose que nous faisons aujourd’hui avec notre diffusion ; nous poursuivons le même mouvement. C’est obligatoire pour toute l’humanité. Même plus que cela, comment peut-on parler de don sans réserve si nous réfléchissons à la façon dont nous nous élevons, au lieu de penser à la façon de réaliser le désir du Créateur, d’amener le monde entier à réparation finale ?

Bientôt vous aurez l’occasion, soit comme une personne avec un certain nombre de gens d’être impliqué dans des niveaux kabbalistiques plus élevés et de vous élever dans les niveaux spirituels, soit de ne pas s’élever aux niveaux, mais au contraire de descendre même, mais pour apporter cela aux gens. Les questions de ce type apparaîtront en vous. Et vous verrez qu’il n’y a pas d’autre chemin, excepté le dévouement. Dieu fasse que ce soit le moment !

Du congrès de Saint-Pétersbourg, « Premier Jour », Leçon n°2 du 19/09/14

Passer les dix plaies d’Égypte

Dr. Michael LaitmanQuestion : Le chemin des dix plaies d’Égypte est en fait le chemin de la souffrance. Est-il possible de les contourner et de les éviter, ou est-il impossible de les éviter même si je me concentre sur l’amour et le don sans réserve envers mon groupe de dix, les gens qui me sont proches et l’enseignant ?

Réponse : Cela dépend de la personne qui suit le chemin spirituel. Si elle s’identifie aux forces de l’Égypte et à Pharaon, elle souffre sûrement. Cependant, si elle s’identifie au travail au-dessus de la raison et monte au-dessus, son ego souffre mais elle ne s’identifie pas à son ego et de ce fait elle ne souffre pas.

Le temps du développement spirituel est appelé les plaies d’Égypte, ce qui signifie les plaies que l’ego ressent qui aident une personne à s’élever au-dessus. Toutefois, si elle est dans son ego, ils la forcent à s’élever.

Tout dépend avec qui vous comparez votre situation.

Question : Est-ce que les plaies d’Égypte reflètent un certain état que nous traversons ?

Réponse : Nous devons traiter et pratiquer pleinement et ensemble tout ce qui est écrit dans la Torah ! Vous verrez que nous ne pouvons pas manquer ne serait-ce qu’une seule étape. Il peut y avoir des niveaux que j’ai traversés mais sans l’avoir réalisé, puis dix ans plus tard, comme cela arrive souvent dans la vie, je commence à réaliser par quoi je suis passé et ce qu’étaient ces actions et ces circonstances.

Question : Cela signifie que nous n’avons aucune chance de sauter l’une des plaies?

Réponse : Pour quoi faire ? Comment pouvez-vous vous détacher de votre ego si vous ne passez pas par la totalité des dix plaies ? Vous n’aurez pas un récipient entier, un récipient de dix Sefirot.

Du congrès de Saint-Pétersbourg, « Deuxième Jour », Leçon n°3 du 20/09/14

Comment sentir le centre du cercle?

congrès, groupeQuestion: Comment peut-on sentir le centre du cercle? Quelle est la différence entre une personne qui parle avec logique ou qui parle du centre du cercle, du cœur? Comment le définir pour nous-mêmes?

Réponse: Parler du centre du cercle signifie parler de notre désir collectif.

Le centre du cercle est l’endroit où toutes nos aspirations et les attentes se rejoignent et nous commençons à sentir que nous avons vraiment besoin d’être en contact avec le Créateur pour qu’Il nous habille et révèle en nous la volonté, la direction, et le mouvement. Lorsque nous nous annulons totalement il ne reste qu’un seul point central de notre cercle et le désir qu’il doit se revêtir en lui. C’est ce que nous devons atteindre.

Bien que nous sachions beaucoup et apparemment comprenons la méthode, ce qu’il en reste est finalement aucun sentiment de connexion. Zéro! C’est le meilleur sentiment, quand vous avez juste besoin du supérieur et en comparaison, bien sûr, tout le groupe se se transforme en zéro. Ensuite, vous êtes récompensé du sentiment de son travail sur vous.

Du congrès de Saint-Pétersbourg « 1er jour » 19/09/14, Leçon 2

En binome ou en groupe de dix?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Lorsque nous travaillons dans un groupe de dix, il semble que nous soyons mains liées parce que nous avons honte de révéler certaines choses. Dans une relation entre deux amis, nous agissons avec une plus grande liberté.

Réponse: Il ne s’agit pas de liberté. Au contraire, dans l’intervalle, il n’y a pas d’autre structure à travers laquelle il est possible de se sentir au niveau suivant avant même d’y entrer. C’est une découverte très forte et soudaine, à la suite de la collecte d’un immense potentiel interne.

Essentiellement, vous vous construisez. Dans l’union entre vous, vous commencez à acquérir de nouvelles sensations, des habitudes, des caractéristiques et une intelligence, et découvrez toutes sortes de sentiments. De cette façon, même avant d’entrer dans le monde supérieur, vous en construisez en vous un système de conscience et de perception.

Quand une personne agit seule, tout se passe différemment. Aujourd’hui, notre monde évolue dans une direction différente, uniquement sous la forme d’un groupe! S’il n’y a pas de groupe, il est très difficile de travailler à deux, et il est encore plus difficile de travailler en binome avec l’enseignant. C’est difficile parce que vous commencez à profiter de lui, le rabaisser et le considérez comme un parent. En général, c’est comme cela que nous nous comportons avec les parents, comme s’ils nous devaient quelque chose.

Mon professeur, Rabash, avait une situation similaire. Il m’a dit combien il lui était difficile de s’annuler constamment devant son père. Donc, il est également difficile de vous annuler devant l’enseignant si vous apprenez avec lui en binome. C’est ce qu’on appelle étudiant-ami, et ce n’est pas facile.

Donc, soyez reconnaissant, et considérez-vous chanceux d’avoir un groupe.

De la Leçon 3 du congrès de Saint-Pétersbourg « 2ème jour » 20.09.14