Daily Archives: 19 juin 2021

La seule arme est la prière

962.3Notre seule arme est la prière. Seul l’appel au Créateur peut nous aider, rien d’autre ne fonctionne. Y a-t-il une autre force dans le monde qui détermine quoi que ce soit ? Et savez-vous vraiment quoi ajouter de vous-même à l’aide du Créateur ?

Par conséquent, la seule chose qui existe est de s’adresser au Créateur dans sa forme la plus pure, lorsque je ne demande rien d’autre que de recevoir la force du don sans réserve. C’est ma seule condition. Et si j’ajoute quelque chose à cette condition, alors c’est comme si je décidais quelque chose moi-même, et ce n’est pas bien. C’est une erreur. Après tout, je ne sais pas ce qu’il y a dans cette propriété inconnue du don sans réserve.

De ce fait, il n’y a rien d’autre à faire que de se tourner vers le Créateur et demander uniquement la force du don sans réserve, et seulement à partir de la dizaine. Cela s’appelle « Israël, la Torah et le Créateur sont un ». Israël est la personne à l’intérieur de la dizaine. La Torah est son désir de recevoir la force du don sans réserve que le Créateur peut donner. Et nous voulons que ces trois composantes s’unissent.

Lorsqu’elles s’unissent réellement, cela signifie que nous avons atteint la réparation finale, c’est-à-dire que tous nos désirs se sont unis à la source, aux forces du Créateur, en un seul tout.

Et là, nous devons parvenir au désespoir parce que je pense dans mon égoïsme que je contrôle tout et que je vais tout faire moi-même. Mais en fait, je dois arriver à l’état opposé, lorsque seul le Créateur détermine tout, et je dois me rendre devant Lui.

Le Créateur est très jaloux. Il ne peut pas supporter que vous vous tourniez vers une autre force, comme si en réalité il y avait quelque chose d’autre que Lui. Il n’est même pas jaloux du fait que vous vous tournez vers une autre force, mais parce que vous pensez qu’il y a quelqu’un d’autre que Lui vers qui vous pouvez vous tourner.

Extrait de la 1ère partie de la leçon quotidienne de Kabbale, « Chaque jour sera comme nouveau à tes yeux » du 11/06/2021

Quand le bien et le mal fusionnent

962.3Question : Quel est ce commandement de boire du vin à Pourim à tel point que l’on ne distingue pas Haman le brigand de la qualité pure de Mordechai ?

Réponse : A la réparation finale nous recevons tellement de lumière (symbolisée par le vin) que nous ne sommes pas capables de déterminer où se trouve le mal et où se trouve le bien car il n’y a plus de différence entre eux. Ils sont réunis en une seule réalisation de la racine supérieure d’où émanent le plus et le moins. Il n’y a pratiquement rien là, seulement une attitude bienveillante à notre égard.

Une personne acquiert la capacité de voir toutes sortes d’événements, bons ou mauvais, comme un seul et même événement. Aujourd’hui encore, la Kabbale nous conseille de traiter tout de la même manière : Il n’y a que « Le Bien qui fait le bien » en toute chose, « Il n’y a rien hormis Lui ».

Lorsque nous traitons tout comme un bien venant du Créateur, nous nous rapprochons de Lui à chaque fois.

Question : Une personne qui atteint la correction peut justifier intérieurement n’importe quoi, même les choses les plus terribles ?

Réponse : Elle doit les justifier car tout vient du Créateur, et il n’y a rien qui ne vienne de Lui. Et Il est la bonté absolue.

Si nous ne comprenons pas cela et ne pouvons pas le justifier, cela signifie seulement notre manque de correction.

Extrait de « États spirituels » de KabTV