Quand le bien et le mal fusionnent

962.3Question : Quel est ce commandement de boire du vin à Pourim à tel point que l’on ne distingue pas Haman le brigand de la qualité pure de Mordechai ?

Réponse : A la réparation finale nous recevons tellement de lumière (symbolisée par le vin) que nous ne sommes pas capables de déterminer où se trouve le mal et où se trouve le bien car il n’y a plus de différence entre eux. Ils sont réunis en une seule réalisation de la racine supérieure d’où émanent le plus et le moins. Il n’y a pratiquement rien là, seulement une attitude bienveillante à notre égard.

Une personne acquiert la capacité de voir toutes sortes d’événements, bons ou mauvais, comme un seul et même événement. Aujourd’hui encore, la Kabbale nous conseille de traiter tout de la même manière : Il n’y a que « Le Bien qui fait le bien » en toute chose, « Il n’y a rien hormis Lui ».

Lorsque nous traitons tout comme un bien venant du Créateur, nous nous rapprochons de Lui à chaque fois.

Question : Une personne qui atteint la correction peut justifier intérieurement n’importe quoi, même les choses les plus terribles ?

Réponse : Elle doit les justifier car tout vient du Créateur, et il n’y a rien qui ne vienne de Lui. Et Il est la bonté absolue.

Si nous ne comprenons pas cela et ne pouvons pas le justifier, cela signifie seulement notre manque de correction.

Extrait de « États spirituels » de KabTV

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