Category Archives: Correction

Dans l’intérêt du Créateur

624.02Question : Dans la Kabbale, il existe un concept appelé Lishma ou dans l’intérêt du Créateur. Cependant, si nous considérons le Créateur comme étant la nature, l’esprit supérieur, et non une personne, alors ce que signifie « faire quelque chose pour Lui » n’est pas clair ?

Réponse : Dans la Kabbale, le Créateur est considéré comme une qualité, une loi, une force de la nature, et non comme une personne. Il ne s’agit pas d’un individu personnifié mais d’une force telle que la gravité ou les forces électrostatiques qui agissent autour de nous sous forme de champs.

La sagesse de la Kabbale dit qu’il n’y a que deux forces dans l’univers : l’une d’elles est la force qui agit pour elle-même. En règle générale, il y a l’attraction et le rejet dans la nature. Mais là n’est pas la question. La question est de savoir pourquoi j’attire et pourquoi je rejette, c’est-à-dire qu’il doit y avoir une certaine pensée, une certaine  intention derrière cette force.

Je peux attirer et je peux rejeter. Les deux peuvent être dans mon propre intérêt et dans celui de quelqu’un d’extérieur à moi, dans l’intérêt des autres. L’action en dehors de moi, lorsque je ne tiens pas compte de moi-même mais uniquement de l’intérêt  d’autrui, est appelée l’action de Lishma (en Son nom).

Extrait de « Les États Spirituels – Lishma (En Son nom) », sur KabTV

Un juste voit toutes les parties de la création connectées

284.07Un juste est une personne qui s’est corrigée au point de ne pas voir le monde comme étant brisé, mais qui ressent toutes les parties de la création connectées entre elles et se complétant les unes les autres.

Par conséquent, elle comprend, ressent et découvre que toute la création est un seul récipient, un seul désir, qui reçoit sa satisfaction d’un unique Créateur. Et par conséquent, elle justifie la création.

Elle ne peut pas justifier la création avant qu’Il ne la découvre comme étant un seul récipient et une seule Lumière en son sein, c’est-à-dire que le juste justifie le Créateur selon Ses actions et s’incorpore dans l’action qui lui révèle la création entière comme un seul tout.

Extrait de la 1ère partie de la leçon quotidienne de Kabbale, « Justifier le Créateur », le 20/05/2021

Le dernier du groupe des grands kabbalistes

209Commentaire : Dans les cours, nous étudions principalement les écrits du Baal HaSoulam et de son fils aîné, le Rabash. Il semble que nous ayons restreint toute la chaîne des grands kabbalistes.

Ma Réponse : Les écrits du reste des kabbalistes sont concentrés dans les deux. Par conséquent, en étudiant les écrits du Baal HaSoulam et du Rabash, nous ne manquons rien. Premièrement, ils sont les derniers et les plus proches de nous. Deuxièmement, ils sont véritablement les kabbalistes modernes du XXème siècle.

Troisièmement, tous les kabbalistes précédents à travers de nombreuses générations sont en quelque sorte rassemblés et concentrés dans les écrits du Baal HaSoulam et du Rabash, et nous n’avons donc rien perdu.

Dans leurs écrits, le Baal HaSoulam et le Rabash se sont appuyés sur les sources kabbalistiques les plus anciennes, telles que le Livre du Zohar, le Sefer Yetsira (le « Livre de la Création » écrit par Abraham, ndt), et ainsi de suite. Il existe également des articles qu’ils ont eux-mêmes rédigés. Il est plus facile pour nous de les lire et de les étudier.

En principe, nous n’avons pas besoin de plus que cela. Aussi, sans dépasser le cadre de leurs écrits, nous pouvons acquérir pleinement la sagesse de la Kabbale et l’appliquer d’une manière nécessaire à notre correction.

Question :  Le Baal HaSoulam et le Rabash sont comme une lentille qui concentre les rayons du soleil ?

Réponse : Oui, le Baal HaSoulam a rassemblé pour nous tout ce qui se trouvait devant lui. Il a expliqué le Livre du Zohar et les écrits du Ari. Il n’y a pas de sujet important dans la sagesse de la Kabbale, la sagesse de la direction du monde par un système de conduite supérieure, qu’il n’a pas clarifié.

Le Baal HaSoulam a tout expliqué, il a rapproché la sagesse de nous et l’a exprimée dans un langage qui nous est compréhensible. Si nous n’étudions pas ses écrits, nous serons en fait incapables de comprendre quoi que ce soit dans le monde, son comportement et son but.

Extrait de « Les Fondamentaux de la Kabbale » sur KabTV, le 10/03/2019

Se sentir responsable de tout le monde

117Question : Afin de ressentir le réseau de connexion entre nous, nous devons être dans un état de solidarité. Quel est cette sensation lorsque je suis responsable des autres ?

Réponse : Je suis « responsable des autres » signifie que je dois remplir ma part dans ce réseau comme si j’en étais pleinement responsable.

Cela signifie que chacun d’entre nous, depuis son propre point, son propre nœud dans ce réseau, en a le contrôle. Il est contrôlé par moi, par vous, par lui, par tout le monde. Mais cela se fait sur la base de son point personnel spécifique. Par conséquent, chacun en est responsable, c’est-à-dire envers le monde entier.

Chaque personne ressent cela. En progressant vers cet état, une personne commence à ressentir qu’elle atteint ce réseau, cette âme, et c’est son état intérieur.

En même temps, chacun est responsable du rassemblement de tout le monde en un seul réseau de connexion, et du fait de diffuser la qualité du don sans réserve et de l’amour à travers ce réseau.

Question : Cela signifie-t-il que je suis responsable de l’apparition du Créateur aux autres ?

Réponse : Oui.

Question : Quels sont les états qui accompagnent la sensation du Créateur ?

Réponse : Des états chaleureux, mutuels : une sensation d’éternité, de perfection, de soutien mutuel, d’attention réciproque. C’est-à-dire que c’est complètement opposé à ce que nous ressentons habituellement dans notre monde.

Question : Que faire si je ne peux pas être responsable tout le temps ?

Réponse : Cela s’obtient progressivement et s’appelle le processus de correction d’une personne.

Question : Je vois que d’autres personnes souffrent, qu’il y a des maladies et des guerres. Cela signifie-t-il que je suis responsable de tout cela ? C’est effrayant.

Réponse : La question n’est pas de savoir si c’est effrayant ou non. Il s’agit de savoir si c’est vrai ou pas. Lorsqu’une personne commence à comprendre que le réseau de connexion commune dépend d’elle, cela veut dire qu’en même temps, elle a la possibilité de l’alimenter avec la bonne force.

Extrait de « Les États Spirituels » sur KabTV, le 17/12/2018

Une pensée peut-elle développer un désir ?

272Question : Nos pensées peuvent-elles développer notre désir, et si oui, comment ?

Réponse : La pensée influence le désir et le désir influence la pensée. Nous le constatons à travers nos luttes quotidiennes.

Si je n’ai qu’un tout petit désir pour quelque chose, mais que je commence à y penser de plus en plus et donc à développer et nourrir constamment ces pensées, il en résulte que mon désir grandit beaucoup plus. Et vice versa, le désir peut influencer nos pensées, et si le désir change, une certaine pensée peut disparaître.

Nos désirs sont la chose principale, tandis que nos pensées nous ont été données afin d’augmenter le désir, de le concentrer, de le formater et de le réaliser.

Extrait de « Les Fondamentaux de la Kabbale » sur KabTV, le 03/02/2019

Entre le monde et le Créateur

630.1Question : Il y a quelque temps, vous avez dit que nous sommes finalement entrés en résonance avec le monde et que maintenant nous nous influençons mutuellement. Nous apprenons que l’égoïsme ne cesse de croître dans le monde. Dans cette résonance, devrions-nous en quelque sorte dépasser et prendre le contrôle de cet égoïsme général ?

Réponse : Il nous suffit de nous ajuster correctement en permanence au monde et au Créateur. Nous n’avons pas besoin de dominer le monde car le fait de résonner correctement entre le monde et le Créateur amènera toute chose à un état de correction.

Tout se manifeste dans les intentions. Ne travaillez qu’avec des intentions !

Question : Cela signifie-t-il que notre groupe détermine le rythme ? Ou est-ce que le monde détermine nos capacités ?

Réponse : C’est réciproque. Si nous avançons, alors c’est nous qui le définissons. Si nous prenons du retard, c’est le monde qui le détermine. Cela se ressent par la bonne ou la mauvaise attitude du monde envers nous. La réaction du monde à notre égard détermine clairement si nous nous améliorons ou non.

Question : Ce qui se passe actuellement dans le monde tourne de plus en plus vite. Notre connexion au monde, nos sensations, devraient-elles se transformer en quelque chose de qualitatif ? En quoi d’autre pouvons-nous nous investir pour nous donner l’impression d’être le lien ? Cela dépend-il non seulement de nous mais aussi du monde ?

Réponse : Cela dépend de nous et nous allons essayer de faire avancer le monde.

Extrait de « Maître – Élève » sur KabTV, le 07/02/2019

Qu’est-ce que le bonheur pour un kabbaliste ?

572.02Question : Qu’est-ce que le bonheur selon vous ?

Réponse : Le bonheur est l’atteinte continuelle de la réalité qui se révèle devant vous. C’est comme si vous rouliez sur une route et que de nouveaux panoramas vous apparaissent de plus en plus, telle est la révélation continue de la réalité, d’une nouvelle réalité, dans de nouvelles amplitudes. C’est cela le bonheur.

En outre, ce bonheur n’est pas subjectif, il doit être objectif. Il devrait être tel que vous le ressentiez non pas en vous-même, mais dans la propriété du don sans réserve, de l’amour, dans des propriétés qui vous dépassent. C’est-à-dire qu’une personne doit d’abord acquérir de telles propriétés qui ne la limitent en rien. Ensuite, on peut parler de bonheur.

Question : Mais il s’avère que vous êtes comme si vous conduisiez sur la route sans carte, n’est-ce pas ? Tout cela vous est-il soudainement révélé, sans aucun itinéraire ?

Réponse : Tout vous apparait soudain. Il en est ainsi parce que vous devenez illimité, votre conscience et tout le reste s’élargissent.

Mais c’est encore limité à chaque instant et parce que vous conduisez, vous avancez tout le temps. C’est pourquoi la « Kabbale » (« réception» en hébreu) est appelée ainsi, c’est-à-dire que cette sagesse concerne l’atteinte, la réception, l’accomplissement. Il est dit qu’au bout de ce chemin, nous arrivons à l’atteinte de l’absolu. Et il n’y a probablement aucun changement là-bas.

Extrait de « L’Actualité avec Michael Laitman » sur KabTV, le 05/04/2021

La joie et la tristesse équivalent toutes deux à la perfection

421.01Question : Il existe deux états dans notre monde. Il se trouve que je suis soit heureux, soit je hais. C’est vrai ?

Réponse : Oui, à n’importe quel niveau, pas nécessairement dans la sensation. Cela peut être physique ou n’importe quelle condition.

Question : Peut-on être à la fois froid et chaud en même temps ? Cela ne se produit pas physiquement.

Réponse : Mais le froid ou la chaleur sont ressentis par rapport à une personne. La Kabbale parle de deux paramètres physiques qui, en principe, peuvent n’avoir aucun rapport avec elle.

Mais tout de même, on doit les amener à un état tel qu’ils se complètent car l’un ne peut exister sans l’autre. Par conséquent, seule leur connexion conjointe constitue la perfection. Il ne s’agit pas seulement d’un équilibre entre deux contradictions, mais d’un troisième état nouveau.

Question : Vous avez donné un jour un exemple au niveau gustatif : tous les légumes ont des goûts différents, et si vous en faites une soupe, vous obtenez quelque chose de complètement différent.

Pourriez-vous donner un autre exemple tiré de notre vie ? Qu’est-ce que la résolution des conflits ?

Réponse : Dans notre vie, nous l’utilisons très peu. Disons que nous traversons de grandes souffrances, puis nous comprenons que grâce à elles nous sommes arrivés à un état lumineux, de joie, de satiété et de plaisir.

Question : Mais est-ce que cela se passe en même temps ?

Réponse : Bien sûr. Cela peut arriver en même temps uniquement si nous commençons à réaliser et à maîtriser les propriétés spirituelles.

La Kabbale nous permet de ressentir simultanément la douceur et l’amer, la joie et la tristesse. De ce fait, dans le monde spirituel, nous pouvons ressentir la combinaison de deux propriétés opposées, et selon les calculs kabbalistiques, cela nous donne une  sensation 620 fois plus grand que dans le monde matériel.

Extrait de « Les États Spirituels » sur KabTV

A propos de la grotte de Makhpela

284.07Question: Comment une personne qui a commencé à étudier la Kabbale ou qui décide simplement de l’étudier peut-elle utiliser correctement les informations sur la grotte de Makhpela pour son développement spirituel?

Réponse: Il y a ici plusieurs possibilités de développement spirituel.  Premièrement, peut-être qu’une personne ne devrait même pas penser, parler ou écouter que de tels endroits existent physiquement parce qu’elle pensera que les forces spirituelles et les qualités spirituelles sont concentrées en eux.  Elle commencera à y aller, à les adorer, etc. ce qui n’est pas vraiment le but de notre conversation.

Ou peut-être qu’elle s’intéressera à ce sujet d’un point de vue historique ou géographique.  Ce sont tous des points intéressants car il n’y a rien dans notre monde qui n’ait sa racine dans le monde supérieur.

Tiré des «États spirituels» de KabTV 23/04/21

La guerre de Gog et Magog, partie n°5

631.1Question : Le prophète Ézéchiel dit que la guerre de Gog et Magog sera d’abord entre les fils d’Ésaü et ceux d’Ismaël, puis qu’ils s’uniront et se retourneront contre Israël. Qu’est-ce que cela signifie ?

Réponse : Ésaü et Ismaël sont ceux qui s’associent soit à l’Islam, soit au Christianisme. Et Israël est au milieu, il n’a pas d’autre idéologie si ce n’est que tout désir qui surgit dans la nature, parce que toute la nature est constituée de désirs, doit être dirigé uniquement vers le don sans réserve et l’amour, vers la connexion de chacun et de tous, ce qui signifie vers le Créateur.

La mission d’Israël (la ligne médiane) est de montrer que tout dans la nature peut parvenir à l’équilibre, à la tranquillité, à la bonne connexion mutuelle, seulement si nous nous dirigeons, chacun et tous ensemble, vers le Créateur, c’est-à-dire vers le dénominateur commun, vers la source commune d’où nous venons et à laquelle nous devons retourner.

Ismaël est la ligne droite, Ésaü est la ligne gauche, et Israël doit les unir dans la ligne médiane.

Extrait de « Les États Spirituels » sur KabTV, le 30/04/2021