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Le prince et le pauvre

Dr. Michael LaitmanDans le monde de l’Infini, la Lumière et le désir fusionnent en un seul tout, sans différence entre eux. Nous sommes incapables de comprendre comment c’est possible: est-ce qu’ils se fondent autant que possible ou deviennent juste semblables? Comment ces deux qualités différentes,  celle de la réception et celle du don sans réserve fusionnent-elle en une seule?

Il arrive que l’un est beaucoup plus fort que l’autre et éclipse l’autre avec une telle puissance que l’autre devienne absolument  indétectable. Mais ce n’est pas quelque chose que nous appelons devenir un tout. Pour l’instant nous ne pouvons pas comprendre comment deux opposés peuvent fusionner en un seul, mais n’en demeurent pas moins deux opposés.

Pour notre esprit rationnel, l’un annule l’autre parce que cette rationalité est très limitée et n’est pas capable de combiner deux opposés. Ceci engendre toute la complexité de la perception, de notre capacité à comprendre le monde spirituel et sa dissimulation. Nos organes de perception actuels ne saisissent pas la réalité spirituelle, même si nous sommes en elle.

Afin d’accéder à l’indépendance et au libre choix, nous devons sortir d’un état ​​spirituel et revenir à lui à partir de son absence totale. Comme le Créateur a créé la créature comme «existence de l’absence », de la même façon nous devrions venir à Sa réalité  « existante »-hors de l’absence: atteindre par là la réalité hors de l’absence .

Ensuite, nous comprendrons ce qu’est la créature,  et  de là, qui est le Créateur. Comme il est dit: «Connais-Le  par Ses actions. »

Par conséquent, le monde de l’Infini est divisé en deux parties: la Lumière et le récipient, qui se confond et demeure dans l’unité en elle. La descente des mondes à partir du monde de l’Infini dans ce monde signifie la divergence et la séparation des contraires qui s’y fondent dans un seul tout.

Plus les mondes descendent bas, plus les opposés se séparent, à la manière d’un cône, et se rapprochent  de notre monde en devenant deux pôles complètement séparés. Et maintenant nous sommes capables de les percevoir – indépendants l’un de l’autre, comprenant qu’ils ne peuvent pas coexister.

C’est pourquoi la vérité et la foi, ou la connaissance et la foi, le désir de recevoir du plaisir et le désir de donner sans réserve, le travail pour soi et pour l’autre, moi et le Créateur, existent séparément dans notre conscience. Il s’avère que la vérité du monde de l’Infini: « Lui et Son nom sont un » se séparent dans notre monde. Et un récipient commun, le désir, se divise en plusieurs parties ; les gens deviennent opposés et séparés les uns des autres.

Par conséquent, nous voyons que nos destins sont complètement différents, et nous ne comprenons pas pourquoi  on donne à une personne tellement de chance, tandis que l’autre reçoit des châtiments. Nous voyons qu’il y a des bons et des mauvais moments, des montées et des descentes, et de l’inégalité parmi les hommes. Après tout, une personne gagne beaucoup et facilement de l’argent, tandis que l’autre travaille dur et gagne à peine sa vie.

Certains sont en bonne santé, les autres sont malades. L’un est né prince,  l’autre est orphelin et laissé dans  la rue. Il semble que pour nous que toute cette «injustice» existe, mais en réalité, tout est arrangé absolument parfaitement.

En fait, notre vision divise toute la réalité en incidents séparés et à différents moments. Par conséquent, certaines parties sont séparées les unes des autres pour nous, et nous commençons à attribuer chaque état à différentes personnes, en supposant que l’un est béni, tandis que l’autre a de la malchance.

Cependant, la cause de cela est notre perception qui est déformée. Et elle restera ainsi  jusqu’à ce que nous nous  corrigions. Ensuite, tout va se rejoindre  en un tout, et nous verrons un monde parfait. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 23/08/2011, Shamati # 43

Nous demandons notre propre correction!

Dr. Michael LaitmanLes gens quittent les manifestations car ils n’ont rien. Mais toutes les corrections ne peuvent venir que de la Lumière. Aujourd’hui, nous sommes déjà dans un processus global et mondial où la correction est impossible peu importe le gouvernement. Ils n’ont tout simplement pas d’instruments pour y parvenir.

Les instruments de la nouvelle mondialisation viennent seulement avec la Lumière que ramène vers le bien. C’est dans notre monde que nous devons réaliser tous les changements dont la Kabbale parle et le monde sentira et comprendra concrètement comment la Lumière supérieure, l’influence par notre intermédiaire.

Sans cette Lumière, nous ne trouverons pas une seule solution à nos problèmes. Nous ne nous entraînerons que dans des guerres afin quecette voie nous mène à révéler la nécessité de la Lumière. La première chose que les gens en grèves dans les rues devrait être crier  « Nous exigeons des forces pour notre propre correction! » C’est parce que s’unir les uns aux autres est le seul moyen pour recevoir de ce que nous désirons, que vous soyez une mère avec de jeunes enfants, une personne âgée, ou un médecin.

Le monde est entré dans une crise aux proportions telles qu’elle n’a rien à vous donner! Par exemple, les manifestants en Grèce ont commencé avec des menaces. Mais le gouvernement n’avait rien à leur donner, et il ne cachait rien. La question est que le processus de développement se déroule de manière à convaincre les gens de la nécessité de commencer la correction. C’est pourquoi le mal de notre existence en ce monde nous est révélé. Ceci est l’essence de ce qui se passe aujourd’hui.

Le monde entier doit maintenant comprendre plusieurs nouveaux principes. Premièrement, nous sommes tous liés, et la crise que nous vivons aujourd’hui est globale. Le monde lui-même est devenu global, et nous ne pouvons sortir de la crise qu’en vertu de l’unité.

Et nous n’avons rien à demander au gouvernement. Nous recevrons tout à la seule condition que nous nous unissions. Tout comme étant dans un groupe, je ne peux que recevoir sa force si je le conduits à l’unité.

La crise a une cause supérieure: C’est la Lumière qui nous influence et révèle la rupture entre nous. Par conséquent, pas une seule personne dans notre monde n’a de solution à cette crise.

Nous avons résolu toutes les crises précédentes, en trouvant un moyen de plus pour faire plaisir à notre désir égoïste croissant. Mais aujourd’hui, une ère complètement différente s’est installée. Aujourd’hui, la Lumière révèle le manque de connexion entre nous. Et c’est seulement en prenant certaines mesures en vue d’établir ce genre de connexion que nous serons capables d’améliorer notre état. Ensuite, chaque personne recevra ce qu’elle désirait, mais cela ne se produira que par la réalisation de la connexion, de l’union, de l’intégration, et de la mutualité.

Par conséquent, toutes les forces qui aspirent au protectionnisme, à la division et à l’isolement, sont dirigées contre la correction, et il n’y a rien de pire que cela parce que par ce qu’elles dirigent davantage l’humanité vers la guerre.

La seule chose dont nous avons besoin est la Lumière que ramène vers le bien. Une personne qui étudie la Kabbale attire la Lumière grâce à ses études et son travail dans le groupe, alors qu’une personne qui n’étudie pas doit atteindre une certaine forme de compréhension et de prise de conscience de la situation, le besoin d’unité, de garantie mutuelle et de fraternité. Voilà comment nous allons arriver au bien.

Chacun doit réaliser au moins une certaine compréhension un tant soit peu. Mais le travail principal incombe à ceux qui attirent activement la Lumière, car le monde La reçoit à travers eux. Par conséquent, tous nos étudiants doivent devenir encore plus forts et se corriger eux-mêmes encore plus afin que la Lumière que nous attirons puisse influencer tout le monde.

Il s’agit de la prédestination, d’une personne appelée «Israël», tant ceux qui vivent dans l’État d’Israël et que tous nos étudiants du monde entier. Toute personne dont le point dans le cœur s’est réveillé et qui a rejoint notre groupe, est obligée de penser à cela.
De la 1ère partie de la leçon quotidienne de Kabbale 09/08/11, Écrits du Rabash

L’égoïsme en bout de course

Dr. Michael LaitmanQuestion : Que dit la science de la Kabbale sur l’époque actuelle/? Comment peut-elle nous aider dans cette période de transition importante ?

Réponse : Nous vivons à une époque particulière. Notre monde est au seuil de l’ascension d’un nouveau, interne et spirituel stade de développement de l’humain en nous.

Jusqu’à présent, comme la science de la Kabbale l’explique, on se développait naturellement, obéissant aux impulsions de notre égoïsme. Celui-ci nous a forcés à transformer la société, à changer la vie de famille, à développer des technologies, à remodeler les pays et les formations, et à introduire des changements dans l’éducation et la culture. Nous avons toujours été dirigés dans la direction, vers laquelle le désir naturel interne nous pousse.

Mais aujourd’hui nous avons atteint une certaine satiété. Comme si le monde cessait de nous fournir des plaisirs. Il ne nous satisfait plus économiquement : Nous ressentons que certains obstacles nous empêchent de passer. La théorie américaine de la société de consommation avec une croissance infinie des exportations et des importations, avec une capacité technologique et productive illimitées s’est épuisée. Par ailleurs, la tendance est passée à la baisse, au déclin, période qui, selon les économistes, sera longue, et personne ne sait quand elle prendra fin.

Selon la science de la Kabbale, la manière dont nous l’entendons aujourd’hui, la crise ne finira jamais. A ce stade du développement, nous avons réalisé notre égoïsme, ainsi que le potentiel de la nature environnante, causant une détresse terrible pour elle. En conséquence, nous sommes sur le point de nous effondrer dans les domaines du développement humain et social, de l’éducation et de l’écologie.

Dans cette situation, nous devons considérer ce qui nous est arrivé. Allons-nous continuer de cette manière ? Nous nous sommes littéralement ruinés, ayant évidemment fait une erreur dans nos objectifs et nos buts. Voulons-nous augmenter la consommation détruisant l’environnement ? Voulons-nous rester enfermés dans notre course « mécanique »?

Ayant à peine utilisé les produits manufacturés, on les jette pour en acheter de nouveaux. C’est notre vie. Voulons-nous remplir notre être avec des jeux similaires dans les domaines de la richesse, de l’honneur et du pouvoir ? Le sens de la vie humaine se trouve-t-il dans les remplacements mensuels d’appareils mobiles et d’autres symboles de consommation ?

Aujourd’hui, le processus, que nous traversons, nous oblige à ralentir et nous invite à réfléchir sur lui. De toute évidence, il existe un programme différent construit dans la nature, et nous devons nous pencher sur lui.

La sagesse universelle, l’équilibre général, l’homéostasie, que nous découvrons dans la nature, reste en dehors de l’homme. Pour la nature, un être humain est un élément étranger, une tumeur cancéreuse, dévorant son environnement et lui-même.

Nous détruisons la société humaine, gâtant nos enfants et nous-mêmes, faussant tout, et ne nous laissant aucune possibilité d’existence correcte. Si nous regardons le monde « de côté », les gens semblent être aveugles, se déplaçant le long d’une voie suicidaire. Ils continuent à jouer à des jeux de puissance, à se détruire eux-mêmes, les enfants, la société et l’avenir, et ne sont pas conscients de cela.

C’est pourquoi nous sommes dans la crise. En fait, ce n’est pas une crise. C’est le salut. Aujourd’hui, quand tous les systèmes, que nous avons créés, s’effondrent, nous recevons un signe clair qui nous mène au point de vérité. Enfin, nous pouvons voir que nous n’avons pas d’autre choix, qu’un changement radical d’attitude envers la vie.

Au lieu de continuer à courir à l’autodestruction, après ce qui est toujours recherché par les politiciens, les économistes, et, en effet, par la plus grande partie de l’humanité, toutes les personnes, les communautés et les organisations, qui ont déjà vu ce qui se passe, doivent ensemble trouver une nouvelle approche envers le monde et la nature, afin de passer à un mode différent.

La Nature ne tolère pas le déséquilibre

Dr. Michael LaitmanNous nous dirigeons vers l’équilibre avec la nature. Elle aspire à mettre l’ensemble de ses pièces en équilibre. Les différences de température s’équilibrent, le vent équilibre la pression de l’air, un objet jeté tombe à l’endroit où il trouvera son équilibre avec la force de gravité. Le processus est destiné à un état d’équilibre partout et à tout point de vue. Dans tous les domaines, qu’il s’agisse de chimie, physique, biologie, etc, tout est construit sur ce principe. Tout aspire à l’équilibre, à un allègement de pression. Tout se soumet à la loi de l’entropie. La Nature souhaite devenir apaisée. Elle ne tolère pas les différences et les fluctuations dans tout paramètre.

Finalement, tout doit atteindre l’équilibre. Et maintenant, la loi de la nature exige l’équilibre dans la société humaine. Nous voyons des explosions et du désordre, cela est la manière qu’a la nature d’exiger l’équilibre. Les niveaux inanimé, végétal, et animal ont déjà eu leur tour, et maintenant c’est au tour du niveau humain. Le désir d’équilibre se dessine en nous, mais devenir équilibré entre nous signifie devenir « comme un seul homme dans un seul coeur. » Nous pouvons bien être tous différents, il n’y a cependant qu’un seul critère : Nous sommes tous obligés de nous soutenir mutuellement.

Et il n’y a rien à faire à ce sujet : Que nous le voulions ou non, la nature va gagner parce qu’elle est une force énorme.

Une question se pose: Pourquoi ne disparaîtrions pas, comme les mammouths et les dinosaures? Pourquoi ne quitterions-nous pas simplement la scène comme tout élément ne lui convenant pas ? Après tout, notre désaccord avec la nature est beaucoup plus grand que celui de la disparition des dinosaures. Contrairement à eux, nous avons toutefois une mission, une prédestination, un but : Nous devons nous corriger et transformer notre nature initiale. Ils ont été incapables de le faire et ont disparu avec le cours naturel de l’évolution, alors que nous sommes obligés de nous mettre en équilibre avec la phase actuelle du développement.

C’est pourquoi nous sommes amenés à des états où notre manque d’harmonie avec la nature sera exprimé sous les formes les plus graves, mais il n’y aura pas d’extinction totale. 90% du monde pourraient disparaître, mais certaines personnes demeureront néanmoins pour changer la nature humaine et atteindre l’équilibre nécessaire.

C’est le but et nous n’avons pas d’autre chemin pour y aller.

De la 5ème partie de la Leçon quotidienne de Kabbale du 29.08.11, « La Nation »

L’évolution de la conscience

Dr. Michael LaitmanNous commençons à nous développer et à croître à partir de ce monde, de la réalité la  plus basse possible, qui est descendue du monde de l’Infini à travers 125 degrés, à travers 5 mondes, au point le plus bas. Ayant atteint ce niveau bas, l’étincelle de la Lumière a franchi en se brisant le tout dernier degré spirituel dans ce monde et a commencé à former en elle la matière.

La matière a commencé à se concentrer, à se former, et  à unir une particule avec une autre. De cette manière commence le retour à la source – la correction de la   brisure. De celle-ci, a commencé notre Univers: les niveaux minéral, végétal, et animal de la nature.

Tous ces degrés sont le résultat de l’union de la matière dans des structures de plus en plus complexes, toutes les parties agissant au profit l’une de l’autre. La puissance de la Lumière, la puissance de la nature, unissent des éléments séparés, et forment ainsi la matière inanimée dans toute sa diversité intérieure. La matière est formée en raison de l’unification des particules opposées selon les lois particulières.

Et puis survient également la matière végétale, là où des particules opposées se connectent dans des structures encore plus complexes. Elles sont beaucoup plus écartées les unes des autres, mais elles s’unissent néanmoins. Puis la nature vivante émerge, dont chaque partie se sent séparée et souhaite maintenir son existence dans une forme égoïste. Toutefois, en raison de la force de la nature, chacune d’elles s’unit encore avec d’autres, et toutes  ensemble elles créent le vivant-un corps animé qui est capable d’exister en dépit du fait qu’à  l’intérieur de lui  existe une contradiction et l’unification d’éléments polaires.

Ils sont unis par une force spéciale -la force de la Lumière, la force du Créateur, la force du don sans réserve mutuel, en dépit de la  force de la création, une force égoïste qui existe à l’intérieur de chacun. Ces deux forces commencent à agir en harmonie commune.

L’harmonie est impossible s’il n’y a pas deux forces opposées qui, pourtant, s’unissent pour le bien d’un but, un intérêt commun, et certains états  plus élevés. Un état supérieur signifie des intérêts communs du corporel: le végétal ou le corps animé. Et puis, en raison du développement de la matière au niveau animé, elle atteint le niveau de l’être humain de ce monde, qui est une créature encore plus complexe, plus agressive et égoïste. Chaque créature à partir de ce degré  de l’« être humain dans ce monde » constate qu’elle est opposée à toutes les autres personnes.

Et quand elle arrive à la fin de son développement égoïste, la créature révèle que si elle veut exister davantage, elle a besoin d’une seconde force opposée,  la force du don sans réserve. La force de l’égoïsme s’est développée en elle, mais qu’en fait-elle  maintenant? Elle  ne fait que nous détruire.

À ce stade, nous comprenons que nous devons recevoir la force du don sans réserve, la force d’union. Le sentiment de l’absence de la force d’unification, sans laquelle nous ne pouvons pas continuer, est en fait ce sentiment d’une crise, de la rupture, de la destruction des anciennes valeurs. Elle se révèle  directement à l’intérieur de notre existence,  de notre vie. Nous  le découvrons dans absolument tous les domaines de la vie, dans toutes les activités d’une personne dans ce monde, que nous ne pouvons pas parvenir à l’équilibre, à  l’harmonie, et à la « vie » comme on l’appelle.

Après tout, la vie est construite sur la base de deux forces: la réception et le don sans réserve. Nous ne pouvons exister en agissant uniquement avec la seule force de l’égoïsme. Par conséquent, à la suite de notre développement, de notre évolution progressive, la nature nous amène étape par étape à la conclusion que nous avons également besoin d’une deuxième force: la force de l’union 

Du cours quotidien de Kabbale du 25/08/2011, Shamati

Tout le développement humain est le développement des connexions

Dr. Michael LaitmanUne personne ne peut pas exister séparément de la société. Nous sommes délibérément construits d’une manière qui nous oblige à vivre avec d’autres personnes. Cela découle de la brisure de l’âme commune en de nombreuses âmes particulières.

Afin de révéler le Créateur, nous avons à révéler le lien rompu entre nous et à le corriger. Puis, en atteignant Ses actions, nous atteindrons Sa perfection. C’est pourquoi nous sommes construits de sorte qu’aucun de nous n’est capable de vivre dans un isolement total. Sinon, il glisserait en bas au niveau d’un animal. Si quelqu’un s’est développé au niveau humain, alors il doit vivre comme une personne, ce qui signifie que tout le monde utilise l’autre et aussi contribue pour sa part à tout le monde.

Le développement de l’humanité doit être considéré comme le développement des liens entre nous et comme notre dépendance de l’un envers l’autre. D’abord seules les familles ont existé. Puis de grandes communautés familiales ont commencé à se développer, suivies par des tribus, puis les villages, villes et nations. Il y a quelques centaines d’années, un commerce international actif  a commencé entre de nombreux pays.

C’est exactement pourquoi les nations développées ont voyagé vers la conquête d’autres pays et la découverte de nouvelles terres, ressentant que des connexions leur manquaient. Le désir égoïste nous pousse toujours vers l’interconnexion et l’échange.

C’est ainsi que nous avons développé l’économie, qui est un reflet de notre aspiration intérieure à être connectés les uns aux autres. C’est pourquoi l’économie tout entière est construite sur notre égoïsme, de la volonté de profiter en estimant qu’on doit gagner et profiter au détriment de tout le monde: je vous donne, vous me donnez, et ainsi de suite. Quelqu’un était agriculteur, un autre – artisan, et en s’unissant, chacun a gagné un grand profit.

Il est clair qu’il est impossible d’arrêter l’évolution du développement et de produire tout par nous-mêmes, de maintenir une famille naturelle, comme autrefois les gens dans les anciens temps. C’est ainsi que nous avons construit toutes les formes de liens entre nous. Ils conviennent tous à notre caractère égoïste, qui s’est développé pendant de nombreux millénaires et des générations jusqu’à ce qu’à notre époque, nous ayons soudainement révélé que cette connexion n’était plus aussi simple que nous pensions, lorsque nous avons examiné les choses à partir de notre ego! Aujourd’hui une autre connexion est révélée – une qui est mutuelle et universelle. Voilà comment cela se révèle à partir de fin de la nature.

Nous avons construit la connexion de toutes les manières que nous voulions, de la façon qu’il nous semblait la meilleure pour établir des connexions profitables l’un à l’autre. Nous l’avons construite par notre libre choix, suivant les exigences de notre égoïsme. C’est ce qui a donné naissance à la politique, la société, l’économie, la famille, l’éducation, et tous les systèmes vitaux.

Mais soudain, une sorte de nouvelle connexion est révélée, qui est différente et contredit tout ce que j’ai fait jusqu’à maintenant! C’est pourquoi un problème émerge et une crise éclate. 

De la 5ème partie du  cours quotidien de Kabbale du 17/0/2011, « La nation »

Donnez le pouvoir à la science !

Dr. Michael LaitmanSi nous regardons les différents manuels d’histoire, nous verrons comment sont différentes leurs descriptions. Il semblerait que l’humanité ait traversé la même histoire, y compris tous ses problèmes, les guerres, les troubles et les réussites, et pourtant chaque nation décrit son point de vue. En conséquence, les manuels qui sont censés représenter la vérité finissent par se contredire l’un l’autre.

Parfois, je parle avec les dirigeants des différents mouvements dans d’autres pays. Chacun d’eux est absolument certain que son mouvement doit diriger le monde entier. Cela comprend les mouvements religieux et laïcs, les organisations liés à l’écologie, la protection de la faune et bien d’autres. Je suis parmi eux, de quelle façon suis-je diffèrent d’eux ?

Sans tenter de répondre à cette question, nous apportons le message kabbalistique aux personnes sous une forme différente. Nous n’essayons pas de prouver qui a raison et qui a tort, et nous ne disséquons pas les opinions différentes. Nous n’essayons pas d’examiner les choses du point de vue de l’histoire ou d’une orientation religieuse car dans chacun de ces domaines, toute personne peut présenter sa propre logique pour justifier son opinion.

Nous n’invitons les gens qu’à se désengager de tout ce qui existe – du passé et du présent, et à se pencher sur l’avenir de l’instant présent. En ce point, nous voyons que la nature nous oblige à mettre en place la bonne interconnexion, d’entrer en équilibre, la mutualité et l’harmonie, semblable à un seul corps, un système intégral, global, panhumain qui ressent lui-même et fonctionne véritablement comme un ensemble.

La Nature nous oblige et nous pousse à cela. Il y a beaucoup de recherches qui confirment cela, et nous pouvons compter sur elles. En outre, nous n’avons pas d’autre chose. Tout ce sur quoi nous pouvons compter de sûr est la science, comme il est écrit, « une personne est guidée que par ce qu’elle voit ». Aujourd’hui les faits sont tout ce dont nous avons besoin, et nous devons progresser selon eux.

Les faits indiquent que, que nous le voulions ou non, nous devenons une société mondiale, intégrale qui est soudée à l’intérieur par l’interconnexion et la garantie mutuelle totale. Essentiellement, il s’agit de la tendance de l’ensemble de la nature, et d’un jour à l’autre, nous voyons comment cela devient de plus en plus clairement exprimé.

Se pose une question : quel est notre rôle dans ce processus ? Pouvons-nous maintenant inventé quelque chose d’artificiel, quelle que soit l’idée de certains politiciens, sociologues, politologues ou autre partie qui l’a soudainement imaginé ? Le monde a déjà essayé toutes sortes d’idées et l’humanité a dûment souffert à cause d’eux

Peut-être nous devrions simplement rechercher la nature et être guidés par les résultats de nos recherches, sans envisager autre chose que cela ? Si nous progressons selon notre recherche, qui est menée dans la nature, alors il n’y a aucun doute que toutes les possibilités que peu de gens ont sur cette terre minuscule, au bord de la galaxie, qui est abandonné à la périphérie de l’univers, au moins nous avons cela, une chance réelle.

Alors ne sombrons pas dans la philosophie et ne démontrons pas l’incompatibilité. Par expérience, nous savons déjà que lorsque vous vous tenez sur votre position et moi sur les miennes, ceci conduit uniquement aux guerres et à l’auto-annihilation.

Aujourd’hui nous avons désespérément besoin d’un dénominateur commun, qui ne peut provenir que de l’inviolable loi de la nature. Basés sur ces lois, nous pouvons bâtir la société intégrée qui vise à la créativité plutôt qu’à la destruction.
D’une conversation sur un nouveau livre sur 7/11/11

Le fruit a mûri

Dr. Michael LaitmanPourquoi avons-nous besoin de la science de la Kabbale? Quelle en est la nécessité?

Nous percevons le monde à travers les cinq sens. Nous voyons la «photo» de ce monde, nous vivons en elle, et nous organisons notre vie en elle. Nous développons des sciences, afin de l’atteindre. Nous avons assez d’esprit et de sentiment pour cela. Nous étudions le monde et nous nous adaptons à la joie et aux temps troublés. Alors pourquoi avons-nous besoin de la science de la Kabbale, même si ce ne sont pas des fantasmes ou des mensonges? Est-ce que c’est pour savoir combien d’anges il y a dans le ciel? Ou de se familiariser avec la force supérieure, le monde supérieur? …. Peut-être qu’il est temps d’aller consulter un médecin?

Nous ne comprenons pas pourquoi nous avons besoin de cela. Même les gens qui admettent que la Kabbale parle du monde spirituel ne ressentent pas la nécessité pour elle. Certaines personnes ont un peu peur d’elle, certaines se sentent repoussées par elle et sont  négatives à son égard. Il y a beaucoup d’obstacles. Et personne ne les met là délibérément. C’est juste que c’est la façon dont nous sommes construits, c’est notre nature. Nous érigeons nous-mêmes des obstacles sur le chemin : Nous la négligeons, nous ne la désirons pas, et nous la rejetons. Après tout, nous sommes poussés par le désir égoïste, qui est loin d’être le monde spirituel, et opposé à elle.

En conséquence, la science de la Kabbale semble irréaliste pour nous. Quand nous venons à elle, nous ne comprenons pas comment cela est arrivé et ce qui nous retient ici. Nous la quittons souvent et nous retournons à notre vie ordinaire, à l’endroit où nous avons de la force, de l’argent, et le pouvoir dans nos mains, au lieu d’un «brouillard».

Lorsque les kabbalistes ont atteint le monde spirituel, ils comprennent combien elle est importante et grande. Après tout, elle ouvre la vraie vie d’une personne, au lieu de l’existence périssable au niveau animal. Nous agissons au niveau de la nature animale et dépendons du corps: je suis vivant tant qu’elle est vivante, et je mourrai avec elle. Mon « moi » est à l’intérieur de celle-ci. D’autre part, les kabbalistes maitrisent le niveau humain, le niveau d’être comme la force supérieure, d’exister dans l’atteinte, dans la sensation et la puissance qui est égale à la force supérieure, et d’être égale à elle dans une certaine mesure.

Ainsi, la science de la Kabbale est un grand atout qui nous donne l’existence éternelle, au lieu de notre courante et misérable vie courte. Mais il n’y a personne à qui vous pouvez le dire cela. C’est pourquoi la science de la Kabbale a été dissimulée pendant longtemps, jusqu’à ce que l’humanité commence à ressentir son besoin, au lieu de la négligence, de la peur, et du dégout. C’est ce qui nous est arrivé aussi: Nous ne l’avons pas pensé ni planifié, mais soudain nous avons ressenti son besoin. Il s’est avéré que sans elle, notre vie est basique animale, et vide. Nous manquons d’accomplissement.

En réalité, les kabbalistes ne se souciaient pas de ce que les gens diraient à propos de la science de la Kabbale et comment ils la percevaient. Le monde a toujours été confus à ce sujet et croyant en toutes sortes de fables. Les kabbalistes savaient à ce sujet et n’y prêtaient pas attention, car leur principal souci était de garder les gens étant des «fruits pas mûrs». Et le fruit vert n’est pas la science de la Kabbale, mais le désir de l’homme. L’homme est le fruit non mûr. Il est toujours incapable de «digérer» son ego et de le transformer en quelque chose de bien, de sorte que cela lui soit profitable.

Lorsque l’égoïsme mûr qui n’est pas encore capable de se corriger rencontre de la science de la Kabbale, il le relègue à l’enseignement mystique, à la philosophie, à la religion, au New Age, et ainsi de suite. Le Baal HaSoulam écrit que la révélation du Livre du Zohar par la veuve de Rabbi Moshé de-Léon a causé de grands dommages, toutes sortes d’obstacles et de problèmes. C’est parce que les gens ont pris le mauvais chemin vers la spiritualité, en suivant leur égoïsme au lieu de la volonté de se corriger.

Cependant, aujourd’hui, nous sommes entrés dans une nouvelle ère. Les kabbalistes affirment cela et nous voyons cela dans notre monde aussi. Le monde réalise déjà qu’il s’est trouvé dans une situation nauséabonde. La crise universelle recouvre le village mondial dans lequel tout le monde est interconnecté par des liens égoïstes. Nous découvrons que notre réseau égoïste est devenu global, que nous sommes inséparablement et incorrectement interconnectés.

Nous ne pouvons pas sortir de cette situation et nous n’avons aucune possibilité d’être sauvé des griffes de l’égoïsme, qui font pression sur nous de plus en plus fortement.
Dans ces conditions, nous révélons la nécessité de la science de la Kabbale, qui est la seule méthode qui offre la véritable solution au problème.
De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 22.07.11, «De l’enseignement de la Kabbale et son essence »

La théorie des deux autorités et la source de la culture humaine

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « La Paix »: Ils ont trouvé difficile d’accepter l’hypothèse de la supervision de la nature … En conséquence, ils en sont venus à une deuxième hypothèse qu’il y a ici deux superviseurs : l’un  crée et soutient le bien et l’autre, crée et soutient le mal. Ils ont également fortement développé cette méthode avec des preuves et des signes le long de leur chemin.

En me développant, je rencontre des problèmes différents, je découvre de nouvelles choses, et peu à peu  je commence à projeter une copie de moi-même extérieurement, peuplant le monde avec mes qualités. Par exemple, l’ordinateur m’irrite par sa lenteur, et je maudis la machine défectueuse avec tout le sérieux.

C’est instillé dans la nature humaine selon le principe du «Nous te connaîtrons par tes actions ».Mon attitude envers le monde extérieur vient du monde intérieur. En effet, une réalité objective externe n’existe pas: tout ce que je vois est un reflet extérieur de  mes qualités.

 Et pour cette raison, je transfère le degré de mon développement sur le monde environnant, sans m’en rendre compte, et je m’attends à ce qu’il corresponde à mes critères. Parfois, quand je communique avec les gens, je me demande sincèrement:« Comment ne peuvent-ils pas comprendre ou ressentir comme moi ? » J’ai une exigence profonde pour le monde extérieur, une ferme conviction qu’il doit correspondre à ma compréhension et à ma  perception. 

De cette façon, l’approche ancienne de la nature comme un système de lois strictes et  impassibles a été remplacée par un système de deux autorités. Les gens ont découvert que la nature a également un potentiel et  une action,  une cause et une conséquence,  de la volonté et de la réticence.

Dans leur imagination, les gens l’ont dotée de quelque chose comme une «âme»,  lui ont donné une raison, un but, et ont entamé un dialogue avec elle: «Si je fais cela, le résultat sera bon. Si je fais cela, le résultat  sera pire. Ainsi, la nature peut réagir de façon positive et d’une manière négative. Elle est comme moi et d’autres personnes. »

De cette façon, les gens ont commencé à  attribuer à la nature  leurs propres qualités,  désirs, pensées et  intentions.  Il y a deux forces opposées dans l’homme: le bien et le mal. En conséquence, ils existent aussi dans la nature. Les gens peuvent me traiter soit bien soit mal,  et moi-même je peux traiter les autres et moi-même soit bien soit  mal, c’est pourquoi la nature a aussi la même division en deux forces.

Dans ce cas, comment puis-je apaiser la force du bien ? Ou, au contraire, la force du mal? Cela marque le début de calculs résultant de l’idée de la double autorité.

Par ailleurs, il y a une couche encore plus profonde ici. Il n’existe aucun moyen pour moi de « donner vie », spiritualiser, et doter d’une existence indépendante l’autorité sans âme de la nature. L’autorité unique est toujours le même. Cela signifie qu’elle  n’a aucune raison. Comment pouvez-vous planifier quelque chose quand le bien et le mal ne sont pas en conflit en vous, avec vous en train de faire vos calculs basés sur leur opposition?

La règle absolue est la nature dans sa forme pure et mécanique. Mais dès que je lui attribue deux forces,  le bien et le mal, les calculs commencent. Après tout, je fais moi-même les calculs basés sur la corrélation entre les deux possibilités, les deux forces. Et puis, une fois que je me suis projeté à l’extérieur, je les trouve dans la nature.

De cette façon, la résistance commence, mais maintenant, l’homme considère la réalité comme une autorité, un pouvoir. La nature unifiée n’est pas suffisante pour rendre compte de la règle actuelle, et seulement deux puissances ont mis l’homme entre deux autorités comme entre deux feux. C’est notre perception de la réalité . Deux autorités supposent des calculs, un plan, un combat du bien et du mal, et ainsi de suite.

La religion apparaît à ce stade, y compris le mysticisme et les différents « querelles » avec la nature. Comme l’homme se développe psychologiquement, il les projette et les transfère  de son monde intérieur sur la nature, en lui attribuant ses propres pouvoirs et qualités.

C’est ainsi que les croyances  ont fleuri et  placé les divinités et les idoles de toutes sortes sur un piédestal. Comme le temps passait, ils sont devenus la mythologie du monde antique.

Ainsi, la première théorie  a d’abord marqué la transition  à partir de l’état animé: comme l’homme se distingue de la nature et s’est  lui-même séparé lui-même  d’elle, il est devenu homme. Et la deuxième théorie est liée au développement ultérieur, l’opposition du bien et du mal en nous, la relation entre l’homme et la société.  Quand deux opposés s’élèvent  en nous, nous pouvons  aussi bien attribuer des considérations correspondantes à la nature.

C’est de là que la culture humaine est originaire. En relation avec  la nature, nous nous sommes développés spécifiquement en tant  que  genre humain, et dans ce monde, la culture et la science sont inhérentes à l’homme par définition. C’est sa prérogative exclusive, qui résulte de la théorie des deux autorités. Sans elle nous n’aurions pas développé  la culture, ce qui nous distingue des animaux. La culture est tout: des vêtements à la parole et à  l’expression de soi.

Voilà comment la race humaine  s’est progressivement développée dans  sa perception du monde.
De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 01/08/2011, « La Paix »

Allez-vous voter pour le plan de la création ou contre?

Dr. Michael LaitmanIl y a deux états contrastés qui alternent constamment dans la création: l’obscurité et la lumière , la séparation et la proximité, l’opposition et l’adhésion,  une forme inversée et une forme égale Notre chemin se déploie à travers ces états opposés et l’essence est toujours: Sommes-nous « pour » le Créateur ou contre Lui? La seule différence est la suivante: Quel est le niveau conscience de la création de son propre état?

Au début, nous passons par ces états inconsciemment, ce qui est appelé le niveau  « minéral » du développement. Puis, au  «niveau végétal », nous commençons petit à petit à les comprendre. Ensuite, au  «niveau  animal » nous nous sommes déjà atteints d’une certaine façon, mais nous ne savons pas encore à l’égard de Qui  nous changer et comment. Et quand je commence déjà à comprendre que je change en relation avec le Créateur et selon Lui, cela est déjà le « niveau humain ».

Toute notre histoire réside dans ce type de développement, basé sur des contraires constants: notre différence polaire au Créateur ou notre ressemblance avec Lui. Tous ces états sont déjà inculqués, déterminés et fixés dans le plan de la création, reliant en une seule cause et effectuant une chaîne que nous avons à parcourir.

Il n’y a rien que nous puissions ajouter à ces états en dehors de notre conscience. Et enfin, nous commençons à réaliser que ce processus est destiné à un but précis. Nous aspirons à découvrir et à y parvenir par nos propres moyens, pour comprendre ce qui se passe pour nous, quel est ce film dans lequel nous vivons. C’est alors que nous commençons à avoir la liberté de choix de participer à ce processus consciemment,  à partir de notre propre désir d’aspirer à ce but ou d’y résister.

De nos jours, l’ensemble de l’humanité entre dans cette phase très intéressante de développement où nous devons prendre conscience et  participer de nous-mêmes, décider si nous voulons accélérer ou ne le voulons pas. Nous devons trouver comment nous pouvons participer de nous-mêmes à ce processus, influencer sa vitesse, et exprimer notre accord ou  notre désaccord avec les états que nous traversons.

Si je connecte tous les états pour réaliser le plan de la création, à l’intérieur duquel je me développe, alors je vais ainsi accélérer mon développement, car il ne dépend que de ma conscience de mon état. Et plus je me pousse pour savoir qui je suis en relation avec Celui qui m’a développé, la seule force qui existe en dehors de moi, c’est-à-dire, plus je développe ma participation, plus je renforce mon indépendance, ma propre pensée, ma compréhension, et mon désir.

Comment je crée mon  «moi», qui est né à l’intérieur de la création-le but pour lequel tout ce processus est destiné. Et le point final est de sentir la force du plan dans lequel nous vivons, et de s’accrocher à elle. Quant à notre indépendance, elle réside en demandant à cette pensée supérieure de nous révéler la possibilité de participer à ses travaux de manière indépendante.

De la 1ère partie du cours  quotidien de Kabbale du 01/08/2011, Shamati