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Le temps des petits-fils est maintenant

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, la « Garantie mutuelle » (version abrégée): Le mérite des ancêtres, c’est que du haut de leurs âmes, ils ont réalisé le principe de l’amour du prochain sans actions préliminaires, qu’ils étaient  incapables de réaliser. Ainsi, seule la nation d’Israël est entrée dans la garantie mutuelle.

Le Créateur a créé un désir de recevoir, composé de quatre «couches» – quatre niveaux de profondeur ou Aviout. Nous commençons à discerner les couches de l’égoïsme de la plus légère à la plus lourde. Les âmes qui ont déjà terminé l’analyse et la correction aident ensuite à effectuer les travaux sur les couches suivantes plus grossières du désir de l’âme brisée, commune et unique.

D’abord les âmes appartenant au niveau de nos ancêtres sont corrigées. Nous les appelons également la  « maison d’Abraham ». C’est parler des milliers de personnes qui ont atteint le monde spirituel sous sa direction. Leur Aviout était très petite et donc ils n’ont pas  eu besoin d’attirer la Lumière qui ramène vers le bien pendant l’étude. C’était assez pour eux de s’unir un peu avec l’autre car il n’y avait pas de répulsion entre eux, car ils ne tombaient pas dans l’égoïsme encore sur l’ensemble de ses quatre niveaux.

La chute est arrivée plus tard, dans l’exil égyptien, et c’est alors seulement qu’Israël commença à avoir besoin de la Lumière qui ramène vers le bien , c’est-à-dire de la méthode reçue sur le mont Sinaï. 

Après tout, une personne ne corrige que ce qui fait surface en elle. La Torah, la méthode de la correction, est destinée à travailler avec le mauvais penchant. Quand il s’est révélé en Egypte, la force de la Lumière capable de le corriger s’est révélée.

Cependant, au niveau de nos ancêtres, il n’y en avait pas encore besoin . C’est le degré le plus «transparent», le plus pur du niveau zéro de Aviout, comparable à l’état de conception. A ce stade, la Torah et la Lumière qui ramène vers le bien  ne sont pas nécessaires pour la correction car il n’y a rien à corriger encore.

Ensuite vient le niveau des fils, avec l’Aviout du  premier niveau et une partie du second niveau. Et puis vient notre tour, les deuxième, troisième et quatrième  degrés d’Aviout, appartenant à la «période du Messie ». Chaque génération de cette lignée corrige sa propre couche du désir commun, de l’âme commune.

Ainsi, les ancêtres n’avaient pas besoin de l’étude qui évoque la Lumière, étant dans les états du « désert ». C’était assez pour eux d’être dans la situation qui a fait surface dans l’ancienne Babylone. Chacun d’eux a  un peu révélé son mal, ce que la Torah décrit métaphoriquement en parlant de comment Abraham et Sarah  sont descendus en terre de Canaan, comment Isaac a résolu des problèmes avec Esaü, et d’autres questions.

Ensuite, Jacob et ses fils descendirent en Égypte et y moururent, dans ce grand désir de recevoir. Puis les fils d’Israël ont traversé l’accablement du cœur et l’envie de travailler ensemble sur l’union  pour s’élever au-dessus de la haine. Cependant, d’abord ils sont descendus encore plus bas dans leur Aviout, qui est appelé «visitant les villes de Pitom et Ramsès ». Autrement dit, en tentant de s’unir les uns aux autres, ils n’ont pas construit l’unité merveilleuse, mais plutôt créé quelque chose de petit, sordide, et dangereux.

Voilà comment ils ont atteint le besoin de fuir l’égoïsme et ensuite ils ont traversé les « dix plaies », signifiant des tentatives infructueuses pour s’échapper. Chaque fois ils ont demandé à Pharaon de les «laisser aller», on leur a refusé, jusqu’à ce que la douleur soit devenue insupportable. C’est seulement alors, dans l’état d’obscurité totale, qu’une personne fuit son égoïsme, prête à s’élever au-dessus à tout prix, «mieux vaut la mort que ce genre de vie ». Une personne atteint  la décision finale, vraiment désireuse  de s’unir avec d’autres, comme un seul homme dans un seul  cœur  dans la  garantie mutuelle, et ensuite elle reçoit la méthode de la correction.

Cette méthode la conduit le long des étapes du chemin spirituel: chaque fois, elle découvre la destruction à l’intérieur d’elle et elle la corrige avec l’aide de la Lumière qui ramène vers le bien.  En conséquence, elle révèle et corrige tout son énorme égoïsme.

Ce processus ne se produit pas dans l’humanité toute entière, mais dans un petit groupe de descendants d’Abraham. Sur le chemin, elle passe par des ruptures, par analogie avec le monde spirituel, et tombe. Et  c’est seulement plus tard, de nos jours, que le vrai travail de correction de l’âme commune commence.

Ainsi, même si depuis le temps du péché de l’âme d’Adam HaRishon, les patriarches et leurs fils ont terminé leur travail et ont atteint leur fin de correction au  niveau du premier Temple, néanmoins  des descentes ont suivi après, correspondant aux ruptures spirituelles. Les deux temples ont été détruits, semblable aux deux Partsoufim dans le monde de Nekoudim.

Maintenant, après des millénaires de brassage, nous atteignons l’analyse et la correction – l’autoréalisation. C’est précisément maintenant, après toutes « introductions » nécessaires, que le véritable travail commence. La préparation est terminée, et tout ce qui reste à faire est de nous corriger. 

 De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du  15/11/11 , «Arvout (Garantie mutuelle) »

Attaquons Pharaon tous ensemble

Dr. Michael LaitmanQuestion: Lors du congrès, est-il possible de faire un bond énorme dans les mondes intérieurs?

Réponse: Nous ne faisons pas un saut au congrès, mais nous allons avec notre état le plus bas, qui n’a même pas de nom et n’appartient pas à l’échelle spirituelle, au premier degré sur celle-ci. Ce n’est pas un saut.

Nous devons comprendre la différence entre notre travail préliminaire, qui a lieu avant que nous montions sur l’échelle des degrés spirituels, et le travail sur ces degrés. Le travail préliminaire est très axé sur le groupe. Je m’inclus dans d’autres, ils m’influencent et je les influence. Je n’ai pas ma propre individualité spirituelle encore. Je n’existe pas  encore en tant qu’individu spirituel.

Par conséquent, si je m’inclus dans des milliers de gens qui sont autour de moi, je reçois leurs opinions, leurs désirs et leurs forces, et comme dans notre monde, j’utilise les capacités que la société possède, ce qui me permet de  diminuer de beaucoup mon chemin. C’est comparable au fait de prendre une personne sans instruction dans la jungle et de lui apprendre à être un prince, semblable au film My Fair Lady.

Nous pouvons tous recevoir le soutien du cerveau et du  cœur communs, à partir de notre inclusion dans l’autre. Quand je serai inclus dans le domaine général que d’autres créent, et dans lequel tous les kabbalistes des générations passées prennent part, toutes les âmes, toute l’âme commune, alors je recevrai  les forces qui me permettent de faire le saut.

Il s’avère que d’autres ont travaillé pendant 20 ans pour atteindre le niveau spirituel où je suis arrivé juste après 2 ans (ou peut-être 3 ou 4 ans, puisque chaque personne a besoin d’une période de temps minimale), mais tout dépend de mon désir. Je peux devenir inclus dans cette unité commune et monter avec tout le monde.

Il y a un dicton qui dit, « Demandez et je rendrai», ce qui signifie que nous pouvons recevoir l’état spirituel à l’avance et payer pour cela plus tard. C’est possible.

Mais quand une personne commence déjà à s’élever sur les plans spirituels, un développement plus individuel s’y produit. Même si elle présuppose aussi l’inclusion mutuelle avec d’autres, c’est là qu’une personne commence à travailler consciemment avec les désirs de la Lumière et du discernement.

Par conséquent, ceux qui n’ont pas encore l’atteinte spirituelle peuvent adhérer à la société à la manière  dont un petit enfant s’accroche à un adulte. Tout dépend des efforts d’une personne: elle a la possibilité de participer au congrès et d’entrer dans la spiritualité en vertu de l’ensemble du système.

Pareillement, nous ne répétons pas non plus  les corrections que les grands des générations passées ont achevées. Nous sommes comme des petits enfants qu’ils soulèvent dans leurs bras, ce qui nous permet de nous élever encore plus haut. Nous sommes debout sur la plate-forme qu’ils ont créée.

Et la même chose se produira avec les débutants qui nous rejoignent au congrès: ils vont recevoir le même type de soutien de notre part, de leur « générations précédentes » 

 De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale du 13/11/2011, Talmud Esser Sefirot

Comment peut-on voir qu’il est bon de donner sans réserve?

Dr. Michael LaitmanIl y a deux façons par lesquelles la nature nous fait avancer : à notre insu ou consciemment, c’est à dire par la Lumière (la Torah), ou par la souffrance. Le chemin sur lequel nous avançons sans savoir est celui de la douleur. Parce que notre nature est un désir de recevoir, on avance et on se développe progressivement d’un degré à l’autre sous l’influence d’une sensation bonne ou mauvaise. Alors qu’est-ce que nous ressentons comme bon ou mauvais?

Nous avons été créés par la Lumière, qui nous a créés avec un désir d’être remplis. Grâce à notre processus de développement, nous atteignons  progressivement tout ce qui est dans la Lumière, dans le Créateur, comme bon et tout ce qui est en contraste avec ce que nous percevons comme mauvais.

C’est un très long chemin, et pour longtemps, selon notre nature, tout semble à l’opposé de nous. Mais comme le pouvoir du don sans réserve nous l’enseigne, nous commençons à comprendre que notre égoïsme est mauvais et qu’il est responsable de tous nos échecs, et combien cela pourrait être merveilleux si nous étions dans l’attribut du don sans réserve, ce qui pourrait nous élever au-dessus de tout mal .

Ce réveil vient progressivement à chacun de nous et pour toute l’humanité. C’est par la souffrance que nous apprenons par les coups que la force nous pousse par derrière.

Dans le même temps, on nous donne l’occasion de hâter notre développement par nous-mêmes et de progresser vers la réalisation du bien. Le bien est seulement le don sans réserve, et nous devrions faire différents exercices  et utiliser différents outils afin de développer la sensation de la reconnaissance du mal en nous, non pas comme un résultat des coups mais plutôt à travers l’environnement.

Pour ce faire, nous devons être plus sensibles au bien et au mal, au don sans réserve et à la réception, à l’amour d’autrui et à la haine. Je peux me préparer avant même que le coup arrive, en travaillant avec l’environnement afin que je puisse commencer à comprendre que donner sans réserve est bon et que la réception est mauvaise.

Après tout, c’est la façon dont est la nature. Le Créateur a déterminé le but de la création: l’adhésion au Créateur, à Ses qualités, c’est tout, « comme il est miséricordieux, vous l’êtes aussi. » Donc, nous devons ressembler à Ses attributs dans tous nos attributs. Cela signifie que je dois me transformer et  comprendre que ma nature est mauvaise et que la nature du Créateur du don sans réserve est bonne.

Les astuces et les moyens que j’utilise afin de voir  combien est bon le don sans réserve, sont appelés « Mitsvot » (commandements), « l’œuvre de Dieu ».Travailler avec l’environnement nous permet de voir le don sans réserve comme bon et l’égoïsme comme mauvais.

C’est pourquoi l’âme a été brisée en plusieurs âmes individuelles  et que nous pouvons, grâce à notre travail commun, atteindre cette connexion et l’amour des autres, ce qui est le bien. De l’amour des autres nous atteignons l’amour du Créateur. C’est l’expression particulière et générale d’un même phénomène.

Toute la descente de haut en bas, ce qui signifie toute la préparation qui a été faite pour nous a été nécessaire afin que nous soyons capables de l’utiliser et de nous développer de manière indépendante et consciente, de sorte que nous finissions par atteindre le but.

De la 1 erepartie du cours quotidien de Kabbale du 06/11/2011, « Ce qu’il faut attendre de l’assemblée des amis »

Evolution de la théorie de Darwin

Dr. Michael LaitmanLe Créateur a créé une volonté parfaite de plaisir, constituée de deux forces: la force de la réception et la force du don sans réserve. Elles étaient parfaitement équilibrées et la réception n’avait lieu que dans le seul but de donner. Plus tard cependant, afin de permettre à l’être créé de croître, le Créateur a brisé ces forces et les a totalement déconnectées du désir venant de Lui. De  la sorte l’être créé est en mesure de choisir la façon d’utiliser de lui-même les occasions qui lui ont été données, c’est à dire ces deux forces.

Notre monde commence à partir d’une minuscule étincelle. Elle contient une force énorme qui jusqu’à aujourd’hui se déplace dans le monde entier et l’amènera à la fin de la correction. Le désir de recevoir dans notre monde apparaît sous la forme de la matière. Nous percevons ce désir comme s’il y avait quelque chose de matériel à ce sujet.

A mesure que cette matière se développe, elle commence à se connecter, à s’unir. C’est sa correction après toutes les ruptures et la chute, à la suite de laquelle elle a atteint le point le plus bas possible et a finalement été brisée.

Ensuite, les différentes parties de la matière commencent  à se connecter. Au début, elles ne peuvent tenir à une autre que par les forces de gravitation physique. Puis la connexion devient plus proche, et elles peuvent échanger des matériaux. C’est ainsi que les connexions biologiques sont formées, dans lesquelles chaque partie donne et reprend et passe également du matériel à un tiers.

Cette connexion instinctive conduit à la création de la vie, à la croissance, à un processus de vie et de mort. C’est le niveau végétal qui apparaît après les niveaux inférieurs, dans lesquels il n’y avait que la matière inanimée. Le niveau végétal évolue en espèces spéciales comme le «chien du champ » mentionné dans les écrits du Ari, qui est quelque chose d’intermédiaire entre une plante et un animal.

Le niveau animé est beaucoup plus complexe et indépendant. Il se déplace facilement, et il absorbe et émet des matériaux d’une façon très claire. Chaque individu a son propre caractère unique, et ces créatures se connectent d’une manière spéciale. Ils portent de nouvelles créatures; ils vivent et meurent.

Ainsi nous pouvons voir que l’évolution va dans le sens de la connexion, de la constitution mutuelle des forces opposées. Plus il y a de forces plus elles sont éloignées en qualité, plus les créatures qu’elles produisent sont complexes et avancés  quand il s’agit de leurs propres sensations et de la façon dont elles ressentent leur environnement.

Et donc à travers le singe, le niveau animé, l’évolution atteint le niveau de l’homme, le niveau «parlant» . A ce niveau, il y a aussi ceux qui ne se soucient que de leur existence bestiale, de préserver leur vie, ce qui est juste un peu plus que le niveau d’un animal. Après tout, les animaux aussi se construisent une maison, cherchent de la nourriture, et prennent soin de leur progéniture. C’est aussi la vie des êtres humains sous-développés.

Cependant, plus une personne se développe, plus ses désirs «humains», qui sont au-delà du niveau de la vie, se réveillent en lui: les désirs pour l’argent, le respect, la puissance et la connaissance. Puis les sentiments humains s’éveillent en nous: la jalousie, la haine, la convoitise, et l’ambition.

Ainsi, les gens développés sont très différents dans leurs qualités et tendances. Ils sont divisés en différents niveaux en fonction de l’objectif de leur vie et de leurs désirs, qui peuvent être seulement matériels ou plus abstraits, comme le désir de profiter de la musique, de l’art, de la philosophie ou de la science.

Pourtant, chacun d’eux veut utiliser les autres, et plus une personne est développée, plus elle est attirée vers cela. La seule différence est ce que l’on veut gagner des autres, que ce soit l’argent, la domination, ou des connaissances. L’évolution de ces attributs est ce qui fait avancer l’humanité. Tout cela est en vue de contrôler le monde et de  le comprendre. Après tout, la connaissance est le pouvoir.

Mais il y a des gens qui ont un désir supplémentaire, le désir de comprendre le sens de la vie. Ils cherchent un moyen d’atteindre cet objectif totalement abstrait qui est au-delà des limites de la science ordinaire. Ces gens viennent pour étudier la sagesse de la Kabbale.

Ils sont différents des autres car ils veulent encore plus de contrôle-le contrôle de leur propre vie. Ils ne demandent pas des choses matérielles, mais plutôt sur ​​leur propre essence, leur objectif est au-delà l’existence corporelle. Ils ont le désir initial, qui est en dehors de cette vie et qui les attire au-delà des limites de ce monde. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 27/10/2011, Ecrits du Rabash

Des notes aux valeurs

Dr. Michael LaitmanQuestion : Récemment, j’ai participé à une conférence qui, entre autres, discuta des alternatives au système actuel concernant les examens avec des notes. Les méthodes précédentes sont obsolètes, mais ne doit-on pas toujours évaluer les étudiants en quelque sorte ?

Réponse : Allons droit au fond du problème. La seule chose que nous voulons d’une personne est qu’elle soit capable de corriger son âme. C’est pourquoi les gens sont nés et vivent, et s’ils ne réalisent pas cela, ils continueront dans le cycle de vie prochain. Par conséquent, les recommandations pour un enfant ou une inscription doit être uniquement écrit ce point de vue.

Ce qui est vraiment important n’est pas qu’un enfant reçoive des diplômes en physique, chimie, histoire, biologie, et autres domaines. Peut-être n’est-il pas très rapide à absorber ces sujets, ou peut-être a-t-il les qualités nécessaires pour être un artiste de cirque. Certaines personnes sont attirées par la musique mais ne sont pas très bonnes en maths.

Pourtant, nous mettons les enfants dans une classe et les gavons tous avec le même matériel au lieu de développer leur unicité et leur individualité. Nous mettons tout le monde sous le même standard, les enfermons tous dans le même sac, et la presse du système éducatif les embobine sans aucune analyse.

Ce système était nécessaire il y a 100-200 ans, afin de transformer de simples agriculteurs en ouvriers d’usine. Mais aujourd’hui, nous entrons dans une ère nouvelle. La production et l’agriculture, n’aura besoin que d’un pour cent de toute l’humanité. Nous diviserons ce fardeau entre nous, mais surtout nous nous concentrerons sur le travail intérieur. Le temps est enfin venu de développer l’homme en un individu, d’enrichir son monde intérieur. Le niveau de réalisation dans divers sujets «externes/extérieurs» ne peut plus être un critère ici. Nous sommes tous différents et cette approche est tout simplement inexacte.

Comme pour le système de classement, il s’est discrédité complètement. Il oblige une personne à faire amères pitances, «Voici ce dont vous avez besoin. Prenez-le, étouffez-vous, et laissez-moi tranquille ! « Après tout, ce n’est pas moi qui me développe, mais d’autres qui me forçent à démontrer mon savoir oralement et par écrit.

La formation d’une personne ne peut être traitée par des standards communs. Elle requiert une approche individuelle. Par conséquent, le sujet principal devrait être le développement de l’individu : une compréhension de la vie et des relations interpersonnelles. Qui suis-je ? Dans quel genre de monde est-ce que je vis ?

Une personne doit découvrir cela par des conversations et des discussions. Ses yeux doivent s’ouvrir, en lui montrant les pièces du puzzle général et expliquant leur essence. Il est temps d’arrêter d’asseoir les enfants avec des manuels qui leur donnent l’intelligence, mais non pas la compréhension. Cela les abruti complètement et les désoriente. Dans l’avenir, les gens ne seront pas capables de se détacher de la TV et continueront à vivre comme s’ils étaient sous hypnose. Peut-être que c’est bon pour les autorités, mais finalement, il n’y a rien de bon à cela.

Ainsi, les notes doivent être révoquées. Chaque instructeur et éducateur apportera sa propre réponse au sujet d’un étudiant. Les classes se transformeront en groupes et prendront un chemin commun d’étude, d’union, d’activités mutuelles et, plus important, d’éducation. Une personne ne doit pas être inquiète au sujet des notes, mais au contraire, si vous l’avez préparée, elle se juger selon de justes valeurs, comprendre ce qu’elle veut dans la vie, à quoi elle appartient, de quoi elle est capable, qu’elle aime et comment elle peut faire plaisir aux autres.

Puis elle choisira une profession qui l’attire et dans laquelle elle réussira. Après tout, vous lui enseigner et l’éduquer à l’avance. Vous l’emmenez dans divers endroits et lui montré la vie dans sa diversité et son unité. Durant les années scolaires, l’enfant peut déjà toucher à différentes choses et trouver sa vocation.

Dans le passé, les gens commençaient l’apprentissage d’un métier dès l’enfance et apprenaient à travers l’expérience des adultes. Il devrait y avoir un contact personnel avec les enseignants professionnels, plutôt que la relation formelle existant aujourd’hui.

Quand les gens apprennent à trouver un métier qui convient à leur personnalité, le nombre de personnes entrant dans les universités diminuera, et les universités changeront aussi. Aujourd’hui beaucoup de gens choisissent une profession universitaire, par erreur ou par nécessité, et ensuite ils souffrent toute leur vie. Le système éducatif doit donner aux gens plus de liberté. Nous sommes détruits par de vides diplômes et des programmes d’études qui ne sont pas adaptées à la modernité. Dès l’enfance, ils exercent une pression sur les gens et limitent leur développement.

Pourtant, une personne doit évoluer en harmonie avec la société et l’environnement, elle doit passer de l’auto-évaluation et de l’auto-analyse à une analyse du monde. En entrant dans le monde et la société harmonieusement, elle sentira qu’elle en est une partie absolument intégrale. Ceci est le résultat correct de l’éducation. Une personne sentira tout simplement « , je suis responsable pour le monde et le monde est à moi ! » Elle se sentira bien dans le monde et le monde saura aussi reconnaître et valoriser sa contribution.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 26/10/11, « L’amour pour le Créateur et l’amour pour les créatures»

La vérité sort des trippes

Dr. Michael LaitmanQuestion : les paroles du Baal HaSoulam semblent utopiques. En clair, si chaque personne travaille pour le bien commun, alors tout le monde sera bien nantis. Mais avons-nous les moyens de créer ce genre de société ?

Réponse : Bien sûr que nous en avons les moyens. Il existe un ensemble de moyens élémentaires permettant de faire cela facilement et volontairement, avec enthousiasme et en recevant d’énormes récompenses. Même d’un point de vue purement égoïste, cela vaut le coup, parce que vous vous débarrasserez de tous les maux de ce monde, vous établirez de bonnes relations avec d’autres personnes, et en elles vous acquerrez un nouveau monde, plein de bonté. Donc, que voulez-vous de plus ?

«Mais comment peut-on faire cela ? » me demandez-vous. La réponse est : en réalisant votre libre choix à travers la création d’un environnement autour de vous, qui constamment vous endoctrinera et fera pression sur vos sentiments au profit de l’attribut du don.

Alors, quel est le problème ? Tout est très logique. Et si nous n’en voulons pas, alors dans un proche avenir, plusieurs catastrophes changeront nos priorités. Lorsque vous perdrez votre travail, quand votre frigo sera vide, quand vos enfants demanderont une chose, qu’il vous sera impossible de leur donner, quand votre femme commencera à vous mettre la pression, alors ne trouvant plus d’alternative, vous découvrirez finalement qu’il existe une correction pour ce monde.

En réalité, vous évoquez vous-même l’attitude rigoureuse de la Nature à vous. Vous vous mettez en conflit avec elle, en ne correspondant pas aux exigences, qui se présentent à vous. Et ces exigences sont claires : une union globale, intégrale et égale pour tous. Nous devons prendre exemple sur la nature. Sur cette voie nous atteindrons le succès, et sur tout autre chemin, nous n’aurons que de la souffrance. C’est ainsi que la loi de l’équivalence de forme s’exprime, loi qui opère en physique, en biologie, et dans tous les autres domaines. Jusqu’à aujourd’hui, seule la société humaine faisait exception, mais désormais le temps est venu d’observer cette loi également dans la société, et de le faire par notre propre désir.

Alors allez-y, essayez de suivre cette loi ! Si vous ne pouvez pas le faire, alors vous souffrirez, pour avoir violé la loi, jusqu’à ce qu’elle vous oblige à l’observer. C’est ce qui arrive toujours dans le processus naturel de développement. Auparavant, vous receviez aussi des coups d’intensité différente, coups qui vous poussaient vers l’avant, sans vous en rendre compte la plupart du temps. Vous avez vécu la pression de différents côtés et résolu les problèmes qui ont surgi. Parfois, vous avez dû mener des guerres et des révolutions, qui sont de plus grandes impulsions vers l’apaisement, quand les choses étaient tout simplement devenues insupportables.

C’est ainsi que vous vous êtes développés jusqu’à présent et c’est ainsi que vous vous développerez dès maintenant. Vous aurez toujours l’occasion de faire le prochain pas. Après tout, votre nature est de ressentir, vous êtes un désir de recevoir du plaisir, et ce désir peut être transformé en n’importe quoi. Il suffit d’appuyer au bon endroit avec la bonne force, pour qu’il crie déjà, « je veux ! » Il crie parce qu’il ne souhaite pas souffrir.  En fuyant la souffrance, vous pouvez apprendre une plus grande sagesse et être amenés au désir de donner, comme la rédemption du désir.

Nous savons par notre propre expérience que nous pouvons facilement changer d’opinion, selon les circonstances. Il suffit que les circonstances changent pour que nous fassions immédiatement un calcul différent, faisant naître ainsi une nouvelle vérité.

«Quel genre de vérité est-ce? Vous pouvez juste en tirer un plus grand bénéfice là-bas. Mais vous objectez ;  » Non, c’est la vérité ! « Et vous le dites du fond du cœur, bien que ce soit la sincérité de l’estomac, qui vous a forcé à repenser les choses. C’est ainsi que le désir de recevoir le plaisir opère dans chacun de nous.

Par conséquent, si nous ne voulons pas avancer consciemment, , alors la nature nous obligera à le faire. Par notre désaccord avec son programme de développement, nous créons nous-mêmes nos états désagréables futurs. Auparavant l’évolution nous dirigeait « avec des rennes courts, » mais maintenant tout est différent. C’est comme si vous aviez été transférés en « mode veille » et si vous aviez reçu l’opportunité de progresser de manière indépendante : Essayez de faire quelque chose, activez votre libre choix, commencer à organiser un environnement.

Cependant, si nous ne faisons pas cela, alors un peu plus tard, des conséquences négatives seront exprimées dans la société, ce qui nous forcera à bouger. Par exemple, aujourd’hui nous découvrons que les gens ne peuvent pas encore commencer la correction et ne peuvent pas nous entendre. Nous en sommes aussi coupables, car nous n’avons pas encore appris à diffuser des documents qui soient clairs et qui touchent le cœur de chacun. En conséquence, l’état suivant se révèle : Le monde se sent mal, et nous nous sentons encore pire. C’est parce que finalement le travail est de notre responsabilité.

Si nous ne voulons pas nous unir de la bonne manière et nous tourner vers le monde avec la force de notre union, alors nous le désirons de la mauvaise façon. Nous ne pouvons pas échapper à cette mission, tout comme Jonas, le prophète ne pouvait échapper à son destin.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 24/10/11, «Paix dans le monde »

Des méthodes d’éducation des masses contre les médias de masse

Dr. Michael LaitmanLes médias sont un moyen de « lavage de cerveau», pour créer une personne absolument programmée. Des études psychologiques, sociologiques et psychiatriques confirment que les médias de masse influencent le comportement des gens. Ce ne sont pas des médias de masse, mais un moyen pour la « manipulation de masse ».

Ce que nous faisons est appelé un «moyen d’éducation des masses ». Education! Cela doit être capable de donner aux gens un sentiment de communauté et de dépendance. Nous comptons sur l’égoïsme sain normal, qui montrera aux gens qu’ils sont complètement dépendants de tout le monde. Par ailleurs, nous ne les induisons pas en erreur. Nous leur montrons simplement l’image réelle que l’égoïsme leur dissimule.

Si je dépends vraiment de toutes les autres personnes dans le monde, mais que je n’arrive pas à prendre cela en considération et n’ai aucun désir de le faire, c’est uniquement parce que mon égoïsme me trompe sur le but. Il est dans le chemin et me force à me sentir mal, ce qui me fait souffrir.

Un moyen d’éducation de masse soulève la sensibilité de ma dépendance envers les autres, et je commence à sentir que je dépends de tout le monde. Tout comme nous expliquons à un enfant avec qui il devrait et ne devrait pas jouer et ce qu’il devrait être, moi aussi je reçois cette influence, je deviens plus sensible à mes connexions avec les autres et commence à les construire selon un système entièrement différent.

Alors je vais être en mesure d’entrer dans un système financier et économique complètement différent et à surmonter la crise. Nous allons vraiment être en mesure de faciliter l’unification de l’Europe, au lieu d’être dans une situation où quelqu’un donne quelque chose à quelqu’un d’autre afin que ce dernier puisse survivre, mais à la fin, l’effondrement est inévitable.

J’ai besoin de sentir une plus grande dépendance de l’un à  l’autre, pas quelque chose de formel ou d’imaginaire, mais la dépendance réelle qui existe dans la nature et se manifeste à nous comme une connexion de plus en plus grande chaque jour. Il y a une grande différence entre la façon dont nous avons été connectés il y a une centaine d’années, cinquante, ou même il y a cinq ans. Nous sommes constamment en train d’évoluer vers une dépendance encore plus grande.

J’ai besoin de recevoir l’information nécessaire, une influence de tous les côtés, par tous mes sens, et effectivement au lieu d’information et d’influence,  cela doit être la sensation et la perception. Nous avons besoin d’augmenter notre sensibilité à la dépendance les uns des autres, et puis nous allons construire  des relations sociales complètement différentes.

 De la discussion sur la garantie mutuelle du 25/09/2011

A propos du capitalisme d’aujourd’hui

Dr. Michael LaitmanAvis: (Chandran Nair , fondateur et directeur du thinktank de  l’ « Institut global pour demain » basé à Hong-Kong : «Il est important de comprendre que les principes fondamentaux du capitalisme – c’est-à-dire que les êtres humains sont rationnels, que les marchés se comportent rationnellement, et que les marchés attribueront les prix – sont faux. Il est également important de comprendre les racines du capitalisme moderne.

« On pourrait dire que l’esclavage a été la première tentative pour sous-estimer le prix des ressources. Lorsque l’esclavage a pris fin il y a eu la colonisation, qui a de nouveau été une tentative du modèle capitaliste pour utiliser les ressources à bon marché. Avec la fin des colonies, nous avons eu l’argument de la mondialisation de la croissance économique et la mondialisation de la finance.

«Ce que nous devons reconnaître aujourd’hui c’est que le monde est un endroit très différent de ce qu’il était il y a 100 ans quand nous avions un milliard de personnes.

« Ce ljeu est terminé et nous avons besoin d’une restructuration fondamentale – essentiellement sur la façon dont les gens vivent, et nous devons aller au-delà des notions simples sur la croissance, vers des notions plus sophistiquées, des discussions nuancées au sujet du progrès humain.

« C’est impossible et c’est là que le capitalisme s’est  essentiellement cogné à un mur et une conversation très différente doit avoir lieu. »

Mon commentaire: Le manque de ressources dans le monde, d’une part, et l’aspiration naturelle à croître, d’autre part, nous laisse avec la seule possibilité d’épanouissement illimité: la satisfaction à l’égard des acquisitions non matérielles. Il est possible d’en susciter le désir à travers la bonne éducation des citoyens. Le rêve de tout le monde va se réaliser grâce à une satisfaction non matérielle.

La crise économique est comme une porte vers le nouveau monde

Dr. Michael LaitmanQuestion: L’économie moderne mesure la prospérité économique en utilisant des indicateurs réels et des index. L’économie de la période de transition a-t-elle sa propre norme, un «indice de garantie mutuelle? » Comment allons-nous la mesurer?

Réponse: Ce sera également mesurée par l’argent. L’argent (Kessef en hébreu) ​​signifie ce qui recouvre (Kissiuf), l’écran.

Question: Qui va déterminer cet indice?

Réponse: Un organisme de réglementation unique qui fonctionne selon les besoins et aussi selon le niveau auquel  tout le monde est capable de se connecter dans l’équivalence de forme. Il se peut très bien qu’il soit déjà possible d’en écrire maintenant la formule. Ces choses ne sont pas farfelues.

Premièrement, nous devons trouver les bons mots et écrire plusieurs articles sur l’essence de l’économie actuelle, sur son histoire et sa base, et sur la fondation sur laquelle la connexion mutuelle entre les peuples est construite. Après tout, l’économie est l’expression de nos connexions, de notre égoïsme. Mais avec elle, sont également liés la politique et les sentiments, la publicité et les mensonges du monde moderne. L’économie n’est pas une science exacte car elle englobe les sentiments humains et les connexions entre les gens.

Si l’économie ne comprenait pas nos sensations, si elle ne reflétait que des revenus et des dépenses, nous n’aurions pas eu à faire face à des crises ni à aucun problème. Cependant, comme le Baal HaSoulam  l’écrit dans l’article «La paix dans le monde », nous ne pouvons pas mesurer les efforts, le succès, la satisfaction, et les relations humaines par l’argent seulement. Par exemple, je ne veux pas travailler avec quelqu’un, même pour un millier de dollars par jour, et je suis prêt à travailler avec quelqu’un d’autre pour cinquante dollars.

Nous ne sommes pas des machines, et donc l’économie n’est pas une science exacte, mais plutôt quelque chose entre les deux. Nous mesurons ce que nous pouvons, mais assez souvent notre ego gâche les calculs «rigides», et nous ne pouvons pas faire face à cela.

Ceci est fait à dessein. Le Créateur « nous fait trébucher » dès le tout début: nous sommes créés différents, et nous ne pouvons pas  nous mesurer les uns les autres par un étalon. C’est de  là que proviennent nos problèmes économiques.

Quand serons-nous capables de bâtir l’économie idéale? Quand nous serons capables de mesurer nos désirs et nos passions, tous les aspects de notre monde intérieur. C’est pourquoi nous voyons que les économistes ne sont rien sans les kabbalistes. Travaillant seuls, ils ne  font que tout gâcher.

Par conséquent, nous devons leur montrer qu’il est possible de créer un nouveau système de mesure. Premièrement, nous devons écrire une série d’articles sur l’économie comme le reflet de nos relations, y compris émotionnelles. Cette justification psychologique nous permettra d’amener en douceur le lecteur à la Kabbale.

Ce n’est pas par hasard si  la crise économique est devenue une sorte de «porte» vers le nouveau monde.  Elle reflète l’image de notre monde de la manière la plus complète, et par là nous ressentirons ce qui nous manque pour survivre et nous sauver nous-mêmes.

Et ce qui nous manque, c’est la garantie mutuelle. Qu’est-ce que c’est? La garantie mutuelle compense les facteurs humains que l’économie ne parvient pas à prendre en compte. Il est impossible de les mesurer avec de l’argent, mais nous pouvons combler cette lacune à l’avance. Il n’est pas clair pourquoi une personne doit recevoir deux kilos d’épanouissement, l’autre un kilo, tandis que le troisième un kilo et demi. L’économie ne peut pas fournir une réponse à cette question, mais nous compensons ses déficiences à l’aide de la puissance spirituelle. Lorsque nous nous élevons au-dessus de tous nos désirs, qui sont si différents, nous les remplissons avec un calcul plus élevé, qui va devenir une caractéristique déterminante de la future économie.

Ainsi, nous complétons l’économie financière avec l’économie de la Gematria. Selon elle, si une personne s’exerce un maximum en fonction des attributs qu’elle a reçus  du Créateur, elle est dans un système avec tous les autres, aux fins de correction. Que vous le vouliez ou non, vous ne serez pas en mesure de calculer  correctement quoi que ce soit de toute autre manière. La crise se fera sentir jusqu’à la fin de la correction, jusqu’à ce que la compensation affective basée sur la connexion mutuelle compense à 100% toutes les différences économiques.

Un de mes voisins reçoit plus que moi, une autre reçoit moins, et un tiers reçoit quelque chose de totalement différent. En les regardant, je dois compenser toutes ces différences par mon attitude. Ainsi, l’économie matérielle et l’économie des écrans vont se compléter mutuellement. Les deux comptes-le corporel et le spirituel-deviendront unique et se compléteront totalement l’un par l’autre.

C’est pourquoi l’humanité ne sera pas en mesure de supporter la crise économique. Et ce n’est pas sur le fait qu’elle concerne une pénurie alimentaire, c’est parce que les différences entre les gens sont révélées ici. Nous voyons cela comme l’écart entre les riches et les pauvres, mais essentiellement, c’est la manifestation de la nécessité de compenser, pour réconcilier les gens. Nous sommes à la recherche d’une opportunité pour compenser nos différences innées afin que chacun puisse être debout égalitairement aux autres. C’est ce que la crise économique  nous révèle. 

 Du cours quotidien de Kabbale du  02/10/2011, Shamati # 219

La solution ne se trouve pas où les manifestants la recherchent

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « La paix dans le monde : « Mais il est naturel que dans ces conditions, les faibles et les exploités se multiplient, jusqu’à ce qu’ils soient assez nombreux pour protester contre ceux qui ont réussi et pour se quereller et se battre. De là, l’attribut de «paix» naîtra dans le monde. Ainsi, tous ces attributs – la miséricorde, la charité et la paix – sont sortis et sont nés de la faiblesse de la vérité.

C’est exactement ce que nous observons aujourd’hui. Les révolutionnaires provoquent des troubles en recherchant un changement total. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a pas de vérité dans le monde. Ils disent : «Nous établirons notre propre vérité. »

Toutefois, leur subconscient contient d’autres catégories, qu’ils voudraient « traiter » Autrefois, cette attitude permit vraiment un changement au sein de la société et réalisa certains compromis, suivis d’une période de paix. Mais aujourd’hui, cela n’est plus possible, et c’est pourquoi les manifestations et les agitations ne seront plus bénéfiques. Elles peuvent conduire à des effusions de sang et des révolutions, comme en Egypte et dans d’autres pays, mais l’objectif ne sera pas atteint.

Nous devons former un cercle et nous unir, et nous devons vraiment atteindre la vérité au lieu d’utiliser des palliatifs pour cela. La Commission de l’Etat israélien cherche à  » protéger leur ventre pour couvrir leur dos, » il cherche à remanier le budget pour trouver d’autres solutions, mais toutes ces choses sont des mesures préliminaires qui ne font que refroidir un peu les passions. Autrefois, des mesures similaires pouvaient réellement apporter le résultat escompté, parce que la nature n’exigeait pas encore notre union. Maintenant, ces actions ne nous donneront même aucun résultat à court terme, nous ne serons même pas capables de les réaliser. Elles ne feront que causer de la souffrance et de la colère en nous, et conduiront même à des conflits encore plus graves.

Aujourd’hui, la correction ne pourra être réalisée que si nous nous dirigeons nous-mêmes vers la vérité. Et ce chemin passe par l’union, la garantie mutuelle.

Le gouvernement ne trouvera pas la solution dans leur vieil arsenal. Le gouvernement devrait essentiellement s’occuper de la sûreté extérieure de son pays et d’une vie normale en son sein. Bien sûr, il ne s’oublie pas non plus lui-même. Mais compte tenu des conditions problématiques que le gouvernement et le peuple ont rencontré, nous devons expliquer qu’aucune demi-mesure ne pourra nous aider à avancer. Il est inutile de s’attendre à un quelconque effet de leur part, parce que cela ne fait que prolonger le problème, empêchera de corriger la situation, et pour finir, la réaction des masses sera encore plus forte.

C’est pourquoi nous devons utiliser toute occasion pour expliquer ces choses. Même si les gens ne nous comprennent pas aujourd’hui, un autre échec leur fera comprendre que les vieilles méthodes ne fonctionnent plus, et ils se rappelleront alors ce que nous avons dit. Il n’est pas facile d’élever des enfants, on ne peut donc pas en dire beaucoup plus à ce sujet. L’humanité devra aussi apprendre un peu en traversant des coups, car elle descend un «sentier battu», qui se trouve entre la bonne voie et la voie des catastrophes.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 11.10.2011, «La paix dans le monde »