Category Archives: Société

Un accord social pour cesser les hostilités

Dr. Michael LaitmanNous sommes tous égoïstes. Alors, comment pouvons-nous organiser la vie courante dans la société humaine de manière à ne pas se dévorer les uns les autres?

C’est pourquoi des individus ont décidé que nous ne pouvons pas nous gérer seuls. Après tout. des personnes me servent d’une façon, et je les sers d’une autre manière. Sans cela,  nous ne pouvons pas gérer. Une fois que nous comprenons cela, nous arriverons à un accord: Faisons-le sans attendre une situation désastreuse. Faisons-le par pitié: je vous donne un peu, et vous me donnez un peu.

Supposons que je suis au volant d’une voiture et que quelqu’un en face de moi s’arrête brusquement. Je dois alors aussi m’arrêter. S’il y a quelqu’un devant moi dans une file, je dois attendre, je dois perdre du temps, de l’essence, et de l’argent pour les autres, parce que, par compassion mutuelle, nous nous sommes tous mis d’accord et nous devons payer pour cela.

Nous créons des fonds pour nous aider les uns les autres, tels que les assurances médicales et la retraite. Une personne comprend que cela vaut la peine qu’elle paie ses assurances médicales, même si elle est en bonne santé, parce que son égoïsme sait qu’elle en profitera. C’est ainsi que nous faisons des concessions à l’avance car nous avons besoin des uns des autres. C’est la « miséricorde »: Nous sommes prêts à donner à d’autres de manière spécifique, car nous ne pourrions pas survivre sans eux.

En conséquence, les individus se divisent en deux catégories: Certains promeuvent la «miséricorde», souhaitant que tout soit «bien/joli», tandis que d’autres  soutiennent la catégorie de la «vérité», qui dit: « . Ce qui est à moi est à moi et ce qui est à vous et à vous » donc, de quel côté se trouve la vérité? La réponse est: dans aucun des deux.

Cependant, si chaque personne s’accroche à ce qui est à elle, alors la société sera déchirée en morceaux, alors que si l’on ajoute la miséricorde, nous pourrons ainsi atténuer ou adoucir quelque peu la situation. En conséquence, les sociétés humaines à travers l’histoire se sont distinguées les unes des autres selon leur corrélation avec ces deux approches.

La société peut être plus souple ou plus sévère. Dans sa forme pure, le capitalisme n’aime pas jouer: Si vous l’avez gagné, recevez ce qui vous appartient, mais si vous ne l’avez pas gagné, alors vous pouvez mourir de faim. D’autres comprennent que ce n’est pas une solution, parce que les gens souffrant de la faim viendront vous voler, et peut-être même vous assassiner. Donc, il vaut mieux leur donner quelque chose « de la miséricorde. »

C’est ainsi que l’humanité se développe, mais elle ne pourra rien atteindre dans cette voie. Certes, la vérité est le lot du plus fort, et la miséricorde est le lot des faibles, mais la justice se trouve au milieu, comme la basede l’échelle, de sorte que nos récipients puissent se balancer d’un côté à l’autre.

C’est ainsi que la société se garde de l’auto-destruction, mais cela ne va pas l’amener plus près de la paix réelle – de la conciliation et de l’accomplissement mutuel.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale 15/5/11, « la Paix dans le Monde»

Une petite flamme qui allume des milliers de bougies

Dr. Michael LaitmanNous devons savoir que, à part le « point dans le cœur » – le côté opposé de l’âme Sainte, nous ne recevrons rien d’autre d’En Haut. Pas un désir spirituel supplémentaire ne s’éveillera en moi.Je dois tout recevoir d’autre de l’environnement, qui est là où se trouve mon Kli spirituel, ce qui signifie tous les désirs dans lesquels je révélerai la vie spirituelle du Monde Supérieur, le Créateur. Ce désir est appelé « la grandeur du but » parce que c’est comme cela qu’il s’exprime dans ma sensation.

Il me semble que l’importance n’appartient pas à au but et que le but est quelque chose d’autre, mais en fait, l’importance elle-même est le Kli spirituel. Ce n’est pas en vertu de cette importance que j’ateindrai le but, comme s’il s’agissait d’un compas déterminant la direction dans laquelle je dois courir. L’objectif est plutôt précisément à l’intérieur de ce désir que je reçois de l’environnement.

Ressentez comme le désir spirituel diffère de celui de la matière – il s’étend à tout le monde, comme l’air. Ce n’est pas une satisfaction égoïste qu’une personne reçoit et dont manque l’autre en conséquence. La spiritualité ne diminue pas en raison d’être divisée, lorsque je la transmets à quelqu’un d’autre. Il y en a assez pour tout le monde ! C’est comme vous pouvez allumer des milliers de bougies à partir d’une bougie et la première flamme ne va pas se diminuer.

Donc, une fois que je commence mon avancement spirituel avec juste le point dans le coeur, je me trouve bientôt à la croisée des chemins et je ne sais pas où aller. Je ne trouve plus toutes les forces à l’intérieur de moi ou l’aspiration à continuer. A ce moment, où puis-je trouver la motivation, la stimulation et la direction pour venir vers le groupe et exiger de lui la grandeur du but ?

Si j’avais eu ce désir interne, alors je l’aurais déjà réalisé en quelque sorte. Mais, que dois-je faire si je ne l’ai pas ? Est-ce que le groupe doit être vigilant pour que j’ai l’impression de la grandeur du but, du don sans réserve, ou dois-je continuer continuellement à chercher pour moi-même ?

C’est à ce moment là que nous venons à la notion de la garantie mutuelle. En général, nous devons nous occuper de tout afin de devenir un « environnement spirituel » qui réveille quiconque entre en lui. Il donne un exemple et stimule nos ésirs, montrant que d’autres ont quelque chose que je n’ai pas. Il enflamme l’envie de la réalisation spirituelle, tout comme dans ce monde, je vois les voitures et les maisons d’autrui et cela augmente mon désir.

La société doit prendre la bonne forme grâce à laquelle elle ira plus loin dans ses relations pour chacun de ses membres, en s’assurant qu’ils n’auront pas un instant de repos. Mais, une personne doit avoir un point dans le cœur, son propre réveil afin d’être comme une graine spirituelle qui est plantée dans le sol afin d’entrer en contact avec le sol pour la première fois. Et ce « sol », l’environnement, doit être prêt à lui donner tout ce dont elle a besoin selon sa première demande.

À cet égard, nous devons comprendre que toute personne travaillant sur l’élévation du but pour les autres ne les aide pas en faisant cela, mais il construit pour lui-même ce bâtiment de grandeur. Il construit l’environnement commun pour tout le monde. L’environnement ne peut pas être bon pour une personne tout en étant mauvais pour une autre et comme ci comme ça pour une tierce partie. C’est une garantie mutuelle pour tout le monde. Par conséquent, nous sommes tous ensemble dans un bateau et nous devons tous atteindre l’objectif ou, si quelqu’un est loin de donner suffisamment d’efforts conformément à ce qu’il devrait afin d’assurer l’éveil commun, alors personne ne réussira.

C’est à dire, chaque personne ne devrait pas s’inquiéter pour elle-même ou sur la manière dont elle peut être inspirée par la grandeur du but à partir de l’environnement. Si je m’inquiète si chacun de mes amis a la sensation de la grandeur du but, c’est ainsi que je construis mon propre Kli.

Je ne peux prendre soin de moi parce que cela s’avèrera égoïste. Mais si je prends soin d’autrui, alors cette nécessité spirituelle revient à moi comme un Kli prêt et parfait.

Nous nous connectons tous à un système unique où ma partie inférieure (AHP) se connecte avec les parties supérieures (Galgalta Eynaim) de tout le monde. Donc, quand je prends soin de tout le monde avec mon AHP, alors en réponse je reçois d’eux la sensation de leurs Galgalta Eynaim – les sensations des désirs de don sans réserve dont je manque tellement.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 16/3/11

Une liberté irresponsable

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi les femmes énergiques copient-elles l’approche de la force masculine? D’où cela vient-il?Réponse: N’ayant pas d’autre moyen où aller, les femmes sont obligées de résoudre les problèmes de la vie afin de se doter de ce que les hommes ne leur donnent pas. C’est pourquoi elles sont obligées de passer par le système d’éducation et travaillent dur dans le même temps en prenant soin de la maison et en élevant des enfants sans mari. Par conséquent, aujourd’hui, elles vont de plus en plus haut sur l’échelle des carrières, occupant des postes de plus en plus nouveaux.

Tout cela se passe parce que les hommes fuient la responsabilité, celle du rôle qu’ils ont à prendre sur eux-mêmes. Les femmes acceptent le défi de la modernité, mais pas les hommes.

Dans l’ensemble, l’environnement moderne nous conditionne pour que nous soyons libres, en nous disant, « vivez comme vous voulez, personne ne peut vous dire quelque chose ». Les gens ne se sentent pas de responsabilité envers la société, leur pays, leur peuple, ou le monde. Faites tout ce qui vous vient en tête aussi longtemps que vous n’allez pas tuer, voler, ou autres choses de semblables.

Cependant, ceci est opposé à ce que le Baal HaSoulam nous explique: selon la racine spirituelle, chacun de nous est redevable à la société. Le calcul n’est pas seulement avec ce qu’une personne prend, mais aussi avec combien elle omet de donner. Chaque personne doit travailler et apporter sa contribution à la société. Chaque personne doit assumer le fardeau d’une famille, élever des enfants, et ainsi de suite.

Cependant, dans notre société, ce n’est pas considéré comme une transgression si une personne ne contribue pas sa part. Une transgression c’est si elle a pris plus que ce qui est acceptable. Dans cette situation, nous continuerons à souffrir jusqu’à ce que l’humanité se trouve « au bord de la mort», pour ainsi dire. Et c’est peut-être ça qui aidera.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 7/03/2011sur les femmes

Un chèque de la Lumière Supérieure

Dr. Michael LaitmanSi nous nous analysons honnêtement, ce qui se passe avec nous dans ce monde, vers quoi nous allons, sous quelle forme, comment nous gaspillons nos vies et dans quel but, nous pourrions réduire notre consommation de ressources naturelles au strict nécessaire. Nous redistribuerions tous les surplus de façon à les fournir pour toute la population de la Terre. Toutefois, la participation de tout le monde à ceci doit être obligatoire.S’il n’y a rien à faire pour tous les sept milliards de gens, ils doivent aller à l’école. Cela signifiera qu’ils gagnent «un être vivant ». Qui a dit qu’il est nécessaire de travailler 15 heures par jour? Regardez comment vit une tribu primitive, combien de temps ils consacrent à la préparation de la nourriture et au repos. Mais tout ce que nous faisons, c’est travailler, toute notre vie.

Nous réalisons des actions inutiles. La vie n’est pas destinée à être comblée pendant 24 heures entières par dormir-manger-travailler. Quelle est la valeur d’une telle vie ? Tous ceux à qui on ne peut pas donner un travail à faire doivent être assis à lire des livres kabbalistiques. Ce sera pour eux « gagner » la Lumière qui ramène vers le Bien pour tout le monde.

Ceux qui désirent étudier doivent faire ainsi, tandis que ceux qui veulent travailler doivent travailler. Il y a des gens qui peuvent travailler uniquement avec leurs mains, et à l’opposé, ceux qui ne peuvent produire que des idées et ne sont pas attirés par le travail manuel.

Tout le monde aura une occupation parce qu’il ou elle va fusionner avec le Créateur et, partant, va canaliser la force de la vie pour nous. Alors laissons-les faire! Laissez-les ne rien faire, sauf s’asseoir avec les autres, étudier et discuter de leur connexion avec le Créateur. Ainsi, ils donneront à chacun la force de vie, au lieu d’aliments, de vêtements, et tout le reste. Et alors, toute la population du monde aura tout ce dont ils ont besoin.

Il n’y a pas besoin d’autres choses nécessaires. C’est le chemin du travail, l’arrangement correct. Ensuite, nous pouvons avoir d’autres plusieurs milliards de gens dans le monde: s’ils travaillent sur la connexion avec la Lumière Supérieure, avec le Créateur, il y aura l’abondance totale dans le monde.

Et c’est la seule voie vers l’harmonie et la sécurité réelle.
De la 4e partie du cours quotidienne de Kabbale 02/03/2011, Leçon sur l’argent

La confiance spirituelle est la confiance dans le don sans réserve

Dr. Michael LaitmanQuestion: D’où doit provenir ma confiance pour demain : de la société ou du Créateur ?Réponse: La confiance vient et ne se révèle que dans la connexion entre les gens. La confiance matérielle est exprimée dans la société matérielle, tandis que la confiance spirituelle est révélée dans la société spirituelle.

La confiance spirituelle ne veut pas dire que je n’ai besoin de rien. Cela a un sens différent: je suis sûr que je ne manquerai pas de forces pour donner sans réserve aux autres et au Créateur.

Ma confiance ne vise pas moi-même, mais l’objectif. Je suis sûr que les gens autour de moi me soutiendront en cela, selon le principe de la garantie mutuelle. Et de quelle autre confiance ai-je besoin venant d’eux si je suis dans le monde spirituel?
D’autre part, dans ce monde je veux être sûr que je n’aurai jamais un manque de satisfaction égoïste.

Question: Pourtant, je ne peux pas me limiter à la confiance spirituelle. N’ai-je pas aussi besoin de la confiance sur le plan matériel?

Réponse: Lorsque vous êtes dans ce monde, vous devez vous soucier de ses besoins vitaux. Tout en étant dans la société, vous devez vous soucier d’eux. Peu importe quel peut être le degré de hauteur spirituelle de la société, aussi longtemps que le monde matériel n’a pas disparu de la perception des gens, ils doivent se soucier de ce dont ils ont besoin aujourd’hui et demain. Ils ont besoin de biens et de produits, des magasins, et ainsi de suite.

Toutefois, vous le ferez en obéissant à une loi différente. Lorsque vous montez aux niveaux spirituels vous aurez encore à vous fournir à vous-même dans le sens matériel, car vous n’aurez toujours pas corrigé votre «cœur de pierre », des Kelim dans lesquels vous ne pouvez pas faire de calculs.

Par conséquent, il est important de différencier entre la confiance matérielle et celle spirituelle. Dans la marérialité je me soucie de moi-même, de mes parents, et même de toute l’humanité. Mais la confiance spirituelle réside plus haut : c’est la confiance dans le fait que nous sommes en mesure de donner sans réserve autant que possible à chaque instant de notre vie.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 3/3/2011 sur la confiance

Ce que les gens demandent quand ils descendent dans les rues

Dr. Michael LaitmanQuestion: Ces dernières semaines, nous avons vu comment les gens dans plusieurs pays sont sortis pour manifester contre leurs gouvernements comme si elles protestaient contre l’incapacité de prendre part au gouvernement de leur pays. Comment pouvons-nous leur tendre des idées kabbalistiques sur l’unité intégrale afin qu’elles sentent qu’elles peuvent offrir une solution?
Réponse: C’est une question très importante qui devient progressivement de plus en plus indispensable de nos jours. C’est une question d’unité que demandent essentiellement les gens. En d’autres termes, une personne demande: «Comment puis-je, en tant qu’homme ordinaire qui vit avec deux dollars par jour (comme, par exemple, le font les masses en Egypte), décider quelque chose dans cette vie?
Ils ne peuvent pas quitter les rues et rentrer à la maison parce que sinon, ils devraient retourner à cette vie d’extrême pauvreté, qui « vaut 2 dollars par jour. » Mais pour l’instant, comme ils protestent, ils ont un sentiment d’être capable de contrôler, de faire quelque chose. Ils estiment que le pouvoir est entre leurs mains, et non pas entre les mains du gouvernement.
Cette demande ne peut être satisfaite par l’ajout d’un dollar quotidien de plus à leurs besoins. Il est nécessaire de réfléchir quoi donner à ces millions de gens afin qu’ils ressentent qu’ils ont reçu le pouvoir de gouverner et de faire des changements. Et aujourd’hui, c’est un problème véritablement universel, mondial, qui commence à associer de plus en plus de masses de gens dans le monde.
Les gouvernements commencent à réfléchir: Que devraient-ils faire? Les dirigeants politiques sont prêts à démissionner de leurs fonctions et à faire divers changements, mais cela ne pourra jamais satisfaire leur peuple. Nous allons encore voir de nombreuses manifestations et des révoltes, jusqu’à ce que la décision arrive enfin à la surface: nous devons nous assurer que la toute dernière, la plus simple personne se sente, elle aussi, en charge, et qu’elle a l’honneur, la puissance, et le respect de soi.
Les humains ont grandi! Ils descendent dans la rue et ont le sentiment qu’ilsmaitrisent la situation. Quand ils se sentent de cette façon, il est impossible de les corrompre, même avec de l’argent parce que ce statut ne sera pas suffisant pour eux. Et ils continueront de se réveiller, de créer une situation très menaçante. Je ne vois pas comment les gouvernements seront en mesure de les contrôler.
Même si un gouvernement remplace l’autre et accepte les représentants du peuple, alors dès qu’ils auront le pouvoir, ils vont se mettre à dos le peuple. Dès qu’ils auront pris la main et commenceront à profiter de là, en haut, une personne qui vit dans son bidonville ou un village à distance ne les trouvera pas plus longtemps comme son représentant.
Nous allons encore voir cette tendance dans l’évolution politique dans un très proche avenir. En fin de compte, aucune autre option ne sera disponible. L’humanité entrera dans un état où elle sera confrontée à une question: Que pouvons-nous faire pour être égaux? En vérité, c’est seulement lorsque chacun se sent égal, qu’une personne peut sentir qu’il ou elle est le chef du gouvernement, prend les décisions, et est importante.
Cela ne signifie pas que l’on doit avoir un pouvoir direct sur les autres, mais on a besoin de se sentir comme ça à l’intérieur. Et c’est possible à réaliser, sauf et seulement par l’union des gens vers laquelle nous nous dirigeons.
Les sociologues ne sont pas encore familiers avec ce phénomène, et ils font des prévisions très prudentes et superficielles. Mais je pense que dans les pays où ce processus a déjà commencé, il ne peut pas être arrêté. Un gouvernement doit craindre d’un peuple qui a déjà goûté à sa capacité de changer quelque chose et de se prendre en charge. Jusqu’à ce que tout le monde ressente l’égalité avec tout le monde, ils ne trouveront pas la paix. Et c’est vers là que le monde est dirigé.

De la 4e partie du cours Quotidien de Kabbale 17/02/2011, «Introduction au livre, Panim Meirot ouMasbirot « 

Ainsi, le monde aurait été créé pour moi ….

Dr. Michael LaitmanQuestion: Mon intention dépend-t-elle de l’intention de tout l’environnement et l’intention de l’environnement dépend-elle de mon intention?Réponse: Absolument! Il est dit dans Shamati # 225: On ne peut pas s’élever au-dessus de son environnement. Par conséquent, [si l’on veut progresser] on doit sucer de son environnement. Et l’on n’a pas d’autre conseil, sauf par beaucoup de travail et de Torah. Par conséquent, si l’on se choisit un bon environnement, on économise du temps et des efforts, puisqu’on est façonné selon son environnement.

Cela est clair. Si je reçois l’énergie de l’environnement -et le fait est que je reçoive tout pour m’élever à partir de lui, – alors je monterai seulement pour autant que je reçois d’eux. Je ne peux pas être au-dessus de ce niveau.

Question: Comment puis-je voir mon environnement aussi grand si je ne vois pas mes amis aussi grands?

Réponse: C’est là que réside tout le problème. Qui considérez-vous comme grand? Il n’y a personne de grand dans votre monde. C’est-à-dire que le monde n’a pas été créé pour vous. Alors quels moyens allez-vous utiliser pour avancer? Le Créateur est caché. L’environnement est petit. Vous n’avez personne vers qui avancer et vous êtes seul dans le monde entier. C’est ce que vous ressentez.

En principe, tout le monde pense de cette façon et c’est ce que nous devons changer.

De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale 14/2/11, Le Zohar

Marcher sur une planète inconnue

Dr. Michael LaitmanQuestion: En quoi la Kabbale est-elle différente de la psychologie, qui enseigne également aux gens comment communiquer les uns avec les autres?

Réponse: Dans son étude pratique, la psychologie est correcte et est inclue dans la Kabbale. La sagesse de la Kabbale contient toutes les connaissances sur la nature de ce monde. Elle parle de tout ce qui se passe du début à la fin de la création, et pour cette raison comprend en elle-même toutes les sciences de ce monde. Il est vrai que la Kabbale ne les décrit pas en détail, car tel n’est pas son objectif.

La psychologie, l’observation pratique de certains types de comportement dans notre monde, a été correcte jusqu’à nos jours. Mais aujourd’hui, sa capacité à continuer ainsi est contestable, car nous entrons dans un monde globalisé complètement nouveau. Un système global se met à agir sur nous, ne considérant pas chaque personne individuellement, ni sa relation personnelle avec un autre, mais touchant tout le monde en relation avec tous les autres et tous les autres en relation avec tout un chacun.

Nous ne savons pas comment aborder le monde de cette façon. Nous n’avons pas la science qui pourrait nous expliquer une telle approche.

Nous ne pouvions pas développer une science sur le comportement de systèmes globau analogiques et sur les lois de l’existence de toutes leurs composantes, parce que nous-mêmes étions différents à l’intérieur. Une personne peut seulement développer des formes, qui sont présentes en elle, dans sa nature.

Mais si je ne sens pas mon lien avec les autres, je ne suis pas capable de développer une science à ce sujet. C’est tout le problème! Et maintenant, nous entrons dans un monde, dont nous ne savons rien. Absolument rien! Et nous ne découvrirons rien sur lui, tant que nous ne nous sentirons pas organiquement reliés à tout le monde.

Ainsi, il s’avère maintenant que seuls les kabbalistes sont capables de développer une science sur cette réalité ordinaire et terrestre, qui nous est maintenant révélée. Toutes les autres sembleront être complètement impuissantes et ne sauront pas que faire avec tous les problèmes et les catastrophes futurs. Aucun spécialiste sera en mesure d’offrir quoi que ce soit: ni un psychologue, ni un physicien, ni un mathématicien, ni un biologiste.

Soudain, nous commenerons à réaliser que notre science actuelle dans son intégralité va lentement cesser de fonctionner dans ce nouvel état. Parce qu’un nouveau réseau complet de forces agit sur nous, qui tient compte de la relation générale de chacun avec tous.

Comprenez-vous dans quelle situation difficile nous nous trouvons? C’est pourquoi nous avons besoin de diffuser la science de la Kabbale aussi vite que possible, afin que les gens réalisent ce qui les attend. S’il y avait juste une petite envie de progresser, un minimum d’entente et de compréhension, au moins un peu de connaissances et le désir de comprendre, cela changerait tout le tableau et rendrait la vie plus facile sur terre.

Et maintenant, un typhon approche de l’Australie, et que peuvent faire les gens? Seulement pleurer. Ils essaient de fortifier les maisons, en plantant d’avantage de clous dans les murs, mais cela aidera-t-il vraiment contre les éléments déchaînés?

Parvenir au titre “d’Homme”

Dr. Michael LaitmanSi nous nous mettons à progresser correctement et que nous parvenons à nous unir tous ensemble et avec toutes les parties de l’univers, alors nous commencerons à comprendre le monde à un nouveau niveau. Nous nous éléverons au-dessus de ce petit monde, que nous percevons désormais dans notre ego, où chaque personne perçoit individuellement, et nous révélerons peu à peu un monde nouveau –  éternel et parfait. Nous percevrons le monde au niveau appelé «homme», au lieu de le percevoir, à travers notre corps, au niveau animal.

Je commencerai à me percevoir au niveau de l’existence absolue, uni à chacun en une seule conscience, en une seule pensée, une pensée commune, un unique désir et perception. Alors, je percevrai tout ce qui arrive à mon corps animal comme un niveau inférieur à moi, et comme une nouvelle conscience.

Maintenant, tout en existant au niveau du corps animal, je ne ressens pas la douleur de ce qui arrive au niveau inanimé ou animé, comme lorsque je me coupe les cheveux et les ongles. De même, lorsque je monte au niveau humain et intégre le désir et la perception de tous, niveau absolu de la pensée,  je ne sentirai pas la façon dont ce corps animal vit ou meurt parce que je me percevrai dans une dimension supérieure.

Nous nous trouvons maintenant entre ces deux niveaux et ce n’est pas simple du tout. Pourtant, plus nous prenons conscience de cela, en concentrant notre vision sur le monde réel, dans lequel nous vivons déjà, plus il nous sera facile de passer de notre état présent à un état supérieur, général, et absolu, pour le faire vite et simplement.

Alors, nous n’aurons pas à traverser toute sorte de problèmes, de coups, de souffrances, de cataclysmes et de révolutions, comme cela se produit déjà, mais nous progresserons à travers un doux et merveilleux chemin, en avance sur le temps/, avant que les catastrophes ne surviennent. Nous y parviendrons en corrigeant la société humaine.

Nous pouvons atteindre tout cela, en étudiant la science de la Kabbale, qui nous aidera à nous élever de ce monde égoïste et individualiste pour parvenir au monde intégral. Espérons que nous soyons capable de le faire. C’est essentiellement le but de la science de la Kabbale.

De ma conférence à Paris, le 2/1/11

Je préfèrerai me jeter à l’eau

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quel est le lien entre la dépression et notre nature ?Réponse: La dépression est une sensation de vide dans le désir. Il y a des désirs, mais aucune réalisation. C’est la manifestation la plus vivante de notre nature. Après tout, le Créateur a créé le désir, et ce désir aspire à être rempli. Ceci est notre essence.

Que ce soit le désir collectif où nous résidons tous ou chaque petit désir individuel, ils sont composés de demandes d’accomplissement. Lorsque le désir n’a pas son accomplissement intérieur, la question est de savoir où se trouve la réalisaion. Si c’est quelque part pas loin, et que le désir sent qu’il est proche, mais pas à l’intérieur, alors la dépression se produit.
Si cette réalisation n’avait jamais existé en premier lieu, il n’y aurait pas eu de dépression. Qui sait quel genre de vide je ressens? Comment un paysan africain sait-il qu’il manque d’un ordinateur portable ou d’une machine à laver? Mais si le futur accomplissement, ce qui pourrait être, mais n’est pas encore en vous, apparaît dans votre vision, votre sensation, cela donne lieu à la dépression.

Ainsi, la dépression ne caractérise pas une personne primitive, mais plutôt quelqu’un d’avancé. Et plus nous avançons, plus il aura de dépression, car les désirs prennent de la maturité ainsi que la prise de conscience de l’absence de leur réalisation.

L’ampleur de l’expansion de la dépression dans l’humanité depuis ces quarante dernières années est évidente. Aujourd’hui, c’est un des problèmes majeurs. En outre, c’est aussi devenu une maladie. Cela va continuer à croître, et il n’y aura pas moyen de l’arrêter.

Dans un avenir proche, on devra légaliser et vendre des médicaments à tous ceux qui en voudront. Fondamentalement, nous serons heureux de prendre n’importe quoi pour ne pas sentir cette dépression. Mais nous ne serons pas en mesure d’y remédier de toute façon. Cela arrivera au point où une personne verra le « fixa » devant lui, mais ne sera pas en mesure d’utiliser le médicament. Pourquoi? Parce qu’ils auront le sentiment que ce n’est pas la réponse à leur question, et non pas la «solution» à leur vide intérieur.

Par conséquent, le combat contre la dépression est la grande bataille de l’homme avec son vide qui est précisément ce qui le pousse en avant. Ainsi, par le nombre de ceux qui sont déprimés, nous pouvons juger à quel point l’humanité est prête à prendre conscience de son mal.

Rien ne pourra aider une personne, sauf un engagement décisif, ferme, et dynamique dans la société corrigée. Seulement là, on sera capable de supprimer sa dépression, et très intensément par ce qui suit: en s’éteignant soi -même, en se séparant de ses sentiments, et en se poussant dans l’environnement comme en se jetant dans l’eau. Il n’y a pas d’autres médicaments, sauf l’influence de l’environnement. Et par conséquent, l’accomplissement viendra et éliminera immédiatement la dépression.