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La Matrice n’attend pas

Dr. Michael LaitmanIl est temps de se mettre en conformité avec le réseau où la nature nous a placé dedans. Nous devons commencer à réaliser progressivement quelles sont les conditions et les forces que nous devons relever, en face de quelle matrice nous nous tenons.
Sans un fondement éducatif approprié, ancré dans le groupe ou dans le système éducatif global, cette matrice me paraît un modèle affreux. Vraiment, nous sommes tous égaux et recevons sur une base égale?
Oui, cela signifie que tout le monde reçoit une mesure correspondant aux besoins de son niveau animé. Quelqu’un a besoin de manger deux fois par jour et l’autre, cinq. Quelqu’un a besoin de vêtements chauds, l’autre de vêtements d’été. Alors, quoi? C’est l’égalité.
Dans Les écrits de la dernière génération, le Baal HaSoulam écrit qu’il est nécessaire de vérifier les besoins de chacun. Dans nos besoins fondamentaux, nous sommes comme des animaux, et un animal ne prend jamais trop. Après la capture d’un cerf, un lion dévore une partie et s’éloigne, laissant sa proie. On aurait pu penser cela? N’aura-t-il pas besoin de nourriture demain? Il n’a pas de « demain », il n’y a pas d’excédent au-dessus des nécessités. En conséquence, il fournit de la nourriture pour les autres.
Dans notre monde, dans l’éducation intégrale, nous avons également besoin d’explorer le thème suivant: Qu’est-ce que cela signifie d’être un « animal » corrigé, normal. Et tout ce qui est au-delà et appartient à la spiritualité.
Pour construire une telle approche, nous avons besoin de l’opinion publique et d’éducation cohérente appuyée par des exemples de vie. Il faut des années, mais telle est la correction. Afin d’atteindre sa fin dans les 6000 ans, le processus doit être initié à l’avance. Un ou deux réincarnations supplémentaires peuvent s’écouler, et alors? Une personne effectuant ce travail voit déjà où elle va; une perspective s’ouvre devant elle, et elle se sent heureux en la regardant.
Après tout, elle ressent déjà l’éternité et la perfection qui sont intégrés ici, elle est déjà au courant que le Créateur est présent ici, elle voit la puissance de la vérité, perçant les voiles. Cela lui donne une immense force.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 22/06/2011, «Matan Torah (Le Don de la Torah) »

Une question de proportion

Dr. Michael LaitmanQuestion: La vie dans notre monde apparaît comme un chagrin d’amour sans fin, avec de petites pauses pour donner à une personne le temps de revenir sur ses pieds après un coup, juste pour recevoir le prochain. Ceci est l’histoire humaine en général et la vie d’une personne en particulier. Quel genre de progrès est-ce là, et où sont les dons que le Créateur donne à la création?

Réponse: Imaginez que je sois dans une galaxie lointaine, où je regarde l’infini de l’espace et cherche quelque chose dans cet infini. J’accélère à la vitesse de la lumière et me déplace lentement à travers des milliards d’années lumière, en me rapprochant de notre galaxie, de notre système solaire, et de notre terre. Je me pose sur la surface de la terre, et là je découvre des gens.

Il est difficile d’imaginer l’échelle à laquelle je pourrais comparer des proportions si différentes. De façon analogue, nous ne comprenons pas dans quel genre de système nous sommes. Nous savons comment faire des mesures et faire des recherches à notre propre échelle, en fonction de nos proportions. Nous comparons le poids de quelque chose par rapport à ce que nous pouvons soulever, la distance par rapport à jusqu’où nous pouvons voir, le bien et le mal-avec ce qui est bon ou mauvais pour nous. Notre spectre est un minuscule fragment de l’énorme échelle totale et nos distinctions sont minuscules.

Cependant, maintenant nous parlons du système spirituel dans lequel notre univers entier est imperceptible. Nous parlons des mécanismes qui sont énormes en raison de leurs caractéristiques qualitatives. Comparé à eux, notre monde tout entier est dans une seule qualité- un petit désir égoïste qui est animé par une petite étincelle de Lumière. La matière de ce désir est créée comme « quelque chose à partir de rien» par la Lumière qui a traversé jusqu’ici, ébauchant une projection exacte de la création spirituelle.
Et maintenant, à partir de cet état, vous êtes à spéculer sur la souffrance de l’humanité toute entière. C’est vrai, c’est comme cela que nous ressentons. Toute personne nie les choses selon sa propre imperfection et les juges en fonction de ce que ses yeux voient. Mais que pouvez-vous faire? C’est ainsi que nous devons avancer, et maintenant nous sommes incapables de percevoir quelque chose de plus. Il y a un gigantesque canevas défait devant vous, mais vous ne pouvez pas vous en sortir.

Nous sommes seulement en mesure de nous rattraper un peu sur le simple fait qu’il ya un manque de désir, un manque de récipients. Les questions abondent, « Le Créateur immuable peut-il changer ? Peut-Il créer une pierre qu’Il ne peut pas soulever? Pourquoi nous a-t-Il initialement rendus imparfaits? » Mais toutes ces énigmes sont inutiles.
Nous devons comprendre un principe de notre vie: nous devons passer par des états opposés. Ce n’est qu’à partir de ces opposés, en reconnaissant l’avantage de la lumière à partir des ténèbres, que nous formons les récipients pour des sensations plus hautes, plus élevées. Quand j’acquière les récipients qui sont prêts pour cela, le monde s’ouvre à moi. Rien ne m’est caché derrière un mur de pierre. Je dois simplement construire des récipients à l’intérieur de moi afin de voir la réalité.

Ce développement est nécessaire et le Créateur ne peut pas le faire arriver à l’avance. Pourquoi? Pour l’instant, je ne sais pas pourquoi. Je peux faire certaines conjectures, mais cela ne me donnera rien. Je vais tout mettrte de côté, en disant: «Je ne le crois pas! Il pourrait le faire! »Et il n’y a pas d’autres faits en face de vous.

Pourtant, il y a une règle: l’avantage de la Lumière est atteint à partir de l’obscurité. Toute chose est évaluée uniquement à partir de son opposé. C’est pourquoi nous devons passer par ces étapes pas à pas, en formant les récipients pour révéler la réalité où nous sommes.

Nous sommes dans le monde de l’Infini, mais vous ne le ressentez pas. Alors développez vos récipients. On vous a donné l’occasion de les développer, ou dit autrement, de les corriger. On vous a donné délibérément des désirs brisés qui sont opposées à ceux corrigées. Pour quoi faire? De sorte que vous puissiez les faire grandir et les collecter, en comprenant et révélant le monde.

Il n’y a pas d’autre moyen d’aller. Et plus tard, vous justifierez la création. Le long processus, qui dure depuis plusieurs milliers d’années durant lesquelles nous souffrons, c’est la vérité à notre échelle. Cependant, en réalité nous ne réalisons pas ce genre de proportions où nous sommes. Outre cette petite « pièce », il ya tout un monde en-dehors que vous n’avez jamais vu. Vous êtes comme un ver vivant dans un radis c’est l’exemple que le Baal HaSoulam donne.

Question: Mais pourquoi ce ver a-t-il parlé du Donneur et de Son amour?

Réponse: Dans le but d’aspirer à cela, afin de lui faire comprendre qu’il y a un objectif pour lequel cela vaut la peine de sortir du radis. En outre, non seulement vous recevez la compréhension de cela, mais aussi les moyens de le faire. Nous sommes tous comme des vers dans un radis, mais si chacun de nous commence à pousser les autres vers l’extérieur, nous allons vraiment sortir.

Par conséquent, il ya une solution. Tant que vous avez été satisfait par la vie dans ce monde, personne ne vous l’offrira. Mais maintenant vous êtes placé dans un nouveau système mondial et la solution vous est donnée.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 23.06.11, «Matan Torah (Le Don de la Torah) »

L’humanité en danger d’extinction

Dr. Michael LaitmanOpinion: Nick Bostrom (Professeur, Faculté de Philosophie, Université d’Oxford), dans les risques existentiels: en raison de l’accélération des progrès technologiques, l’humanité va peut être approcher rapidement d’une phase critique dans sa carrière.
Aujourd’hui, nous faisons quelque chose que nous n’avons jamais fait sur la Terre avant. Si les facteurs naturels n’ont pas été en mesure de détruire la race humaine sur des centaines de milliers d’années, ils vont nous éteindre dans le prochain siècle.

 

Le paradoxe réside dans le fait que sans la technologie nos chances d’éviter les risques globaux seront égales à zéro, alors qu’en ayant des technologies cela nous donne une plus chance d’échapper à une extinction, et bien que ce soient les technologies elles-mêmes qui provoquent généralement ces risques. Le principal facteur directeur des raisons pour lesquelles les risques augmentent, c’est l’écart entre la maturité de l’homme en termes d’éthique et de morale, et la croissance de la puissance des technologies qu’il a créées.
Afin de minimiser les risques de catastrophe technologique, nous devons faire ce qui suit:
• Soulever la question des risques existentiels,
• Créer une structure pour des actes internationaux coopératifs,
• Réglementer le rythme des progrès technologiques,
• Concevoir des programmes visant à minimiser les risques spécifiques existentiels.
Mon commentaire: Les technologies que nous produisons sont le résultat direct de notre attitude égoïste envers la société environnante et la nature. Seul notre équilibre avec la nature pourrait nous amener à l’utilisation rationnelle des technologies. Mais pour y parvenir, il est nécessaire de tout d’abord transformer la nature de l’homme. Et qui peut être fait uniquement par la force qui nous a créés: «J’ai créé le mauvais penchant et la méthode pour sa correction »

Le monde global ne divise pas en parties

Dr. Michael LaitmanIl y a deux forces qui nous influencent : L’une nous pousse par derrière, et l’autre nous tire vers l’avant. En conséquence, la Kabbale affirme que nous avons deux manières d’atteindre l’objectif.

1. Si nous rendons la force qui nous tire vers l’avant plus grande que la force qui nous pousse par derrière, nous progresserons de manière confortable et rapide avec compréhension et désir. Alors, une route très agréable et rapide, amenant à la correction personnelle et à la révélation de notre état parfait, s’ouvre devant nous. Dans ce cas, nous percevons l’état actuel comme un tournant, un tremplin pour un saut très doux et bon.

2. Si nous ne nous efforçons pas à avancer et à aider tous les autres, c’est-à-dire l’ensemble de l’humanité, la force négative nous poussera en avant à travers la souffrance. Bien sûr, considérant notre interconnexion globale dans le monde moderne, nous souffrirons énormément.

Ainsi, les personnes qui ont le désir et l’aspiration aujourd’hui doivent aussi comprendre leur responsabilité pour le monde entier. Leur récompense est aussi en elle. Aspirer vers le but et conduire en avant est un énorme et noble objectif.

C’est pourquoi nous créons maintenant un portail spécial sur Internet, et recueillons à cette fin une quantité énorme de matériel. Nous sommes en contact avec de nombreux sociologues, analystes politiques et scientifiques, étudiant les états actuels de la société et le monde dans différentes régions. Nous voyons comment ils sont concernés par tout ce qui se passe.

Les scientifiques étudient l’état actuel des ressources humaines qui sont laissées à notre disposition comme le gaz, huile, eau, charbon, métaux, et sol, tout ce que la terre nous donne. Ils sont horrifiés parce que nous sommes au bord de l’épuisement de nos ressources. Il y a déjà beaucoup d’articles écrits à ce sujet, encore plus sont sur le point de sortir, et nous les collectons. Il y a une énorme quantité de matériel.

Il y a aussi une quantité énorme de matériel sur l’éducation. Nous avons atteint un point, où nous sommes incapables d’élever des êtres humains. Nous sommes capables de leur fournir une certaine forme d’éducation, bien que cela ne garantisse pas qu’ils soient capables de trouver du travail ensuite. Pourtant, nous ne savons pas comment élever des êtres humains, éduquer un jeune enfant, ce «petit animal» , en un être humain qui vit en harmonie, dans une bonne connexion avec les autres comme l’exige maintenant notre monde globalisé. Nous devons bien expliquer aux gens ce que signifie être «globalisé», en d’autres termes, être totalement interconnectés.

J’ai commencé mes études et travailler dans la biocybernétique, les systèmes de l’organisme, c’est-à-dire la façon dont il se nourrit, entretient un équilibre intérieur, et l’homéostasie avec lui-même et avec son environnement. C’est un système incroyable.

La médecine est basée sur cette connaissance. Les médecins utilisent des analyses et des examens pour vérifier les différents paramètres de l’organisme, qui sont en équilibre et ceux qui ne le sont pas. Il y a des tableaux spéciaux montrant l’existence et l’état de nos systèmes internes : pression et maintien de la température, équilibre des électrolytes, acides, etc. Ceci se rapporte à un énorme bloc de données interconnectées.

Notre société mondiale d’aujourd’hui est exactement pareille. Elle ne peut plus être divisée en pays distincts comme avant. Cependant, nous ne sommes pas encore psychologiquement prêts pour cela. Nous ne le comprenons pas. Nous devons développer et comprendre le système global et la connexion équilibrée, qu’elle doit maintenir. Cet équilibre nous donne la perception d’une vie normale.

Dès qu’une partie de l’organisme humain commun tombe de son interconnexion adéquate, les maladies apparaissent immédiatement. Par ailleurs, celles-ci peuvent apparaître dans différents systèmes et se manifester sous différentes formes. Nous ne comprenons pas cela encore. Les scientifiques commencent encore à examiner les mécanismes globaux.

La technologie nous apprend le comportement des systèmes analogiques, des systèmes globaux et des systèmes en circuit fermé. Dès que nous commençons à imaginer ceux-ci en référence à la société humaine, nous constatons aujourd’hui une divergence horrible avec la situation. Mais la nature nous pousse progressivement vers une vision du globale du monde.

De la 1e leçon  du 10/06/11 à la Convention de Moscou

Une question de rhétorique: «A qui la faute? »

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce qui doit se produire afin que l’humanité toute entière commencer à adopter la méthode de la correction?

Réponse: La plupart des gens ne comprennent pas encore, d’où viennent tous les problèmes. Il ne s’agit pas du gouvernement, du chômage, des manipulations politiques et économiques, ou «en coulisses» des intrigues. La pression de l’Amérique et le travail bon marché en Chine ne sont que les facettes externes du jeu, mais les gens pensent que quelqu’un dans ce monde a encore un pouvoir sur eux, or les dirigeants politiques comme Ahmadinejad, Obama, Merkel ne peuvent en effet rien déterminer.

Quelle est la raison de descendre dans les rues pour revendiquer haut et fort quelque chose, si ça ne fonctionne pas de toute façon? Combien de gouvernements ont besoin de changer pour nous montrer qu »ils sont utiles? Nous devons comprendre une fois pour toute que ces changements ne proviennent que d’en haut, par la puissance de la nature, et non pas par la volonté du ministre. Il est juste identique à son peuple. Que sait-il? Que peut-il faire dans le monde global, où le bien-être de chaque pays dépend de tout le reste?

Il y a une logique simple en cela. Il ya plus de 250 pays dans le monde. Que peut faire un premier ministre d’un pays donné dans les conditions d’une interdépendance totale? Quelles sont les options qu’ils ont dans le marché commun? L’économie mondiale est régie par des lois cruelles, et il est impossible de faire un pas vers la droite ou vers la gauche puisque tout le monde est lié à leur propre zone d’influence. Est-ce que le leader d’une nation a le droit à un coup de baguette magique dans son travail?

Les gens espèrent un changement de pouvoir, alors qu’en fait, cela ne va qu’empirer, pas à cause de certains dirigeants, mais parce qu’ils recherchent dans la mauvaise direction. Les gens sont encore au stade de la recherche de qui est vraiment responsable de la situation. Si nous ne diffusons pas la sagesse de la Kabbale dans le monde, ils ne sauront jamais, tout ce qu’ils ressentiront sera de notre faute. Ils ne sont pas conscients de la Kabbale que nous cachons dans nos mains, mais ils nous pointeront du doigt.

Puis, comme ce qui est décrit dans l’ère de Gog et Magog, le monde entier nous fera des reproches. D’abord, il y aura des guerres entre les nations puis ils se retourneront contre Israël. C’est naturel, car ils sont en conflit et n’ont aucune idée de quoi faire à ce sujet.

Ils accusent les autres jusqu’à ce qu’ils commencent à comprendre que tout le monde est en danger, tout le monde est désespéré, et qu’il n’y a aucun salut. D’où vient ce malheur? À qui la faute? Non, ce n’est pas Obama, Ahmadinejad, Merkel ou Sarkozy. Ils ne sont pas à blâmer, c’est seulement les Juifs. Comment cela? Voilà comment ils le ressentent.

C’est une réaction naturelle d’un antisémite: «C’est de ta faute » Franchement, ont-ils tord? Non, ils n’ont pas tord. C’est comme ça que ça va se produire si nous ne propageons pas la méthode de la correction au bon moment et si nous ne montrons pas la volonté de la partager avec le monde.

Nous devons agir avant toutes leurs revendications et être prêt à répondre au désir du monde. Nous devons appliquer le remède avant que la maladie ne devienne grave. Rappelez-vous, ce n’est pas parce que nous les craignons, mais parce que telle est la volonté du Créateur qui ne veut pas voir les gens souffrir.

 
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 30/05/2011 « La Paix »

Le divorce babylonien

Dr. Michael LaitmanNous n’avons pas la moindre idée sur le futur ordre mondial, car nous sommes entrés dans un système de forces qui ne s’était jamais manifesté auparavant dans notre monde. Comme la nature, le Créateur, s’approche de nous, cela se profile de plus en plus clairement. Ainsi, nous devons commencer à révéler le monde supérieur, ce qui signifie le système de gouvernance par la force supérieure, la Lumière.

Comme cette force extérieure qui s’approche de nous, comme elle brille sur nous, sur notre société, et sur le monde de façon plus perceptible, plus intense, nous sentons l’opposé de cette force. Nous ne sentons pas la force elle-même, mais le sens de notre incapacité à nous établir, ne serait-ce qu’un peu.

Le monde est devenu imprévisible. Les gens s’engagent dans la divination et même croient aux miracles. Comment cela peut-il arriver à notre époque éclairée? Comment pouvons-nous soudainement commencer à y croire après le 20ème siècle? Chaque année, et parfois plusieurs fois par an, nous avons toutes sortes de dates apocalyptiques et d’autres événements apocalyptiques.

De plus, nous nous trouvons dans l’étreinte rigide de la nature qui génère de façon inattendue des crises, des tsunamis, des ouragans, des éruptions volcaniques, des incendies, des inondations, etc. Progressivement, tout sort de l’équilibre, hors de cet équilibre délicat dans lequel nous étions. C’est parce que nous arrivons à un tournant. Nous avons déjà traversé ce tournant à une plus petite échelle sociale  dans l’ancienne Babylone. La totalité de l’humanité y était concentrée, et même alors, elle découvrit qu’elle était une petite société fermée.

Aujourd’hui, même si nous sommes sept milliards, nous sommes une société fermée. Nous nous court-circuitons soudainement, nous nous  retrouvons dépendants les uns des autres. D’autre part, nous sommes comme des époux avant le divorce. Nous nous détestons les uns les autres, même si nous vivons encore dans le même appartement. Nous devrions déménager, nous ne pouvons pas être ensemble, mais des liens communs nous unissent. Il s’agit de la «colocation» dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui sur Terre.

Jadis, cela était devenu évident dans un petit territoire, en Mésopotamie il y a 3700 années. Puis, pour la première fois, les gens ont commencé à chercher ce qu’ils pouvaient faire à ce sujet. D’une part, ils étaient dans le même lieu et en interdépendance totale. D’autre part, ils se détestaient mutuellement et s’efforçaient d’être aussi loin que possible les uns des autres. Deux forces opposées, deux des tendances les plus difficiles ont déchiré la société. Alors, deux méthodes ont été suggérées.

La première méthode est la correction de leur nature. «Laissez-nous corriger l’égoïsme qui sépare, qui nous met des distances, et qui nous éloigne les uns des autres. Puis, nous allons gagner. Nous souhaitons devenir une entité unique dans un soutien mutuel. Nous aurons un pouvoir énorme, et nous pourrons vraiment  ériger une « tour vers le ciel, » la tour de l’amour mutuel, la coopération et l’unité, la force positive.

Ainsi, ils deviennent semblables à la nature parce que tout dans la nature est interconnecté. Tous ses niveaux -minéral, végétal, et animal, sont toujours en harmonie mutuelle, et seul l’humain avec son égoïsme se sent au-dessus de la nature, croyant qu’il peut faire ce qu’il veut. Toutefois, s’il comprend les lois de la nature et cherche à correspondre avec elles, dans une relation harmonieuse, alors il sentira l’ensemble de ses capacités et de sa puissance. Il comprendra et réalisera son but, son essence.

C’est ce qui a été suggéré par les adeptes de la correction humaine, mais, malheureusement, l’humanité (environ trois millions de personnes vivant entre le Tigre et l’Euphrate) ont choisi un chemin différent. Comme des époux après un mariage raté, ils ont décidé qu’il serait mieux pour eux de « déménager », diviser leur appartement commun, et rompre le contrat. Ainsi, les personnes se sont dispersées à travers le monde.

Beaucoup de sources anciennes racontent cette histoire. De ces temps, nous avons le livre sur la Kabbale appellé Le Livre de la Création. Nous l’avons dans nos archives en libre accès, en russe également.

Le livre s’appelle Le Grand Commentaire apparu après ces évènements. Il décrit également les événements qui sont arrivés dans l’ancienne Babylone et la façon dont les gens ne pouvaient pas résoudre le problème de l’unité. Pour le faire, ils ont dû travailler sur leur égoïsme, s’élever au-dessus au moyen d’une méthode spéciale, et qui nécessite beaucoup plus d’effort moral interne, que de simplement se séparer physiquement les uns des autres et faire ce que chacun veut, dans son coin.

Flavius ​​Josèphe décrit dans quels lieux les gens sont allés. Plus tard, toutes les croyances et les religions sont nées d’après leurs origines géographiques, toutes reposent sur l’égoïsme, tout ce que l’égoïsme soutient.

De la 1ère leçon du 10/06/11 à la Convention de Moscou

Pas une crise, mais une percée

Dr. Michael LaitmanQuestion : Comment pouvons-nous expliquer au public que l’ère de la consommation effrénée est terminée ?

 

Réponse: Une personne n’a pas besoin d’explication pour se sentir affamée, cependant, lorsque la crise frappe, seul le gouvernement peut lui fournir de la nourriture.

Question : Alors nous construisons un état de bien-être commun, n’est-ce pas?

Réponse : Certainement, car le travail d’un Etat est de fournir à tout le monde de la nourriture, un abri, des vêtements, la santé, etc. La nécessité vitale n’est pas une miche de pain et un verre d’eau par jour. Non, nous parlons d’une existence normale, mais pas plus que ça. Quant au reste, nous apprenons aux personnes à recevoir une satisfaction idéale, tirée d’une source différente, plutôt que de courir après les «bienfaits de la civilisation. »

De toute façon, cela arrive à son terme, et il n’y a rien que nous puissions faire à ce sujet. Le monde s’enfonce dans une crise, censée nous démontrer que nous ne pouvons pas consommer plus que nous n’en avons besoin. Vous pouvez souhaiter ne pas l’accepter, mais la nature va vous y forcer, que vous le vouliez ou non. Par ailleurs, nous ne pouvons pas expliquer au public, ce qu’il se passe et lui dire comment il doit agir, c’est-à-dire, comment construire un nouveau gouvernement, un nouveau monde intégral, à moins de les envoyer à l’école.

Comme nous l’enseignons aux petits enfants, nous apprendrons donc aux adultes les lois du fonctionnement du monde, dans lequel ils se trouvent maintenant. Après tout, si une personne ne comprend pas les mécanismes d’un monde entièrement intégral, elle ne pourra pas y survivre. Il n’y a pas de solution plus efficace et abordable pour transformer les gens que l’éducation planétaire.

Souhaitez-vous continuez à obtenir, ce dont vous avez besoin ? Alors, n’oubliez pas simplement pas que vous êtes censés venir en cours. Vous voulez des émeutes ? Elles ne résoudront pas vos problèmes.

Récemment, M. Amr Moussa, le candidat égyptien à la présidentielle, a admis qu’au lieu d’un nouveau commencement, la révolution a abouti à une crise plus profonde, qui ne semble pas être à sa fin. Il y avait dans ses paroles une douleur sincère, il ne s’attendait pas à une telle tournure des événements. Ce n’est pas de sa faute ou celle de Moubarak : Ils n’ont tout simplement pas considéré le processus dans son ensemble. Les gens pensaient que le nouveau gouvernement trouverait des fonds, mais l’argent seul est inutile.

Par conséquent, il n’y a pas d’autre moyen que de savoir combien faut-il de tailleurs, d’agriculteurs et d’autres travailleurs, pour garder un petit pour cent de la population dans les zones de production nécessaires, tandis que le reste de la population sera envoyé à école. Il n’y a pas d’alternative, c’est ainsi que cela doit fonctionner. C’est la seule solution, qui donnera aux gens les nécessités de base, pour qu’ils ne fassent pas d’émeutes et pour qu’ils comprennent qu’il n’y a aucun endroit où aller : c’est le nouveau monde et le système intégral dans lequel nous vivons

La vérité est que nous sommes entrés dans un nouveau territoire plutôt que dans une crise, nous devons opérer dans un format nouveau régi par des lois différentes. Et nous devons passer à travers ce goulot d’étranglement en vue d’atteindre la perfection.

De la 4e partiedu cours quotidien de Kabbale 25/05/2011, «Préface à la sagesse de la Kabbale »

Le monde est prêt à écouter

Dr. Michael LaitmanLa Kabbale est une méthode parlant de la nécessité de s’unir les uns aux autres selon le plan de la nature, la seule force contrôlant tout l’univers, nous tous, toute la création. Depuis l’époque de l’ancienne Babylone, cette science fut cachée de l’humanité. La Kabbale établit seulement que cet enseignement sera transmis à travers un minuscule « canal » de maître à disciple, depuis des milliers d’années, de l’antique Babylone à l’époque actuelle, jusqu’à ce que notre monde devienne une Babylone moderne, ce qui signifie se transforme en un tout.

Cela signifie une interconnexion complète, indépendamment des frontières, des pays, des continents, des nations, des races, des groupes, et des religions qui ont émergé au cours de l’histoire. Notre interdépendance va devenir si forte, qu’elle va éliminer toutes ces barrières.

D’autre part, notre égoïsme demeurera et continuera à se développer. Pour cette raison, nous nous haïrons encore plus. Nous nous repousserons les uns les autres automatiquement, nous penserons qu’à nous-mêmes inconsciemment et instinctivement. Nous ne considérerons pas les autres et les utiliserons au maximum à notre profit. Telle sera notre nature pendant 3700 ans, comme le soutiennent les sources kabbalistiques.

Nous parviendrons à un énorme égoïsme, et cela sera naturel pour nous. Nous ne réaliserons même pas que cet égoïsme est spécial, mais seulement que ce n’est nous, et que telle est notre manière de vivre. Néanmoins, cet égoïsme, de concert avec notre complète et profonde connexion avec le lien que nous avons développé entre nous, finira par nous transformer à nouveau en Babylone.

En outre, lors de la dernière étape de développement, lorsque cette immense société égoïste deviendra mondiale, nous épuiserons quasiment toutes les ressources naturelles et les sources d’énergie : l’eau, les minéraux, les métaux, pétrole, charbon et gaz. Tout arrive à sa fin. Même si nous voulons développer notre potentiel égoïste, ce ne sera plus possible.

La société de consommation, qui s’est développée au cours du 20ème siècle, s’est épuisée, vidant la terre de toutes ses ressources, et, par conséquent, nous ne pouvons même plus physiquement continuer de cette manière. Nous avons atteint une telle confrontation avec l’autre et avec l’environnement, qu’il nous oblige à faire quelque chose.
Notre société deviendra différente- incontrôlable. Récemment, nous voyons les révolutions qui ont lieu dans différents pays, nous voyons comment la communication et la connexion entre les gens les exhortent à demander un changement social. Cependant, nous ne comprenons toujours pas comment ou pourquoi cela arrive : Aujourd’hui, c’est là, demain cela peut arriver ici ou ailleurs. Nous ne voyons pas où tout cela conduit.

Dans cet état de confusion, sans être capable de comprendre l’étape suivante, nous voyons que la science de la Kabbale est à nouveau révélée au monde. Je me souviens quand j’étudiais avec mon professeur, nous nous rendions souvent dans des endroits spéciaux, des lieux kabbalistiques et nous nous asseyions là ensemble, l’un en face de l’autre. Au cours de ces soirées et de ces nuits, il essayait de me dire que le temps viendrait où la Kabbale serait révélée.

Que signifie «révélée» ? « Révélée » signifie que ce n’est pas vous qui commencez à parler, mais quand des gens voulent écouter, commencent à venir. Cela ne dépend pas de vous, mais de celui qui veut l’entendre.

Nous voyons que ce temps est arrivé, car beaucoup de personnes issues de différents pays, sur divers continents, dans différentes langues, veulent entendre ce que la nature, le Créateur, exige de nous. Ils veulent savoir ce à quoi nous devrions ressembler, comment nous devons changer nous-mêmes, à quel niveau nous devons nous élever, comment entrer dans une dimension totalement différente, percevoir le niveau général de la nature, l’éternité et la perfection, et comment percevoir tout cela, ici et maintenant, sur cette terre. Il est dit dans la science de la Kabbale que ces personnes apparaîtront à la fin du 20ème siècle.

Je ne le croyais pas vraiment : je ne voyais pas ces conditions. Cependant, à la fin du siècle dernier, des milliers de personnes se sont intéressées à la Kabbale, inconsciemment, instinctivement percevant ce besoin urgent, grâce à leurs désirs, qui s’étaient développés et qui avaient atteint maturité. Dans l’étape suivante, une nouvelle dimension sera conçue dans ce désir égoïste enfin mûr.

De la 1ère leçon du 10/06/11 à la Convention  de Moscou

Nouvelles en direct: Treize minutes pour la chose la plus importante

Dr. Michael LaitmanLa crise qui a embrasé le monde était très évidente lors des récentes conventions, que nous avons organisées, y compris celle qui s’est tenue en Italie il y a trois semaines et surtout il y a une semaine à Madrid, en Espagne. Là, la crise est très visible. Les masses sont en plein désarroi, et le taux de chômage des jeunes est de 40%. Les choses ne font qu’empirer chaque jour. Il y a des manifestations et des protestations dans la rue, et plus encore.
 

J’ai délibérément marché dans les rues et parlé aux gens. Ils ne savent pas quoi faire et organisent des manifestations devant les bâtiments du gouvernement. Mais le gouvernement ne sait pas non plus que faire. Tout le monde est confus et personne n’est coupable. Et tout ça, parce que nous nous faisons face au défi de la nature.

Les places de travail ne peuvent pas être créées à partir d’un espace vide. Et pour quoi faire ? En faisant ainsi, nous épuiserions les ressources naturelles restantes encore plus rapidement, nous ruinerions le sol et polluerions l’environnement encore d’avantage. Nos ressources en eau et en air diminueraient encore plus vite. Alors, pourquoi devrions-nous stimuler une économie qui détériore ? Juste pour donner du travail aux gens ? Avec de telles conséquences, il est préférable de ne pas leur en donner !

En Espagne, je me suis présenté à la chaîne de télévision la plus populaire en « prime time ». Au lieu de parler pendant plusieurs minutes, tel que le programme le prévoyait, l’interview a duré treize minutes. Pouvez-vous imaginer – treize minutes durant les nouvelles du matin, sur les événements actuels les plus importants ! Ils ne pouvaient tout simplement pas mettre fin à l’entrevue.

Ma suggestion étais simple et se réduisait à un seul conseil pratique : Nous devons mettre les personnes à l’étude. Elles devraient recevoir des allocations de chômage (ce qui serait également la stratégie la plus efficace pour économiser de l’argent) et elles devraient apprendre dans quel genre de monde nous vivons, ce qui existe en face de nous, et quel genre de défi la nature nous lance.

Ce n’est pas le caprice de quelqu’un ou les intérêts d’un parti ou les chefs de gouvernement. Ce n’est autre que la nature, qui nous met au défi. Et le défi est pour nous de changer. Nous ne devons rien changer d’autre que nous-mêmes.

Nous devons devenir intégral et global, conformément à la crise actuelle. Après tout, la crise est la sensation de son manque de conformité avec la nature environnante. Par conséquent, si nous nous corrigions de cette façon, tout deviendrait équilibré et atteindrait l’harmonie. C’est ce que l’on devrait enseigner aux gens.

L’entrevue a reçu une réponse positive dans toute l’Espagne, ainsi qu’en Amérique latine et en Amérique du Nord, et c’est parce que c’est vraiment la seule façon raisonnable de sortir de la situation qui s’est formée. Et l’Espagne n’est pas seule. La Grèce, l’Islande, l’Italie et d’autres sont dans une situation similaire, et il y a beaucoup d’autres pays entrant peu à peu dans cette crise. Et en d’autres endroits, la crise arrive de façons différentes.

C’est ainsi que la nature nous place devant une tâche claire : Nous devons changer. Nous devons être solidaires avec la nature, comme l’est tout ce qu’elle contient – le niveau inanimé, végétal, et animal. L’homme ne doit pas penser qu’il est supérieur à la nature et qu’il peut faire ce qu’il souhaite. Sa tâche la plus importante est de devenir consciemment une partie intégrante du tout.

En devenant partie intégrante de la nature, il commence à comprendre ce qu’elle est, et découvre tout à coup de nouvelles profondeurs en elle : les mondes d’Assiya, de Bryia, de Yetsira, d’Atsilout, d’Adam Kadmon, et le monde de l’Infini. Il ne fait plus obstacle à la nature par son égoïsme, mais commence à sentir la nature comme transparente. Il comprend enfin et prend conscience des forces qui contrôlent tout, y compris lui-même.

C’est la tâche, à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui. Par conséquent, si nous le voulons et si nous utilisons la force de l’aspiration vers l’avant qui existe chez de nombreuses personnes dans le monde, alors nous allons réellement aspirer à l’auto-correction, à la révélation du monde, à sortir de l’état de rêve, de l’inconscience. Puis, nous atteindrons l’égalité totale avec la nature, le niveau du Créateur.

De la 1ère leçon à la Convention de Moscou 10/6/11

Le besoin d’unité est propulsé au sommet

Dr. Michael LaitmanLe thème de notre Congrès est «l’union – l’avenir du monde. » Je suis très ému parce que, après de nombreuses années d’étude de la Kabbale, l’unité du monde et le besoin pour celle-ci commence enfin à se manifester.

Au cours des milliards d’années de développement de notre monde, ainsi que dans le processus de nombreux événements avant sa conception, tout a progressé précisément vers ce point-le point de réaliser le besoin d’unité. Cette idée ne fait que commencer à s’éveiller, à s’exprimer et à montrer sa nécessité. Et vous et moi sommes au centre de cette réalisation.

Tout a débuté lorsque la seule force de la nature, la force du don, ou le Créateur, ce qui est la même chose, a commencé à agir, en émanant, et en créant la matière. D’abord, il fit la matière spirituelle, c’est-à-dire le désir: le désir d’être rempli, le désir de se développer, le désir de se percevoir soi-même et tout autour.

Ce désir se développe sous l’influence de la force initiale, la force de la nature. Les phases de son développement sont appelées «les quatre phases de l’expansion de la lumière directe. »
Le seul but du développement de la création ou du désir, est de rendre la créature semblable à toute la nature, en la faisant parvenir à une harmonie complète, ou en d’autres termes, en la faisant atteindre l’équivalence avec le Créateur et l’union avec Lui, car l’union est atteinte grâce à l’équivalence de forme. La matière, c’est-à-dire un désir qui est opposé à la Lumière, opposé à l’attribut du don, doit passer par toutes les phases de son développement et doit réaliser que l’état optimal, est un état similaire à la lumière, similaire à la nature parfaite, un état d’harmonie et d’union avec elle.

Cependant,  afin de parvenir à cet état, il faut d’abord sentir que vous lui êtes totalement opposés, ce qui signifie que vous fassiez l’expérience d’avoir une qualité complètement opposée à la Lumière, l’expérience de l’égoïsme, de la cruauté, du désir de ne penser qu’à vous-même, de l’unique sensation de votre propre ego, de l’incapacité de sentir quelqu’un d’autre ou de penser à quelqu’un d’autre, si ce n’est pour votre propre intérêt, à moins qu’il ne vous apporte un avantage personnel, ou qu’il s’agisse d’utiliser les autres. C’est ainsi que les qualités les plus opposées à la lumière doivent être exprimées dans la création.

Dans notre monde, cette création est l’homme, qui passe par un très grand nombre de phases de développement tout au long de l’histoire jusqu’à ce qu’il atteigne la sensation, et surtout, la réalisation qu’il est complètement opposé à la force de la nature. Il s’agit d’un processus très long et difficile. Sur des centaines de milliers d’années nous avons progressé, et l’égoïsme a graduellement augmenter à l’intérieur de nous. Extérieurement, nous voyons comment l’homme s’est développé dans le domaine social, jusqu’à son état actuel. Dans l’ensemble, cet égoïsme, ce désir, nous a poussé sans cesse vers l’avant jusqu’à l’instant présent.

Et maintenant, finalement, nous commençons à être convaincus que cet égoïsme, cette nature que nous avons, est en fait notre ennemi, et notre seul ennemi. En nous séparant les uns des autres, il nous a littéralement privé de la possibilité d’exister normalement, même au niveau de ce monde matériel.

Nous sommes de plus en plus fermés, cruels, séparés, et effrayés, et nous prenons une position défensive, ce qui nous prive d’une vie normale et nous fait perdre le sens de l’existence. Et en effet : Pourquoi devons-nous vivre ? Dans le seul but de nous défendre et de nous protéger? Dans le seul but de nous fixer des limites et d’exister en elles pour un certain temps avec un certain niveau de confort et de sécurité ? Serait-ce là tout ?

Voilà comment l’homme par nature se sent devenir, dans ce monde, de plus en plus cruel avec le temps. Nous le faisons l’homme de cette façon. Notre égoïsme nous pousse à cela.

A la fin, tout cela s’exprime en une énorme crise. La crise se fait sentir plus dans certains pays, et moins dans d’autres, mais elle monte à la tête. Peu importe combien nous le cachons, nous ne pouvons rien faire contre elle. Elle s’exprime dans l’économie, dans la structure sociale, dans la diminution du rôle de la famille, et dans tous les problèmes qui surgissent dans notre société, tels que la crise de l’éducation, la drogue, le terrorisme, et ainsi de suite.

Dans tous les domaines d’activité de l’homme, celui-ci se heurte à de nombreuses crises, mais en fin de compte, il s’agit d’une crise due à notre opposition à la nature. Et naturellement, elle ne peut être corrigée qu’à la racine.

Nous ne pouvons pas la corriger autrement. Nous voyons comment les chefs de gouvernement s’y attellent, comment les autorités sont incapables de faire quoique ce soit, et même les tyrans,  utilisant l’argent et les armées à leur disposition, sont incapables de changer quoique ce soit. Le monde s’oriente sans repos vers une grande rupture. La force et la puissance essaient encore de tenir le monde dans les limites précédentes, mais ne sont plus en mesure de le faire.

De la 1ère leçon à la Convention de Moscou 10/06/11