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Il n’est pas bon d’ignorer sa maladie

Dr. Michael LaitmanLa souffrance, le chagrin, le niveau de la brisure doivent être révélés. Cependant, cela  peut soit se révéler  directement comme c’est, sans aucun adoucissement de la fin de la Lumière, soit cela peut se combiner avec la réalisation de sa nécessité, lorsque vous l’attendez comme une personne malade qui va consulter un médecin. Même si on peut avoir peur  d’être diagnostiqué avec une maladie,  on désire tout de même  la révéler afin de recevoir le remède.

Pourtant, il ya des gens qui ne veulent pas connaître leur maladie, bien que cela ne les libère pas de leurs problèmes par la suite.

Par conséquent, nous devons toujours aspirer vers la bonne direction vers l’unification et l’amour, vers la compréhension de l’objectif et du  plan de la création. En faisant cela, nous permettons au mal de  se révéler plus rapidement ! Cela signifie qu’ «Israël accélère le temps », ce qui signifie que je cours en avant, avant que le bâton me  rattrape pour me frapper.

Toutefois, cela n’est possible qu’en recevant en permanence  l’importance de l’objectif et  la révélation du  mal. J’appelle le mal délibérément, et non pas parce que je ressens de la souffrance en lui. Je n’aime pas ce que je ressens. La chose la plus importante est de révéler le mal par rapport à la bonté qui m’attend en avant qui est appelé le don sans réserve, l’amour.

Si je révèle des couches de l’égoïsme, en souffrant dans la forme présente, alors je vais passer par toutes ses phases (0, 1, 2,3) jusqu’à la dernière étape-4, où je vais comprendre que tout est construit sur ​​la révélation du côté gauche. Après tout, c’est seulement en révélant nos désirs vides que nous pouvons révéler la véritable réalité, dans laquelle  nous avons déjà existé

Du cours du 09.08.11 /, Écrits du Rabash

Une contradiction systématique

Dr. Michael LaitmanNous n’avons jamais été dans la situation que nous vivons aujourd’hui. Nous n’avons jamais connu une divergence entre deux systèmes. Aujourd’hui nous tous, ensemble, constituant un système commun intégré («Nous»), mais il est égoïste. Et dans le même temps nous sommes dans le système naturel, qui est imprégné par le don sans réserve et l’amour. La différence ou l’écart entre ces deux systèmes est ce qui crée la sensation de crise.

Cette différence ne cesse de croître parce que nous nous développons dans notre égoïsme, tandis que le système supérieur se rapproche de nous. En particulier, la crise est exprimée justement à cause de la révélation de la nature.

Dans le passé, nous avons élargi notre système au cours de l’histoire, jusqu’à ce que nous ayons atteint aujourd’hui, l’intégralité et l’interconnexion. Cependant, toute personne continue de fonctionner dans ses intérêts étroits, même s’elle ne peut plus se débarrasser des liens mondiaux et dont elle dépend entièrement.

En conséquence, nous nous retrouvons dans l’interdépendance et la haine mutuelle, qui sont en contraste extrême à la force du don sans réserve qui nous influence. Par ailleurs, à l’intérieur nous sommes liés les uns aux autres et au même moment, désunis au maximum. Et en plus, nous sommes en face du Créateur.

Cette opposition et la différence de qualités nous amènent des ennuis. Ils ne font que commencer, mais en même temps ils incitent l’homme à découvrir la raison de ce qui se passe. Après tout, si quelque chose dérange ou nous fait du mal, nous lui prêtons attention.

Par conséquent, aujourd’hui, pour la première fois dans l’histoire, la science de la Kabbale nous est révélée. Le temps est venu pour nous de consolider ainsi le Créateur et la création qui s’unissent par une force unique, une seule connexion. En d’autres termes, le temps est venu de corriger la crise, pour se débarrasser des troubles, et de parvenir à la découverte du système où nous sommes, ce qui est impossible sans atteindre la force supérieure.

Nous ne voyons pas l’intégralité du système naturel, car nous ne sommes pas partie intégrante à l’intérieur. Nous sommes discrets, désunis, et individualiste-chacun de nous est lui-même. Je n’ai pas un esprit intégrant, une vision intégrale, et je ne peux pas prendre tout le monde en considération.

Mais d’autre part, nous constituons un tout, et par la loi d’un seul corps, je ne peux pas faire une seule action à moins que je sois sûr qu’elle aura un effet favorable sur l’ensemble de mes systèmes. C’est pourquoi nous ne pouvons atteindre le succès en rien.
Dans le monde moderne, peu importe le système que vous regardez, tout est en train de s’effondrer: l’éducation, la culture, l’économie, les relations entre les personnes, les familles, l’éducation des enfants, et ainsi de suite. Tout ce que nous avons créé dans le processus de notre développement est en ruine. Et ce processus va continuer de croître en pire, devenir de plus en plus visible.

Le problème ici n’est pas que nous nous sommes « trompés » quelque part, parce que tout était initialement programmé. C’est juste qu’aujourd’hui, tous nos systèmes sont à l’opposé du système intégral et correct. Maintenant je dois prendre tout le monde en considération, mais par ma nature, je ne suis pas habitué à cela. Alors, que dois-je faire?

Je me soucie seulement de moi-même, ou tout au plus-de ma famille, de ma ville, de mon environnement, ou même de mon pays …. Mais se soucier du monde entier? Même si je le voulais, comment puis-je y arriver? Je n’ai aucune base préliminaire pour cela. Pour cela que je devrais être différent à l’intérieur. Je dois avoir un système intégré à l’intérieur de moi alors je penserai tout naturellement au monde comme un tout, comme je pense à moi-même. C’est la seule façon avec laquelle j’attendrai le succès dans l’économie, l’industrie et le commerce, dans tout.

Sinon, il n’y aura pas de succès. Aujourd’hui cela est encore faiblement exprimé, mais bientôt l’image va commencer à devenir plus claire.

Ainsi, la nature ou le Créateur oblige l’homme à sentir qu’il fait partie de l’ensemble, une âme particulière qui appartient à l’âme commune. Nous souffrons parce que nous ne faisons pas encore partie du tout, et par cette souffrance chacun de nous est poussé à s’unir avec les autres. Cependant, le chemin de la souffrance est très difficile. Comme nous le savons, il peut nous amener à la mort, et nous aurons encore beaucoup à souffrir jusqu’à ce que nous y arrivions.

C’est pourquoi la science de la Kabbale est révélée, voulant expliquer l’état actuel des choses pour nous, pour nous montrer le système où nous sommes, et pour nous apprendre à nous changer, nous transformer à partir de fragments discrets en partie intégrante, dont chacun contient tous les autres.

Pour la première fois dans l’histoire du développement humain, l’homme ne change plus la nature à l’extérieur, ne pas fait plus d’actions extérieures égoïstes, et n’utilise plus toutes ses connaissances pour changer quelque chose en dehors de lui. Les changements extérieurs sont terminés. Tout est devenu finalement formé à l’extérieur, cela a gelé, et ne changera pas davantage. A partir de maintenant, je suis celui qui doit changer.
De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 22.07.11 «L’enseignement de la Kabbale et son essence »

Il est temps de compléter notre Histoire

Dr. Michael LaitmanJusqu’à présent, l’humanité n’a pas écrit sa propre histoire, mais à la place s’est intégrée en elle. Mais aujourd’hui, à  notre nouveau stade de développement, nous serons ceux qui rempliront  notre histoire. Cette opportunité nous est donnée pour la première fois après des milliers d’années d’enfance.

Pendant toute la durée de l’histoire, l’homme s’est développé sous le règne de l égoïsme, la croissance constante de ce qui nous a obligés automatiquement à rechercher les voies et les moyens pour satisfaire nos désirs. De cette façon, la nature a dirigé basiquement notre mouvement en nous dépouillant du libre choix. L’homme ne s’est pas lui-même changé consciemment, mais plutôt la nature l’a changé en fonction de son programme.

De notre point de vue, il semblait que nous avions changé l’environnement en fonction de nos demandes en cas de besoin, mais maintenant le temps est venu pour l’homme de changer et de correspondre à la nature. Les scientifiques commencent à être d’accord avec cela.

En général, quelle est la «nature» que nous avons tenté de conquérir en vain depuis si longtemps?

Quand une mère quitte la nurserie, en laissant son bébé jouer avec ses jouets, le bébé ne se sent-il pas libre? Oui. Il aime vraiment le  moment où il est seul et il ne comprend pas qu’elle le regarde avec des yeux attentifs et affectueux. Il sent qu’il est libre.

C’est ainsi que la «nature», le système de gouvernance où nous existons, nous est tout autant dissimulé. Il engendre notre sensation de liberté, bien que dans la réalité la liberté n’existe tout simplement pas. Cette illusion a été spécifiquement prévue par l’évolution afin que nous puissions nous développer librement dans notre égoïsme, en utilisant et en suivant nos désirs autant que notre nature, nos qualités et nos possibilités nous le permettraient.

Et nous pensions que cela était bien, que nous pourrions et devrions nous développer de cette façon. Les relations sociales et les technologies ont changé; nous avons constamment changé les choses, nous nous sommes empressés quelque part en suivant les ordres de notre essence, de nos désirs égoïstes croissants.  Dans le même temps, nous voulions encore plus de pouvoir sur la nature. L’homme ne pensait pas à ce qu’il faisait, il a simplement agi sur ses désirs.

Quand la nature nous donne certains désirs, nous ne pouvons que  travailler dans leurs limites. Nous ne pouvons pas aller au-delà. La nourriture, le sexe, la famille, le savoir, la célébrité, l’argent et le pouvoir, chaque personne a sa propre combinaison de ces désirs et les réalise en conséquence. La nature nous déplace progressivement de l’intérieur, «par derrière». Les impulsions qu’elle  éveille en nous en combinaison avec le milieu environnant déterminent tout.

Essentiellement, je représente un mécanisme administratif.  Des désirs s’éveillent en moi, certaines circonstances se produisent, mais je suis limité par mes mœurs, mes capacités physiques et mentales, ainsi que les normes de mon environnement, et les lois communes d’une  nature globale. À la fin, j’essaye  simplement  de réaliser mes désirs, autant que possible dans des conditions que je n’ai pas mises en place.  Ainsi, il s’avère que je ne suis rien de  plus qu’un mécanisme administratif. Les désirs et les conditions sont prédéterminés, et tout cela me pousse vers la réalisation de mon moi.

Cela a été notre chemin: les erreurs de l’homme, ses bonnes et mauvaises actions, tout cela était nécessaire et inévitable dans les étapes précédentes du  développement jusqu’à l’époque actuelle. Contre sa volonté, l’homme a reçu des propriétés innées et s’est trouvé dans un environnement particulier, sans choix.

Et encore, il ne pense pas que tout cela était prédéterminé. Comme un enfant, il était tout simplement en train de jouer et de se sentir libre en raison de l’absence de sa mère, alors qu’elle avait simplement glissé hors de son champ de vision.

 De la conférence  sur un nouveau livre du  18/07/2011

Des accusations contre Laitman !

Dr. Michael LaitmanQuestion : Je n’aurais jamais aurais cru que les kabbalistes seraient sortis pour protester contre les manifestations. Et je ne pensais pas qu’ils étaient si à droite. Vous vous tenez sur un piédestal élevé en parlant de la nécessité d’éduquer les gens. Qui vous a donné le droit de le faire ?

Réponse : Si vous lisez ce que disent les kabbalistes sur la correction du monde  grâce à la diffusion de la Kabbale, alors vous ne seriez pas surpris (voir le livre : « Les  perles de la sagesse : les mots des grands kabbalistes  de toutes les générations et les kabbalistes écrivent  sur la sagesse de la Kabbale» Si vous connaissiez davantage les kabbalistes, le Baal HaSoulam et ses rencontres avec Ben Gourion, sur la nécessité d’une éducation  intégrale et nationale (voir le journal « La Nation »), alors vous comprendriez que la Kabbale est la méthode de correction de l’homme, la méthode d’éducation de homme jusqu’à ce qu’il atteigne le niveau du monde d’aujourd’hui, global et intégral. En fait, sans le reconnaître, nous ne survivrons pas.

C’est exactement pourquoi nous allons dans la rue — non  pas pour expliquer notre avis aux gens, mais pour expliquer les lois de la nature du nouveau monde dans lequel nous nous trouvons nous-mêmes. La Kabbale a déjà parlé de cela il y a des années. Et elle nous dit ce qui  arrivera au monde.

Je ne suis ni de droite ni de gauche. Je suis au milieu, un kabbaliste n’est pas « pour » n’importe qui, mais seulement pour l’unité. Par conséquent, il s’avère que je suis contre la gauche, qui n’est du tout aujourd’hui de gauche, mais qui  est « pour » mettre fin à l’existence de la nation d’Israël. Et je suis pleinement conscient de ce que cela implique non seulement pour mon pays, mais aussi pour toute l’humanité, c’est pourquoi je suis contre cela. Je suis de gauche et pas eux, parce que je suis pour l’unité et la solidarité. Je suis pour une discussion pour tous-nationale, alors qu’ils sont contre toute discussion parce que leur objectif est de détruire l’« éducation sioniste ».

L’éducation est la préparation de l’homme pour un nouveau monde, dans lequel il doit entrer et où il doit vivre avec succès. Aujourd’hui, comme nous le voyons, aucun des dirigeants du monde ne sait quoi faire. Le G8 et le G20 se réunissent et ensuite vont se séparer sans parvenir à aucun accord parce qu’ils ne savent pas quoi faire, ni  leurs conseillers. Regardez ce que j’ai dit dans mon exposé au « Forum mondial de la sagesse » à Arosa en Suisse il y a six ans : que la chose la plus importante est l’éducation, ce qui signifie enseigner aux gens les lois de la nature qui sont exprimées dans le monde d’aujourd’hui (et voir ce que les scientifiques disent à ce sujet aujourd’hui!)

La Kabbale est une science pratique sur le nouveau monde. Elle a attendu précisément notre époque pour se révéler et aider les gens à comprendre comment continuer à vivre. Je crois que les gens en ont vraiment besoin. Et je crois qu’ils comprendront que c’est la bonne façon, avant que  la souffrance ne  les contraigne.

Dans la zone du choix

Dr. Michael LaitmanDans le passé, l’égoïsme nous a poussé de l’arrière et sur ​​les côtés, en laissant toujours libre la voie à suivre. Cependant, aujourd’hui, les barrières n’ont pas été élevées sur les côtés, mais en face de nous. C’est comme si un mur se dressait  devant nous, en ne nous laissant aucune place pour courir,  rien que nous puissions faire.

Cet état ​​devient de plus en plus évident: je ne veux pas vraiment quelque chose, je ne pense pas que je puisse continuer à grandir dans mon égoïsme. Il est incapable de me donner des réponses aux questions qui se posent à moi aujourd’hui. J’ai dépassé les phases précédentes et suis entré dans le niveau suivant de questions, le niveau de l’âge adulte et de nouvelles nécessités.

La nourriture, le sexe, la famille – tous ces éléments sont en train de s’effondrer, prenant d’étranges formes, « mutées ». La richesse, la célébrité, et les connaissances ne semblent pas me promettre beaucoup non plus.

La science est en crise et ne répond  pas à mes questions, même s’il y a seulement 50 – 60 ans, il semblait encore qu’elle serait en mesure de nous donner des réponses à tout.

Le pouvoir est devenu petit à nos yeux: nous voyons que son seul objectif est l’argent.  Et l’argent …. Est- ce vraiment la peine d’y perdre toute votre vie !?. Mes questions ont déjà dépassé le montant de zéro qu’un compte bancaire peut afficher.

Quand une personne perd le «carburant» nécessaire, le vide émerge en elle et elle se retrouve en train de demander : «Qu’est-ce qui vaut d’être vécu ?  Pour moi-même?  Mais je manque de plénitude. Pour mes enfants? Mais quand ils vieilliront, ils quitteront le nid. Et d’ailleurs, pour quoi les élever? Quel avenir brillant ont-ils devant eux ? C’est la désintégration des familles et une société en décomposition? » Une personne ne se sent attachée à rien et n’a pas beaucoup d’espoir en rien. C’est le genre d’impasse dans laquelle nos questions nous ont conduits.

Aujourd’hui il est déjà clair que le progrès humain ne sera pas infini, tant du point de vue de nos revendications que du point de vue de notre existence, comme un tout. Si nous continuons à dilapider les ressources naturelles au rythme actuel, alors  très vite, nous n’aurons plus aucune matière première, même pour les produits de nécessité vitale.

90% de ce que nous produisons aujourd’hui est composé de pétrole, que ce soit l’énergie, les matières plastiques, etc. Lorsque les réserve de pétrole seront à la fin, nous serons sans plus rien. Mais néanmoins, nous sommes encore continuer à le gaspiller.

Il se pose des questions auxquelles nous ne pouvons trouver des réponses ici, dans notre monde, dans cette petite chambre d’enfants où nous avons eu tellement de plaisir à jouer jusqu’à maintenant.

Aujourd’hui, la situation ressemble déjà à un suicide: Nous utilisons irrationnellement  les dernières ressources restantes.

Nous devons comprendre que pour cette raison, nous nous sommes trouvés dans la zone de choix.  C’est là où la liberté de choix se dégage, la liberté pour nous de commencer à comprendre le programme de notre développement: «Dans quel but sommes-nous faits? Pourquoi sommes-nous ici? Pour quoi faire? » Et avec nous, le reste du monde. Maintenant, c’est exactement le temps pour nous de relever ce défi. Sinon l’humanité va se trouver dans une impasse vraiment désespérée.

En réalité, le fond du problème n’est pas la crise financière, la crise de la technologie, ou la crise de la famille. Nous sommes dans une crise avec nous-mêmes. Nous devons comprendre qui nous sommes et ce pour quoi  nous sommes là, tant du point de vue de la nature, qui nous oblige à cela, et à partir de notre propre point de vue. C’est seulement alors nous serons en mesure de mettre les choses correctement  à l’intérieur de nous et dans le monde.

Tiré d’une  conversation pour un nouveau livre, le  18.07.11

Le feu de l’enfer

Dr. Michael LaitmanLe Livre du Zohar, Chapitre « Trouma (Don) » Point 443: Le jugement de la punition de l’Enfer est la condamnation des méchants là-bas. Pourquoi sont-ils condamnés dans le jugement de l’enfer? L’enfer est un feu qui brûle jour et nuit, comme les méchants, qui se réchauffent dans le feu du mauvais penchant à violer les mots de la Torah. Avec chaque réchauffement avec lequel ils se réchauffent dans le mauvais penchant, le feu de l’enfer brûle en eux.

L’enfer est les étapes de la révélation de l’égoïsme comme le mal, quand une personne se sent comme un receveur, et le feu de la honte le brûle. Ce feu nous pousse à nous corriger.

Par ailleurs, dans cet état de l’enfer, une personne a tout sauf l’attribut du don sans réserve, et c’est pourquoi elle souffre. J’ai toute l’abondance, la satisfaction de mon égoïsme, mais je ne leur souhaite pas. Je veux être dans le don sans réserve parce que cela me rend proche du Créateur. Je ne veux pas être un receveur! C’est ce que l’enfer est.
De la 2ème partie ducours quotidien de Kabbale 09/07/2011, Le Zohar

Reconnaître l’obscurité dans le point noir

Dr. Michael LaitmanLe don de la Torah, la méthode de correction, est impossible sans la garantie mutuelle, qui représente un modèle, la mise en œuvre de cette méthode. Vous ne révélez la Torah, ne travaillez avec elle, et ne réalisez cet enseignement que dans la garantie mutuelle.

Aujourd’hui, en lisant l’article « La Garantie Mutuelle » du Baal HaSoulam , nous essayons de plus en plus de trouver des moyens de réaliser l’objectif de la création. Nous sommes dans le désir égoïste et nous devons le convertir sous la forme de l’attribut du don. Au lieu de rester dans l’égoïsme, qui prend la forme d’un désir de recevoir grandissant, nous devons prendre conscience du mal de cette forme.

La réalisation du mal peut venir par des problèmes ou à travers l’esprit. Une variation combinée est également possible. Cela dépend de combien nous pouvons engager notre esprit à prendre de plus en plus conscience du mal sans attendre les ennuis. Le problème prolonge simplement le temps et nous ramène aux guerres et à leurs dégâts par le chemin de la souffrance, dans des conditions vraiment tragique.

D’une façon ou d’une autre, nous devons réaliser le mal dans son intégralité, ce qui signifie prendre conscience que nous sommes dans l’égoïsme, le désir de recevoir, et que chacun ne cherche que son propre avantage, au détriment des autres. Si nous ne réalisons pas cela maintenant, imaginez combien plus nous devrons travailler à la réalisation du mal seul.

Combien de coups supplémentaires dois-je subir pour voir et me rendre compte que tous mes désirs sont égoïstes? Ils sont égoïstes, à tel point que je ne considère personne, y compris mes parents, mes proches, et mes enfants.

C’est un état terrifiant. Il est écrit dans les Hagiographes: « Les mains des femmes compatissantes ont cuit leurs propres enfants. » Voilà où mène la reconnaissance du mal. Nous ne savons pas ce qu’il est.
Afin de ne pas arriver aux extrêmes, de gagner du temps, et de s’épargner de grandes souffrances, nous pouvons utiliser la science de la Kabbale, la Lumière qui corrige, et le travail dans le groupe. C’est pourquoi cet outil nous a été donné. Et puis, dans une combinaison de souffrance et dans la Lumière qui corrige, nous réaliserons le mal plus tôt.

Nous n’avons besoin de rien, sauf cette prise de conscience. Baal HaSoulam écrit à ce sujet dans son article intitulé «De l’essence de la Kabbale . » Pourquoi l’avons-nous reçue? Nous l’avons reçue pour accélérer notre réalisation du mal. Si j’utilise son pouvoir correctement à chaque occasion donnée, je vais être capable de faire cette analyse et d’en tirer des conclusions, même si je dois passer par des souffrances pour avancer vers l’état d’analyses.

Baal HaSoulam écrit que nous vivons à l’époque du Messie et par conséquent, considérant les possibilités qui s’offrent à nous, nous devons aller de l’avant, nous devons commencer à agir. Tout dépend de nous, au degré dans lequel nous attirons la Lumière qui ramène vers le bien.

Toutefois, elle doit d’abord nous apporter la reconnaissance du mal. Et se familiariser avec notre propre ego est désagréable. Nous avons besoin du soutien de l’environnement et de l’étude, nous devons devenir plus forts intérieurement pour supporter la révélation de cet ego. La clé est que mon ego m’est révélé, et grâce à cela, je vais sans aucun doute avancer vers le but. Si je rejette la révélation de l’ego, parce que cela m’est désagréable, il arrivera par «la porte arrière» et m’apportera des conditions vraiment tragiques.

L’humanité peut progresser par un beau chemin, et connaître très peu de mal. D’une goutte de poison, d’un tout petit peu de mal, je construirai une immense structure d’analyse. Je vois comment ce mal m’empêche de communiquer avec des amis dans le groupe. Si j’utilise entièrement une petite portion du mal, je n’ai besoin de rien d’autre. Un point noir est assez, et je comprends déjà ce qu’il signifie.

Nous réalisons tout cela par la seule force de la garantie mutuelle, quand nous voulons construire ensemble un système de don mutuel, quand nous voulons nous unir comme un seul homme avec un seul cœur, et ainsi s’aider les uns les autres. Dans ce cas, nous reconnaissons le mal.

Maintenant, imaginez que le monde reconnaisse un peu de mal aujourd’hui. Regardez l’évolution: les révolutions, les manifestations et émeutes. Jour après jour, la situation s’aggrave et se rapproche d’Israël. Aucun autre pays n’est sous une telle pression extérieure. Pourtant,  la pression interne se verra aussi bientôt.

Par conséquent, nous devons comprendre que la garantie mutuelle, l’unité et l’analyse menant à la réalisation du mal sont des questions de vie ou de mort pour nous. Nous n’avons besoin de rien d’autre que la reconnaissance du mal, car selon la conscience que vous en avez, vous voudrez vous en débarrasser et ne plus jamais oublier la Lumière qui corrige. Vous êtes comme une personne gravement malade et qui pense à un remède pouvant la sauver. La réalisation du mal vous empêche de l’utiliser et vous pousse à trouver sa bonne application.

Si aujourd’hui les pays et toutes sortes d’organisations reconnaissaient le mal, ils transformeraient immédiatement le monde en jardin d’Eden. Pourquoi feraient-ils les bêtises qu’ils font aujourd’hui? Les événements mondiaux actuels montrent clairement que nous nous approchons d’états critiques.

De la 5ème partie de la leçon quotidienne de Kabbale 13/07/2011, «Arvout (Garantie mutuelle) »

Avoir peur de trahir Son amour

Dr. Michael LaitmanTout dépend du désir de la créature. Autour de nous tout reste dans un état invariable: nous sommes entourés par la Lumière de l’Infini, le Créateur, la nature. Ce n’est pas important de savoir comment on l’appelle, c’est la qualité parfaite du don sans réserve et de l’amour absolu qui  règne dans le monde et remplit tout avec lui-même.

Cependant, nous ne serons pas en mesure de révéler cette Lumière supérieure, le Créateur et Sa relation avec nous, sans posséder les bons outils, les désirs corrects, les Kelim (récipients). C’est pourquoi la méthode entière de la science de la Kabbale comporte la façon de vous rendre digne de ressentir le Créateur.

Le Créateur est toujours bon et incarne le bien, le don sans réserve, et l’amour. Le plus grand plaisir de tous est de ressentir Son amour envers nous. Le seul problème est que cela ne peut se faire sentir dans les désirs de don sans réserve, car en venant en contact avec les désirs égoïstes, cette perception disparaît immédiatement.

Ainsi, il s’avère que de mon côté, le seul récipient digne de révéler  ma relation avec le Créateur, c’est la peur de ne pas être en mesure de recevoir son amour envers moi et de ne pas y répondre correctement. Si Sa relation envers moi doit être révélée-  et c’est le seul plaisir qui existe réellement dans la nature-, alors je dois être prêt à le recevoir dans le récipient  appelé « en tremblant ». Je crains d’utiliser cet amour pour mon propre plaisir, d’en profiter égoïstement, et au lieu, je veux lui répondre avec le même genre d’attitude.

C’est ce qu’on appelle trembler parce que je dois avoir peur de ce qu’à un moment donné, ma relation peut être ruinée. Elle peut être contournée, et au lieu de penser à Lui, je pourrais commencer à penser à moi-même.

Cependant, ma capacité à toujours rester aussi aimant envers Lui alors qu’Il se révèle à moi dépend de son influence sur moi, ce qui signifie que  ressentir ou non ce sentiment de peur dépend du Créateur. Je Lui demande de me la donner : cette peur est ma principale préoccupation. Dès que j’atteins la peur correcte  dans la bonne forme et que je suis assez fort, je vais immédiatement commencer à ressentir Sa relation envers moi.

C’est comme si je continuais à augmenter le voltage sur une lampe jusqu’à ce qu’elle s’allume enfin ! A partir de ce moment, nous pouvons la voir briller. De la même façon, nous sommes situés dans un océan d’amour et de don sans réserve  venant du côté du Créateur, et à l’instant où mon état intérieur appelé «peur» est mis en œuvre au bon niveau, je vais commencer à révéler l’amour du Créateur à l’intérieur de mon tremblement.

Les deux conditions suivantes dépendent entièrement de Lui:
1. La création du récipient qui assure cette peur en moi. Sinon, je ne peux pas être sûr de moi. En ce sens, je suis complètement dépendant de son aide appelée la Lumière qui ramène vers le Bien;
2. L’accomplissement, la révélation de Son amour envers moi, de telle manière que je l’accepte quand il se révèle et  que je me rapporte à lui  correctement. Je ne veux pas que cet amour gâche ma réponse envers Lui en tombant tout à coup dans l’égoïsme.

Il s’avère que dans la construction du récipient (le désir), dans son accomplissement, et le résultat de son accomplissement, je suis absolument dépendent du Créateur. Afin d’atteindre l’adhésion avec lui, j’ai besoin de la peur à partir de laquelle mon récipient spirituel est construit, la réception de la Lumière, et les résultats de cette réception.

Si je me préoccupe de la mise en œuvre de ces conditions dans la forme correcte en pertinence avec mon niveau, j’atteindrai l’adhésion en tant que résultat. Je vais créer le récipient spirituel et recevoir l’accomplissement en lui. C’est ainsi que nous atteindrons l’objectif: l’adhésionau Créateur.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 06/07/2011, Shamati n° 38

La vie sous hypnose

Dr. Michael LaitmanLa souffrance nous amène à la question suivante: quel est le sens de notre vie ? Je ne veux pas vivre pour souffrir tout en servant mon égoïsme. Il vaut mieux mourir que de vivre comme cela. Beaucoup de gens dans le monde sont prêts à mourir, et en fait,  beaucoup se suicident.

Alors, comment puis-je changer la situation de sorte qu’au lieu de servir mon désir, mon désir me serve? Ceci n’est possible que si la Lumière qui ramène au Bien agit sur moi. J’ai besoin de cette force cachée, même si je ne sais pas d’où elle vient. C’est seulement elle qui va changer en moi l’ordre des priorités, en élevant l’importance de la vie spirituelle, du don sans réserve, en m’excitant, et en m’élevant au-dessus des préoccupations égoïstes concernant mon existence ici et maintenant.
A un certain stade, l’homme réalise son  asservissement et comprend la signification de ces mots: «J’ai créé le mauvais penchant ». L’ego vous emmène vers la mort, voilà pourquoi vous vous référez à lui  comme au « mal ». La vie vous semble être la mort parce que vous travaillez pour un maître cruel qui ne vous paie rien et vous laisse sans plaisir, jusqu’à ce que finalement vous mouriez. Il n’y a pas d’esclavage plus difficile.
Mais pour le moment, je ne vois pas encore voir mon mauvais penchant, il m’aveugle, semble être moi. Mais en réalité, c’est comme si quelqu’un m’avait hypnotisé, programmé, et je fais ce qu’il veut. Sa puissance est si forte qu’il me contrôle d’une manière invisible et tyrannique.
Nous sommes nés hypnotisés, et nous ne comprenons même pas que nous sommes sous l’influence de quelqu’un d’autre. Il arrive dans la vie que nous tombons sous l’influence de quelqu’un, et ce n’est qu’après que nous sommes surpris de le  découvrir. C’est la même histoire concernant le mauvais penchant. Le problème ici est le moyen: Qu’est-ce qui va nous aider à nous libérer de son oppression?

La réponse est la souffrance. La souffrance est comme Pharaon qui a rapproché les fils d’Israël du Créateur. Cet ange de la mort vous force constamment à vous mettre vous-même sous pression pour lui, et, enfin, vous découvrez que vous souffrez par ses ordres et par votre servitude. Alors vous commencez à chercher la cause de vos souffrances, et vous découvrez qu’elles vous aident réellement à rejeter le mal. De cette façon Pharaon, qui accabla les fils d’Israël par un lourd travail, les a rapprochés de leur rédemption.

C’est ainsi que nous sommes, de concert avec le monde entier, debout au début du même processus. Les âmes les plus pures s’éveillent d’abord, s’interrogent sur le sens de ce qui se passe: «Où est le mal autour de moi qui me donne des ordres ? Je ne veux pas souffrir. »

Au début, on essaie de comprendre sa souffrance égoïstement. Puis on lève les yeux et on commence à examiner la situation dans son ensemble: «Qu’est-ce qui se passe réellement ici? » C’est une façon de nous orienter vers un but,-essentiellement,  une autre autorité. Nous allons d’un ange à l’autre: de Pharaon vers le Créateur. Il n’y a que deux options, et rien d’autre entre elles. En fin de compte, vous choisissez qui régnera sur vous.

Les âmes les plus pures traversent ceci actuellement, et d’autres viendront après eux.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 08/07/2011 , « La Liberté »

Une carence issue de la perfection excessive

Dr. Michael LaitmanQuestion: le Créateur a-t-il vraiment besoin des êtres créés? Il serait plus raisonnable de dire que nous sommes les seuls à avoir besoin de Lui, n’est ce pas?

Réponse: Si le Créateur n’a pas besoin des créatures, pourquoi les aurait-Il créé en premier ? Et pourtant, en raison du fait qu’Il est bon et qu’Il fait le bien, Il a fait les êtres créés, afin de les contenter car c’est ce qui Lui fait plaisir! C’est ainsi, le supérieur a aussi une “déficience” mais il n’est pas égoïste: Le Créateur désire donner sans réserve.

Il est écrit: «. Plus le veau veut téter plus la vache veut le nourrir »Sinon, à qui pourrais-je donner sans réserve s’Il n’a besoin de rien venant de moi? Il a un énorme désir: Il désire que je sois comblé! C’est en effet une carence, mais une carence bonne, une carence positive.

Le désir de la créature de se faire plaisir n’existait pas initialement  et il a été créé «ex nehilo. » Mais le désir et la nécessité de donner sans réserve existaient depuis toujours. Ce besoin dépend du Créateur plutôt que de l’être créé. Et c’est le type de manque dont nous avons  hérité de Lui afin que nous nous efforcions à donner sans réserve et que nous ressentions l’obligation de compenser ce manque, et si nous ne nous donnons pas sans réserve, nous souffrons.

Le supérieur souffre si l’inférieur ne remonte pas et ne reçoit pas de Lui. Ceci est considéré comme la souffrance de la Shekhina qui ne peut pas donner sans réserve et amener les âmes plus près d’elle. Nous pensons toujours que le manque est quelque chose de négatif, alors qu’en fait, si ce dont je manque est le don sans réserve aux autres, est-ce vraiment mauvais?

Mais si le supérieur a un manque, cela veut-il dire qu’Il est imparfait? Oui, il est incomplet en termes d’être dépendant desinférieurs, mais seulement à cause de son amour pour eux. Jusqu’à la fin de la correction, ce manque restera, tant dans le côté supérieur que dans le côté inférieur.

Quant à nous, nous jugeons selon nos propres manques et pensons que c’est cela dont Il a besoin de nous, il n’est pas parfait non plus. Mais là où le Créateur est concerné, Son besoin de donner sans réserve dérive de la perfection excessive.

Le besoin de Créateur et le besoin de l’être créé ne disparaissent pas, mais plutôt grandissent et à la fin de la correction ils deviennent immenses! Ce n’est pas comme dans notre monde lorsque vous assouvissez votre besoin d’amour et qu’il disparaît. Nous étions tellement impatients d’être ensemble que maintenant que nous le sommes: le désir disparait. Je suis rempli et je ne veux plus rien, je n’ai pas de place pour un autre repas.

Ainsi, nous construisons un récipient à l’intérieur, une sorte de désir qui ne disparaîtra jamais! Au contraire, je sens un manque de plus en plus grand et un remplissage de plus en plus grand. Mais le manque est compensé par le don sans réserve aux autres, ce n’est pas un défaut. Il est très précieux, honorable et exalté! Il est semblable à celui d’une mère qui désire donner tout ce qu’elle peut à son bébé. Et elle a certainement un manque depuis l’aube au crépuscule, elle pense uniquement à lui, à partir du moment où il a été conçu en elle. Mais cela veut-il dire qu’elle a un manque? Au contraire, ils peuvent tous deux se réjouir l’un de l’autre, et c’est une occasion de se remplir, d’évoluer, et d’aimer.

Le Créateur est semblable à la mère qui souffre si elle ne peut pas donner à son enfant autant qu’elle le peut. Il y a une carence énorme que la Lumière contient, et c’est dans ce cas particulier que le désir a été créé en nous. Lorsque ce désir se déploie au complet, il sera aussi exalté comme le désir du Créateur de nous donner sans réserve. Pourtant, il ne rabaisse pas, il exalte, car il découle de l’amour.

 
De la 3e partie de la leçon quotidienne de Kabbale 22/06/2011, Talmud Esser Sefirot