Category Archives: travail intérieur

L’étude à deux doigts de la révélation

Dr. Michael LaitmanQuestion: Au cours des études, parfois je pense à comment je peux attirer la Lumière, et parfois je tente de comprendre le sens profond de toutes mes forces. Dois-je essayer de réguler ces états, ou devrais-je juste les accepter comme ils viennent?

Réponse: Nous avons à étudier la partie supérieure du système tel qu’il est expliqué dans «La Préface de la Sagesse de la Kabbale » (Pticha) et l’Etude des Dix Sefirot. Sans cela, nous ne pourrions pas acquérir la langue de la Kabbale, et nous n’aurions rien dans lequel nous pourrions vêtir nos sensations, les exprimer d’aucune façon, ou leur donner des noms.

C’est pourquoi nous devons connaître les définitions. Dans toutes les sciences que nous commençons à étudier, nous apprenons tout d’abord les définitions et les termes afin de comprendre son langage. Une fois connaissant ces définitions, nous pouvons commencer à les lier ensemble et avancer pour connaître des concepts plus complexes. Toutefois, pour l’instant, je suis en train d’apprendre les termes et non pas les qualités que je pourrais ressentir. Pour l’instant, je joue juste avec eux comme un enfant jouant avec des cubes.

Par conséquent, nous avons besoin étudier, et cette étude est dans l’esprit. Pourtant, vous ne devriez pas vous y plonger trop profondément. Ce système doit devenir progressivement plus clair dans une forme purement mécanique, sans essayer d’attirer vos sensations ou votre spiritualité en elle. Sinon, ces expérimentations nuiront au travail intérieur.

Toutefois, après avoir appris le système, vous devez vous pencher sur la façon dont il peut établir un lien avec vous. C’est pourquoi lors de la lecture L’Etude des Dix Sefirot, vous pensez parfois à vos états intérieurs, sans aucun lien avec le texte. Mais dans certains états vous comprenez que tout cela se passe en vous, et vous essayez de rechercher ces états.

Parfois vous commencer même à ressentir, que quelque chose se passe en vous à chaque mots que vous lisez, vous avez déjà des réactions sensorielles intérieures. En outre, vous commencez à réagir dans vos sensations, juste en reconnaissant des mots familiers.

Cela signifie que la Lumière se propage à l’intérieur de vous et se rapprochant de plus en plus près vers le degré de Malkhout, l’organisation de la HaVaYaH à l’intérieur de vous, le portant de la première marche spirituelle vers la révélation qui se produit. C’est pourquoi vous commencez à sentir et à réagir avec des qualités différentes.

Bien entendu, au cours des études, vous devez non seulement regarder profondément en vous-même dans une recherche intérieure, mais aussi vous devez vous aligner avec la façon dont vous êtes connecté avec le groupe et comment vous voulez révéler la qualité du don sans réserve entre vous.

Vous devez vous aligner comme ceci: moi, le groupe, et le Créateur que je révèle à travers le lien entre nous, et c’est ce que je lis à cet instant. Maintenant, il vous suffit de commencer à étudier, en essayant de révéler ce réseau commun dans lequel vous révéler l’état que vous lisez.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 31/05/2011, Écrits du Rabash

Le Livre qui relie le ciel et la terre

Question: Qu’y a-t-il de si particulier dans  la Torah pour que même le Livre du Zohar en soit  juste un commentaire?
Réponse: Les inscriptions  que Moïse a  réalisées sur parchemin sont l’expression terrestre, à travers des symboles matériels, des actions spirituelles de la Lumière sur le désir. Moïse écrivit tout ce qu’il a enseigné à ses étudiants dans un livre. Au cours des 40 années d’errance dans le désert, ils ont écrit  l’ensemble de la Torah, en passant par l’ensemble du processus dans l’écriture,  ainsi que dans les corps, et dans la spiritualité. C’est le chemin d’accès complet de l’exil égyptien (terrestre et spirituel), à travers le désert (terrestre et spirituel), et dans la terre d’Israël (terrestre et spirituelle). Tout cela s’est réalisé dans la liaison entre la racine et la branche. Moïse a exprimé tout ce processus dans ce matériau, sous une forme symbolique.
Le Zohar exprime le même processus à un niveau différent, sous une forme différente parce que le désir général de profiter  que le Créateur a créé à cette époque avait gravi plusieurs marches avant et a été perfectionné par l’influence de la Lumière. Par conséquent, ce désir, qui est passé par des montées et des descentes, la destruction du premier et du second Temple, l’exil, puis a atteint la dernière  rupture  avant l’exil, a dû recevoir la méthode qui convienne pour la fin de l’exil, pour notre temps.
C’est pourquoi le Livre du Zohar a été écrit, dont les auteurs étaient les successeurs de nombreuses générations de kabbalistes, à partir d’Abraham jusqu’à la destruction du Temple. Rabbi Shimon était l’élève de Rabbi Akiva, qui a révélé une grande Lumière, et donc il a pu exprimer cela dans le Livre du Zohar.
La Torah elle-même est divisé en deux parties: écrite et orale. Cela vient de la différence entre Zeir Anpin et Malkhout. Zeir Anpin du monde d’Atsilout est la «Torah orale», tandis que Malkhout du monde d’Atsilout est la «Torah écrite».
La Torah est la révélation de la Lumière. La Lumière qui vient à Malkhout contient tout ce qui est nécessaire pour changer Malkhout. Mais cette Lumière n’est toujours pas devenu réalité dans la pratique, et est donc appelé «la Torah orale ». Pour l’instant c’est travailler avec les écrans.
Sous l’influence de la même lumière dans Malkhout, les changements intérieurs ont lieu et sont impressionnés dans  Malkhout, c’est ce qu’on appelle «la Torah écrite ». Cela ne parle que des actions  de la Lumière dans les désirs depuis le début de la création et jusqu’à sa fin. C’est parce qu’il n’y a rien dans l’existence en dehors des désirs.
Parmi ces désirs certains estiment qu’ils existent par eux-mêmes, séparés de tous les autres. C’est nous. Ces désirs contiennent des qualités qui peuvent les aider sur la voie de la correction. Et c’est pourquoi nous recevons une sensation de manque, de notre propre manque de correction, la réalisation du mal. Voilà comment nous nous percevons.
Ce sont exactement les désirs qui doivent être donnés – «  la Torah»-, les instructions expliquant comment ils peuvent participer à leurs propres corrections  par leur libre choix, comment ils peuvent attirer la Lumière en souhaitant  être corrigés plus rapidement, au lieu d’attendre que  la  Lumière vienne  et les secoue.
De la 1ère partie du cours quotidien de   Kabbale du 29/05/11, Shamati

Laissez la lumière nous enseigner

Dr. Michael LaitmanQuestion: A l’une des cours que je vous ai entendu dire que lorsque nous lisons le Livre du Zohar, une sorte de flot monte et nous relie. Comment pouvons-nous participer à ce flot, malgré les diverses perturbations qui s’éveillent pendant le cours?

Réponse: Ceci se produit graduellement. Vous devez vous y habituer, exercer une certaine quantité d’effort, pour découvrir la façon d’aborder le texte, comment le connecter à vous-même, à l’état du groupe, au monde; pour savoir là où vous êtes confus et là où vous ne l’êtes pas.
Vous devez faire un avec la Torah en vous unissant avec elle. Puis, dans la mesure de votre désir de vous connecter à la Torah qui parle de votre état intérieur, vous commencerez à recevoir la Lumière Intérieure contenue en elle, ce qui vous influence, vous permettant de voir l’intérieur du système qu’elle décrit.
Ceci se passe dans le processus de l’étude, quand la Lumière (le Créateur) vous enseigne. Si vous essayez de vous déplacer tout droit vers le but, autant que vous le pouvez, d’utiliser le groupe et l’étude correctement, si vous êtes prêt à renoncer à vos aspirations et à vos plans égoïstes au moins un peu, alors la Torah vous enseigne- la suite des états spirituels sont révélées en vous.

De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale du 31/05/2011, le Zohar

Le véritable marché

Dr. Michael LaitmanQuestion: Je peux seulement demander la correction. Est-ce à dire que je décide ou que je définis quelque chose par moi-même?

Réponse: J’ai la ligne de la Lumière et celle du récipient. Je me suis construit comme la troisième ligne entre elles. Je prends autant que je peux à partir du désir de recevoir et de la Lumière et je construis la forme définitive, la somme de ces forces (Σ).
Cette forme est un être humain. Même si les composants ne sont pas à moi, je dois les combiner et décider de la bonne combinaison. Je décide ceci par moi-même.
Pour ce faire, je dois d’abord ressentir la honte de ne pas ressembler pas au Donneur, déterminer le matériel de travail, et trouver la force qui le corrige. Je suis tenu de créer un être humain en moi, de désirer qu’il se forme. J’ai déjà les forces et le matériel. Je n’ai plus qu’à vérifier la forme, et j’effectue cette vérification à chaque fois sur les 125 degrés de similitude avec le Donneur.

 

Je me vérifie moi-même par rapport au Supérieur et j’identifie mes capacités. C’est un travail très important. Grâce à cela, je commence à L’accepter, Le ressentir, et Le comprendre. Je me « formate » ou me « dessine » moi-même à la recherche de solutions exactes. En conséquence, je deviens comme le Créateur, et non pas en fonction de la supériorité, mais en fonction du don sans réserve. En recevant pour donner sans réserve, je deviens semblable à Lui.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 24/05/2011, «Préface à la sagesse de la Kabbale »

Le portrait de l’homme sur le chevalet du groupe

Dr. Michael LaitmanNous avons seulement le désir de recevoir et de la forme du don avec lequel nous devons revêtir le désir moment après moment. C’est le travail de l’homme qui ne peut être effectué qu’en se connectant au groupe, au bon environnement, et en assumant sa forme. Il n’y a pas d’autre endroit où je puisse apprendre la forme correcte que je dois assumer.
L’environnement «sculpte» une personne. En se connectant en permanence au groupe et en interprétant son rôle, en prenant sa place, en lui, une personne commence à prendre la forme d’un « homme».
Le groupe est comme un modèle qui donne à une personne les contours exacts. La brisure des récipients et le processus de préparation sont tout ce qu’il faut pour que chacun recherche sa place, à chaque fois, en perfectionnant ses efforts jusqu’à ce que nous devenions un seul ensemble.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 24/05/2011, «Préface à la sagesse de la Kabbale »

Une attitude correcte envers la Lumière: Entrée et Sortie

Dr. Michael LaitmanLa créature se développe de différentes manières et à différents niveaux. Dans l’ensemble, il y a cinq niveaux. Cependant, chaque niveau se divise en cinq autres, ceux-ci se divisant à nouveau, et ainsi de suite jusqu’à l’infini. La clé dans tout ce processus est une action simple, comme il est écrit: «L’expansion de la Lumière et son point de départ, rendent le récipient digne de sa tâche. »
Si nous voulons engendrer toute qualité de réaction quelqu’il soit pour ou contre la réception, pour ou contre le don sans réserve, ou pour ou contre l’intention, sous quelque forme que se soit, nous devons évoquer, dans cette forme, dans ces détails de perception, de développement et d’interruption, la réception de la lumière et sa sortie, un début et une fin. Ensuite, à travers ces deux actions opposées, nous recevrons l’impression correcte: un nouveau désir.
En d’autres termes, je veux passer du désir n °1 à un désir n°2 de plus grande qualité. Je veux changer ma qualité, devenir plus sage, avec plus de don, une meilleure perception plus sensible. Ensuite, je n’ai besoin que de susciter une action: Laisser la Lumière me remplir, et ensuite m’abandonner. Cette action entraînera des changements qualitatifs dans mon désir, qui me permettront de mieux comprendre, mieux ressentir, et me faire remarquer davantage de choses par rapport à ce que je constatais avant.
Toutes mes actions doivent être très orientées dans le but d’envoyer une impulsion visant précisément ce qui suscite l’entrée et la sortie de la Lumière. Ainsi, je détermine la vitesse de mon développement. Quand je veux atteindre un nouveau détail sur les degrés spirituels, gravir l’échelle, élever ma qualité, cela ne peut se faire que grâce à l’expansion et à la sortie de la Lumière. C’est de cette façon qu’est construit un récipient plus grand et de meilleure qualité, digne de son nouvel objectif.
Par conséquent, nous voyons que nous sommes capables de nous élever en permanence. Naturellement, nous utilisons des facteurs externes: la force de la Lumière et la force du désir. Cependant, nous sommes les seuls à pourvoir  les activer.
 
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 25/05/2011, «Préface à la sagesse de la Kabbale »

Saisir l’initiative venant de la Lumière

Dr. Michael LaitmanAu départ, nous devons comprendre que la créature est désir. En fait, le désir est le seul moyen, le seul outil à la disposition de la créature, c’est un organe de sens, un élément sensoriel, quelque chose qui lui permet de percevoir son propre état d’être et de réfléchir sur cet état: « Pourquoi j’existe? D’où je viens et par quoi? Qu’est-ce que la vie? Qu’est-ce que mon épanouissement, et où se trouve-t-il? «Tout cela se manifeste dans le désir. »

Le Créateur, la plus haute Lumière, crée simplement un point sans forme, «l’existence ex nehilo », que nous devons développer depuis, en adéquation avec le programme du Créateur, la créature doit s’élever jusqu’à Sa Grandeur. Ce point est la création tout entière. Il est le contraire de La Lumière, et cette propriété est suffisante. Ainsi, on appelle cela un point.

Au cours de son développement, ce point doit expérimenter divers types d’opposition à la Lumière, venant de la Lumière. La Lumière se projette sur ce point et de cette manière, cela crée des formes inverses sur ce même point.

Ainsi, c’est un seul point qui a émergé en tant que « l’existence ex nehilo. » Ses autres propriétés apparaissent comme «l’existence de l’existence» et ils prennent leurs origines de la Lumière. Ce point évolue selon les propriétés qui sont projetées par la lumière et contraires à lui. De son état inverse, le point apprend les degrés de similitude avec le Créateur, qu’il est capable ou non d’atteindre. Ainsi, il révèle la Lumière.

Ce point du désir de recevoir subit un long et grand développement graduel aux multiples facettes. Si le Créateur est le désir de faire plaisir, la créature, inévitablement, est le désir de recevoir du plaisir.

Pour la créature, le fait d’avoir l’opportunité de s’exprimer, doit définir la forme de son désir de recevoir. Comment fait-on? C’est par le développement cyclique: A chaque instant, tout désir donné, acquiert sa forme, reçoit l’accomplissement de cette forme, après quoi l’accomplissement le quitte, laissant la forme vide. Ensuite, la créature décide comment l’utiliser.
Auparavant, la Lumière déterminait les conditions de plaisir pour la créature. Maintenant, au contraire, la créature reçoit le plaisir en donnant du plaisir à Celui qui donne. De cette façon, la créature transforme la réception en don sans réserve.
Ainsi, la lumière crée le désir et sa forme, elle apporte aussi l’accomplissement au désir. Ensuite, la créature apprend qu’elle a besoin de se vider, d’être privée de la Lumière. La créature ne peut pas le supporter, la honte l’en empêche. Puis, elle sollicite la force de la Lumière elle-même, afin de se vider de la Lumière. La Lumière, qui a réveillé le sentiment de honte dans la créature, accepte et donne de la force à la créature. Ensuite, la créature demande des changements internes et des corrections à partir de la Lumière et les progrès se font grâce à ces demandes.

Même si tout vient de la force supérieure, de la force de la Lumière, qui est essentielle par rapport à la volonté de recevoir, en même temps, c’est la créature qui commence à décider ce qu’elle veut et saisit l’initiative, grandir. C’est pourquoi la période de développement commence à partir d’un sentiment de honte et, en bas, au profit de la créature.

Travailler sur le désir ensemble

Dr. Michael LaitmanNous ne devrions pas critiquer les états que nous expérimentons à chaque instant. Après tout, nous ne savons pas ce pourquoi ils sont donnés et d’où ils viennent.
Tout ce que nous avons à faire, est d’essayer de comprendre comment utiliser l’état que nous avons reçu en cet instant. Nous devons le reconnaître, avec la compréhension qu’il n’y a pas de meilleur état pour notre progression, pour la correction de notre âme, que celui que nous vivons actuellement. Nous devons remercier le Créateur pour le mal comme pour le bien.
Après tout, je mesure mon état en fonction de mes défauts. Si j’étais corrigé, je sentirais l’infini dans chaque état. Cependant, si j’expérimente un sentiment opposé quelque part, cela signifie qu’il y a un certain défaut que j’ai besoin de sentir, sur lequel je dois travailler, corriger cette sensation jusqu’à ce que je me sente parfait.
Par conséquent, il s’ensuit que c’est le Créateur qui engendre la prière d’une personne. Il en est la cause même. Cependant, entre son appel et les agissements d’une personne, il y a le propre  libre choix de la personne, qui se compose de la façon dont elle répond et clarifie ce qui suit:

  • de qui elle a reçu cet état,
  • ce qu’elle est censée faire de cet état,
  • ce qui va l’aider à se corriger,
  • quel est le prochain état à venir.

 

Tout cela appartient à la personne elle-même. Elle discerne la différence entre l’état dans lequel elle se trouve et celui dans lequel elle aimerait se voir. En effet, la sensation de manque déterminera son état suivant.
Quant à nous, on n’attend de nous rien d’autre que le désir correct, jusqu’à ce qu’il se dirige directement vers l’objectif final à atteindre: le don sans réserve, le degré et la puissance de ce qui équivaut à celle de la force supérieure comme dans la racine de notre âme d’où nous venons.
De cette façon, nous travaillons ensemble: Le Créateur nous réveille, à chaque instant de notre vie, tandis que la première chose que nous devons comprendre est ce qu’Il nous demande. Nous devons nous diriger vers le bon travail: « . Israël, la Torah, et le Créateur sont un  » Ainsi, nous développons une prière qui exprime notre propre désir.
C’est, ensemble, le Créateur et moi, qui travaillons sur le désir. Quant à la lumière, ce n’est pas notre préoccupation. Je me préoccupe  uniquement du désir. Il me le donne, et je commence à travailler avec ce désir, faisant et développant des efforts suffisants pour passer du désir qu’Il m’a donné à celui d’un autre désir qui est maintenant appelé la prière. Dans la mesure de mon désir d’être corrigé ou corrompu, le Créateur me corrige  et me donne un nouveau désir. Avec son aide, je dois me corriger à nouveau,  définissant mon désir avec plus de fidélité et de précision, ce qui va devenir ma nouvelle prière.
Ainsi, le Créateur et moi continuant à travailler sur mon désir ensemble, jusqu’à ce qu’il acquière le visage correct de la valeur, de la puissance, du caractère et de la forme, atteignant ainsi Malkhout de l’Infini qui englobe les désirs de toutes les âmes. Puis, dans la mesure de mon état atteint du don sans réserve et de ma bassesse, je formule ma prière, ma foi sera de recevoir, de la manière appropriée, et, là, ce révèle le but de la création.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 24/05/2011, Écrits du Rabash

Lève les yeux

Dr. Michael LaitmanTout le travail commence précisément dans ce monde et à notre époque. Nous avons atteint l’état où notre désir de recevoir du plaisir a grandi, et a complètement évolué au niveau corporel, et maintenant nous sommes capables de commencer à percevoir ce qui est comparable au désir du don sans réserve. En d’autres termes, nous avons terminé notre développement au stade végétaux, et des états animés, et maintenant nous devons commencer à nous développer au niveau de l’homme qui comprend deux forces: la réception et le don sans réserve.

Avant, j’avais une vision totalement « plate », je ne voyais autour de moi que ce qui pouvait m’être utile, en tirer profit, et c’est ce qui je pouvais utiliser. J’agissais seulement dans l’optique du désir de recevoir du plaisir, qui est la base du procédé de séparation, de l’état de la nature végétale, et de la nature animée. Ainsi, je n’avais aucune division et aucun doute, le but étant d’aller vers une unique direction: la façon d’obtenir davantage pour mon désir égoïste.

Cela se traduit par une vie ordinaire matérielle, sans égard vis-à-vis de la vie commune, que nous n’avions jamais développer auparavant. Nous avons toujours recherché la société comme un objet d’utilité. Cependant, maintenant le désir du don sans réserve se réveille et se manifeste en nous. Nous ne pouvons pas résister à ce désir et devons en tenir compte.

Pour la première fois dans l’histoire, l’ensemble de l’humanité entre dans un état dans lequel le désir de recevoir et le désir du don sans réserve doit être équilibré et contrôlé par nos soins. Si nous n’établissons pas cet équilibre, nous amenons des bouleversements et des crises.

Ainsi, la chose la plus importante pour nous est de créer l’environnement adéquat pour l’ensemble de l’humanité. Notre groupe mondial doit devenir le premier à servir d’exemple. Ainsi, notre croissance « de bas en haut » commence, alors qu’avant, nous étions en développement que sur le plan horizontal.

Ensuite, nous révèlerons une interaction correcte entre le désir de recevoir et le désir du don sans réserve, Malkhout et Bina, dans nos désirs brisés. Pour atteindre cela, nous demandons la lumière qui ramène vers le bien. C’est comme si je révélais: Voici mon égoïsme, et je voudrais qu’il agisse différemment et qu’il se connecte avec les autres, afin de participer au travail mutuel.

C’est pourquoi je demande à ce que la Lumière  vienne et corrige mon désir, pour établir un certain équilibre et une certaine réciprocité dans notre système afin que nous nous donnions sans réserve, fassions des concessions, et que nous nous connections. Puis, vient la lumière et nous ramène vers le bien. C’est ce qu’on appelle la correction « de bas en haut» que nous avons à accomplir.

Changer sans la Lumière est impossible

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, «la Paix»: La résistance difficile et égoïste entre les personnes, le long de laquelle se détériorent les relations internationales, tout cela ne cessera pas de ce monde par un quelconque conseil humain ou une tactique, quelle qu’ils soient.
Ne croyez pas que le monde sera en mesure de se corriger. Même si les gens réalisent que notre égoïsme est le mal du monde, la correction est impossible sans l' »épice », c’est à dire sans la méthode de la Kabbale. Nous devons donner au monde la Lumière qui ramène vers le Bien, mais cela ne peut être fait que par l’étude de la sagesse de la Kabbale sous une forme ou une autre, selon les différents types de désirs, c’est-à-dire, les gens de notre monde.
Dans tous les cas, nous devons leur donner la Lumière. L’égoïsme ne peut être corrigé par aucune autre voie. Rien d’autre ne peut aider ici, ni la psychologie ou la sociologie, ni les efforts merveilleux ou les troubles. La seule chose qui peut aider est d’attirer la Lumière qui ramène vers le Bien. Nous n’avons aucune chance sans elle.
En effet, la Lumière comprend l’objectif et le programme pour y parvenir, toutes les étapes que nous avons à traverser. Sans la Lumière, nous sommes comme des animaux qui ne peuvent pas faire un seul mouvement. La Lumière doit venir et nous influencer. Ensuite, nous allons entrer en mouvement.
Alors, pourquoi faisons-nous l’expérience des troubles et de toutes sortes de changements? En fait, ce ne sont pas des changements, mais nommément des troubles qui vont s’intensifier jusqu’à ce que nous, du moins certains d’entre nous, commencions à attirer la Lumière, au moins une petite partie de Celle-ci.
Le développement est effectué uniquement par la Lumière. Nous devons être bien conscients de cela. Il n’y a aucune chance que le désir égoïste, lui -même, trouve une voie de développement. Tout au long des siècles, cette occasion a été constatée par la Lumière qui est venue sans attendre d’être appelée et qui ne cesse de nous pousser vers l’avant.
Aujourd’hui, nous avons franchi le seuil à partir duquel nous avons à précéder l’arrivée de la Lumière par notre propre désir adressé précisément à la Lumière. A partir de maintenant, tout commence avec « notre initiative», avec «une prière et des bonnes actions ». Cette définition signifie que nous, nous-mêmes, avons envie d’évoluer, pas dans la poursuite égoïste de nouveaux plaisirs, mais au-dessus de l’égoïsme. L’éveil, l’élévation, doivent venir de notre côté.
En outre, nous ne serons pas en mesure d’évoluer à moins que nous ne formions une demande en nous-mêmes, en espérant qu’en retour, la force de la Lumière viendra et nous influencera, nous donnant de nouvelles propriétés d’unité et d’amour afin que nous fusionnions dans un tout global et intégral. Seule cette Lumière porte nos états futurs. Nous ne savons pas ce qu’ils sont, ni comment passer à travers eux, mais notre travail, en substance, est simple: nous sommes à la recherche de la force qui nous développe.
C’est tout, nous n’avons pas besoin de sagesse particulière. Je ne sais pas à l’avance ce qui m’attend. Parfois, je remarque quelque chose de nouveau dans mon esprit et mes sentiments, je révèle une nouvelle couche mince de compréhension et de sensation. Cela ressemble un peu à l’effet de la Lumière qui éveille et corrige nos désirs. Nous ne devons pas interférer dans son travail, mais plutôt accélérer notre développement autant que possible.
La Lumière ne nous affectera pas jusqu’à ce que nous Lui demandions de le faire. Nous devons être les premiers à exiger. C’est ce qu’elle demande. Cette demande, cette nécessité initie une action spirituelle sur la question du désir. Grâce à elle, nous révélons qui nous sommes et qui est le Créateur.
A notre faible degré, nous comprenons à un degré au moins un peu plus élevé, afin de fusionner avec Lui. Nous ne le comprenons pas complètement, mais seulement à l’endroit où nous y sommes attachés. Pour adhérer à un point dans le ventre de la mère, on doit devenir égal en propriétés avec elle.
De cette façon, les êtres créés font un gros travail, désirant fusionner avec le Supérieur dans un petit segment de la perception. Ensuite, ils veulent que le Supérieur les annule, les remplisse avec ses Lumières de développement. Comme un embryon, nous demandons les Lumières qui apportent le développement, pas celles qui procurent du plaisir. De cette manière, nous arrivons à l’équivalence avec le Créateur.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 29/05/2011, «la Paix»