Daily Archives: 23 septembre 2009

A la mémoire du Rabash

rabash-2_100_wpAujourd’hui est le jour du souvenir de mon professeur, le Rav Baruch Shalom Levi Ashlag. Nous sommes tous nourris par ce que nous avons reçu de lui. Il fut la seule personne qui ait compris le Baal HaSoulam, qui ait continué sa voie et a transmis la méthode à plusieurs de ses étudiants. Le fait que nous soyons capables d’avancer en utulisant la méthode du Baal HaSoulam, de voir, ressentir et comprendre ce qu’il a écrit, est dû uniquement grâce au Rabash.

Le Rabash avait l’habitude d’écrire un article par semaine, et nous avons plus de 400 articles, dans lesquels il apporte une explication de toute la science de la Kabbale, y compris tout ce qui concerne le travail intérieur d’une personne. Grâce à ses articles, il nous a donné la possibilité de pénétrer la sensation du monde spirituel. Il a expliqué toute la méthode systèmatiquement, simplement et facile d’accès, permettant au peuple de s’y connecter facilement.

La raison pour laquelle il cite souvent la Torah, le Talmud et les autres sources kabbalistiques est pour que nous soyons connectés à la source originale et pour nous aider à comprendre la pensée de leurs auteurs (kabbalistes).

Il n’y a aucun doute que sans les livres du Rabash, nous ne serions pas à même de nous connecter aux écrits du Baal Hasoulam. Sans les explications du Rabash, il nous serait impossible « d’ouvrir » les livres du Baal HaSoulam.

Je remercie du fond du coeur la force supérieure de m’avoir envoyé un si grand professeur, par qui nous avons reçu la Kabbale. Son oeuvre fut une percée spirituelle à un nouveau niveau et une révélation de la méthode de la Kabbale à notre génération.

Le Baal HaSoulam a également proposé cette méthode dans ces articles, mais ces derniers restent hermétiques. Le Rabash a pris le matériel de son père et l’a réécrit sous une forme compréhensible du public. Il l’a également trasmis oralement à ses étudiants.

Le Rabash est le premier kabbaliste de l’histoire qui a commencé a accepter ouvertement des étudiants. Après un an d’étude avec le Rabash, j’ai donné plusieurs cours au Centre de Berg. Les cours n’étaient pas pour un large public, mais pour ses professeurs. Après quoi, ils ont tous quitté le centre, parce qu’ils avaient compris que ce qu’ils faisaient n’était pas la Kabbale, mais du business.

Je les ai améné au Rabash, avec d’autres jeunes laïcs. tous ensemble nous étions environ 40. Rabash avait 77 ans et toute sa vie il avait vécu à Bnei Brak – une ville ultra orthodoxe juive, avec ses restrictions et prohibitions. Mais malgré cela, il n’a pas eu peur d’accepter tous ces nouveaux et laïcs jeunes hommes afin qu’ils soient ses étudiants!

Ces gens ne voulaient pas devenir pratiquants, ils venaient pour étudier la Kabbale seulement. C’est ainsi qu’a commencé l’étude de la Kabbale à de jeunes hommes de Tel-Aviv, laïcs! Il a vraiment fait une révolution, permettant à notre monde de progresser vers la correction. C’était un phénomène complètement nouveau, du jamais vu dans toute l’histoire de la Kabbale. Ce fut le début d’une large diffusion de la science de la Kabbale, parce que ses 40 étudiants ont continué son chemin.

Le Rabash fut un grand révolutionnaire. Il avait une très énorme puissance intérieure qui lui a permis de réaliser ceci, en défiant la communauté hassidique et ses proches.

Tout ce que j’ai, je l’ai reçu de lui. Notre groupe, Bnei Baruch (Les fils de Baruch) porte son nom en sa mémoire, et je crois que nous méritons vraiment de devenir ses héritiers.

Que sa mémoire soit bénie!

Tout dépend absolument de ma perception

Changing the World Starts With Changing Our IntentionsUne question reçue: Que signifie « ce qui ne peut être atteind, ne peut être nommé »?

Ma réponse: contrairement à la philosophie ou notre perception du monde, rien n’existe par soi même dans la science de la Kabbale.

Tout existe d’après ma perception et sensation, et c’est la seule chose dont je peux parler.

Il n’y a pas de Créateurn pas de création, pas de mondes. On ne peut pas dire si quelque chose existe. Je suis le seul qui ressent ce qui existe, je suis celui qui pense, celui qui voit, et c’est le seul contexte dans lequel je peux parler de tout ce que je perçois.

je perçois tout à travers mes sens, et tout dépend de mon attitude et m’est destiné.

C’est pourquoi nous ne pouvons parler que de ce qu’une personne découvre et atteint. En hébreu; le Créateur se nomme « Bo-Ré » – « vient et voit ». Le Créateur n’existe pas sans la création.

La qualité du don sans réserve se dévoile dans nos Kelim en fonction de la ressemblance de nos attributs avec quelque chose d’extérieur que nous ne percevons pas. Ceci, nous l’appelons le Créateur, « vient et voit ce que je vois! ».

Je Le perçois dans mes sens qui ont changé dans mes qualités qui évoluent, ces changements ont lieu en moi.

Je dits: « Le Créateur est en moi! pourquoi? Regardez la forme que j’ai prise! » Cette forme est ce que nous appelons le Créateur.

Je ne Le désigne pas directement, je ne parle que de Sa forme qui est gravé dans ma matière, et c’est cette forme que j’appelle le Créateur. La matière (le désir de recevoir) a changé sa forme en un désir de donner sans réserve.

C’est pourquoi nous évaluons et déterminons tout uniquement par rapport à notre perception personnelle et non pas par rapport à quelque chose en dehors de nous. Tous les mondes sont mes Kelim, mes récipients de réception, et je ne les perçois pas comme en dehors de moi.

Je me perçois à l’intérieur de mes désirs intérieurs, mais je perçois le monde dans mes désirs extérieurs car mes Kelim sont divisés en une partie inétieure et extérieure. Lorsqu’ils apparaitront, je percevrai les 10 Sefirot de mon âme, le monde disparaitra et tout entrera en moi.

Pour le moment, je sens tout autour de moi comme extéireur car mon Kli n’est pas complet, il est caché. S’il était complet, je ne parviendra pas à discerner quelqu’un à l’extérieur de moi. Je ressentirai tout comme le monde de l’Infini.