Daily Archives: 10 juin 2010

Un nouveau désir vient avec une nouvelle lumière

Dr. Michael LaitmanIntroduction à l’étude des dix Sefirot, Point 40: Dès lors, comment dites-vous, « travaillé et trouvé »? Et si il y avait eu un effort ici, on aurait dit: « travaillé et acheté» ou «travaillé et acquis » … S’il y a un effort, la conséquence du travail ne devrait-il pas être un paiement ou une récompense, c’est- à -dire, un résultat attendu ?


En revanche, nous avons ici un écart où des efforts conscients prolongés sont couronnées d’une trouvaille surprenante, un résultat complètement différent que ce que nous imaginions en récompense. C’est quelque chose de nouveau et inattendu. En même temps, même si nous le recevons dans la forme d’un résultat imprévu, il ne nous déçoit pas !

J’ai travaillé dans le but d’atteindre un certain but, en m’attendant à recevoir la récompense égoïste que je me représentais. En exerçant mon effort, j’ai agi en fonction de mon esprit et de mes sentiments terrestres. Toutefois, je me suis transformé en cours de route ! J’ai acquis un nouveau désir vers le don sans réserve que je ne pouvais même pas me représenter pour moi-même avant.

Le désir a changé, tout comme la satisfaction anticipée. Je me représentais la réception comme une récompense, mais il s’est avéré que la récompense est dans le don sans réserve, où le Créateur se révèle en moi. Tout cela est appelé une « trouvaille » : un nouveau désir et une nouvelle Lumière.

La chance: libérer la lumière goutte à goutte pour nous

Dr. Michael LaitmanLe Zohar, chapitre « Va Yigash (Puis Juda s’est approché) », Point 55: les nourritures de l’homme devant le Créateur sont aussi difficiles que le passage de la mer Rouge. Il en est ainsi parce que les nourritures du monde viennent d’En Haut, de ZA, du Massakh de Hirik sur la ligne médiane. Il en est ainsi parce les fils, la vie et les nourritures ne dépendent pas du mérite, mais dépendent de la chance. Et pour cette raison, les nourritures de l’homme devant Lui sont difficiles , car cela dépend de la chance, à partir de laquelle les fils, la vie et les nourritures arrivent. C’est pourquoi les nourritures du monde sont difficiles devant Lui, car elles ne sont pas en sa possession avant qu’il ne soit béni par la chance.


La chance (Mazal) signifie « couler » (Nozel) et indique l’abondance Supérieure qui vient en gouttes. Elle ne se déverse pas comme un courant infini en raison de notre limitation, notre incapacité à en recevoir davantage. Le Supérieur veut nous donner tout le Monde de l’Infini, mais Il est contraint de libérer pour nous la Lumière en gouttes, dans la mesure où nous sommes en mesure de la percevoir.

C’est pourquoi il est écrit que « les nourritures de l’homme devant le Créateur sont difficiles comme la traversée de la mer Rouge ». Selon Sa nature, il est «bon et fait du bien», et il est difficile pour Lui de retenir et ne pas donner à l’homme tous les bienfaits à la fois. Pour cette raison, il est difficile pour le Créateur de donner goutte à goutte seulement.

L’infini est l’union sans limites

Dr. Michael LaitmanAfin de percevoir correctement la réalité, nous avons besoin de rassembler toutes les formes qui nous sont révélées. Seul le monde intérieur d’une personne existe. L’infini, ce ne sont pas des distances infinies, c’est l’union infinie ! A un certain point une barrière émerge dans ce Monde de l’Infini, pour déterminer à quel point vous pouvez être proche de moi. C’est-à-dire, que dans cet infini, un désir égoïste se révèle et qu’il crée une distance entre les différentes parties. 

Cette distance entre les désirs, entre l’égo, est imaginaire. Et par conséquent, les mondes commencent à se propager de l’infini vers le bas, ce qui signifie que la sensation de la distance entre les différentes parties se dégage dans le même lieu. C’est ce qu’on appelle une descente de l’univers ou l’intensification de la dissimulation entre nous.

Après tout, cette distance n’est pas physique, mais sensorielle. Nous devons passer à une perception plus interne. Nous devons prendre conscience que je peux être physiquement proche ou éloigné de certaines personnes tout en estimant qu’elles sont soit à proximité soit loin de moi; un facteur est complètement indépendant de l’autre. Dans la spiritualité, ce monde imaginaire des distances n’existe pas, il n’y a que des sentiments. Nous mesurons la perception sensorielle dans les Sefirot, les Partsoufim, et les mondes en fonction de l’équivalence des propriétés entre les objets spirituels ou les désirs.

D’une part, il y a certainement des différences entre les désirs puisqu’ils sont tous différents. Mais d’autre part, ils sont semblables les uns aux autres puisqu’ils s’efforcent d’être ensemble, indépendamment de leur différences naturelles immuables. Seule cette «distance» est mesurée dans la spiritualité, et ce n’est que cette « proximité » dans l’intention que nous aspirons à réaliser.

Malgré les différences entre nos désirs initiaux qui sont infiniment éloignés les uns des autres, à travers l’écran et la Lumière Réfléchie (le don sans réserve mutuel), nous obtiendrons une aspiration commune à nous rapprocher. Nous atteindrons l’union sensorielle qui sera infinie et dépourvue de toutes limites. Dans nos désirs nous ressentirons la distance physique infinie pour ainsi dire, tandis que dans notre aspiration sensorielle d’être ensemble, nous allons franchir cette limite et sentir notre union infinie et sans limites où nous existons tous en un seul point.

Ces deux formes de mesure doivent coexister ensemble et fournir l’intensité de notre unification et de notre adhésion. Une forme est la distance infinie qui sépare nos désirs qui sont à l’opposé les uns aux autres, tandis que l’autre forme est sans fin, une union sans limites de tout le monde, en un seul point dans une intention et une aspiration communes.