Monthly Archives: novembre 2011

Le remède à l’incapacité

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si je lis les Psaumes ou d’autres textes kabbalistiques, je peux être ému aux larmes. Ces mots sont très proches de mon cœur.Je comprends qu’il s’agit de  ​moi et de mes sentiments, et je peux m’identifier avec le texte. Par ailleurs, je comprends ces textes. Ils pénètrent mon cœur et m’apportent les larmes aux yeux.

Le Livre du Zohar, cependant, est quelque chose de pas clair, mort, incolore et insipide, et je ne peux pas m’en émouvoir. Alors pourquoi  le Livre du Zohar  est-il considérée comme la source la plus élevée par lequel la force supérieure nous touche? Il est impossible de ressentir cela.

Réponse: Il est en effet ainsi. Nous devons comprendre le principe de base ici. C’est quand j’atteins un état ​​de sentiment totalement impuissants pour atteindre le but spirituel, que je comprends que tous mes prières, les pleurs, et la mendicité n’ont pas aidé pour commencer à trouver les pouvoirs cachés dans le Zohar et que je comprends pourquoi il a été écrit tel qu’il l’a été.

Si certaines sources kabbalistiques m’émeuvent, ces émotions sont au niveau bestial non pas au niveau de l’homme qui est similaire au Créateur. Ce sont des sentiments typiquement corporels tels que «Je me sens mal», «Je veux vraiment, mais je ne peux pas l’atteindre», et ainsi de suite. Ce sont des sentiments humains ordinaires qui sont très loin de la spiritualité.

Si j’aspire vraiment au don sans réserve, la connexion, l’unité et l’amour, qui sont contraires à toutes mes forces, motivations et désirs, c’est parce que je ne peux pas les réveiller en lisant un texte ou en étant impressionné par des images imaginaires ou ma compréhension de ce qui est écrit, alors ensuite je commence à sentir que le Livre du Zohar est la source du pouvoir qui existe notamment dans la dimension supérieure, au-delà de mes sentiments, motifs et sensations ordinaires. 

 De la 2ème partie de la  du cours quotidien de Kabbale du 27/10/2011, Le Zohar

Comment transcender les limites de l’univers

Dr. Michael LaitmanAfin de nous permettre d’atteindre l’objectif spirituel, nous sommes amenés à un endroit spécial avec des livres spéciaux et un environnement spécial. C’est parce que le sens de la vie ne peut être atteint que lorsqu’une personne transcende ses limites.

Ainsi, nous avons à découvrir les forces, les capacités, les attributs et les émotions qui sont au-delà des frontières de notre vie, au-delà des frontières de l’univers. Ce sont des attributs totalement différents qui ne peuvent être atteints que grâce à un environnement particulier dans lequel tout le monde veut aussi transcender la sensation de cette vie corporelle.

Il a d’abord été donné à une personne très peu d’énergie, un désir très faible. Afin de transcender les limites de cette vie et de s’élever au-dessus, elle a besoin de grands pouvoirs. Ces pouvoirs ne sont pas égoïstes, mais plutôt ce sont les pouvoirs du don sans réserve qui sont contraires à tout ce qui est en elle.

Ainsi, une personne est amenée à un environnement particulier dans lequel elle construit une relation privilégiée et découvre son désir de donner sans réserve. Bien que le don sans réserve ne semble pas attrayant au premier abord, avec le temps, elle obtient les impressions correctes et comprend que, avec l’aide de la puissance du don sans réserve, elle peut accomplir son désir de sentir la vie en dehors du corps.

Afin de réaliser son rêve, une personne a besoin d’avoir un grand pouvoir de don sans réserve .C’est pourquoi il lui  est donné une chance: «S’il vous plaît, agissez! Vous êtes parmi les autres gens, vous ne voulez pas avoir à faire avec eux, et vous ne voulez pas leur donner sans réserve. Cela est clair. Donc, vous devriez regretter de ne pouvoir le faire parce que sans cela, vous n’aurez pas de contrôle de votre propre vie. »

Ainsi, une personne commence à réfléchir si c’est une bonne affaire ou pas. Parfois, elle accepte parce qu’elle voit que c’est la seule manière possible, et, n’ayant pas d’autre choix, elle est obligée de l’accepter. Elle est prête à atteindre le don sans réserve, ne serait-ce que pour s’élever au-dessus de cette vie.

Finalement, cependant, elle commence à comprendre que la puissance du don sans réserve qu’elle  reçoit de l’environnement est l’essence de sa vie spirituelle. Il ne s’agit pas d’acompte qu’elle est prête à faire afin de recevoir par la suite la vie spirituelle dans son désir égoïste. Non, c’est la puissance du don sans réserve lui-même qui lui donne la vie supérieure, spirituelle et des sensations nouvelles.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 27/10/2011, Ecrits du Rabash

Le monde est déjà interconnecté, et nous ?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Nous travaillons principalement dans nos groupes locaux. Comment peut-on diviser correctement nos efforts entre le travail dans le groupe et des activités conjointes avec d’autres groupes?

Réponse: Tout d’abord, nous devons essayer de faire partie du plan général, selon lequel finalement tous nos groupes à travers le monde doivent se sentir comme un seul grand groupe. Le problème est que nous n’avons pas assez de gens, particulièrement les gestionnaires de projet. Nous devons organiser le travail afin que chaque groupe doive prendre part au processus général, selon le caractère du pays et de la région.

Maintenant, par exemple, le monde vit une période de soulèvements, et nous devons obtenir que tous nos groupes travaillent à y répondre. Ceci, bien sûr, doit être fait compte tenu des conditions locales, doucement, raisonnablement, et de manière compréhensive. Il n’est pas possible qu’un groupe veuille traiter avec cela  et un autre pas. Après tout, c’est le besoin présent. Si le monde ressent déjà qu’il est interconnecté réciproquement, nous devons le traiter comme un groupe. Il peut ne pas comprendre la situation encore, il peut être confus, mais il a déjà été formé.

Le système spirituel est révélé aujourd’hui, Malkhout du monde d’Assiya, et donc tout le monde reconnaît déjà l’unité mondiale. Autrefois il a été perçu différemment, mais maintenant, c’est exactement de cette façon. Les kabbalistes avaient l’habitude de dire que la sagesse de la Kabbale serait révélée à la fin du 20ème siècle, car Malkhout du monde d’Assiya descend dans notre monde. Nous pouvons le décrire différemment: il est révélé par l’intérieur, comme un filet qui monte du fond de l’océan et se referme sur nous, les petits poissons qui sont pêchés en son sein.

C’est la situation dans le monde aujourd’hui. Nous sommes dans ce filet, mais nous le sommes de bon gré, contrairement aux autres parce que cela  les mène à une crise. C’est pourquoi nous avons à faire de notre mieux pour expliquer à ceux pris dans le filet: «Ce n’est pas du tout la fin du monde. Nous ne pouvons plus échapper à ce filet, n’en rêvons même pas. Nous pouvons comprendre ses lois et les utiliser en notre faveur. Si nous comprenons la situation, nous allons atteindre le plaisir, l’éternité, la plénitude, et une nouvelle vie merveilleuse. Les choses ne seront pas les mêmes. Voyons donc ce qu’il en est. Après tout, nous n’avons pas d’autre choix. »

Nous avons à «annoncer» la nouvelle réalité. Aujourd’hui les politiciens, experts et scientifiques de premier plan en parlent déjà. C’est notre travail à l’égard du monde et de nos groupes.

Beaucoup d’entre nous sont toujours préoccupés par nos propres problèmes. Une personne veut atteindre le monde spirituel et ne le voit pas dans la connexion aux autres. Je me souviens comment j’ai personnellement eu du mal à digérer cette idée. J’ai entendu et lu beaucoup et ne pouvait toujours pas le connecter directement à moi-même. «Ce qui est écrit là est une chose, et je suis autre chose. » Une personne peut utiliser des beaux mots extérieurement, mais intérieurement traiter le monde d’une manière totalement différente. Alors c’est seulement la force générale du groupe qui opère sur nous tous, ensemble, qui peut  nous conduire progressivement à la compréhension correcte.

Aujourd’hui nous nous élevons à un nouveau niveau. Auparavant, chacun faisait  ses calculs personnels: «Si tout le monde étudie, je vais les rejoindre aussi, afin d’atteindre la spiritualité. » Puis nous avons commencé à parler un peu de la connexion dans le groupe, qui est le seul moyen par lequel le monde spirituel peut être atteint. Ce n’est pas simple, et nous ne sommes pas  totalement d’accord pour cela non plus.

Maintenant nous sommes confrontés à une condition nouvelle et plus avancée, et nous ne pouvons pas ralentir le processus d’évolution. Il ne dépend pas de nous. Nous convenons seulement que si le processus est dirigé dans cette direction, nous irons avec lui  parce qu’il n’y a pas d’autre choix.

Aujourd’hui, le même problème se révèle partout dans le monde. Mais il se manifeste différemment dans le monde et semble tourner dans notre direction. Les gens commencent à souffrir d’être connectés les uns aux autres. Nous le voulons dans le groupe et dans le même temps nous ne pouvons pas atteindre cette connexion mutuelle. C’est le contraire dans le monde. La connexion les lie tous ensemble contre leur volonté. Si le groupe allait également dans ce sens, les choses seraient beaucoup plus faciles.

Mais nous ne voyons pas que nous sommes reliés les uns aux autres. Nous vivons comme des îles isolées dans l’océan de l’humanité. On découvre un lien de plus en plus serré à partir duquel  on ne peut échapper, alors que nous, dans les groupes, nous semblons être totalement déconnectés.

Voilà comment nous sommes obligés de nous connecter volontairement et de manière indépendante et de construire le réseau général entre nous. Je dois m’y connecter moi-même. Dans l’immense réseau des âmes, nos groupes sont libres des ficelles du système général. Ainsi, on nous donne la possibilité de nous connecter au réseau en utilisant nos pouvoirs propres et de créer ces liens. C’est notre travail.

Espérons que nous puissions nous expliquer cela mieux, y compris ceux qui se sont «déplacés de côté » parce qu’ils ne peuvent accepter cette situation. C’est pourquoi j’ai de grandes attentes pour le congrès de décembre. Après tout, aujourd’hui, le monde entier est déjà lié mutuellement alors que nous ne le sommes pas. Cela signifie que c’est nous qui devons nous préparer pour la connexion et crier: «Unissons-nous »

Nous devons voir que le monde est plus corrigé que nous. Tout le monde est connecté d’En-Haut sans aucune préparation. Ils sont simplement « pris dans le filet ». Nous, cependant, devons découvrir ce réseau et le construire par nous-mêmes, et puis nos  «îles» vont leur dessiner le monde entier et leur apprendre à fonctionner correctement dans le nouveau mécanisme spirituel.

Espérons que nous réussirons à faire un pas important dans cette direction lors du congrès à venir. 

Du cours n°1 du congrès d’Arava du 27/10/2011

Naissance spirituelle dans la lumière de AB-SAG

Dr. Michael LaitmanLa première phase de la Lumière directe (Behina Aleph) dans le monde de l’Infini est le désir de recevoir du plaisir, qui a été créé à partir d’En-Haut et a été rempli de la Lumière de Hochma (la Sagesse). Après cela, la créature découvre que c’est un récepteur, qui ne souhaite pas recevoir, mais au contraire, veut donner. Ainsi la seconde phase, Bina, apparaît.

Ceci est une réaction naturelle au sein de la créature, créée par le Créateur. D’où il s’en suit que la forme naturelle de la volonté de recevoir, c’est qu’elle s’efforce de donner sans réserve quand elle est remplie de Lumière! Et c’est ce qui nous manque. Si la Lumière allait combler mon désir de recevoir du plaisir maintenant, je souhaiterais immédiatement devenir comme la Lumière: un donneur. C’est ce qu’on appelle la «Lumière qui ramène vers le bien ».

Mais pourquoi  y a-t-il toutes les corrections effectuées par la Lumière d’AB-SAG qui nous aide à naître dans le monde spirituel? Le Partsouf AB est le désir de recevoir avec un écran, qui opère dans la réception en faveur du don sans réserve. Il a la force d’être près de la table, en face de l’Hôte, et dit «Je suis en mesure de recevoir  ceci et de profiter de façon à vous apporter du contentement. Je me réjouis, vous vous réjouissez aussi, et nous sommes unis et connectés en raison des traitements ou des plaisirs qui existent entre nous. Mais le plaisir que je reçois ne provient pas de la nourriture dans mon assiette, mais de l’adhésion avec Vous. »

Le Partsouf SAG a un écran plus petit, et il n’est pas en mesure de recevoir en vue du don sans réserve, mais ne peut que donner. Il peut donner à  la créature ce qu’il a: le désir de donner sans réserve, la Lumière de Hassadim (miséricorde). Alors le Partsouf AB peut donner son pouvoir, le désir de recevoir pour l’amour du don sans réserve  à l’inférieur. L’accouplement (Zivoug) d’AB – SAG, qui produit la lumière de la correction, c’est comme le père et la mère, les parties masculine et féminine ensemble, et pas seulement un simple Partsouf.

On aurait pu penser, pourquoi AB ne fut-il pas en mesure de corriger de lui-même la créature ; après tout, il est plus fort que  le Partsouf SAG SAG est seulement capable de donner sans réserve, alors qu’AB est capable de recevoir pour le bien du don sans réserve. Mais SAG ajoute quelque chose de spécial en raison de leur lien l’un avec l’autre, leur position.

Afin de clarifier ce point, il est très important de comprendre la différence entre la réception en vue du don sans réserve et le don sans réserve en vue du don sans réserve. Donner en vue du don sans réserve c’est l’intention. Il ne s’agit pas d’une action encore, je ne veux que Lui donner sans réserve, mais je ne fais rien dans la pratique. Alors que lorsque je reçois pour le bien du don sans réserve, je travaille déjà avec ma matière.

La créature qui fait l’évaluation a réellement besoin de posséder ces deux notions afin de comprendre ce que signifie être dans l’intention de donner sans réserve en comparaison à une opportunité réelle de donner sans réserve. Après tout, tous les problèmes se produisent lorsque nous nous déplaçons de notre belle intention  vers la possibilité réelle de donner sans réserve, ce qui est exactement ce qui s’est passé lors de la brisure des mondes. L’intention était merveilleuse et correcte, mais regardez ce qui s’est passé à la fin quand on en est venu à la réception réelle.

C’est pourquoi pour la correction ni la lumière de AB ni la Lumière de la SAG ne suffisent, il nous faut les deux: la Lumière AB-SAG .Quand elles se  manifestent dans la partie inférieure ensemble, elles lui font comprendre qu’il pourrait y avoir des intentions merveilleuse dans sa tête, mais toutes ces intentions peuvent s’effondrer dans le corps, quand il s’agit de vrais désirs. Après tout, ce n’est pas la même chose.

Mais dans notre cas, avant que nous acquérions une tête et un corps spirituels, comme ceux du Partsouf, cela se manifeste sous la forme d’ascensions et de descentes. Quand nous sommes dans un état ​​d’ascension, nous devenons  euphoriques et prêts à tout parce que nous pensons qu’il est très facile de donner sans réserve. Mais dès qu’un peu de désir de recevoir du plaisir est ajouté, nous y tombons immédiatement, ne voulant plus rien, et devenons de simples animaux. Voilà comment se manifeste la différence entre la façon dont nous agissons en raison de la Lumière de SAG et à cause du manque de la puissance de la force d’AB.

La descente nous montre tout ce nous manque encore. Les intentions étaient merveilleuses, mais qu’en est-il sorti ? Et puis nous devons élever une prière, MAN, en réponse à laquelle la Lumière AB-SAG vient et fait place à cette correspondance entre l’intention et l’action.

Toutes les corrections doivent être effectuées par la Lumière d’AB-SAG, la Lumière de Hokhma et la Lumière de Hassadim, qui se connectent ensemble. Quand elles viennent à la créature, elles enseignent «l’éthique du père et l’enseignement de la mère. » En d’autres termes, les deux forces sont ici nécessaires, chacune agissant  d’elle-même. Plus tard, nous verrons le travail réciproque de ces forces partout. Tout cela c’est pour que la créature puisse comprendre la différence entre l’état désiré et le réel. 

 De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale du 25/10/2011, TES

La liberté est une dépendance volontaire

Dr. Michael LaitmanLes kabbalistes mirent beaucoup d’accent sur le groupe, et toute la question de l’atteinte spirituelle est liée à cette notion. Le groupe est une méthode, un instrument pour l’atteinte de la Lumière. Il est le bien, la source de la lumière dans notre monde.

La lumière est la seule chose qui fonctionne. Elle fait tout, réveillant tous les désirs. Ainsi, si nous voulons changer la réalité, nous avons besoin de la lumière qui brille dans son sens habituel, et nous devons ajouter nos propres efforts afin d’accélérer notre développement, en le rendant souhaitable et bon.

Si nous voulons être des maîtres dans l’art spirituel, la lumière doit devenir la méthode, l’instrument dans nos mains qui fait ces changements. Nous pouvons seulement attirer la lumière qui ramène vers le bien dans le groupe. C’est pourquoi l’objectif du groupe, l’environnement, est de révéler la lumière qu’il contient et la laisser agir sur nous-mêmes et le monde entier. La Lumière se révèle dans notre monde à travers le groupe.

La direction de l’influence de la lumière dépend de nous. Nous ne pouvons pas changer son influence du tout ; nous pouvons qu’accélérer notre développement, faire briller la lumière plus fortement plutôt que la laisser faire naturellement. En d’autres termes, nous pouvons augmenter la vitesse.

Cependant, changer la vitesse signifie être d’accord avec ses actions et de changer nos sensations de développement. Ensuite, le développement va cesser d’être forcé et indésirable, il n’arrivera plus sous le rouleau compresseur de l’évolution. Au lieu de cela, nous allons nous développer selon notre désir et notre aspiration à avancer.

De cette façon, le travail en groupe devient le principal travail pour la révélation de la Lumière, le Créateur, dont notre vitesse de développement dépend. Ce n’est pas important de savoir dans quelle direction nous nous développons et ce que nous devons demander. Après tout, une fois que la lumière deviendra manifeste, elle expliquera et éclairera tout pour nous, clarifiera nos pensées et nos désirs, et nous tournera dans la bonne direction.

Nous dépendons complètement de la Lumière. C’est pourquoi nous comptons sur la construction d’un environnement, d’un groupe. En réalité, c’est la seule chose sur laquelle nous avons le pouvoir d’agir.

Dans la vie ordinaire, nous nous développons par la voie obligée, et personne ne nous demande où, comment et pourquoi devraient-ils changer de direction. Nous tournons simplement comme il se doit, sans même nous en rendre compte. La lumière change notre direction d’une manière dissimulée dans notre monde ou ouvertement dans le monde spirituel. La seule différence est que nous le comprenons.

Dans le monde spirituel, nous agissons parce que nous sommes d’accord pour agir, et nous voulons que la lumière opère et fasse tout le travail avec nous. Laissez-la faire ce qu’elle veut avec nous. Nous sommes prêts pour cela, et nous nous annulons avant ses actions.

Dans notre monde, chaque personne s’annule avant les actions de la Lumière, même s’ils ne comprennent pas ni ne le réalisent, comme un petit enfant qui joue et pense qu’il lui est donné toute la liberté dans ce monde.

Je n’ai pas la liberté dans le monde spirituel, mais je sais déjà que je ne suis pas libre, et je suis d’accord avec elle. Cependant, on nous donne la liberté de choix dans le milieu, entre ce monde et notre monde, dans ce qu’on appelle le tiers médian de Tifféret, pour que nous choisissions consciemment en voulant être sous l’influence de la Lumière.

En d’autres termes, ici, je suis toujours resté indépendant, bien que nous ne pensions pas que c’est la condition de notre indépendance, soit prendre la décision de nous mettre sous l’influence de la Lumière qui réforme. Nous ne comprenons pas ce qu’est notre point de  liberté.  En sonséquence, nous ne sentons pas et ne comprenons pas ce qu’est être libre. Nous existons dans l’obscurité absolue et sommes contrôlés du haut.

Dans le monde spirituel, nous existons également dans la lumière qui nous contrôle, mais ici, dans Klipat Noga, au milieu des forces de sainteté et d’impureté, nous construisons notre chemin par tous nos états, les points de liberté qui, l’un après l’autre, s’ajoutent jusqu’à faire une ligne. Nous la suivons de façon absolument indépendante et en même temps par une adhésion et une similarité absolue avec le Créateur.  Aujourd’hui, il nous est difficile de le comprendre.

Tout ceci est analysé et compris dans le groupe, dans la société. [59196]

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale , Écrits du Rabash

Créer le modèle d’un nouveau monde

Dr. Michael LaitmanQuestion : Au congrès de décembre, nous voulons célébrer la naissance d’un nouveau monde. Sur quoi doit-on se concentrer ?

Réponse : Nous devons nous unir pour le bien des valeurs que nous voulons mettre en évidence lors du congrès. Jour après jour, nous devrions faire des efforts afin de nous sentir bien vivant dans un Nouveau Monde. Nous avons besoin de jouer, de nous imaginer les relations entre nous, dans toutes nos pensées et nos actions.

Comme Baal HaSoulam écrit, nous devons créer un modèle de la nouvelle société, qui formera la base du Nouveau Monde et permettra à chacun d’apprendre de notre exemple. Alors, laissez-nous d’abord découvrir ce Nouveau Monde entre nous. Ensuite, nous verrons comment les opportunités auxquelles nous n’avons jamais rêvé s’ouvriront pour nous dans la vie communautaire, l’industrie, le commerce, l’éducation, etc..

Nous ne comprenons pas vraiment ces étapes, alors laissons-les à la lumière. Si vous faites ce que vous pouvez, tout le reste va s’arranger. Notre travail consiste à fournir un effort, et les possibilités s’offriront à nous. Tous nos efforts doivent être dirigés vers le Nouveau Monde, de nouvelles relations, une nouvelle société. Ce travail devrait prendre chaque instant de notre vie, donnant le ton et créant une ambiance favorable dans la diffusion, la préparation du congrès, et dans les relations entre les groupes afin que nous nous sentions comme un groupe, de plus en plus …

Chaque jour, nous devrions voir grossir la culture de l’unité pour combler le fossé entre la réalité souhaitée et actuelle. Si nous voyons encore des phénomènes négatifs dans le monde, cela signifie que nous n’avons pas atteint la correction entre nous. C’est la seule raison.

Après tout, l’humanité se développe selon ce qui a été préparé pour elle, alors que nous avons la liberté de choix et la capacité à attirer la Lumière, qui se déverse ensuite sur le monde entier et établit l’ordre en elle. Ainsi, la convention est proche, et tout est très sérieux. 

De la 5e partie du cours quotidien de Kabbale 30/10/2011 , « L’amour pour le Créateur et l’amour pour les êtres créés»

Le véritable travail est intérieur

Dr. Michael LaitmanQuestion: J’ai étudié la Kabbale depuis quelques années, et il est clair pour moi que ce qui importe le plus, c’est mon travail intérieur. Cependant, il me semble encore que je ne comprends pas vraiment ce que c’est. Pourriez-vous expliquer plus en détail ce qu’est notre travail intérieur?

Réponse: Mon travail intérieur est d’essayer aussi fort que je peux de rejoindre le travail intérieur collectif pour créer le récipient pour la réception de la Lumière. La fin d’une action est dans sa pensée initiale. Tout d’abord, j’aspire à l’état dans lequel je révèle le Créateur. Quel est cet état? C’est l’état dans lequel plusieurs points dans le cœur se rejoignent. Si je crée le système unifié correct avec ces points dans lequel la puissance du don sans réserve réside, je vais découvrir en lui la force appelée le «Créateur». Je vais Le découvrir en fonction du niveau de notre unité.

Donc, notre travail interne porte sur l’unité, la garantie mutuelle. Il est dit: «Aime ton prochain comme toi-même c’est la grande règle de la Torah » Une règle (Klal) est le récipient (Kli) qui contient toute la Lumière. C’est la seule chose dont j’ai besoin, et c’est pourquoi je reste concentré sur elle.

J’essaie de faire des choses différentes qui mèneront à l’unité interne des points dans nos cœurs. Je cherche des occasions d’unir et d’éveiller les amis vers cela. Je suis préoccupé par nous tous, d’être dans une intention, la pensée, d’être inspiré et connecté pour que le feu brûle véritablement parmi nous. Ensuite, nous allons y révéler le Créateur.

Sa révélation est la seule chose dont  nous avons besoin. L’essence de toute la sagesse de la Kabbale est la révélation du Créateur à l’être créé dans ce monde. 

Du cours n°2  au congrès d’Arava du 28/10/2011

Evolution de la théorie de Darwin

Dr. Michael LaitmanLe Créateur a créé une volonté parfaite de plaisir, constituée de deux forces: la force de la réception et la force du don sans réserve. Elles étaient parfaitement équilibrées et la réception n’avait lieu que dans le seul but de donner. Plus tard cependant, afin de permettre à l’être créé de croître, le Créateur a brisé ces forces et les a totalement déconnectées du désir venant de Lui. De  la sorte l’être créé est en mesure de choisir la façon d’utiliser de lui-même les occasions qui lui ont été données, c’est à dire ces deux forces.

Notre monde commence à partir d’une minuscule étincelle. Elle contient une force énorme qui jusqu’à aujourd’hui se déplace dans le monde entier et l’amènera à la fin de la correction. Le désir de recevoir dans notre monde apparaît sous la forme de la matière. Nous percevons ce désir comme s’il y avait quelque chose de matériel à ce sujet.

A mesure que cette matière se développe, elle commence à se connecter, à s’unir. C’est sa correction après toutes les ruptures et la chute, à la suite de laquelle elle a atteint le point le plus bas possible et a finalement été brisée.

Ensuite, les différentes parties de la matière commencent  à se connecter. Au début, elles ne peuvent tenir à une autre que par les forces de gravitation physique. Puis la connexion devient plus proche, et elles peuvent échanger des matériaux. C’est ainsi que les connexions biologiques sont formées, dans lesquelles chaque partie donne et reprend et passe également du matériel à un tiers.

Cette connexion instinctive conduit à la création de la vie, à la croissance, à un processus de vie et de mort. C’est le niveau végétal qui apparaît après les niveaux inférieurs, dans lesquels il n’y avait que la matière inanimée. Le niveau végétal évolue en espèces spéciales comme le «chien du champ » mentionné dans les écrits du Ari, qui est quelque chose d’intermédiaire entre une plante et un animal.

Le niveau animé est beaucoup plus complexe et indépendant. Il se déplace facilement, et il absorbe et émet des matériaux d’une façon très claire. Chaque individu a son propre caractère unique, et ces créatures se connectent d’une manière spéciale. Ils portent de nouvelles créatures; ils vivent et meurent.

Ainsi nous pouvons voir que l’évolution va dans le sens de la connexion, de la constitution mutuelle des forces opposées. Plus il y a de forces plus elles sont éloignées en qualité, plus les créatures qu’elles produisent sont complexes et avancés  quand il s’agit de leurs propres sensations et de la façon dont elles ressentent leur environnement.

Et donc à travers le singe, le niveau animé, l’évolution atteint le niveau de l’homme, le niveau «parlant» . A ce niveau, il y a aussi ceux qui ne se soucient que de leur existence bestiale, de préserver leur vie, ce qui est juste un peu plus que le niveau d’un animal. Après tout, les animaux aussi se construisent une maison, cherchent de la nourriture, et prennent soin de leur progéniture. C’est aussi la vie des êtres humains sous-développés.

Cependant, plus une personne se développe, plus ses désirs «humains», qui sont au-delà du niveau de la vie, se réveillent en lui: les désirs pour l’argent, le respect, la puissance et la connaissance. Puis les sentiments humains s’éveillent en nous: la jalousie, la haine, la convoitise, et l’ambition.

Ainsi, les gens développés sont très différents dans leurs qualités et tendances. Ils sont divisés en différents niveaux en fonction de l’objectif de leur vie et de leurs désirs, qui peuvent être seulement matériels ou plus abstraits, comme le désir de profiter de la musique, de l’art, de la philosophie ou de la science.

Pourtant, chacun d’eux veut utiliser les autres, et plus une personne est développée, plus elle est attirée vers cela. La seule différence est ce que l’on veut gagner des autres, que ce soit l’argent, la domination, ou des connaissances. L’évolution de ces attributs est ce qui fait avancer l’humanité. Tout cela est en vue de contrôler le monde et de  le comprendre. Après tout, la connaissance est le pouvoir.

Mais il y a des gens qui ont un désir supplémentaire, le désir de comprendre le sens de la vie. Ils cherchent un moyen d’atteindre cet objectif totalement abstrait qui est au-delà des limites de la science ordinaire. Ces gens viennent pour étudier la sagesse de la Kabbale.

Ils sont différents des autres car ils veulent encore plus de contrôle-le contrôle de leur propre vie. Ils ne demandent pas des choses matérielles, mais plutôt sur ​​leur propre essence, leur objectif est au-delà l’existence corporelle. Ils ont le désir initial, qui est en dehors de cette vie et qui les attire au-delà des limites de ce monde. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 27/10/2011, Ecrits du Rabash

L’institut ARI s’adresse aux décideurs

ari_institute_150Ces derniers jours, notre organisation l’Institut de recherche ARI a envoyé une lettre à tous les décideurs qui gèrent les problèmes liés à la crise. L’intention du ARI est de rappeler que la crise et sa solution n’a pas sa racine dans les politiques économiques et financières mais dans une interdépendance croissante de toute l’humanité. Nous sommes incapables d’influencer cette interconexion croissante. La seule solution est d’éduquer les gens, de soutenir ce réseau de connexion « involontaire » et d ela voir comme une opportunité pour notre prospérité à venir et d’enseigner aux gens le bon comportement qui doit être intégral.

Ci-joint la lettre:

Madame, Monsieur,

Les répercutions de l’escalade de la crise financière mondiale met en péril non seulement la stabilité économique et sociale, mais aussi la question de la pérennité des gouvernements dans de nombreux pays. Beaucoup de ceux qui ont perdu leur emploi et/ou leurs économies commencent à perdre la foi en votre capacité en tant que leaders à leur apporter une sécurité financière, voire même des solutions viables pour l’avenir. Au cœur de l’incertitude mondiale, les rassemblements illustrés par les divers mouvements de protestation consolent temporairement les mécontents. Dans le même temps, ils créent une dynamique périlleuse qui s’étendra irrémédiablement et intensifiera l’agitation.

Par ailleurs, l’interdépendance mondiale et les décennies d’excès économique ont rendu inefficaces les solutions fiscales et monétaires classiques. En conséquence, la dette nationale augmente implacablement, entravant votre capacité d’offrir continuellement des solutions concrètes aux défis sociaux et économiques auxquels nous faisons face.

Dans une telle réalité, le taux de chômage augmentera de façon drastique, menant à davantage de troubles sociaux et à des protestations, qui à leur tour représenteront une réelle menace pour la stabilité des pays et des systèmes international, social, économique et politique.

Pour maintenir la stabilité du gouvernement, nous croyons que le chômage devrait être traité comme une question nécessitant une attention immédiate et précise. Nous suggérons que des mesures audacieuses sont maintenant nécessaires pour endiguer le cycle du déclin dans lequel nous nous trouvons. Pour y parvenir, nous proposons que soit mis en place un mécanisme national d’urgence, avec les objectifs suivants:
• Intégrer les chômeurs dans un cadre d’étude continu (qui sera détaillé ci-dessous), qui sera considéré comme «un emploi »;

• Empêcher l’inactivité affichée publiquement, l’amertume et les manifestations de masse;

• Fournir aux chômeurs des outils pour réintégrer le marché de l’emploi;

• Offrir des bourses qui couvrent les besoins vitaux et une vie digne, sous réserve de la participation au programme d’étude
• Regagner la dignité des chômeurs par « la revalorisation » de leur statut social en passant de celui « d’exclus» à celui optant pour une « amélioration » de leurs compétences sociales et professionnelles;

• Améliorer l’empathie avec la cohésion sociale et l’État, plus que jamais maintenant, en temps de crise.
Le contenu du programme d’étude[1] pour les chômeurs comprendra, entre autres les sujets suivants:

• Examen de la situation financière personnelle. Il permettra de vivre dans la dignité selon les possibilités que la bourse accordée aux chômeurs permettra.

• Apprendre à vivre dans des conditions d’incertitude. Il s’agira notamment de maintenir la solidité de l’unité familiale, avec un accent particulier mit sur les responsabilités parentales, l’amélioration et le maintien de la stabilité mentale et émotionnelle, et le développement et l’amélioration des capacités sociales.

• Apprendre aux gens les conséquences du resserrement des connexions entre les individus, les entreprises et les pays, de quelle façon il touche les besoins fondamentaux des gens, et notre réalité quotidienne aux niveaux national et international. Chaque personne devra se rendre compte qu’à l’ère de la mondialisation, nous tous : simples citoyens, les riches et les puissants et les décideurs – sommes dans le même bateau.

• Fournir les compétences sociales nécessaires pour une existence durable dans un monde interconnecté: la solidarité sociale, la considération d’autrui et de l’environnement, et la consommation raisonnable et équilibrée.
Un tel mécanisme éducatif issus de la crise rassurera les gens, offrant ainsi au gouvernement le délai nécessaire pour faire face aux défis mondiaux et garantira la stabilité nationale et internationale.
En tant qu’organisation éducative qui coopère avec des organisations au plus haut niveau, nous serions heureux d’avoir l’opportunité de travailler avec vous et de fournir les outils et l’expertise requises pour mettre en œuvre notre plan.
Veuillez agréer Madame, Monsieur, l’expression de nos salutations distinguées.

L’Institut ARI

1. Tout le contenu sera enseigné de manière active, via un environnement virtuel, avec des jeux, quizz, activités sociales etc.


Une alliance d’assistance mutuelle

Dr. Michael LaitmanUne personne doit faire ce qu’elle peut pour se connecter avec les autres et atteindre le don sans réserve. En raison de ses efforts corporels égoïstes, elle sent combien elle est réticente à se connecter, combien elle est opposée à l’unité, à la garantie mutuelle, et être comme un seul homme dans un seul cœur. Elle trouve cela inutile et se sent repoussé par elle.

Ainsi, elle découvre les désirs qui ont besoin de correction, les désirs que le Créateur a créé à l’intérieur de l’homme comme «le mauvais penchant. » Après cette révélation, elle commence à voir l’aide qu’elle reçoit d’en haut, en dépit de ses réticences.

La découverte du mauvais penchant vient d’en haut dans le cadre du processus de correction. Le Créateur fait une alliance avec une personne qu’Il ne la quittera pas et lui permettra d’avancer. Même si une personne ne veut pas se connecter et est repoussé par Lui, elle sera toujours inspirée par l’état précédent dans lequel elle a fait des efforts pour avancer, et cela va la soutenir.

Progressivement, une personne découvre, un tant soit peu, ce qu’est le don sans réserve, ce qu’est la puissance de l’amour. Elle commence à comprendre que son but est seulement de découvrir le besoin de cela. Puis elle peut consciemment et inconsciemment comprendre, sentir, et s’égosiller en demandant la force de la correction.

La bonne demande  (MAN) est ajoutée à la juste volonté, à la demande de quitter l’état actuel et de passer à un meilleur état. Ce désir peut encore être égoïste, ce qui est appelé «Lo Lishma», mais il est déjà aligné avec le droit chemin.

Et donc progressivement, étape par étape, une personne clarifie ses désirs et ses intentions. Bien sûr, elle n’est pas celle qui détermine les étapes de son développement. En fait, ils sont réveillés en fonction des Reshimot (gènes informationnels) en elle. La force supérieure, la Lumière, qui détermine l’ensemble du processus. Une personne doit en permanence aspirer à avancer et à effectuer la moindre action qui va la faire avancer de quelque manière que ce soit vers le but.

Puis elle va atteindre le but désiré: Elle recevra la Lumière qui ramène vers le bien, elle va acquérir l’attribut du don sans réserve, et elle sera remplie de la Lumière réfléchie qui offre la sensation de la vie spirituelle de la vie dans le don sans réserve !

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 26/10/2011, Les Écrits du Rabash