Monthly Archives: février 2012

La liberté dans le cadre étroit de la vie familiale

Dr. Michael LaitmanQuestion: Une fois une femme a dit que sa liberté était limitée par certaines obligations à l’égard de ses enfants, sa famille, son mari, le ménage, etc. Elle se sent plus libre au sein de ces obligations. Mais si tout cela devait lui être enlevé, son sentiment de liberté disparaîtrait.

Réponse: Cela est vrai. Quand une personne n’a pas de limites strictes, il est difficile pour elle de déterminer où est la liberté, et elle se sent tout simplement perdue, parce que la liberté absolue lui paraît être un manque absolu de la liberté.

La liberté, comme tout autre sentiment, est défini entre le négatif et le positif en soi. Par conséquent, c’est dans certaines limites et la possibilité de rester, d’agir, et d’exister confortablement en leur sein, c’est-à-dire de gérer, exécuter toute obligation et profiter de leur réalisation, qu’est perçue quelque chose comme la liberté.

Mais en fait lorsque nous devenons partie intégrante de notre société contre notre volonté, selon le plan de la nature, nous sommes incapables de nous sentir en mesure de créer le cadre approprié, car il est violé tout le temps: d’une part, nous devenons plus interconnectés avec d’autres, et d’autre part, nous n’avons pas l’impression que nous pouvons faire quelque chose par nous-mêmes au sein de notre propre cadre parce que nous dépendons d’une énorme quantité de facteurs externes.

C’est pourquoi la seule façon de dépasser nos limites consiste à introduire le système intégré, qui donne le sentiment de liberté.

La nature nous pousse inévitablement vers le sentiment d’être «coincés» dans un état ​​de nécessité, dans une lutte constante pour la survie au sein de notre propre cadre, partout: dans nos familles, au travail, à la maison, dans la rue, n’importe où.

C’est ici que nous avons besoin de montrer aux gens que la liberté ne s’acquiert qu’en interagissant correctement avec les autres: dans le monde et l’harmonie.

Une personne, surtout une femme, ne se soucie que de ses limites, son confort à l’intérieur de son petit domaine au niveau animal et égoïste de l’existence. Quand elle a une maison, une famille, des enfants, des responsabilités, et qu’elle est capable, compétente et équipée pour fournir du bien-être à l’ensemble de son petit ménage, alors bien sûr, elle peut avoir un sentiment de confiance totale, de liberté, et de réalisation.

Ce n’est pas aussi simple avec une personne moderne, même une femme moderne. Elle aspire à se lancer dans les affaires et à se réaliser. Mais encore, le facteur déterminant, l’orientation de base du caractère féminin est dirigée vers la famille, et pour que les choses soient correctes en son sein.

Cependant nous voyons que les familles sont brisées. Les dernières statistiques ne sont que menaçantes! Le nombre de familles monoparentales divorcées ou célibataires est supérieur à 50%!

Ici nous observons une tendance à pousser une personne hors de son petit cercle de famille où elle se sent à l’aise en s’appuyant sur ses parents, où il lui suffit de pouvoir s’occuper de son ménage et de pourvoir aux divers besoins du ménage. En dépit de son esprit, l’homme est poussé vers quelque chose de plus grand contre son gré.

Nous sommes liés à tout le monde. Notre bien-être intérieur dépend de l’ensemble du monde. Ainsi l’éducation intégrale est ici simplement nécessaire pour compenser l’insécurité, les craintes, et l’absence de liberté.

Comme nous nous élevons au niveau suivant, nous acquérons spécifiquement la liberté, en dépit de notre début égoïste habituel.

Lorsque je me connecte avec d’autres, je me procure quelque chose en commun avec eux, des désirs communs et une compréhension commune, c’est cela lorsque nous décidons tout ensemble, en interagissant les uns avec les autres, et d’aucune autre manière –  c’est quand je me sens libre.

Ma liberté dépend de moi. Elle ne dépend pas d’autres, parce que tout le monde dans  le groupe intégral commence à m’apparaître absolument corrigé. Ils sont déjà partie intégrante de l’état de garantie mutuelle, de la connexion, et je peux commencer seulement à ressentir là où j’ai encore besoin d’ajouter et de m’ajuster. Et en général, toute personne se sent de cette façon par rapport aux autres.

Une personne acquiert un besoin tout à fait nouveau de lutter sans relâche vers une relation correcte avec tous les gens.

Il s’agit d’un tout nouveau niveau. Il est encore égoïste, mais dans le même temps, c’est un niveau différent et souhaitable lorsque je sens que je manque d’une intégration plus complète. C’est en cela, après m’y être brisé , en exécutant un virage psychologique à l’intérieur de moi comme en tirant sur une gâchette, et en changeant à l’opposé, que j’ai soudain effectivement acquis la liberté.

C’est comme quand un embryon est né du ventre de la mère, il tourne la tête vers le bas et semble perdre tout ce qu’il avait, après quoi il apparaît dans un nouveau monde, nous avons besoin de tourner la tête en bas, commencer à comprendre le monde d’une autre manière, et puis nous allons naître  dans le nouveau monde intégral.

D’une « Discussion sur l’éducation intégrale » N°9, 15.12.11

Europe: le Gulf Stream est-il en train de geler ?

Dr. Michael LaitmanAux  nouvelles (Tiré de Euronews): « En Turquie, 20 cm de neige sont tombés – du jamais vu en 50 ans.

«La police en Pologne dit qu’au moins dix personnes sont mortes de froid alors que la météo avait empiré pendant la nuit après un hiver doux jusqu’à présent.

« Il y a des avertissements que le pays peut s’attendre à moins 30 degrés à la fin de la semaine.

« En République Tchèque, les chemins de fer  ont souffert tandis que les conditions météorologiques extrêmes ont bloqué les rails et que les  moteurs  tombaient en panne.

« La Roumanie, la Serbie centrale et la Bulgarie sont tous sous l’emprise du grand froid avec l’Ukraine qui rapporte plus de 18 morts.

«Ce n’est pas seulement les êtres humains qui ont du combattre  le froid – dans le sud de la Russie des gels sévères ont causé la mort de milliers de poissons avec des niveaux de rivières, qui étaient déjà faibles, complètement glacés.

« Les transports, communications et lignes électriques sont tous frappés. Plusieurs chauffeurs de poids lourds bloqués ont affronté une nuit dans leurs cabines alors que les routes étaient devenues impraticables. »

Mon commentaire : Combien de temps devrions-nous souffrir pour nous rendre compte que tous les problèmes, assez curieusement, sont causés par le comportement humain? Un être humain en tant que stade suprême du développement (désir) détermine par son déséquilibre avec la nature, tout ce qui s’y passe.

Qui va nous sauver de la noyade?

Dr. Michael LaitmanQuestion : Au milieu des années 1960, il y eut un incident à Paris ; une personne se noya dans une piscine devant 150 témoins oculaires, parce que personne ne vint à son secours. Si une seule personne l’avait aidé, elle l’aurait sauvé, mais c’est comme si la responsabilité fut diluée parmi les 150 personnes. D’où la loi, que plus il y a de monde, moins chacun personnellement a de responsabilité. Comment pouvons-nous appliquer cette loi au général?

Réponse : Que signifie la «garantie mutuelle »? Je suis responsable de tout le monde. Le général et le particulier sont égaux dans leur pouvoir et leur influence – c’est ce que la loi de la garantie globale implique.

Si, dans le système final intégral (et nous le prenons comme point de départ de toute explication) même une minuscule particule est manquante – moi, toi, ou lui – il ne sera pas en mesure de fonctionner. Il ne pourra pas fonctionner à 100%. Il sera cassé non pas à 99% ou 50% seulement, mais à 100%, car un système intégral implique la participation d’absolument tout le monde.

En fin de compte, la loi est telle que l’on est égal au tout, on est important pour tout le monde. Il n’y a pas quelqu’un qui pourrait se faufiler en dehors, choisir de ne pas participer.

Dans l’éducation intégrale, nous présentons un exemple simple : Nous (l’ensemble de l’humanité) sommes dans un grand bateau. Si je perce un trou sous moi dans la coque du bateau, tout le monde se noiera. Je pourrais dire : «désolé, les amis, ce sont mes affaires personnelles. Je veux me noyer. Ou je veux prendre un bain. C’est tout. Cela n’a rien à voir avec vous. De quel droit marchez-vous sur mes plates-bandes et me faites-vous la morale ou me donnez-vous des ordres !  »

Si nous existons dans le cadre d’une loi naturelle unique – dans le même bateau, comme dans l’arche de Noé ; si quelqu’un y perce un trou, nous serons tous noyés.

Il s’ensuit donc que la responsabilité ne peut pas être répartie entre tous. Chaque personne a la même responsabilité que tout le monde ! C’est pourquoi chaque personne, qui se trouve autour de la piscine et qui voit quelqu’un se noyer, doit imaginer que si elle n’entreprend aucune action, alors personne ne le fera. Et ainsi tout le monde plongerait dans l’eau.

Des «Leçons sur le nouveau monde » n°8, 15.12.11

Un assortiment de professions spirituelles

Dr. Michael LaitmanLa perception personnelle, que chacun a de la réalité, se développe en fonction de la racine de son âme, de son caractère et de sa mentalité.

Il y a des gens qui sont plus inclinés vers un développement technique, tandis que d’autres ont un penchant plus sensuel, de même qu’il y a dans notre monde des humanitaires et des techniciens. Certains étudient la musique, la littérature, la philosophie et d’autres l’ingénierie, les mathématiques, l’architecture, etc.

Et spirituellement, il y a une énorme différence entre eux. Pourquoi un kabbaliste écrivait-il dans un style, tandis que l’autre dans un autre ? Cela vient des caractéristiques de l’âme d’une personne, chacun perçoit le monde spirituel différemment. Par la suite, ils se complètent mutuellement, mais comme un tout, il y a une grande différence entre les âmes, beaucoup plus grande que les différences entre les gens dans notre monde.

Bien sûr, tout le monde perçoit la réalité spirituelle ;  au fur et mesure que nous progressons et traversons le Makhsom (barrière à la spiritualité), nous arrivons tous à la  clairvoyance. Mais le monde spirituel peut se révéler à une personne de manière à ce qu’elle voit le tableau d’ensemble et qu’elle travaille avec une réalité figurative, tandis que celle qui a une disposition plus technique de l’âme, aura une perception de notre monde pareil à un physicien. Une tierce personne percevra la spiritualité comme un psychologue le fait dans notre monde, et une quatrième, comme un simple ouvrier.

Dans les mondes spirituels, il y a un « assortiment » de professions beaucoup plus riche que dans notre monde, comme la projection d’un monde dans un autre.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 12/02/12, Le Zohar

L’examen du l’avancement spirituel

Dr. Michael LaitmanQuestion : Quel sentiment indique que je progresse ?

Réponse : Nous avançons sous forme d’engrenage : Certaines roues tourne vers l’avant, et d’autres vers l’arrière. Certaines montent de bas en haut, d’autres descendent de haut en bas. La roue avance, et ses éléments exécutent diverses actions.

Si une personne se mesure par rapport à un objectif, alors elle comprend qu’elle progresse. Mais si elle se mesure que par rapport aux montées et descentes ou par rapport aux autres états, elle a parfois l’impression de reculer ou de rester immobile.

Il existe de nombreuses possibilités pour mesurer l’avancement. Mais l’examen le plus précis est le suivant : ressentez-vous aujourd’hui, par rapport à hier, un besoin plus fort de vous connecter au groupe/ ? C’est l’examen le plus sûr.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 13/02/12, Le Zohar

Choisir de naître

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quelle est la signification de l’expression « Il n’y a pas de contrainte dans la spiritualité »?

Réponse: Il n’y a pas de contrainte dans le monde spirituel parce que finalement tout dépend de l’effort d’une personne.

Dans ce monde recevoir des règles, et dans le monde d’en haut, recevoir le don sans réserve. Dans les deux cas, je suis obligé d’obéir, et c’est la contrainte. Après tout, ce sont des lois de la nature.

Prenez la loi de la pesanteur, par exemple, il s’agit d’une force fixe qui me tire immédiatement au sol. Pouvez-vous résister à sa contrainte? « Je ne veux pas qu’elle puisse fonctionner sur moi, j’ai mes propres projets. » Cela ne marchera pas. La loi opère, que cela vous plaise ou non. C’est la même chose avec les lois du don sans réserve et de la réception. Toute la réalité est pleine de contrainte.

Vous êtes libre uniquement lorsque vous choisissez. Quel genre de choix est-ce? Le choix est de passer à la réception au don sans réserve, avec l’aide du groupe, la Lumière qui ramène vers le bien, et l’enseignant. En fait, la réception et le don sans réserve sont une seule loi, une seule force. Votre choix est dans la façon de lui obéir: positivement ou négativement. Vous faites ce choix par vous-même.

Alors, quel est votre choix? Est-ce que ça vaut la peine d’adhérer ou pas au don sans réserve? Vous savez ce qui s’est passé auparavant et ce qui  se passera dans l’avenir. Nous ne pouvons pas encore sentir et toucher l’endroit où le choix est fait. Pourtant, en réalité, un manque étonnant s’ouvre pour vous ici.

Nous avons souvent parlé de la fable du ver qui vit à l’intérieur d’un radis. Quand il fait un trou dans la peau, tout un monde se révèle à lui. Il s’agit d’une ouverture très étroite, et c’est le choix du ver de naître ou non. Chaque fois que vous faites ce choix, une autre petite partie de vous nait, et vous entrez dans le nouveau monde qui est déjà préparé pour vous.

Bien que cela soit une action très légère et fine de ma part, c’est comme si je faisais fonctionner un immense système en appuyant simplement sur un bouton. L’endroit où je fais le choix est exactement la «spiritualité» où il n’y a pas de contrainte. J’ouvre un monde nouveau pour moi, et mon attitude envers lui devient libre.

La loi opère dans les deux endroits, mais quand j’entrer’ dans le monde du don sans réserve, j’acquière la liberté: Tout cela est à moi, le désir corrigé de recevoir avec l’intention de donner, et je le contrôle. Je suis vraiment libre, avec ce désir, je peux réaliser toute action du don sans réserve que je veux. C’est la seule chose que je veux, et il n’y a aucune restriction.

Par conséquent, il est dit: «Il n’y a pas de contrainte dans la spiritualité. » Je nait, et je transcende une pomme pourrie dans un monde merveilleux, la lumière du soleil, l’air frais et le chant d’oiseaux. Quand je me dirige à travers ce passage étroit, j’acquière une nouvelle attitude qui est basée sur le don sans réserve et je deviens adapté au grand monde. A l’intérieur de lui, je suis libre.

De la 4e partie de la Leçon quotidienne de Kabbale 15/02/12, « Introduction à l’étude des dix Sefirot »

La géométrie du monde supérieur

Dr. Michael LaitmanLe Zohar est la source de la puissance. Mais ce pouvoir est comme l’électricité: tout dépend avec quoi vous vous y connectez-un radiateur ou un climatiseur, un dispositif qui crée une pression ou du vide. Ce pouvoir ne peut effectuer ce que vous voulez.

Notre désir est appelé une intention: pourquoi nous voulons le pouvoir de faire pour nous. Et il le fait. Même nos pires et nos meilleures demandes qui visent l’objectif ou au contraire l’opposé, le pouvoir effectue tout conformément à la demande de la partie inférieure. Mais si ma direction correspond à ce pouvoir, le bénéfice que je reçois est maximal. Si ma direction ne correspond pas vraiment à la direction de cette puissance, alors en fonction de mon &cart vis à vis d’elle, selon le cosinus de l’angle entre nous, je n’atteins qu’un remplissage partiel. Si je vise le sens opposé, alors je suis opposé à ce pouvoir, le pouvoir neutralise mon pouvoir, et je souffre. Mais par la perte, ce pouvoir me revoit encore vers le but. C’est parce que je reçois toujours une combinaison de pouvoirs positifs ou négatifs dans la mesure de ma direction qui coïncide à la pensée de la création.

Il y a une ligne droite, jusqu’à l’objectif et je devrais la suivre. Si je suis cette ligne-nos pouvoirs s’unissent. Si je m’éloigne de la ligne, alors, bien que nos pouvoirs soient les mêmes, je perds le cosinus de l’angle, en fonction de mon écart.

Mais si je cherche dans la direction opposée, pas totalement opposé, mais selon un certain angle alors, selon le cosinus de l’angle dans lequel je suis le contraire de lui, le Créateur neutralise le pouvoir. Donc, en tout cas, je reçois une réponse de lui, bien qu’elle soit une réponse négative. Cette réponse négative est la combinaison de sa puissance et de ma puissance. Par conséquent, Il finit par me remettre dans la bonne direction à travers la souffrance.

Si je suis en dessous du zéro, je sens la douleur, et si je suis au-dessus du zéro, j’éprouve du plaisir. Dans tout les cas, toute l’humanité progresse, avec ou sans intention. Le pouvoir qui nous dirige travaille en permanence. Nous appelons cela la Lumière qui ramène vers le bien.

Donc, la chose principale est ce que nous voulons parce que la Lumière fonctionne, en particulier lors de la lecture du Livre du Zohar.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 14/02/12, Le Zohar

Le compteur des changements internes

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment puis-je reconnaître la réponse de la Lumière à ma demande?

Réponse: Tout d’abord, tout changement est pour le meilleur, même si ce n’est  pas très agréable. Deuxièmement, il y a des changements constants, que nous ne sommes pas en mesure d’estimer.

Le niveau de notre sensibilité est trop grossier pour percevoir les changements qui se produisent en moi. Le compteur est en marche, mais seulement après avoir atteint 1000 t/m puis-je commencer à sentir ce saut dans l’intervalle 1000-plus. Et le compteur continue à marcher, il atteint 2000 t/m et je sens un autre changement. Je ne peux pas reconnaître chaque petite t/m subtile.

Mais comme je monte les degrés spirituels, j’augmente ma sensibilité, et je commence à mieux distinguer les changements. Cela signifie que « le Créateur demande au juste jusqu’à la plus infime petite partie. » Je distingue cette infime partie, mais avant je ne voyais même pas un gros rocher.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 14/02/12, Le Zohar

La distance n’existe plus

каббалист Михаэль ЛайтманQuestion: J’ai compris soudain que nous sommes au Congrès tous les jours. S’agit-il de la  » Lumière environnante » ? Comment la transmettre à ses camarades, qui sont dispersés partout dans le monde?

Réponse: Nous sommes tous interconnectés, et ils le sentent. Je suis en contact avec de nombreuses personnes et ils parlent du très fort enthousiasme, du grand espoir, de l’inquiétude, de l’intention … Et c’est très bien.

Je suis content de l’approche sérieuse de ce qui nous attend. Ce n’est pas comme les précédents congrès. Aujourd’hui, ils prennent un caractère complètement différent. C’est un travail difficile, y compris pendant la préparation. Nous devons faire beaucoup des efforts, qui nous imposent des obligations particulières. Le Congrès se tourne de plus en plus vers le travail, et je suis très heureux de le constater.

Chacun le ressent. Centains de nos camarades arrivent de l’étranger à Arava pour trois jours seulement. Le sens n’est pas dans les jours, mais dans la qualité de l’événement à venir. Je suis très inspiré et enthousiasmé par cette réponse. Il nous reste une semaine, et nous devons l’utiliser pour nous préparer. Il faut recueillir tous les espoirs, et les vérifier au maximum.

En fait, ce n’est pas la présence physique qui est importante. Quel que soit le lieu où sont les camarades, ils essaieront d’être sur la même longueur d’ondes avec nous,  et ils n’auront pas besoin d’acheter un billet d’avion. Nous sentirons de toute façon qui nous nous sommes réunis dans un seul endroit. Parce que  l’«endroit» c’est un désir. S’il est vraiment un, vous ne sentirez pas la distance qui vous sépare, vous oublierez le corps, comme vous l’oubliez pendant les rares inspirations, dont seul l’esprit demeure.

J’espère très sincèrement que nous nous rallierons et arrêterons de dépendre des kilomètres, qui séparent nos corps. À n’importe quel endroit dans le monde vous pouvez danser avec nous dans le désert, être avec nous ensemble dans le cœur et l’âme. C’est vraiment ainsi. La distance n’existe pas, c’est le désir qui est important.

De la leçon sur «Introduction à l’étude des dix  Sefirot» 15/02/2012

Une lettre sans destinataire

Dr. Michael LaitmanQuestion: Nous devons parvenir au manque de désir de donner sans réserve à la convention d’Arava …

Réponse: Nous n’avons besoin de rien d’autre, que ça. Il semble que ce n’est qu’à mi-chemin, mais en fait, c’est la moitié de la pièce, l’autre moitié étant fournie par le Supérieur. Il suffit pour nous de vouloir nous unir de manière à atteindre le don sans réserve mutuel en vue de donner au Créateur.

Nous appelons cela  « la nécessité d’un manque ». Mais nous ne ressentons pas  encore un désir d’atteindre l’unité de telle sorte que nous pourrions donner sans réserve au Créateur. Par conséquent, nous construisons un manque constitué d’un remplissage double. Nous n’avons pas l’intention de nous contenter de la nécessité d’un manque afin de ressentir ce manque  au cours de la prochaine convention.

La nécessité d’une connexion nous amènera au don sans réserve dans le groupe. Et il y a une autre nécessité: de donner sans réserve au Créateur. Les deux se rapportent à la même intention.

Question: Nous devons aspirer à la perfection et cela va nous donner le désir  correct. Comment pouvons-nous faire en sorte que l’image de la perfection ne cache pas la nécessité d’un manque venant de nous?

Réponse: Nous voulons atteindre le désir de donner sans réserve dans le but de l’union. Ainsi, nous pouvons poursuivre notre désir de donner sans réserve au Créateur et atteindre l’adhésion  avec Lui. D’une façon ou d’une autre, tout est habillé sur une « brochette » et se trouve sur ​​une seule ligne. Vous ne devez pas tirer de différences ici. Pensez- y un peu et vous verrez qu’il n’y a aucun problème ici.

Si vous mentionnez le mot «don sans réserve», vous continuez à tracer la ligne vers le Créateur, sans vous arrêter en chemin. Le don sans réserve nécessite une connexion avec les amis, parce ce que  il n’y a que cela qui convoque la Lumière qui ramène vers le bien et apporte l’attribut du don sans réserve. Pourquoi avons-nous tous besoin de cet attribut? En avons-nous besoin afin d’avoir une belle vie bestiale? Non. C’est en vue d’atteindre le don sans réserve au  Créateur. Pourquoi avons-nous besoin de donner sans réserve au Créateur? Peut-être qu’il n’en a pas besoin du tout? Non, il n’a pas un tel manque. Notre objectif est d’atteindre l’adhésion avec Lui parce que grâce à cela, nous Lui apportons le contentement. Nous faisons plaisir au Créateur non par le don sans réserve mais plutôt par l’adhésion.

Question: Comment peut-on lier une nécessité d’un manque avec une nécessité pour l’adhésion?

Réponse: Nous avons besoin de l’influence de la Lumière environnante, afin que nous comprenions que le don sans réserve est la solution de tous les problèmes. Il nous amène à tout ce que nous voulons atteindre. Je veux désirer pour me connecter et c’est ce que je demande du Créateur, de la Lumière qui ramène vers le bien. Mais pour quoi faire?

Je tiens à désirer pour me connecter afin de parvenir à l’adhésion avec le Créateur. Cette adhésion fait partie de mon chemin, partie du calcul. Par conséquent, la prière  ne peut être totale si les trois éléments ne sont pas soudés en elle: Israël, la Torah, et le Créateur. Telle est la nature de nos désirs, et nous avons seulement besoin de le comprendre. Ensuite, vous verrez: vous devez ajouter le Créateur à votre prière. Sinon il n’y a aucune raison de se connecter dans notre monde. Vous ne le voulez pas, vous n’êtes pas venu pou étudier la Kabbale afin de vous connecter avec d’autres dans une protestation sociale.

Par conséquent, lorsque vous découvrez votre complet désir, vous arrivez à la formule: «  Israël, la Torah, et le Créateur sont Un » Juste une partie de la phrase, une partie de la clarification, ce n’est pas suffisant. Quand nous allons dans le désert, nous ne pouvons pas réduire notre demande au milieu de la phrase. Si la demande est entière, elle doit se terminer par le mot au sujet du Créateur, car c’est de Lui que vous obtenez le pouvoir d’effectuer des changements, le pouvoir de la raison, de la sensibilisation et de  la compréhension. Tout ne vient que de cette source, et ainsi nos demandes doivent finir avec cela.

Sinon, c’est comme envoyer une lettre sans destinataire. Si vous faites cela, peu importe ce que vous écrivez, clairement vous n’obtiendrez aucune réponse et la lettre sera perdue à mi-chemin.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 14/02/2012, « Introduction à l’étude des Dix Sefirot »