Monthly Archives: mai 2012

La bataille de l’égoïsme avec des nourrissons

Dr. Michael Laitman« Joseph » représente un point à l’intérieur d’une personne qui ne peut croître que quand il est se trouve dans le royaume du Pharaon (désir égoïste). La petite étincelle de lumière est appelée «fine bougie  » (Ner Dakik). La «fine bougie » se place délibérément à l’intérieur de l’ego, car elle se développe dans l’ego et se transforme finalement en attribut du don. Ainsi, Joseph arrivé en Egypte, y grandit (s’y élargi), (ce qui signifie que ses frères se joignirent à lui). Il représente une étincelle qui ne se développe que dans un ego humain.

L’égoïsme est construit de manière à n’estimer que ce qu’il considère comme «lucratif» (bénéfique). Il n’identifie les « profits » que dans un type d’action, appelé «le travail des femmes », par opposition à une satisfaction supérieure, appelée «le travail des hommes. » C’est pourquoi on dit que Pharaon a ordonné de tuer tout garçon juif et de laisser seulement les filles vivantes.

Nous donnons naissance à des «fils», puis nous les tuons parce que nous n’avons savons absolument pas comment travailler avec des intentions en vue du désir de donner sans réserve. Ensuite, ils naissent à nouveau, grâce à nos tentatives de donner au moins un minimum, mais notre ego tue encore ces efforts. Notre intellect reconnaît que nous devons donner et nous parvenons même à générer de telles intentions, mais là encore nous les annulons avec notre ego.

Notre travail consiste à reconnaître à travers nos désirs que nous arrivons à donner naissance à nos «fils» et qu’ensuite nous les détruisons encore une fois. Nous sommes terrifiés par ce que nous avons fait, et par le fait qu’il ne nous reste rien d’autre. Après être passé par la torture et s’être rendus compte que nous sommes incapables de faire quoi que ce soit à ce sujet, étape par étape, nous acquérons un nouveau désir : un nouveau Reshimo informatif que l’on appelle «Moshé» (Moïse).

« Moshé » commence par grandir et se développer dans la maison du Pharaon. Il nous semble qu’il vient du côté de Pharaon. Pharaon se développe et l’élève, lui apprend la sagesse, le rend puissant. Après 40 années passées dans le palais de Pharaon, Moshé a tout, sauf la connaissance du Créateur.

Moshé continua de croître au sein de ses désirs, qui ont subi la correction et ressentit qu’en dépit de tous ses efforts, il ne peut pas les transformer en désir de donner. À ce stade, ses désirs acquirent peu à peu le « point de Moshé », c’est-à-dire l’étincelle qui fut d’abord cachée dans la mesure où elle était parfaitement insaisissable. Toutefois, l’étincelle continua de croître. A cause de ce cela, nous continuons à donner naissance à nos « fils », signifiant nos intentions de donner. Nous croyons que nous sommes en mesure de donner et sans cesse nous « tuons » nos efforts.

Une personne continue à exterminer ses «fils» jusqu’à ce que, regrettant éperdument, elle commence à réaliser que toutes les tentatives de donner sans réserve ne mènent nulle part. Nous donnons naissance à un «fils» (intention de donner), qui est en fait notre prochain niveau, celui qui nous poussera à « sortir » de l’Egypte. Cette étape est le résultat de notre effort dans le travail de groupe ; il découle de nos actes réels. À un certain point, nous avons vraiment acquis un désir de donner, mais plus tard nous nous refroidissons et agissons égoïstement une fois de plus. Cela signifie que le Pharaon « avale » nos nouveau-nés.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 09/04/12, Écrits du Rabash

Vérifier la connexion au groupe

Dr. Michael LaitmanNous devons comprendre qu’il n’y a que deux états dans notre vie, dans notre réalité : un état de ténèbres, l’ombre, ou un état de Lumière, la connexion, la révélation du bien et de Celui qui fait le bien. Il n’y a rien entre les deux. Si en entendant parler de cela, une personne essaie constamment de clarifier les états qu’elle traverse, qu’il s’agisse d’une ombre ou de la révélation du Créateur, elle avancera par la ligne médiane.

Baal HaSoulam, Shamati, l’article 8: « Quelle est la différence entre l’ombre de la Kedusha et celle de la Sitra Akhra« : « Au lieu de cela, tous les changements sont dans les receveurs. Nous devons observer deux discernements dans cette ombre …  »

Le premier, c’est quand une personne peut encore s’unir avec des amis, en surmontant les pensées qui séparent et le « flou » des sens. Elle peut encore vaincre les ténèbres et la dissimulation, elle comprend encore qu’elle a perdu l’objectif, le chemin vers le Créateur.

Mais dans l’ensemble, personne ne fait réellement son autocritique, « Pourquoi est-ce que je me sens ainsi ? D’où vient ce sentiment ? « Je ne suis pas mon propre psychologue, je ne fais que me sentir bien ou mal, comme un enfant. Je n’analyse pas qui m’envoie ces pensées et ces sentiments. Je « mijote » en eux, et m’enfonce dans mon corps, comme un petit enfant.
Pourtant, une personne doit se connaître et s’examiner elle-même : «Qu’est-ce qui a provoqué mes sentiments et mes pensées? Comment puis-je remonter au-dessus de moi-même, au-dessus de mon état actuel ? Comment puis-je sortir de ce marécage en me tirant moi-même par les cheveux ? « Une personne se regarde toujours de côté, » Oui, je suis profondément encré dans mon désir égoïste. Oui, il me contrôle. Certes, il ne me permet pas de me connecter, il ne me laisse pas me lever pour la leçon, il m’oblige à me séparer, il rend la vie quotidienne et tout ce qui s’y rapporte plus important. Mais je vois que je suis dans cet état et que celui-ci s’oppose à l’objectif.  »

Comment puis-je comprendre et reconnaître cela ? Quand je suis toujours connecté à quelque chose d’extérieur, au groupe. Voici le moment de vérité, je peux vérifier si j’étais vraiment connecté au groupe ou non. Si je n’étais pas connecté, je ne ressens que moi-même : je me sens mal, je ne veux rien, etc. En outre, je ne cherche même pas à considérer cela et je suis simplement le courant sans aucune pensée ou désir spécial.

Mais si j’étais connecté au groupe, si j’avais une alliance avec les amis, selon laquelle ils doivent m’aider, même si je tombais et me tournais dans une autre direction, les connexions internes seraient maintenues, je me soucierais de la manière dont ils me voient , et je n’oublierais pas totalement mon engagement. Ils me soutiendraient et je serais capable de me voir sur le côté et de clarifier mes sentiments.

Ainsi je vais être divisé en deux : mon propre ego et mon attitude envers le groupe. Ce n’est qu’en m’accrochant à la connexion aux amis, que je serai en mesure de me voir plus clairement et de m’analyser et ainsi, de commencer l’ascension qui suit la descente. Sinon, je n’ai aucune chance, je tomberai tout simplement et partirai. Ainsi, une personne peut surmonter le premier type d’ombre, en justifiant son état actuel et en comprenant que cet état vient du Créateur. Ensuite, elle peut demander de l’aide au Créateur.

Pourquoi dois-je me tourner vers Lui ? Non pas pour me sentir mieux, parce qu’alors je demanderais d’annuler mon mauvais penchant, alors qu’Il l’a créé, en y ajoutant la Torah comme une épice. Donc, je dois demander l’épice, de sorte que la puissance de l’amour et du don, la Force de connexion vienne d’en haut et me permettre d’avancer vers l’autre ligne.

«Quand nous avons a encore la capacité de surmonter l’obscurité et la dissimulation que nous ressentons, il faut justifier le Créateur et prier le Créateur, pour qu’Il nous ouvre les yeux, afin que nous voyons que toutes les dissimulations que nous ressentons proviennent du Créateur. »

Quand une personne reste sans défense et ne voit pas de moyen de sortir, quand elle maudit le Créateur, les amis et la vie, elle se regarde toujours de côté et voit tout à coup une chance de sortie, elle peut demander que le Créateur la sauve. Pourquoi ? Parce qu’elle n’accepte pas l’état où la Providence du Créateur semble mauvaise, et qu’elle ne peut Le justifier. Une personne se sent mal parce qu’elle pense du mal du bien et du Bienveillant, en étant opposée à Lui. Si la vie semble mauvaise, c’est un signe que je suis opposé au Créateur.

Nous devons construire un Massakh (l’écran) et la Lumière réfléchie au-dessus de toutes les situations difficiles. Même dans les pires situations, je dois voir le Créateur comme étant leur source, comme une Lumière qui est pleine de toute l’abondance infinie, mais qui se brise en mon sein et se transforme en un mauvais sentiment, en une ombre, en ténèbres, puisque mes attributs sont opposés au bien et au bienveillant au bien qui fait le bien, opposés à l’attribut de don et d’amour.

Ainsi nous avançons à chaque fois que nous clarifions les choses correctement. La chose principale est de découvrir sans cesse ce point, « Qu’est-ce que je ressens? Qui m’envoie ce sentiment ? Pourquoi est ce que j’éprouve ce sentiment? « C’est tout le principe de notre travail et c’est ce qui divise l’humanité en 1% et 99%.

De la leçon du Brésil 03/05/12, Shamati n ° 8

Se sentir heureux de chaque opportunité de se connecter

Dr. Michael LaitmanEn agissant contre notre ego et en se connectant plus fortement, nous passons par 125 degrés d’ascension, divisés en Sefirot, Partsoufim, et mondes. Plus fort nous nous connectons, plus nous ressentons la force intérieure qui nous relie, appelée le Créateur. Ainsi nous traversons cinq mondes : Assiya, Yetsira, Beria, Atsilout, et Adam Kadmon et nous nous élevons vers le monde de l’Infini. Nous apprenons à connaître tous ces états dans la sagesse de la Kabbale et à les incarner intérieurement dans la pratique.

Afin de s’acquitter d’y parvenir plus efficacement, nous avons des congrès. C’est très bien qu’il y ait des gens de partout dans le monde qui ne connaissent pas les uns les autres dans la salle des congrès : hommes, femmes, étudiants avancés qui ont étudié depuis des années, et ceux qui ont juste entendu parler de la sagesse de la Kabbale, comme s’ils se retrouvaient tous « par hasard » à ce congrès. La connexion entre tous est possible et ne nécessite aucune préparation préalable.

Si nous essayons de nous connecter pratiquement, nous commencerons à ressentir que quelque chose se passe à l’intérieur : Une force spéciale se révèle entre nous, qui semblait ne pas exister auparavant et que nous ne ressentions pas. Cette force ne se révèle que dans notre monde, quand nous commençons à travailler, par l’application effective de l’avis des kabbalistes, nous découvrons alors la force de connexion entre nous.

Par conséquent, les kabbalistes se réjouissaient de toute occasion permettant de se connecter. Ils ont compris que grâce à cette action, nous pouvons atteindre la correction et voir la réalité spirituelle qui est au-dessus de nous, découvrir la force qui nous dirige et nous conduit vers un certain but.

C’est la seule façon que nous puissions nous regarder d’en haut, tout en regardant ceux qui existent dans des corps matériels, et c’est la seule façon de découvrir les mondes supérieurs, les états qui sont au-dessus de ce monde. C’est la seule façon que nous puissions voir que ce monde n’est pas réel et que nous puissions recevoir de nouveaux attributs, de nouveaux sens, nous permettant de voir la dimension spirituelle supérieure qui s’élève au-dessus du monde corporel, et nous permettant de vivre dans les deux mondes en même temps . Nous ressentons cela au point que nous commençons à ressentir l’éternité et la perfection et n’avons pas peur de la mort du tout.

Nous ne ressentirons pas quand notre corps mourra, tout comme nous ne sentons rien lorsque nous nous coupons les cheveux ou les ongles. C’est parce que le corps physique appartient au niveau animal, tandis que les cheveux et les ongles appartiennent au niveau végétal, ce qui signifie un niveau inférieur. Donc, si nous nous élevons à un niveau supérieur, appelé le degré humain, symbolisé par la connexion entre nous, nous cessons de nous inquiéter de perdre notre corps bestial, le corps peut vivre ou mourir, alors que nous existons à un niveau supérieur d’existence, que nous avons atteint.

C’est ce que nous devrions atteindre et c’est le but de la sagesse de la Kabbale : nous élever au niveau suivant, à l’existence éternelle de telle sorte que nous ne vivions pas dans un corps bestial, mais que nous vivions la vie de l’âme. L’âme est le sentiment qui est créé au sein de notre connexion. Donc le but de toutes ces explications est d’atteindre un seul objectif – la connexion.

Nous effectuons l’action de nous connecter dans les congrès, de sorte qu’à travers elle, nous ressentions la vie spirituelle, comme une petite partie de la correction générale. Ainsi, nous créons le système d’Adam HaRishon (le premier homme), en réunissant ses éléments et en découvrant la vie spirituelle dans laquelle le système supérieur, l’âme générale vit.

Du congrès du Brésil 04/05/12, Leçon 1

Aujourd’hui, tous les chemins mènent dans le New Jersey

Dr. Michael LaitmanQuestion : Y a-t-il une différence entre suivre le congrès à la maison, sur l’écran d’ordinateur, ou y venir en personne ? Est-ce qu’on obtient quelque chose de plus en y assistant en personne ?

Réponse : Vous savez sans doute qu’au18ème siècle, il était usuel que la classe riche achète leur propre siège ou loge à l’opéra ou au théâtre. Si une personne voulait entendre son air favori à l’opéra, elle pourrait y venir en profitez seulement pendant 15 minutes, puis rentrer à la maison. A l’époque il n’y avait pas de magnétophones ou d’enregistrements, alors les gens devaient y venir en personne pour entendre une symphonie ou un opéra.

Plus tard, les magnétophones et les téléviseurs furent inventés, alors pourquoi les théâtres n’ont pas fermés à ce jour ? Par exemple, un billet pour un opéra italien réalisé par un célèbre chanteur coûte beaucoup d’argent. Je suis allé une fois à un opéra à Londres et la place la moins chère au poulailler coûtait 40 livres. Mais les gens continuent à y aller, parce qu’il est impossible de transférer une impression à travers un écran.

Pour avoir une impression complète, vous devez être à cet endroit en personne. « Un endroit » est une notion spirituelle, qui existe aussi dans notre monde.

Et c’est encore plus vrai pour un congrès kabbalistique, parce nous nous rassemblons pour nous unir ! Et pour cela, il ne suffit pas de le voir sur l’écran ou de l’entendre à travers des écouteurs. Si justement un opéra enregistré ne vous donne pas la même impression qu’un concert, alors c’est d’autant plus le cas avec le sentiment d’unité.

Le seul but du congrès est l’unité. Tous les événements, les séminaires et discussions sont consacrés à ce sujet. Il s’agit d’un seul et unique processus vivant, qui ne peut être transmis sous aucune forme. Pour cela, je suis prêt à me rendre auprès de n’importe quel groupe, auprès de tous les points au monde, même si cela m’est assez difficile. Mais il n’y a pas le choix, je ne peux pas mener à bien ma mission dans toute autre forme et vous ne pouvez pas atteindre l’objectif autrement.

Ce n’est que si une personne vit dans un endroit très isolé et n’a pas la possibilité d’y assister, et ne peux vraiment pas (et il devra le prouver au Créateur, et non pas à nous), alors apparemment, il y a un calcul personnel spécial avec lui. Mais je ne voudrais pour rien au monde laisser passer l’occasion de prendre part à un congrès.

Il y a l’exemple célèbre d’une personne qui vécut, il y a des milliers d’années, dans le désert du Néguev et qui travaillait dans l’agriculture ; une fois par an, il se rendait à pied pour étudier à Jérusalem. Il ne pouvait y rester et y étudier que pendant un jour, car la route prenait tant de temps qu’il devait immédiatement repartir pour pouvoir retourner travailler à temps dans son champ. De nos jours, il existe encore une journée spéciale au cours de l’année qui fut nommée en son honneur («un étudiant d’un jour ») quand tout le monde s’assoit et étudie.

Il est impossible de faire passer l’énergie d’une personne à l’autre sans contact physique personnel, quand nous sommes tous ensemble. C’est pourquoi nous existons dans ce monde ! Ce monde est spécial parce que nous sommes tous égoïstes et nous ne pouvons commencer notre connexion que de cette manière.

Après tout, nous ne sommes pas encore liés par une connexion spirituelle. Et donc, un autre niveau, plus faible nous a été donné, appelé « ce monde » – une réalité imaginaire dans laquelle notre connexion est née. Et après cela, elle commence alors à se développer spirituellement.

C’est comme une fleur qui ne pousse pas, tant que la graine ne pourrit pas dans la terre et tant qu’un bourgeon ne sort pas de lui, qui se développera ensuite pour devenir une fleur. C’est ainsi que nous devons planter le début de notre connexion. Et même si nous sommes dans un monde égoïste, notre graine doit pourrir dans ce sol égoïste et une nouvelle pousse en sortira.

Cependant, cette phase préliminaire, cette connexion physique entre nous est nécessaire, et c’est pourquoi tout ce monde existe.

Je pense qu’après ces mots, une explosion se produira et que tout ceux qui ne sont pas encore enregistrés se précipiteront pour s’inscrire au congrès. Si j’étais une personne vivant en Amérique, je ne resterais à la maison …

Vous pouvez placer une télévision avec le plus grand écran en face de vous, et mettre en place les conditions idéales, les plus confortables, prendre des vacances, afin que personne ne vous empêche de suivre le congrès, mais cela ne vous donnera jamais un vrai contact. Vous passerez à côté de la chose la plus importante : la sensation intérieure, et vous ne verrez que l’image extérieure.

De la leçon en Amérique du 09/05/12, Shamati

L’extraordinaire légèreté de l’être

Dr. Michael LaitmanLe divorce est devenu très commun aujourd’hui. Il y a une recrudescence du nombre des couples divorcés ces derniers temps et leur âge est en baisse. Certains des couples mariés divorcent dans les premières années de leur mariage. Il y a une théorie que le mariage peut avoir terminé son cours. Après tout, la vie est pleine de tentations et il est très difficile de vivre avec la même personne toute une vie.

Une femme qui a une famille et des enfants  ressent soudain qu’elle n’aime plus son mari. Il peut être bon mari et bon père de famille, mais cela n’a pas d’importance, elle ne l’aime pas tout simplement. Il s’agit d’un phénomène naturel nouveau qui est fréquent chez de nombreuses femmes qui perdent soudainement le sentiment interne de la dépendance et de la connexion avec leur mari.

Cela n’a jamais été typique des femmes. Une femme qui vivait avec son mari en avait toujours pris l’habitude et estimait qu’elle lui appartenait. Soudain, tout cela a disparu. Il s’agit d’un résultat naturel de notre développement. Nous ne devons pas blâmer les femmes s’il s’agit d’un phénomène naturel. Nous devons d’abord étudier le phénomène et voir ce qu’il faut faire à ce sujet.

C’est un résultat de notre développement: nous quittons le niveau animal et nous nous élevons au  niveau du développement humain, Adam, qui ressemble (Domé en hébreu) ​​au monde de la nature. Puisque nous devons nous  connecter à cette nature générale maintenant, avec toute l’humanité, cela rompt nos connexions personnelles privées. La nature veut « ouvrir nos yeux », pour nous sortir du cadre familial, afin que nous y revenions plus tard, mais à un niveau différent.

Tout le monde se souvient de la sensation d’être amoureux, les émotions fortes inhabituelles, l’excitation, l’inspiration et l’intégrité pour lesquelles cela valait la peine d’être ensemble et de fonder une famille. Mais avec le temps ce sentiment a disparu. Alors, pourquoi tombons-nous naturellement dans l’amour alors qu’il disparaît plus tard, nous forçant à le chercher toute notre vie?

La nature veut que nous atteignions  l’amour  véritable et que nous rompions avec l’amour bestial, égoïste qui ne dure pas. Nous devons  passer de l’attraction instinctive envers  l’autre sexe, causée par la passion naturelle et les hormones, à une connexion plus ciblée.

La connexion ordinaire est formée parce que nous vivons pour les enfants ou pour un ménage commun. En outre, il est commode d’être ensemble, puisque nous pouvons nous aider mutuellement et nous soutenir  mutuellement quand nous vieillissons. Mais aujourd’hui, nous devons trouver une connexion interne plus élevée. Il est impossible de garder une personne dans les anciens cadres: elle peut tout jeter et s’en aller. Les enfants grandissent et quittent la maison et il n’y a rien pour que nous restions ensemble, de sorte que nous avons divisé en deux tout ce que nous avions et avons divorcé. Nous voyons cela partout.

Afin de conserver l’unité de la famille, il nous faut un motif plus sublime. C’est juste que nous devons parvenir à la paix et à la compréhension dans le monde entier puisque nous ne survivrons pas autrement. Mais quand on se connecte au monde entier parce que nous n’avons pas le choix, nous découvrons soudain que la principale source de profit n’est pas du tout la réussite économique ! C’était juste une excuse pour nous pousser à la constitution de meilleures connexions.

Soudain, nous  découvrons qu’il y a un sentiment totalement nouveau à cet égard que nous détachons de la vie corporelle. Nous  ressentons une vie plus remplie, plus  spirituelle. Tout d’un coup, nous découvrons un épanouissement que nous n’avons pas  ressenti dans toute notre vie. Nous flottons  tout simplement dans l’air, en ressentant la légèreté extraordinaire de vivre sans le sentiment de la mort.

Avant, j’ai du me connecter à des pressions de la nature qui définissent la condition: « Vous pouvez soit vous connecter ou bien ici sera votre lieu de sépulture » Mais plus tard, je suis surpris de découvrir que ces relations sont totalement différentes. Je ne pouvais simplement pas imaginer ce que cela sera de recevoir un plus grand remplissage, au-dessus de toute cette vie.

Cela n’a pas d’importance combien vous parlez  à une personne à ce sujet, elle ne comprendra pas. Par conséquent, la nature nous pousse par derrière par la souffrance, nous obligeant à nous connecter avant de nous détruire les uns les autres. Nous nous connectons puisque nous n’avons pas le choix sauf éventuellement de découvrir la beauté dans cette connexion.

La même chose arrive dans la famille. Maintenant que nous nous détestons les uns les autres, nous ne voulons  pas être ensemble, nous voulons divorcer. Mais si chacun de nous découvre dans le monde le manque d’amour, la nécessité, et le désir d’aimer, et si chacun de nous comprend ce qu’apporte comme satisfaction un amour sublime, nous allons vouloir avoir ces relations dans notre famille. Nous reviendrons à la famille après avoir appris à aimer le monde entier! Alors nous allons vouloir atteindre une  connexion intérieure, personnelle avec un conjoint.

Ensuite, cela n’aura plus d’importance que nous vieillissions pendant un certain nombre d’années et que ne sommes plus aussi attrayants que nous l’étions.  Nous n’allons même pas faire attention à cela. Nous allons ressentir  le même premier amour, mais d’une manière totalement différente, et seulement après, nous allons apprendre à construire des relations internes en nous connectant au monde entier. 

D’une conférence  «Parlons d’une nouvelle vie » n°19, 2/02/2012

La terre pourrait bien se débarrasser de l’humanité

Dr. Michael LaitmanOpinion: (Dr Alexei Yablokov, membre de l’Académie russe des sciences, Centre pour la politique environnementale et écologique): « L’implication principale du concept de biosphère du Professeur V. Vernadsky est que la Terre est un organisme vivant particulier, dans lequel les moindres fluctuations de ses couches les plus fines peuvent déclencher de graves conséquences géologiques.
 

«Plus tard, le scientifique britannique James Lovelock a également parlé de la Terre comme une créature vivante. Il a déclaré un concept appelé «la théorie de Gaïa» ou «principe de Gaia » (« Gaia » est synonyme de la déesse grecque ancienne de la Terre.)

La Terre (Gaia) pourrait  » détruire » l’humanité comme une tumeur cancéreuse dangereuse. La population de la Terre fait tout pour la forcer à se débarrasser de nous : la sur-utilisation des ressources naturelles irremplaçables, la surexploitation des terres, des forêts et de l’eau, la pollution de la biosphère par les substances chimiques et radioactives ….

« L’approche écologistes des ressources de notre planète prend en considération les conséquences à long terme, plutôt que de simples « profits » actuelles. « Comme les économistes, qui ne regardent que les 10 prochaines années. La pensée des politiciens se limite à l’intervalle de temps entre deux cycles électoraux (4 – 6 ans). Les écarts dans le calcul du temps ont pour résultat la contradiction des différents points de vue. Les politiciens ne peuvent pas être d’accord avec l’argument des écologistes soutenant que «dans 20 ans, ce sera bien pire», puisque l’essentiel pour eux est d’obtenir l’approbation de leurs électeurs dans un proche avenir.

« La société de consommation doit comprendre qu’à un moment donné son développement s’épuisera. Les gens du peuple donnent leurs voix aux politiciens, qui prennent des décisions dangereuses sur le plan écologique juste pour attirer des électeurs. La seule façon d’éliminer la menace environnementale est de diffuser le plus largement possible des informations et connaissances sur l’écologie. La pire chose qui puisse nous arriver est de passer « le point de non retour. »

«Une pensée orientée écologiquement devrait amener les gens à agir consciemment, à maintenir un environnement sûr et, à trouver notre place dans la biosphère magnifique dans lequel nous vivons. L’écologie est la science qui traite de garder notre maison saine et sauve. Jusqu’à présent, la grande majorité des habitants de la terre n’ont pas réalisé que la planète toute entière est notre maison.  »

Mon commentaire : Pendant des dizaines d’années, les écologistes nous ont lancé des appels, mais puisque les politiciens et les financiers sont ceux qui définissent notre vie, rien ne changent jamais. Ils ne s’investiront jamais dans des efforts qui n’apportent pas de résultat politiques ou économiques visibles immédiats. Y a-t-il un moyen de sortir de ce cercle vicieux ? La réponse est d’éduquer toutes les couches de notre société en accordant une attention particulière à l’élargissement des horizons des gens ordinaires, car les couches supérieures de la société ne permettront jamais volontairement l’éducation intégrale, parce que leur objectif est de maintenir les masses devant leurs téléviseurs.

Qui est plus grand ou qui est meilleur?

Dr. Michael LaitmanOpinion (Michelle M. Duguid, Université de Washington, et Jack A. Goncalo, Université de Cornell): «L’idée de hauteur est une métaphore souvent utilisée pour le pouvoir: les personnes puissantes se sentent comme étant les plus grands hommes du campus» et «les gens les admirent. » Les psychologues du développement ont suggéré qu’une association métaphorique entre la puissance et la hauteur peut prendre racine très tôt, par exemple, les enfants sont confrontés à des parents plus élevés, qui ont un pouvoir sur eux et au cours de l’adolescence, les enfants plus grands utilisent leur force pour contraindre physiquement les enfants plus jeunes.

 

Cette association continue de se renforcer, dans le fait que les personnes de grande taille gagnent des salaires plus élevés et sont plus susceptibles d’être trouvés dans les professions de niveau supérieur en tant que leaders et de remporter les élections présidentielles.

 

«Ce courant de recherche suggère que les percepteurs sociaux voient les grands comme étant plus puissants que leurs pairs plus petits. Par exemple, quand les gens se développent pour occuper plus d’espace, les observateurs estiment qu’ils sont dominants, alors que quand ils se restreignent, ils sont perçus par les autres comme des personnes soumises. …

 

« En somme, il existe des preuves solides d’une association positive bien inculquée entre la puissance et la hauteur. Une prédiction évidente basée sur cette recherche est que des observateurs pourraient utiliser la hauteur d’une cible pour en déduire son pouvoir ; ce n’est pas une hypothèse déraisonnable compte tenu de la forte corrélation entre la hauteur et la puissance dans les milieux naturalistes ».

« Ici, nous considérons une implication plus contre-intuitive de l’association entre la puissance et la hauteur ; c’est-à-dire que l’expérience psychologique de la puissance peut amener les personnes à se ressentir comme plus grand que ne l’indiquerait vraiment leur taille objective. »

Mon commentaire : Dans notre monde égoïste, tout se mesure quantitativement, la mesure de l’égoïsme étant «combien vous recevez » (taille, poids, distance, temps, salaire, etc), tandis que dans le monde spirituel altruiste, tout se mesure qualitativement – selon la mesure du désir de donner. La différence est que la réception dans notre monde se trouve dans le désir de la personne elle-même, tandis que dans le monde spirituel, elle se trouve dans les désirs des autres. En conséquence, il n’y a pas de sensations terrestres dans le monde d’en haut, et c’est pourquoi le sentiment de la « disparition progressive du corps » est atteinte là-bas.

Le plan d’action des Nations Unies pour la transformation globale

Dr. Michael LaitmanAux nouvelles ( Tiré du blog de l’Alliance populaire  ): « L’Organisation des Nations Unies envisage d’utiliser sa prochaine Conférence sur le« développement durable » (UN CSD ou Rio +20) à Rio de Janeiro pour amasser une vaste gamme de nouveaux pouvoirs sans précédent et littéralement reformater la civilisation, l’économie mondiale, et même les pensées des gens, selon les documents officiels. Tout cela sera fait au nom de la transition vers une soi-disant «économie verte».

« Parmi les nouvelles autorités recherchées par l’organisation mondiale il y a des taxes mondiales sur le carbone, la redistribution des richesses s’élevant à des milliards de dollars par an, et un barrage de programmes traitant de tout, de la pauvreté et de l’éducation jusqu’à l’attribution de la santé et des ressources. Pratiquement tous les domaines de l’activité humaine seront touchés par le schéma, que les analystes ont décrit comme un «exercice de mammouth dans l’ingénierie sociale au niveau mondial. »

«Pour une transformation globale vers une économie verte, il faudra des ressources financières substantielles », admet le document  … « En outre, il est nécessaire d’identifier et de développer de nouvelles sources de fonds internationaux à une échelle qui soutient la transition mondiale vers une économie verte », explique le document.

«La transition vers une économie verte nécessite un changement fondamental dans notre façon de penser et d’agir,» explique le document, appelant à davantage d’«éducation», d’information, et des efforts de «sensibilisation»  pour aider à «changer le comportement individuel et collectif» dans les modes de vie ainsi que les modèles de consommation et de production. L’ordre du jour nécessitera «une façon importante de repenser les modes de vie dans les pays développés …»

«L’éducation: assurer le soutien de l’avenir: l’avenir de l’humanité – la jeunesse – doit être enseigné au sujet des dangers supposés du réchauffement global résultant en théorie de l’homme. Et les enfants doivent aussi apprendre que l’ONU est nécessaire pour résoudre le problème allégué.

«La pauvreté et le bien-être vert: bien sûr, la transformation globale va laisser un grand nombre de chômeurs – et l’ONU reconnaît ceci … « Les mesures visant à soutenir les groupes les plus vulnérables tels que l’accès à un socle de protection sociale et des filets de sécurité sociale sont indispensables pour réaliser l’inclusion sociale, pour faire face à la restructuration vers une économie plus verte, et s’adapter au changement climatique », affirme le rapport. «La cohérence entre les politiques sociales, environnementales et économiques est nécessaire pour maximiser les possibilités et atténuer le coût social de la transition. Une transition vers une économie verte doit projeter une vision d’une société plus verte  ainsi que d’une économie et d’une société plus justes. »

Mon commentaire: Les plans sont grandioses! Il y a beaucoup de questions sur un projet énorme, mais tout d’abord: 
– D’où viennent les moyens? 
– Comment pouvons-nous résoudre les problèmes de l’attitude des gens envers eux-mêmes et la nature, sans l’éducation totale et la formation ?

L’Homme de l’univers

Dr. Michael LaitmanQuestion: Supposons que nous ayons un groupe d’étude intégrale, qui ait besoin de quelques conseils, pour se faire dire ce qu’il va traiter, par quel processus il va passer. Avec quoi devrions-nous commencer?

Réponse: Pour les nouveaux membres il devrait y avoir des entretiens sur le monde, au sujet de la nouvelle tendance, sur l’évolution basée sur l’égo, etc. Nous devons d’abord préparer une base théorique sérieuse de la perspective pratique de l’histoire humaine, de la société, et de nous-mêmes. Une personne est amenée progressivement à la question de « quoi après ? »  Supposons que nous avons exploré le monde moderne, notre développement, le développement de l’homme et l’ensemble de la nature, et où cela nous mène. Nous ne voyons même pas l’absence de libre choix, la dynamique de notre développement, et l’effondrement de l’ego comme le moteur, comme la source de notre vie et de notre progrès. Nous arrivons à une crise, quoi après ?

Ensuite, bien sûr, il y a des objectifs différents dans la nature. Nous sommes maintenant à une telle intersection, dans laquelle nous devons changer radicalement notre attitude envers le monde parce que l’ego avec lequel nous avons grandi auparavant  a soudainement cessé de fonctionner.

Alors, où cela nous  mène-t-il ? Cela nous a conduits à sa négation. Nous voyons que dans tous les problèmes, dans la dépression, la drogue, le terrorisme, et même la crise dans la famille et la société. La principale chose, celle qui nous blesse le plus, c’est la crise économique parce que nous avons besoin, comme des bêtes, de manger et de subvenir  à nos besoins fondamentaux. Ici nous nous trouvons dans un état où nous ne serons pas en mesure de fournir les besoins de base, en particulier dans le monde que nous avons créé autour de nous, un monde qui est une jungle urbaine énorme, dans lequel nous devons tous faire quelque chose afin d’obtenir ce dont nous avons besoin.

Il est très facile de détruire un tel monde. Il est tellement sensible à la moindre incapacité d’adaptation que des millions de personnes peuvent se trouver coupées de  nourriture, d’eau et de fourniture d’énergie et d’autres ressources. Nous ne pouvons même pas imaginer à quel point est délicat et fragile le monde que nous avons créé, et si quelque chose va mal, juste un peu, il va s’effondrer comme un château de cartes. Tout cela va s’effondrer et que va-t-il se passer pour nous ?

À la suite de notre développement, nous nous sommes amenés  à cet état très instable. Vous pouvez imaginer des villes à travers le monde avec une population de 20 millions de personnes, mais même dans les villes avec une population de 2 millions de personnes, qu’arrivera-t-il quand ces gens seront coupés de la nourriture, de l’électricité, de l’eau, ou d’un système d’égout?! C’est la fin!

Il y a nécessité d’une coopération mutuelle entre les pays, sans laquelle nous ne pouvons pas gérer. Aucun pays ne peut plus subvenir seul à ses propres besoins .Ainsi nous pouvons voir que le monde est vraiment très fragile et dangereux. Nous sommes en train de montrer aux gens tout cela, expliquant la tendance générale et pourquoi la nature et l’ego nous ont amenés à ce point afin que nous nus élevions  au-dessus de l’ego, parce que dans l’état actuel, nous sommes incapables de  nous adapter à la nature mondiale intégrale. Comment pouvons-nous être mutuellement connectés, ce qui signifie être inclus dans son intégralité, dans sa sphère, en harmonie avec notre ego?

C’est pourquoi nous avons besoin d’une orientation par laquelle nous pouvons montrer aux gens qu’il y a une autre façon de se développer. Quand nous nous changeons nous-mêmes psychologiquement ainsi que les gens, nous allons voir le monde non pas à partir d’un point de vue égoïste, mais à partir d’un point de vue altruiste intégral. Nous allons être en mesure de former une société totalement différente qui sera en harmonie avec toutes les lois naturelles. Et puis sans avoir le choix, une personne, la famille, la société, l’état, la civilisation, et toute l’humanité atteindront une telle harmonie avec la nature que nous allons récupérer tout le fragile équilibre sur la terre, intérieurement et extérieurement, avec le reste de la nature. Cela n’est possible que si une personne passe d’un être individualiste à une personne universelle. C’est ce que nous devons apporter aux gens.

Maintenant, nous allons voir comment cela peut être fait: peut-on laisser le point de vue individualiste, égoïste du monde? Peut-on changer les verres égoïstes et tout voir à travers les lentilles intégrales? Que gagnerai-je de cela? En d’autres termes, je dois prendre soin de chacun. Est-ce possible? Je ne devrais pas me prendre en compte, est-ce possible? Dois-je tout à fait « sortir » de moi-même? Qu’en est-il de moi et ma famille, et de mes parents? Comment pouvons-nous viser à la coopération mutuelle avec les autres afin que nous puissions former une société unifiée?

Qu’est-ce que signifie unifiée? C’est quand chacun d’entre nous ne se ressent pas lui-même, mais seulement la société, comme des fourmis, qui ne comprennent que leur coopération. Aucun d’entre eux n’a un rôle distinct, un objectif distinct, une taille ou une priorité, mais  ils sont tous exploités par un esprit collectif, un programme, et effectuent méticuleusement tous les  ordres  du programme. Est-ce possible? C’est là que la nature nous mène. Sur un tel niveau, nous atteindrons une harmonie totale avec elle.

Que gagnerons-nous de cela? Bien que cela semble un peu comme un fantasme, nous gagnerons le sentiment de l’éternité, le sentiment de l’infini, parce que tous nos sentiments d’aujourd’hui sont dans l’ego limité, alors qu’ici nous passons à un sentiment différent, en dehors de nous. Ensuite, une personne ne ressent plus son propre corps bestial, en se haussant  au niveau suivant, à la dimension suivante appelée «humaine», que nous n’avons pas ressentie avant. Elle n’est plus dans son «animal», mais monte à un niveau supérieur. Jusqu’à aujourd’hui, nous étions vraiment les animaux les plus développés.

D’une «Discussion sur l’éducation intégrale N ° 17, 28/02/2012

Un séminaire avec le Créateur

Dr. Michael LaitmanQuestion: Au cours des séminaires dans le groupe, certaines personnes parlent plus et d’autres moins, certaines sont plus expressives et d’autres moins. Quelle est la bonne façon de se comporter à ce sujet?

Réponse: Quand je suis assis dans un cercle avec d’autres personnes, je dois voir chacune d’entre elles comme une marionnette à travers laquelle le Créateur parle. Ce n’est pas une personne, mais la manière dont le Créateur Lui-même se présente à moi sous des formes diverses. Peu importe si les choses qu’elles disent sont stupides, ce n’est pas grave pour moi, je m’incline devant elles. Peu importe la façon dont elles peuvent sembler soudain désagréables pour moi, combien répugnantes et sans attrait, il faut que je contrebalance ceci en comprenant qu’Il réveille en moi cette vue des choses, cette antipathie. Et c’est le lieu du travail.

Il est écrit sur le grand sage Rabbi Yossi Ben Kisma qu’il avait un groupe d’étudiants qui étaient débutants, stupides et sans mérites, mais il s’est placé encore plus bas par rapport à eux, puis ils ont soudainement devenu grands à ses yeux et il était en mesure de recevoir toute l’atteinte venant du Créateur, à travers eux.

Personne n’est supérieur ou inférieur; tout cela existe en fonction de notre évaluation. Par conséquent, je peux m’asseoir avec un groupe qui est venu «de la rue » – ce n’est pas grave. Tout dépend de comment je me positionne par rapport à eux. 

De la leçon en Amérique du 10/05/12, Shamati