Monthly Archives: septembre 2012

Quand il y a beaucoup de monde dans la tombe

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « Matan Torah (Le Don de la Torah) »: En effet, sachez que pour cette raison, la Torah n’a pas été donnée à nos saints pères Abraham, Isaac et Jacob,- mais a été gardée jusqu’à la sortie d’Egypte, quand ils sont sortis et sont devenus tous ensemble une nation de six cent mille hommes de vingt ans ou plus. Car alors, chaque membre de la nation a été questionné pour savoir s’il était d’accord pour ce travail exalté. Et une fois que tous et chacun dans la nation a acquiescé dans le cœur et l’âme, et a dit: «Nous ferons et nous écouterons», il devient alors possible de garder l’ensemble de la Torah, et ​​ce qui était auparavant impossible est devenu possible.

Au début, tout le monde participe individuellement dans le groupe et pas de son plein gré, mais parce qu’il est obligé de le faire. Nous voyons que nous manquons de respect envers nos obligations pour nos amis ; nous ne respectons pas l’option d’être attentif à tout le monde et de suivre le chemin spirituel. Dans quelle mesure une personne comprend-elle que son avancement dépend totalement de sa coopération et de sa relation avec les autres, en s’élevant au-dessus de son ego, au-dessus de sa faiblesse et de sa paresse? Est-ce qu’elle a au moins regardé les pouvoirs de la coopération générale et des actions collectives ?

Si nous gardons ces conditions, c’est alors que d’une collection de gens ordinaires, nous devenons un groupe. Puis, comme dans l’exil en Egypte, nous expérimentons différentes périodes, bonnes et mauvaises, nous travaillons dur et nous devons transformer ce travail en œuvre sainte pour le Créateur . Ici, tout dépend de combien de gens peuvent identifier le lieu où ils peuvent accomplir le but .

Il ne peut pas y avoir un exode de l’Egypte à moins de trouver la carence en eux qui leur permettra de s’unir plus étroitement. C’est parce que la sortie de l’esclavage égoïste sont comme les douleurs de l’enfantement, quand je dois tout simplement atteindre le but, quand je suis mieux mort que vivant. Alors je comprends que je suis enterré dans mon désir, mon ego, comme dans une tombe. De là, je nais dans la Lumière, mais seulement si je me connecte avec les autres. C’est de cette seule façon que la naissance peut avoir lieu. Puis j’atteins le don de la Torah, ce qui signifie que j’atteins l’instruction, le guide, la connexion avec les autres.

Il ne peut y avoir d’autres types de travail et il ne peut pas y avoir un exode hors d’Egypte si je ne crie pas en pleurant que je veux servir le Créateur. C’est avec cette volonté que Moïse se tourne vers Pharaon: « Je veux travailler pour le Créateur, me connecter à la garantie mutuelle ». Par conséquent, je dois quitter l’ego, m’élever au-dessus, pour échapper à Pharaon. C’est une obligation, car le niveau suivant est si désirable, si nécessaire, que je suis comme un embryon en développement qui ne peut plus rester dans le ventre de sa mère et doit naître.

Le Baal HaSoulam écrit à ce sujet dans l’article « Et c’est pour Juda »,estimant que la rédemption future est déjà révélée au niveau précédent, en exil. La différence entre l’exil ( Galout – גלות) et rachat ( Guéoula -גאולה) est la lettre « Aleph « (א), qui symbolise le Créateur, le champion du monde. Le Créateur ne peut être révélé en exil –Galout -car là il n’y a pas de récipient corrigé. C’est parce que vous êtes encore dans votre ego, mais quand vous vous élevez au-dessus de votre ego, c’est appelé l’exode d’Egypte, puis vous obtenez le premier récipient spirituel et alors vous pouvez révéler le Créateur.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale, 24/09/2012, « Matan Torah (Le don de la Torah) »

La nature est indivisible

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quelles parties connectables devraient être mises en évidence chez l’homme et dans la nature? Est-il possible de /traiter de la division du tout, en différentes parties afin de concentrer nos efforts sur celles-ci ?

Réponse : Nous devons d’abord voir la nature comme un système totalement intégral, dans lequel tout est relié. Il n’y a pas de particule, d’atome, de force, ou champ qui ne soit pas connecté dans un système unique, peu importe que ce soit au niveau du minéral, végétal, animal ou parlant, ou que nous en soyons conscients ou pas. Il ne doit pas être divisé en plusieurs parties.

Nous le divisons en deux parties parce que nous ne pouvons pas comprendre et saisir tout le système entier, de même que nous divisons l’ensemble de la nature en différentes sciences. Il n’y a pas de physique, chimie, biologie, zoologie ou toutes autres sciences. Il nous est plus commode d’étudier la nature de cette façon – par quelques découvertes concrètes. Cela ne montre que la faiblesse de notre connaissance et de notre conscience.

La nature elle-même est totalement intégrale et aucune part en elle ne peut être relevée. Elle est mutuellement connectée.

Mais nous pouvons l’atteindre, en tant que parties égoïstes détachées par intermittence les unes des autres. Nous pouvons ainsi les reconnecter progressivement, en construisant la mosaïque originale. Mais ce n’est que par rapport à nous, puisque la nature elle-même est intégrale. En créant cette mosaïque, nous découvrons peu à peu non seulement les particules qui la composent, mais les éléments qui la relient, formant ainsi le tableau d’ensemble. Ainsi, en même temps, cette image reçoit son existence future supérieure. C’est comme si ensemble nous construisions notre corps en rassemblant ses différents organes et systèmes, qu’il commençait alors à fonctionner et qu’il prenait vie.

Nous devons comprendre qu’en nous rapprochant de l’intégration dans notre connaissance de la nature, nous finirons par atteindre la vie en elle, que l’on peut nommer la seule force supérieure dans la nature. Elle a un plan pour notre développement, son commencement et sa fin. Mais nous ne pouvons l’approcher que si nous aspirons sans cesse à l’intégralité.

Nous commencerons, peu à peu, à sentir graduellement ce système intégral, à le deviner, puis de plus en plus clairement nous commencerons à le révéler. Et je pense que nous allons commencer à le découvrir, non après avoir assemblé toutes les pièces de la nature en une seule image, mais dès que nous nous rapprocherons, nous commencerons déjà à avoir un avant-goût de l’image complète.

Nous voyons que, lorsque nous nous rapprochons, nous commençons à percevoir l’intégralité et que nous atteignons progressivement sa pensée supérieure, non par la révélation de son état absolu, mais en plusieurs étapes.

De KabTV « Le monde intégral: La formule de la société intégrale » 01/07/12

Trouver la force qui évoque l’amour

Dr. Michael LaitmanQuestion : Dans la société intégrale il y a une sorte d’objectif « abstrait” beau et parfait et aimé de tout le monde. N’allons nous pas faire les mêmes erreurs que les utopistes ont fait autrefois ?

Réponse : A quoi se résume l’ensemble du problème ? Seulement à un changement dans la nature humaine.

Si cela est possible, la société intégrale passera de l’utopie à la réalité. Si c’est impossible, alors elle restera une utopie et il serait alors préférable de rester à l’écart d’une telle société.

Nous devons d’abord savoir si nous pouvons évoquer une certaine force sur nous, un certain attribut qui permettra de créer certaines conditions afin que la nature de chaque personne passe d’une nature égoïste à une nature altruiste. Ceci peut être réalisé grâce au changement progressif et constant de petits groupes de personnes, puis de groupes de plus en plus grands. Mais dans l’ensemble, ce processus devrait inclure toute l’humanité.

Est-ce qu’une personne, créée comme un être totalement égoïste, ne pensant qu’à elle-même et rien d’autre (c’est de cette façon que nous sommes programmés) peut modifier son programme ? Et qui plus est, peut-elle changer de sorte que l’objet qui reçoit le plaisir provoqué par elle, ne soit pas elle, grâce à tout ce qui l’entoure, mais plutôt que son plaisir soit le bien-être de tous ceux qui l’entourent ?

Le plaisir reste. Il doit en être ainsi, car il fait partie de notre nature, seule la nature de la satisfaction change. Sur le compte de quoi/Grâce à quoi ? Une mère, par exemple, est comblée par le fait qu’elle donne tout à son enfant – tel est l’amour naturel. Peut-on atteindre cet état où nous nous ressentons un amour naturel pour des gens qui sont de parfaits inconnus, qui nous sont opposés et lointain, si nous sentons qu’ils sont une partie inséparable de nous-mêmes, tout comme un enfant pour sa mère ? Pouvons-nous trouver une telle force ?

Si nous la trouvons, nous serons en mesure de mener une telle expérience et de voir qu’il en est ainsi.

De KabTV « Le Monde intégral : La formule pour une société intégrale», 01/07/12

C’est maintenant ou jamais

Dr. Michael LaitmanImaginez que vous veniez à la leçon et que vous ayez mal au bras, vous penserez à la douleur tout le temps, bien sûr. Elle troublerait vos études et vous causerait un grand inconfort, vous ne sauriez pas comment vous débarrasser de cette douleur et vous ne pourriez pas l’oublier.

La question est de savoir comment devrions-nous ressentir la même douleur pour ne pas avoir encore atteint la réparation finale, pour ne pas avoir atteint notre but ultime ? Je ne veux pas attendre un seul jour de plus ! S’il était si important pour moi, je brûlerais d’impatience, comme un bébé, je le voudrais maintenant et tout de suite !

Le problème est que je ne veux pas ce qu’il me faudrait. D’où puis-je recevoir le désir correct ? C’est une raison de prier.

Je ne suis pas pressé de me connecter aux amis et d’atteindre l’amour des autres en vue de parvenir au but spirituel. Ce sont des problèmes au-dessus d’autres problèmes qui mettent de nombreux obstacles l’un après l’autre devant moi. Si je voulais vraiment atteindre l’objectif, j’aimerais mes amis, après tout, c’est impossible sans eux. Mais le fait est que je n’ai pas besoin de cet objectif : Est-ce que quelqu’un désire donner ? Ainsi, je n’ai pas besoin des amis et je ne veux pas payer pour l’objectif avec l’amour des autres. Tout cela semble très lointain, brumeux et peu réaliste. Je suis assis face au livre, lors de la leçon, en pensant : «Qu’est-ce que je fais ici de toute façon ? »

Alors, nous avons reçu un outil appelé la Torah dans lequel se trouve la force qui nous amènera à l’objectif. Pour nous, c’est le niveau supérieur, à partir duquel une force appelée Lumière vient et nous tire en avant. C’est ce à quoi nous devons penser au cours de la leçon, tout comme vous pensez au bras qui vous fait mal et que vous souhaitez guérir.

Ce que vous lisez en ce moment n’a pas d’importance, vous devez penser à votre « maladie » et rêver à la guérison. Si vous n’avez pas un manque pour cela, demandez pour qu’il vous soit donné, connectez-vous aux amis, vérifiez quels désirs ils ont.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale 24/09/12, L’étude des dix Sefirot

L’ampleur des désirs spirituels

Dr. Michael LaitmanQuestion: Où est la frontière entre la suppression des désirs matériels et l’obetnesion des désirs spirituels?

Réponse: Nous ne suppriment pas nos désirs! Nous les discutons et attribuons immédiatement plus de poids, de grandeur jusqu’au prochain niveau de désir supérieur, ceux qui nous conduisent à l’unité et à l’intégrité, car ils sont beaucoup plus importants, meilleurs et supérieurs et ont plus de valeur que nos penchants égoïstes. C’est le cas même si nos désirs égoïstes sont apparemment de nature positive, comme le désir d’écouter un certain type de musique, ou lire une sorte de littérature, ou aller regarder un ballet, ou regarder un match de football ou aller dans un club pour hommes, ou de manger un type particulier de nourriture quelle qu’elle soit.

En d’autres termes, à ce stade, avec l’aide du groupe, je dois recevoir une impression très sérieuse et forte que  ces normes collectevives, intégrales mondiales sont d’un niveau supérieur. Elles ne sont pas une étape, mais une avancée incomparable que nos désirs instinctifs animaux susmentionnés  que la nature suscite automatiquement en nous, comme des esclaves, essaye de les réaliser rapidement.

D’une discussion sur l’éducation intégrale du 1/3/12

« Interview: Le destin américain est entre les mains des États-Unis »

Dr. Michael LaitmanOpinion (Zbigniew Brzezinski, politologue [commentaires de l’auteur du blog en caractères gras]) : «Je pense que malheureusement nous nous sommes délégitimés, facilitant ainsi certaines parties du monde, conduites par des récits historiques, à nous être instinctivement hostiles. Nous avons ignoré cela, et avons agi comme si nous étions dotés d’une quelconque mission spéciale. George W. Bush a même dit : «Notre nation a été choisie par Dieu et commissionnée par l’histoire pour être le modèle du monde. »

– C’est une erreur faite par les États-Unis.

« Nous devons commencer à comprendre en tant que nation que nous devons agir différemment. Nous devons reconstruire des coalitions. … Si nous agissons intelligemment nous serons toujours en mesure d’être la force la plus influente dans le monde, mais nous devons être intelligents. Et pour être intelligent, il nous faut des leaders qui comprennent cela, qui ressentent le changement qui rend ce siècle différente du précédent.  »

– C’est impossible, car pour cela, ils ont besoin de connaître le plan du Créateur, la Nature, au lieu d’inventer un avenir eux-mêmes, qui soit opposé à l’objectif de la Nature.

« Mais le plus important, peut-être, ou tout au moins aussi important, nous devons avoir un public ayant une certaine connaissance rudimentaire des affaires étrangères. Ce qui me fait vraiment peur, c’est que notre public ne comprend pas le monde. Il n’en a même aucune idée. … Nous avons un public qui est ignorant et sensible à la démagogie. Et cela handicape les dirigeants, même si ceux-ci sont intelligents. Bien sûr, c’est encore pire si la direction n’est pas très intelligente et qu’elle agit avec des slogans simplistes.  »

– L’ignorance du monde et de sa forme future est dans notre cas, l’état général de tous ceux qui contrôlent le monde.

«Nous sommes moins conscients pour une raison très simple : parce que le monde est beaucoup plus complexe. Les Américains n’étaient auparavant pas mieux informés sur l’histoire mondiale, et ils sont toujours lamentablement informés sur l’histoire mondiale. Les Américains n’étaient pas très informés sur la géographie mondiale. Ils en sont encore fondamentalement ignorants, même si c’est scandaleux. …

« Mais je pense que ce qu’il faudrait, c’est un certain consensus national partagé sur la façon dont nous définissons une vie décente et responsable dans ce monde moderne complexe. Je ne pense pas que nous l’avons. Nous avons des slogans sur la réussite. Nous avons des slogans sur des «créateurs d’emplois. » Nous avons des slogans sur tout le monde ayant le droit d’atteindre un paradis en recherchant une satisfaction matérielle. Notre définition d’une belle vie implique l’accumulation de biens matériels et de divertissements.

« Il y a des tas de questions qui sont intimement liés, et il nous faudrait un choc pour commencer à réfléchir sérieusement à la façon dont nous pouvons recréer une société saine ici, qui est encore l’image irrésistible d’un monde passé. Le rêve américain était alors largement partagé. Aujourd’hui, il ne l’est pas.  »

– Pour cela, vous devez au moins disposer d’un plan de l’histoire future de l’humanité et des moyens possibles de développement, étant donné qu’ils dépendent de notre comportement ; la science de la Kabbale nous donne tout si nous souhaitons le révéler pour nous-mêmes. Le destin du monde est entre nos mains, si nous comprenons comment le gérer.

Ne nous obligez pas à vous porter sur une civière !

Dr. Michael LaitmanSi vous ne faites pas l’action correcte au cours d’une descente, vous créez alors un double Makhsom (barrière) devant vous. Vous auriez dû surmonter une Makhsom lors de la révélation d’un nouveau vide, mais vous l’avez reporté en disant que cela n’était pas en votre pouvoir. Maintenant, vous devrez attendre que le Créateur se tourne vers vous à nouveau, ce qui signifie que les nouvelles conditions pour corriger ce phénomène vous seront à nouveau révélées, mais différemment. Le Créateur remplace un seul ange, une seule force, par un autre ange, une autre force et donne à la personne une autre chance de progresser.

Une personne coopère au sein de tout un système dans lequel il doit remplir sa part, qui ne dépend que de lui, afin d’assurer l’existence de l’ensemble du système et de le faire progresser vers le but. Ce mouvement a lieu dans l’ensemble du système, où chaque partie est stimulée et dépend des autres selon l’ordre de la correction de bas en haut dans la chaîne des Reshimot (gènes d’information).

Qu’arrivera-t-il à la personne, qui ne réalise pas ses Reshimot ? D’autres devront faire son travail. Ainsi, une personne crée des dommages sérieux à tout le monde, lorsqu’elle n’effectue pas les tâches qui lui sont révélées. Ce faisant, elle nuit à l’ensemble du système, l’ensemble du groupe. Elle ne permet pas de faire avancer le groupe et le fait travailler sur des corrections supplémentaires, complétant ce qu’elle n’a pas pu faire. Les amis du groupe doivent la porter sur leur dos, comme dans une bataille, quand vous devez transporter un soldat grièvement blessé sur une civière. C’est une situation très triste pour le groupe.

Puisque le système entier est entier, et que l’émergence des Reshimot déterminent qui doit agir en premier et qui doit agir plus tard, et comment nous sommes reliés les uns aux autres, alors toutes nos actions dépendent l’une de l’autre et se complètent. En n’effectuant pas vôtre tâche dans les temps, vous vous condamnez immédiatement et le monde entier, au lieu de vous juger et le monde selon l’échelle du mérite. Etant responsable du monde entier, lorsque vous êtes sur l’échelle, vous faites pencher les autres d’un côté ou de l’autre.

De la 1ère partie du quotidien de Kabbale 24/09/12, Écrits du Baal HaSoulam

La garantie mutuelle est la condition préalable à notre naissance spirituelle

congrès, groupeGrâce à la garantie mutuelle, une personne atteint un état dans lequel elle sent que tout le monde la soutient dans le but de lui fournir tout ce dont elle a besoin. Alors, elle peut penser aux autres. C’est seulement à cette condition qu’elle s’élève au-dessus de son ego.

Il n’y a pas d’autres forces. L’ego est la seule force qui nous domine et nous pouvons la neutraliser que dans un groupe.

Si le groupe ne neutralisait et n’annulait pas mon ego, je ne serais jamais capable de le faire moi-même. Je serais enterré à jamais et ne serait pas capable de naître, d’en sortir. La garantie mutuelle est pour moi la loi de la vie, c’est la condition sine qua non pour ma naissance spirituelle.

Si je ne reçois pas du groupe un sentiment sécurisant de protection et le sentiment qu’il me fournit tout ce dont j’ai besoin, je ne serais pas capable de m’élever au-dessus de moi-même. En fait, c’est la garantie mutuelle qui fait naître ce sentiment en moi, et cela ne dépend plus de moi. Si les amis m’influencent par leur garantie mutuelle, je n’arrêterais jamais de penser à eux. C’est ainsi que cela fonctionne.

C’est similaire à un bébé sentant qu’il n’a pas de problèmes, quand il est dans les bras de sa mère. Il se sent instinctivement en sécurité, et qu’on lui fournira tout ce dont il a besoin. Voilà comment je devrais me sentir, comme un bébé, pensant que tous ses ennuis, toutes ses pensées, ses angoisses et ses questions ont disparu, lorsqu’il se trouve dans les bras du groupe.

Je ne suis connecté à rien, c’est comme si je flottais dans l’air. A partir de ce moment-là, je peux commencer à penser aux autres.

Nous parlons de lois immuables, de forces qui agissent sur nous. Ce n’est ni mon imagination ni une hypothèse. Si la force de la garantie mutuelle opère sur moi, alors je me détache, et que je le veuille ou non ne fait aucune différence. Si les amis agissent sur moi avec cette force, je suis libéré de la domination de mon ego. A partir de ce moment-là, je peux penser aux autres.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 24/09/12, Écrits du Baal HaSoulam

Un besoin de s’unir

Dr. Michael LaitmanQuestion: Disons qu’une femme, dont le mari est encore absent en « virée », a réussi à s’élever au niveau intégré avec l’aide du groupe. Est-ce que son problème va se résoudre de soi-même ou bien va-t-elle  tout simplement le considérer sous un angle différent?

Réponse: Vous devez comprendre que le monde est la façon dont nous le dessinons dans nos esprits. Nous ne pouvons pas déterminer objectivement ce qui, en fait, est réel et ce qui se passe réellement. Tout est subjectif. Tout dépend de la façon dont nous le percevons et l’imaginons.

Dès que la femme commence à comprendre que son mari a besoin de plus d’interaction sociale et qu’elle est désireuse et capable de lui donner une activité de remplacement d’un niveau plus élevé et meilleur, ses problèmes de  la vie familiale, sociaux, et économiques cesseront  d’exister. Il cessera de gaspiller de l’argent avec ses amis dans un pub ou à un stade de football car il aura une nouvelle attitude de contentement envers le monde qu’il habite et envers sa famille.

Mais nous devons le combler en quelque sorte. Nous devons lui montrer ce que nous offrons, qu’il s’agit d’un remplacement.

Pendant des dizaines d’années, les gouvernements du monde ont investi massivement dans les équipes de sport car un très grand nombre de fans s’unissent autour d’elles. Cela les détourne et leur donne une chance de s’unir, en fonction de leur appartenance à des équipes sportives diverses. Cette unité porte en elle une nature égoïste, car ils ont besoin d’un adversaire afin de s’unir. Les gouvernements se rendent compte qu’ils doivent distraire les gens en leur fournissant des points de vente et en les laissant découvrir la chaleur d’appartenir à divers groupes, clubs, etc.

Cependant, nous devons progressivement montrer aux gens que la connexion autour de quelque chose qui est contre quelque chose ou quelqu’un est défectueux ; cela détruit la société. Nous voyons qu’il n’y a pas de place pour la convivialité dans le sport. La concurrence conduit seulement à la drogue, les ventes et les achats de joueurs. Il n’y a rien de neuf à cela, que de la ruse financière, «Donnez-moi deux autres billions de  dollars, et je vais faire une équipe pour vous qui  va vaincre tout le monde là-bas. » Ce scénario ne peut pas vraiment servir de base pour ceux qui aspirent à l’unité. Qui suis-je exactement  en train de soutenir?  Est-ce qu’un couple d’Africains ou de Sud Américains achetés pour de l’argent et apportés à mon équipe favorite sont censés défendre ma ville ou mon pays?

Les mêmes égoïstes ne veulent pas regarder tout cela, car ce n’est vraiment pas cela qu’ils veulent voir dans leurs passions.

Nous pouvons élever le niveau de sensibilisation de la population à l’endroit où ils ne souffriront pas d’une telle attitude à l’égard du sport. Quand nous devenons membre d’un club afin de  nous unir aux autres, nous générons un type sordide de connexion. Nous avons battu nos voisins en vue d’une certaine manière de satisfaire notre mentalité de troupeau qui sommeille, venu  des temps anciens, au lieu de celle qui nous fait avancer.

Par conséquent, il doit y avoir une explication sérieuse. Nous sommes tout à fait capables de fournir cette explication en utilisant l’humour et la satire et de montrer comment cela est construit, du football à la bière, à des équipes ou  à des clubs sportifs, peu importe qu’il s’agisse d’une équipe locale ou nationale, la nature primitive, sous-développée de l’homme, de son besoin de s’unir. Et puis, peu à peu, on peut l’amener à un autre niveau.

D’un entretien sur l’éducation intégrale 01/03/12

La crise nous apprend à consommer le nécessaire

Dr. Michael LaitmanAux Nouvelles (d‘Euronews): « Acheter neuf, non, d’occasion, oui : la crise en Espagne dessine un nouveau mode de consommation. Les magasins de deuxième main se développent dans un pays qui jusque là n‘était pas du tout habitué à acheter des produits déjà portés, ou avec des kilomètres au compteur, comme nous le constatons chez ce concessionnaire automobile.

“Tout a changé, il y a six ou sept ans, nous vendions quatre ou cinq voitures neuves pour une voiture d’occasion, désormais c’est l’inverse, dit Angel Rodriguez, le patron. On vend trois ou autre seconde main pour une voiture neuve.”

Pour survivre, certains s’adaptent au marché, comme Armando. Avant il fabriquait des cadres, maintenant il s’est lancé dans la réparation des meubles, parce que désormais, les Espagnols jettent moins. Et si la crise avait du bon, en nous faisant réfléchir sur la société de consommation ? »
Mon commentaire: Alors forcément, nous « descendrons » tous à un niveau  de production et de  consommation de biens essentiels et pas plus. Dans ce cas, l’économie va « dégonfler » à sa taille normale nécessaire. L’humanité va se contenter de ce qui est nécessaire pour l’existence matérielle et va changer tous ses désirs et ses possibilités pour réaliser sa spiritualité par la souffrance, l’expansion de la crise, ou par la réalisation d’un tel développement comme étant le meilleur